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Antifascistes !

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Vive la CGT 1906

Parce que nous sommes attachés à l'esprit de la Charte d'Amiens de 1906 qui fonda les bases du syndicalisme révolutionnaire, parce que nous nous opposons à la dérive réformiste de notre confédération depuis les années 1970 et que nous condamnons la déviance contre-révolutionnaire de notre CGT depuis la fin des années 90, nous avons fait le choix de ne pas mettre en lien le site de la confédération ainsi que celui de l'UD de la Creuse qui ont pris le chemin d'un syndicalisme bureaucratique et élitiste.

 

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20 avril 2012 5 20 /04 /avril /2012 20:30

COMMISSION EXECUTIVE DU 17 AVRIL 2012
Intervention de B. THIBAULT
La direction confédérale



Pour introduire notre discussion, je veux d’abord évoquer le contexte dans lequel nous abordons la perspective d’un changement de Secrétaire général de notre Confédération dans une ambiance qui s’est manifestement dégradée dans les relations entre dirigeants, voire entre organisations, ces dernières semaines.

Nous sommes en effet dans cette situation paradoxale où la CGT a marqué les débats et l’actualité sociale de ces dernières années dans des proportions importantes. Nous sommes le syndicat réputé en pointe, le plus combatif, le plus présent et le chaînon principal du mouvement syndical français face à un pouvoir politique autoritaire et libéral. Nous avons su marquer des points dans un environnement hostile. Nous nous sommes renforcés en nombre d’adhérents et en cohésion entre militants de la CGT.

Et voilà que du jour au lendemain, au moment même où les français peuvent décider de mettre fin à l’ère Sarkozy pour ouvrir une page nouvelle, la direction de la CGT apparaît traversée de clivages sans clairement identifier ce qui est à l'origine d'une situation qui ne peut qu’être incompréhensible pour beaucoup !

Comme cela était malheureusement prévisible, des camarades ont fait le choix une nouvelle fois d’utiliser la presse après notre dernière Commission exécutive pour influencer les débats internes aux instances de la CGT.

Ma lettre du 5 avril condamnant sans réserve au nom de la CE « toute attitude de camarades, quelle que soit leur responsabilité, qui apportait leur concours à ces opérations qui contribuent à la division et à l’affaiblissement de la CGT en visant ses dirigeants » est restée lettre morte.

Le Figaro s’est donc fait un malin plaisir d’ouvrir le feu d’une série d’articles ces derniers jours autour du thème de « la guerre des chefs déclarée à la CGT ».

Je ne relèverai pas toute les énormités que j’ai pu lire comme vous.

Cependant, dès lors que je suis nommément mis en cause, tout comme la légitimité de la CE confédérale, et qu’au travers de cela c’est bien l’organisation qui est la cible principale, il y a certains points que je ne peux laisser sans réagir.

Les contrevérités diffusées par presse interposée relèvent de la malhonnêteté. Affirmer que les organisations de la CGT auraient déjà choisi leur premier responsable, qu’il s’agisse d’Eric Aubin ou d’un autre, est totalement faux et j’y reviendrai dans un instant.

Prétendre que je chercherais à imposer un « coup de force » antidémocratique est irrespectueux de la procédure collective que nous avons arrêtée ensemble.

En osant dire, je cite « que je voulais rempiler pour un 5e mandat mais que c’est la CE qui m’en a dissuadé », on tente d’accréditer l’idée que je chercherais à mettre le bazar pour apparaître un recours de dernière minute. C’est pour moi une insulte au vu de mon engagement au service de l’organisation.

Les nombreux dirigeants à qui j’ai fait part de ma décision dès le mois de décembre avant de la rendre publique en janvier savent ce qu’il en est.

Les décisions concernant l’avenir de la CGT seraient maintenant prises dans une sorte de « cabinet noir »se substituant aux instances dirigeantes. Pour ceux qui ne le sauraient pas, sachez que tous les secrétaires généraux de la Confédération ont, à un moment ou à un autre de leur mandat, eu à affronter ce genre de campagne. Vous constaterez vous-même que ce sera le cas encore à l’avenir quel que soit le premier dirigeant que se donneront les organisations de la CGT.

