Euh... moi, ma nébuleuse rouge brun pour l'instant c'est le Front de Gauche, imbécile. Je dis bien "pour l'instant" parce qu'avec des zozos comme vous et votre politique du mâle, il se pourrait que je réenvisage sérieusement le schmilblick.
Boboblaw avait donc raison et avec du recul vos allégations mensongères concernant notamment Chouard, Collon et sans doute Pottier sentent effectivement bien la stratégie du moi moi moi.
Vos interventions auront au moins eu pour effet de faire sauter en moi ce verrou qui m'empêchait de considérer l'ami Mélenchon pour ce qu'il est. Réellement.
Voir la main de Mélenchon derrière ces billets me parait totalement excessif !
Cependant, il est intéressant que le FDG ait compris une de leur faiblesse majeure, à savoir qu'ils sont nettement dépassés sur leur gauche sur internet. On peut avancer cela pour expliquer une partie du différentiel entre le score à la présidentielle de l'ami Jean-Luc et celui estimé par les sondages. Vu la quantité de textes, de faux et d'attaques le concernant, on imagine facilement un grand nombre de personnes se prendre une douche froide après avoir tapé son nom sur google la veille de l'élection.
Ceci dit, l'amalgame de leurs propos et la légèreté de leurs arguments est vraiment regrettable... enfin ils ont du temps devant eux pour s'améliorer et l'air du temps va les aider.
Je me permets de lancer 2,3 idées qui pourraient peut etre inspirer certains dentre vous:
-Taper sur Asselineau sous l'angle de l'extreme droite me parait contre-productif d'autant que jamais comme aujourd'hui la frontière entre extremes est difficile à situer (cf. la nouvelle insulte populaire: Rougebrun!). D'autre part, toute personne l'ayant écouté risquerait de vite passer son chemin devant une telle approche étant donné qu'il promeut un partenariat accru avec le Maghreb ainsi que toutes autres sortes de choses que l'on pourrait retrouver dans le petit livre rouge du FDG. En tout cas, ca manque de photos d'Asselineau avec un tatouage d'Hitler sur son dos ou une connerie du genre capable de convaincre qu'il soit réellement un facho :). D'autant qu'en ce qui me concerne, je n'ai pas l'impression qu'il soit raciste, ultracatho ou autre si ce n'est que j'ai rarement un vu un telle admiration hystérique pour De Gaulle. D'ailleurs et sans vouloir être provocateur, ce gars c'est un peu pour moi le Mélenchon de droite qui n'a pas réussi.
- Vous devriez vous attaquer sérieusement à Soral et au groupuscule gravitant autour de philippot plutôt qu'à Asselineau et son millier de fans. Ce serait bien plus efficace mais sur médiapart on sen fout totalement de ces gens. (d'ailleurs ici, toute contribution uniquement politique du FDG risque d'être contre productif vu l'overdose subie pendant les élections... présentez des idées plutôt: vite un shadow cabinet du FDG!)
- Quant à Chouard, vous seriez inspirés de militer pour l'inviter au FDG afin de lui confier tout ce qui concerne la rénovation de nos institutions publiques. Au moins, on aurait moins de doute concernant vos intentions sur la 6eme. D'autant qu'il est vraiment génial ce gars la et j'ai vraiment du mal à voir en quoi il se trouve meler à toutes ces histoires.
En tout cas bon courage !
BobLobLaw . J' applaudis votre commentaire !
Je n'aime pas Asselineau..
Il n'est pas le Melenchon de droite. Je dirai qu'il enfume en brouillant les pistes habilement comme Soral.
Il représente la droite nationaliste.
PR : L'ultra droite souverainiste !
22 juin 2011 Par BerurierVon77
http://blogs.mediapart.fr/blog/beruriervon77/220611/upr-lultra-droite-souverainiste
Cette semaine, l’énarque François Asselineau, président du mouvement souverainiste Union populaire républicaine (UPR) débarque à Lyon, dans le cadre de la tournée qu’il mène
actuellement à travers toute la France pour recruter des troupes. Il a même tenté de s’inviter à Radio Canut ce mardi 7 juin, mais l’émission a pu être annulée à temps, ce dont nous
nous félicitons. Néanmoins, comme d’autres conférences sont prévues - notamment au centre multiculturel Art Dreams, en plein coeur de la Croix-Rousse - il n’est pas inutile de
rappeler qui est François Asselineau et pourquoi il faut le combattre.