J’ai été habitué aux coups bas lorsqu’ils viennent d’en face, pas aux coups tordus qui viennent de notre propre camp.

Ces articles de presse participent à déstabiliser la CGT. Ils entachent la crédibilité de dirigeants de la Confédération. Ils créent une atmosphère pesante dans les relations personnelles. Ils affectent nos capacités de travail collectif pour les tâches présentes et celles à venir. Ils créent maintenant des problèmes au sein des organisations. Nous avons un courrier de la Fédération des Cheminots, j’ai eu d’autres appels de camarades ne supportant pas de voir l’instrumentalisation dont leur organisation fait l’objet dans un débat dont ils ne comprennent pas les vrais tenants et aboutissants.

Je suis obligé de constater qu’Il y a maintenant des déclarations ou des comportements qui ne sont pas dignes du mandat qui nous a été confié et des responsabilités qui incombent à la CGT.

Je ne sais si c’est le sujet qui veut ça, si c’est le contexte, mais il va falloir trouver entre nous les moyens de se sortir de cette passe délicate pour toute la CGT, sinon le trouble va gagner jusqu’aux syndicats et les militants seront en droit de nous demander des comptes.

Personne ne peut croire que le Secrétaire général peut résoudre seul une équation qui est à traiter collectivement. Le mandat que vous détenez des syndicats de la CGT est fait pour cela.

Après que j’ai fait connaître ma décision de ne pas être reconduit dans mes responsabilités, nous sommes convenus ensemble que je prendrai le temps de consulter les secrétaires généraux d’UD et de FD, les membres de la CE. Ceci avec l’objectif d’être en mesure de faire une proposition collant au mieux à la fonction et susceptible de recevoir le consensus le plus large possible au CCN.

J’ai lancé cette consultation sous la forme d’un courrier adressé aux secrétaires généraux qui a généré à la fois de la surprise, parfois de l’incompréhension, voire de mauvaises interprétations.

Par exemple, je n’avais pas anticipé qu’en m’adressant aux premiers responsables pour connaître leurs attentes, certains allaient se tourner vers leur instance de direction pour faire adopter des délibérations pour supporter la candidature de tel ou tel. Çà n’était pas l’objectif. Chacun peut comprendre qu’on ne peut pas se retrouver devant un CCN où nous serions amenés à compter les positions d’organisations en faveur de X, Y, Z ou Tartempion !

Force est de constater que cette consultation a suscité des interprétations et des attitudes qui en ont détourné progressivement le sens.

Il faut donc convenir que ça n’était pas une bonne méthode.

Je le regrette d’autant plus que la plupart des camarades ont salué cette initiative comme participant à améliorer la démocratie et la transparence dans les prises de décisions.

Ce qui devait permettre d’être à l’écoute des dirigeants s’est transformé sous certaines pressions en l’organisation d’une sorte de primaire qui ne disait pas son nom.

Cette mise en concurrence de dirigeants a notamment été renforcée du fait que des camarades se sont organisés depuis plusieurs mois pour imposer leur réponse, quoi qu’en pense le reste de la CGT.

Vous me pardonnerez l’exercice mais je crois utile à ce stade de rappeler un extrait de mon intervention lors du 49ème Congrès à Nantes.

En réaction à ceux des camarades qui, après le vote du Congrès, avaient cherché à figer les positions, j’avais rappelé quelques règles fondamentales qui demeurent d’actualité. J’avais indiqué :

La CGT, c’est une école de la démocratie syndicale, celle qui vous apprend que l’on peut tout se dire DANS le syndicat. On doit même TOUT se dire lorsque ça ne va pas dans le syndicat.

On le fait dans le respect mutuel et en ayant la volonté de rapprocher les points de vue et non en les cristallisant parce que l’unité dans le syndicat, c’est une première condition pour être efficaces.

Une école qui apprend à respecter les points de vue qui s’expriment et le verdict des décisions, non pas pour que chacun efface sa personnalité et ses opinions mais parce qu’il ne peut pas y avoir de CGT attrayante si une partie de ses militants donne le sentiment que son premier combat, c’est celui qui se mène à l’intérieur du syndicat car ce sont d’abord nos objectifs de transformation de la société qui sont nos priorités. …

A la CGT, il ne peut pas y avoir par principe une opposition et une majorité, comme si tout devait demeurer figé une bonne fois pour toutes dans les rapports entre camarades...

la CGT n’est pas une organisation qui peut fonctionner avec des écuries ou des tendances qui prétendraient agir dans la CGT en marge des règles de vie communes que se sont données tous les syndicats qui la constituent.

La CGT n’a pas besoin de gourou ou de sauveur. La CGT n’est pas en danger, elle est aux mains de ses syndicats. La CGT sait où elle va 

Imagine-t-on dans une fédération, une union départementale, des syndicats se regroupant en autant de groupes de pression pour imposer une direction ? Quelle serait la réaction dans ces organisations ? Cela serait ingérable.

Dès lors que des membres de la direction confédérale se prêtent à cet exercice, il ne faut pas s’étonner que cela provoque de l’incompréhension dans les organisations et donne l’image d’une direction confédérale empêtrée dans une révolution de palais totalement déconnectée des enjeux immédiats et à venir sur lesquels la CGT a besoin de travailler.

J’ai eu, dans cette phase de consultation, un entretien ou une réponse écrite de 51 secrétaires d’UD, de 23 secrétaires de fédérations, de 48 membres de la Commission exécutive et de la CFC.

Que disent principalement ces dirigeants ? Je vous livre une synthèse de ce qui m’apparaît primordial :

- tous accordent plus d’importance aux questions de démarches, aux orientations à définir plutôt qu’aux noms des camarades qui auront la responsabilité de les mettre en œuvre au plan confédéral.

- la très grande majorité attend un 50ème Congrès qui se situe dans le prolongement des précédents pour pousser plus loin l’analyse des enjeux auquel la CGT sera confrontée. Il n’échappe à personne que le contexte qui sera de toute façon modifié après les élections nécessite d’actualiser notre démarche en conséquence. C’est aussi l’attente que le 50ème Congrès prolonge les transformations à opérer sur l’outil syndical pour augmenter le rapport de force.

- La direction confédérale est d’abord perçue dans sa dimension collective, d’où la nécessité de prendre le temps pour définir sa conception, ses missions, son mode de fonctionnement. Les organisations attendent, à partir de leur expérience, une série d’améliorations à ce propos. La nouvelle direction confédérale devra prendre le temps de les identifier pour les travailler.

Je relève pour m’en satisfaire qu’aucune des remarques ou des attentes ne repose sur un désaccord d’ordre politique avec le bilan de la direction confédérale. Lorsqu’il y a des motifs de satisfaction, il faut aussi savoir se le dire.

- Concernant le ou la future secrétaire générale,

Ils attendent d’abord et avant tout qu’il ou elle soit le garant de l’unité et du rassemblement de la CGT.



Une remarque personnelle à ce propos : l’unité et le rassemblement des forces de la CGT dépendent aussi de la volonté et de l’état d’esprit des organisations qui constituent la CGT.

J’insiste au passage pour attirer votre attention sur le fait que cette première mission, garant de l’unité jugée prioritaire par tous, est incompatible avec un processus qui consisterait à faire élire un secrétaire général de la CGT à partir d’une série de militants ou d’organisations qui chercheraient à imposer leur point de vue aux autres composantes de la CGT dans une logique de tendance ou de courant.



Ça n’est pas par hasard si le Secrétaire général est élu par le CCN, c’est-à-dire les secrétaires généraux des UD et des FD réunis. Cela sous-entend que les organisations doivent rechercher le consensus entre elles ce qui, en retour, confère une forte légitimité à celui ou celle choisi(e) et lui assigne cette mission de veiller à l’unité de l’organisation.

  • Le Secrétaire général doit, toujours selon les responsables d’organisations, avoir une expérience dans la direction confédérale.

  • Il doit avoir une capacité d’analyse, d’animation et d’impulsion de la direction confédérale. Etre à l’écoute des diversités d’opinions.

  • Il doit être garant de l’indépendance à l’égard des partis politiques. Nous allons devoir en reparler très prochainement.

  • Il doit aider à la perception des enjeux professionnels et interprofessionnels.

  • Pour la moitié de ceux qui se sont exprimés, il ou elle pourrait plutôt être issu(e) du privé.