A Paris, ce sont les rassemblements et les commissions des Indigné-e-s qui font l’objet d’une tentative d’infiltration.
L’UPR un mouvement souverainiste qui ratisse large, notamment chez les soraliens, les larouchistes mais aussi chez les chevénementistes, au PRCF, etc.
Dans un communiqué publié sur Facebook il y a plus d’un an [1], des cadres de son parti expliquaient déjà, tout en se dédouanant d’avoir quoique ce soit à voir
idéologiquement avec ces gens-là : « il est tout simplement faux d’affirmer que François Asselineau refuse tout dialogue avec les adhérents de E&R, comme avec
les adhérents de S&P, et comme avec les adhérents du Comité Valmy. » En conclusion, ils réaffirmaient : « L’adhésion à l’UPR reste grande ouverte à tous les
membres de E&R, de S&P, du Comité Valmy, comme de ceux du RIF, du MPEP, du POI, du MDC, de DLR, du MPF, du Front de Gauche, et de tous les autres mouvements politiques
français, qui auront compris la légitimité de notre cause, la justesse de notre Charte, la clarté de nos analyses, la rectitude de notre comportement et l’efficacité de
notre positionnement [2]. »
Conformément à cette politique de recrutement tous azimuts, ce groupuscule se prétend « ni de droite ni de gauche », la lutte contre l’Union européenne (UE) étant
selon lui la priorité absolue devant laquelle doivent s’effacer tous les clivages. Comme beaucoup de mouvements s’auto-proclamant « dissidents » voire
« résistants », l’UPR se réfère à la Résistance française (avec un discours très gaulliste) pour justifier la mise en silence du clivage gauche-droite le temps de
vaincre ce nouvel ennemi que serait l’UE, la Résistance ayant eu des composantes droitières tout autant que gauchistes. l’UPR tient ainsi dans sa charte une rhétorique très
gaulliste : « libération nationale », « redressement de la France ». Pourtant ce genre d’orientation souffre d’un anachronisme patent, les deux
périodes n’étant pas vraiment comparables et l’UE n’étant pas, quoiqu’on en dise, le 3e Reich. D’ailleurs, le clivage gauche-droite parcourait l’ensemble de la Résistance
française, particulièrement dans le cadre de l’opposition entre communistes et gaullistes [3].
Une idéologie réactionnaire
Cela n’empêche pas Asselineau, qui est pourtant assez peu compétent en la matière si on écoute un tant soit peu ce qu’il en dit, de donner des « cours d’histoire »
développent le mythe de la « France éternelle », vieille antienne de l’extrême droite, au cours desquels il développe une historiographie profondément
réactionnaire : mise en avant de « nos ancêtres les Gaulois » comme des « premiers Français » et des premiers « résistants » à l’invasion
étrangère (suivant une historiographie très « 3e République »), ou bien une histoire des 19e et 20e siècle axée sur la valorisation de la
nation-française-que-tous-les-peuples-du-monde-envient, dans laquelle n’apparaît ni l’affaire Dreyfus, ni le Front Populaire, ni la guerre d’Algérie (au contraire, la
colonisation a bien entendu eu des "aspects positifs) ni Mai-68. Des oublis idéologiquement significatifs, puisqu’ils ont tous trait à l’histoire de la gauche et du
mouvement ouvrier. Et quand il n’oublie pas d’en parler, Asselineau réécrit cette histoire : ainsi, il ne parle de la Commune de Paris quand tant que mouvement patriote de
résistance à l’invasion étrangère. Tout ceci pour en arriver à la conclusion que le nouvel ennemi venu de l’étranger qu’il faudrait abattre serait l’« empire »
européen.
Cette vision transparaît aussi à la lecture de la charte de l’UPR, qui prétend rétablir la « souveraineté » nationale et « redonner à la France sa vraie
personnalité », tout en ne disant rien sur le rôle fondamental des Etats-nations dans la construction européenne et la complicité de leur gouvernements dans la mise
en place des politiques ultralibérales et destructrices de service publics certes décidées au niveau européen, mais qui vont parfaitement dans le sens des politiques
voulues par les gouvernements de chaque état, et ce depuis de longues années. D’ailleurs, l’UPR ne dit rien non plus sur le fait que rien de garantit a priori que même si l’UE
n’était pas là, les mêmes politiques n’auraient pas cours. Pourquoi ce silence ? Serait-ce parce qu’Asselineau a conseillé plusieurs gouvernements français au moment où
ils détruisaient les droits sociaux et les services publics qu’il prétend aujourd’hui défendre ?