  • Le critère d’âge n’apparaît pas prédominant dès lors que c’est une élection qui peut porter sur plusieurs mandats.

  • Dans une majorité de réponses, élire une femme serait considéré comme un événement marquant, un choix politique attendu dont l’impact serait bénéfique, tant à l’extérieur de la CGT (réalité du salariat) qu’à l’intérieur de la CGT (mettre en oeuvre la Charte sur l’Egalité Femmes / Hommes).



A juste titre, un camarade fait remarquer qu’il faut éviter de multiplier toute une série de critères pour s’apercevoir ensuite que personne ne peut totalement les remplir.

On ne cherche pas un Zorro qui, à lui seul, va tout régler.

Plusieurs de ceux qui n’ont pas répondu à la consultation m’ont fait savoir qu’ils estimaient ne pas avoir suffisamment d’éléments pour faire une proposition nominative. Ils font confiance à la direction confédérale, qu’ils considèrent suffisamment responsable pour leur faire une proposition qui réponde à leurs attentes et aux besoins de la CGT.

S’agissant des 51 secrétaires d’UD :

  • 27 ne proposent pas de nom pour la responsabilité de secrétaire général à ce stade du processus,

  • 19 proposent un nom qui n’est pas toujours le même,

  • 5 font plusieurs propositions.

Concernant les secrétaires de fédérations :

  • 14 ne font pas de proposition nominative à ce stade,

  • 7 proposent un nom qui n’est pas toujours le même,

  • 2 proposent plusieurs noms.

Concernant les membres de la CE et de la CFC :

  • 13 ne proposent pas de nom en particulier,

  • 22 proposent un nom qui n’est pas toujours le même,

  • 13 proposent plusieurs hypothèses.

Si je prends l’ensemble des opinions exprimées, ce sont 16 camarades, 10 hommes et 6 femmes, qui sont évoqués pour la responsabilité, dont 3 qui ne sont pas membres de l’actuelle Commission exécutive.

Il est donc totalement faux, je le répète, de prétendre qu’il y aurait aujourd’hui une réponse qui s’imposerait par l’expression actuelle des organisations.



Face à ce qui apparaît comme une difficulté à résoudre, surgit l’idée de ne prendre aucune décision concernant le ou la future secrétaire général(e) avant le 50ème Congrès. C’est une hypothèse ; il faut cependant bien en apprécier les conséquences, et elles seraient très dommageables.

Les statuts stipulent que c’est le Congrès des syndicats qui élit les membres de la Commission exécutive sur la base d’une liste arrêtée par le CCN. Les membres du Bureau confédéral, dont le nombre est fixé par le CCN, sont choisis dans la Commission exécutive et proposés par elle. Ils sont élus par le CCN qui désigne parmi eux un ou une Secrétaire général et un Administrateur.

Nous sommes convenus, comme en 1999 et comme le pratique la plupart des organisations, qu’il était judicieux d’anticiper le rendez-vous en permettant au CCN de faire son choix sur le Secrétaire général dans la phase préparatoire au Congrès pour lui permettre d’être acteur, notamment dans la construction de la direction confédérale.

Il y aurait plusieurs conséquences à ne rien décider :

  • la préparation du congrès se focaliserait un peu plus encore sur le changement de secrétaire général alors que tout le monde considère que ce n’est pas là l’essentiel,

  • Il faudrait construire la Commission exécutive et le Bureau confédéral sans connaître son premier animateur,

  • La CGT serait pendant de longs mois considérée en transition et donc peu influente dans la nouvelle séquence politique qui va s’ouvrir dans quelques semaines.

Il est nécessaire que la CE réaffirme l’objectif de permettre au CCN des 30 et 31 mai prochains de prendre une décision.

D’ici là, j’ai programmé 9 réunions interrégionales pour rencontrer l’ensemble des secrétaires généraux d’UD et de FD et les secrétaires régionaux.

Ce sera autant d’occasions de pousser la réflexion collective en y associant ceux qui ne s’y sont pas impliqués jusqu’à présent.

Chacun disposera d’ici là de cette intervention que j’enverrai au CCN dès aujourd’hui, et de nos premières réflexions sur la direction confédérale émanant du débat précédent.