Des sympathies droitières très marquées
Car si on revient sur le parcours politique d’Asselineau, il devient évident que cet homme est de droite, et même issu de la droite dure : sorti d’HEC et de l’ENA, il a occupé
des postes de directeur de cabinet auprès de ministres du gouvernement Juppé casseur de retraites et de sécu de 1995-1996, avant de rejoindre en 1999 le RPF de Philippe de
Villiers et Charles Pasqua. Entre 2000 et 2004, il occupe des postes importants de conseillers aux côtés de Pasqua, alors président du Conseil général des Hauts-de-Seine. Toujours
avec le même, alors allié à Jean Tibéri il se présente (et est élu) sur une liste de droite dissidente aux municipales parisiennes de 2001. C’est sans étonnement qu’on le voit
nommé par Nicolas Sarkozy le 20 octobre 2004 à la tête de la direction générale à l’intelligence économique à Bercy, et travaille alors en étroite collaboration avec
Jean-Pierre Raffarin, autre grand casseur de droits sociaux s’il en est. Il finit par être mis sur la touche par Sarkozy en raison de ses prises de position en faveur du
protectionnisme, ce qui lui permet depuis de se prévaloir d’un brevet d’anti-sarkozysme censé lui donner une respectabilité progressiste. Mais ne nous y trompons pas, et
continuons : fin 2004, il rejoint l’UMP. Mi-novembre 2008, il rejoint pour trois mois le comité directeur du RIF (Rassemblement pour l’indépendance de la France), un
mouvement souverainiste situé à l’ultra-droite, puis fonde l’UPR en 2007 [4]. Lors des municipales qui suivent, ils se présente dans le 17e arrondissement de Paris contre
Françoise de Panafieu.
Les interventions médiatiques d’Asselineau, ainsi que le choix de certains lieux pourtant réputés d’extrême droite pour donner des conférences, achèvent de le classer dans
le champ politique : notre énarque a ainsi donné le 7 janvier 2010 une conférence chez les soraliens marseillais de la Cobema [5] mais aussi chez Serge Ayoub (dit
« Batskin », le leader des boneheads parisiens) le 8 avril suivant, soi-disant « à l’insu de son plein gré » (bien que la conférence ait duré quatre heures et
ce soit déroulée dans une ambiance très cordiale sinon sympathique, aux dires de plusieurs témoins). Il est aussi intervenu sur la radio conspirationniste parisienne Ici
et Maintenant à, l’invitation de l’animateur d’extrême droite Pierre Jovanovic, ou encore sur Radio Courtoisie et Radio Notre-Dame.
Asselineau dégage !
Quelques mots pour finir sur l’invitation d’Asselineau à Radio Canut : ce n’est pas la première fois que notre homme tente de se faire inviter ou se fait inviter par des
radios de gauche, sinon alternatives. Ce genre d’invitations lui servent de caution contre les mauvaises langues qui auraient l’audace de le dénoncer comme un personnage
d’extrême droite. Ainsi, alors que l’UPR a été mis en cause récemment sur le site d’information libre HNS-Infos pour avoir tenté d’infiltrer le mouvement des
« Indignés » parisiens [6], François Asselineau a opposé sur Facebook l’invitation à Radio Canut :
Quand un souverainiste ultranationaliste joue un média libre contre un autre média libre pour s’auto-décerner un brevet de « résistant », il y a un problème. Nous
ne pouvons donc que nous féliciter de la décision prise par Radio Canut d’annuler cette invitation. Inutile d’aider Asselineau à chasser sur nos platebandes, refusons
toute complaisance avec le personnage, qui ne ferait qu’affaiblir le camp du combat antifasciste.
Des antifascistes lyonnais et parisiens
(avec la documentation réunie par Marie-Anne Boutoleau, journaliste indépendante)
Notes
[1] A lire ici : http://www.facebook.com/topic.php?u...
[2] E&R : Egalité et réconciliation, le mouvement d’Alain Soral ; S&P : Solidarité et progrès, le mouvement de Jacques Cheminade ; DLR : Debout la
République, de Nicolas Dupont-Aignan ; MPF : Mouvement pour la France, de Philippe de Villiers ; MDC : Mouvement des Citoyens, actuel MRC, de Jean-Pierre
Chevènement. Le M’Pep, le POI et le Comité Valmy sont des mouvements classés à gauche et à l’extrême gauche.
[3] Plus de détails ici : http://www.article11.info/spip/Le-G...
[4] A noter que parmi les fondateurs de ce parti, on comptait aussi Jean Robin, ex-soralien déçu qui a donné plusieurs conférences chez Serge Ayoub et dont le site « Enquête et
débat » regorge de contenus plus que douteux, à l’image de ce « débat » Dieudonné/Christine Tasin (Riposte laïque) sur l’« islamisation » de la France. Ceci
dit, Jean Robin et François Asselineau semblent fâchés à l’heure actuelle.
[5] Communauté arabo-berbère de Marseille, qui a déjà invité en conférence les négationnistes Israel Shamir et Maria Poumier, mais aussi tout récemment Alain Soral et son ami Le Libre
Penseur, un conspirationniste qui cache mal son violent antisémitisme derrière un « antisionisme » de façade.
[6] A lire ici : http://www.hns-info.net/spip.php?ar...
Certains billets nous aprennent plus de choses que d'autres. Votre intervention est enrichissante. Les Pottier et Arpège viennent suffisamment insulter tous ceux qui ne pensent pas comme eux sur les commentaires de mes billets que je me sens d'un coup proche de vous !
Je ne sache pas vous avoir jamais insulté, camarade sartrien. Refaites donc à l'envers le chemin des insultes sur votre dernier billet et vous constaterez que des insulteurs je ne fus pas la première. Dès lors me taire serait consentir. Vous m'excuserez mais ça n'est pas dans mes cordes. A l'ignominie et à la bassesse je réplique. C'est comme ça.
Arpège,
Je suis désolé de mon erreur. J'ai confondu avec un nom (que je préfère taire) qui y va copieusement dans les insultes. J'espère ne pas devoir me faire frotter trop fort les oreilles ! Au plaisir de vous lire...
Ne racontez pas n'importe quoi, Lucas. Oui, j'use de l'insulte, et copieusement, quand je le juge utile. Vous ne me verrez en revanche jamais minauder. Ce qui fait que de moi vous savez exactement ce que je pense. Ceci n'est pas valable pour tout le monde...
Voui, Martin, je suis antisioniste jusqu'à la disparition de l'Etat raciste et fasciste d'Israël. Moi, je ne me défile pas.
Rayer Israël de la carte ?
"Moi je ne me défile pas. "
Derrière un clavier, c'est d'un courage inouï de ne pas se défiler.
Quel argument! On pourrait dire ça à et de tous les auteurs. Ils sont tous devant (et non derrière) leur page blanche. Quand vous écrivez, vous vous trouvez où, vous?
Réfléchissez avant de vous presser à écrire... devant votre clavier...
On pourrait dire ça à et de tous les auteurs.
Ben non, ce n'est pas tous les auteurs qui déclarent vouloir la disparition d'Israël, c'est bien vous qui l'avez écrit non ?
Et vous rajoutez : Moi je ne me défile pas.
Ce qui est à crever de rire parce que je ne vois pas où est le risque à écrire des infectitudes pareilles quand on est devant son clavier et son écran.
On peut tout écrire sur le net, personne ne vous connaît et ne viendra vous demander des comptes.
Tu parles d'un courage !
Sinon, vous n'avez pas répondu à ma question.
C'était, bien sûr, surtout cela qui était important à mes yeux.
J'attends votre réponse avec impatience.
Rayer Israël de la carte? Mais bien sûr. La Palestine est palestinienne. Elle doit le rester avec un Etat reconnu mondialement, par les instances telles que l'ONU. Et Israël doit absolument cesser d'exister là où il occupe illégalement une terre qui ne lui appartient pas du tout.
L'Etat actuel d'Israël est une création purement coloniale et doit disparaître comme toute colonie.
Ah.
Et vous faites comment pour qu'Israël cesse d'exister ?
(Accessoirement vous faites quoi des Israëliens ?)
@Nefer, bisou,
Hou! Les grands esprits se rencontrent! Je me posé tout de suite la même question plus haut (Edit, en fait, oups, maintenant, c'est plus bas.... C'est quoi ce binz?). Accessoirement vous faites quoi des Israëliens ?
Pour rayer Israël, raciste et fasciste, de la carte, on imagine que ça ne va pas rigoler.
On a quand même un paquet de gens qui ne vont pas être d'accord.
Ben oui, c'est assez rude de se faire traiter comme on traite les fascistes et les racistes de l'autre bord, chez les cinglés de la gâchette et de la bombe à fragmentation.
Et bien, demandons à notre ami si décidé.
Ces gens là, vous les rayez aussi?