Cela me permettra ensuite de faire une proposition précise.

Nous devons par conséquent adapter le calendrier et organiser une nouvelle Commission exécutive le 25 mai, quelques jours avant le CCN. Il sera recommandé aux organisations qui en verraient la nécessité de convoquer leurs instances le 29 mai.

Tout ceci étant dit, tous les membres de la Commission exécutive ont une contribution à apporter pour que le processus aille à son terme, dans les meilleures conditions possibles.

Je suis bien placé pour apprécier la dimension singulière de cette responsabilité, en interne comme dans sa dimension publique. Elle ne justifie pas une guerre fratricide pour occuper la place.

Nous avons ouvert une procédure inédite pour faire en sorte que ce soient bien les dirigeants des organisations qui maîtrisent leur choix. Ce n’est ni à la presse, ni aux pseudos experts ou cercles de DRH, ni aux autres syndicats de dicter notre conduite.

Nous l’avons fait aussi parce que la CGT a de nombreux cadres dirigeants qui peuvent avoir les compétences requises. Il n’y a aucune raison que tous ceux qui ne seront pas proposés le vivent comme un échec.

Dans tous les cas de figure, celui ou celle qui sera élu(e) aura besoin d’animer une équipe soudée, efficace, compétente, représentative de la CGT et volontaire sur la mise en œuvre des orientations validées par les syndicats.

La CGT aura besoin de tous ses cadres et de toutes ses forces.

Vous dire cela n’est pas pour moi une clause de style si je me remémore les conditions lorsqu’à 39 ans, on m’a dit, maintenant tu vas habiter au 8ème étage de la Confédération. Il faut se dire que je n’entrais à priori pas dans le profil attendu de compétence et de reconnaissance dans les organisations territoriales.

Si le jeune secrétaire général que j’étais n’avait pu s’appuyer sur un Bureau confédéral et une Commission exécutive efficaces, composés de militantes et militants expérimentés et loyaux, alors le pari aurait échoué. Je leur en suis reconnaissant encore aujourd’hui.

Cela a aussi été possible parce que chacun a su dépasser ses propres a priori, a su faire confiance, non pas en une délégation de plein pouvoir mais dans une vision collective de la direction de la CGT, ce qu’elle est en réalité.

Il nous faut encore quelques semaines pour élaborer notre décision. Cela ne doit pas nous empêcher de travailler les enjeux stratégiques qui sont devant nous, ce qui interdit tout retard si nous voulons que la CGT conserve son influence et la renforce dans une période difficile mais ouverte.



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commentaires

Non au Front National !

Camarades ,

Ne nous livrons pas aux chants des sirènes fascistes, qui sous couvert d'un discours anti-systémique bien rôdé, ne visent qu'à instaurer un régime aux relents des années 30. Ne soyons pas naifs face à ce nouvel ordre moral que veulent imposer par le mensonge et la peur les tenants de la haine et du "sang pur". Sous couvert d'une fausse expression démocratique et médiatique, le FN ne s'est jamais détaché de ce qui a construit son origine : une droite populaire qui rejette le prolétaire, une droite chrétienne qui rejette le non-croyant ou l'autre croyant, une droite corporatiste qui rejette l'union des travailleurs. Le FN a ses petits groupuscules néo-nazi dont il se défend d'être en lien publiquement mais avec qui il travaille bien tranquillement  : GUD, bloc identitaire et autres "natios".

    Et lorsque l'on se penche sur son programme politique le vernis craque : Contre la retraite par répartition et tout ce qu' a fondé le CNR de 1945 (où était-il lors des manifs de 2010 ?)  , contre les droits des salariés ( poujadiste un jour, poujadiste toujours !) etc... 

De nombreux documents démontrent l'imposture du FN. L'UPAC vous en propose deux :

- Celui du collectif communiste Prométhée dans son numéro 85, (site net : http://promcomm.wordpress.com), 5 pages.

-Celui du collectif VISA (Vigilance et Initiatives Syndicales Antifascistes), qui s'intitule "FN, le pire ennemi des salarié(e)s" et dont le lien est sur le blog, 29 pages. 

 

Ne lâchons rien ! 

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