Si non, on peut discuter.
Si oui, bonne guerre à vous et vos copains.
Bon.
Et accessoirement vous faites quoi des Israéliens ?
Paulette
(bon chuis arrivée trop tard après Néfertari et Passifou - salut les grandsesprits - mais la question demeure ...)
Je prends acte.
Je n'entre pas dans le débat fumeux de la nation, de l'internationalisme et, en tant que "stal", je m'assume : je ne discute pas avec des libertaires.
Quant à l'appartenance au FdG, ça me conforte dans mes convictions : vous éliminez les marxistes-léninistes authentiques pour infliger au peuple l'eurocommunisme réformiste. Et votre internationalisme n'est que du supranationalisme fédéraliste afin d'étrangler les peuples.
Bonsoir
As-tu lu ce billet sur Chouard ? Je ne comprends qu'il fasse l'éloge des Soral et compagnie..
9.09.2011 Un homme à la mer?
Les nombreux liens et références utilisés par Etienne Chouard, figure notoire de la lutte anti-TCE en 2005, créent dernièrement un malaise certain chez nombre de ses anciens (zénouvo) "fans".
Malaise d'autant plus vif que ce dernier s'engage depuis peu auprès des Indignés, constitués -pour le moment encore- de militants (ou "citoyens" comme ils préfèrent souvent se dénommer eux-mêmes) plutôt diamétralement opposés, sur l'échiquier politique, à ceux d'extrême-droite.
Il est vrai que ses références, nombreuses et fréquentes; tant que volontiers élogieuses; à Alain Soral, François Asselineau, Jacques Cheminade et/ou aux sites tels que "Le Réseau Voltaire", "Le Grand Soir", "Mondialisation.ca", "Enquête & Débat", et autres "Oulala.net", ont de quoi laissé un fort doute quant à son adhésion aux thèses qui sont défendues par les tristes personnages sus-mentionnés et/ou sur les sites en question.
Malaise qui n'a pas tardé à se répandre sur "la toile", en ces temps où les frontières extrême-gauche/extrême droite semblent de plus en plus perméables. Et ce, pour diverses raisons. Dont certaines ont déjà été évoquées ici notamment, dans le document relayé par le (court) billet de ce matin.
Point besoin d'y revenir, donc (ou alors une autre fois. On va pas tout mélanger, non p'u, merci).
Il peut être intéressant, en revanche, de s'attarder sur les deux billets rédigés par Etienne Chouard, en réponse à ce mini-buzz ternetesque, en ce qu'ils peuvent constituer un début de réponse à la véritable question que pose ledit mini-buzz:
Etienne Chouard adhère-t-il aux idées prônées par les divers mouvements d'extrême-droite qu'il cite OU est-il victime de ce qu'il présente comme une innocente (et plutôt Xtra-large) ouverture d'esprit?
Le premier de ses deux billets démarre plutôt maladroitement.
Ainsi Etienne Chouard se lance-t-il dans une tentative de définition de l'extrême-droite.
Qu'il base essentiellement sur le sens initial; à proprement parler basique; de ce terme qui désigne une famille politique dont il ne peut ignorer qu'elle n'a cessé d'évoluer, de tous temps.
Et dont il sait à l'évidence; puisqu'il l'écrit lui-même; qu'il est rigoureusement impossible de la décrire "en deux mots".
Malgré cette indéniable impossibilité, Etienne Chouard avance un premier argument:
"(...) le projet d'extrême droite est un projet de domination d'une bande de riches privilégiés, au moyen d'un chef unique pas ou peu contrôlé par "son" peuple : l'extrême droite veut un homme fort, un leader maximo, un duce, un führer, un roi, un dieu."
Face à cette première affirmation, on est en droit de se demander si l'auteur de ces lignes a bien écouté et regardé les vidéos d'Alain Soral, par exemple, qu'il relaie fréquemment.
Le personnage en question, sous des discours aux accents faussement "gauchistes", présente tous les symptômes d'une mégalomanie difficilement maîtrisée. Ce qui le fait totalement correspondre avec le portrait du "dieu" brossé par Etienne Chouard, et que l'extrême-droite appelle, effectivement, de tous ses voeux.
Et si le "mouvement soralien" combat, en apparence, l'autre caractéristique de l'extrême-droite dépeinte par l'auteur, à savoir le "(...)projet de domination d'une bande de riches privilégiés", c'est, justement, parce que celui-ci emprunte sa stratégie d'accession au Pouvoir à l'une des nombreuses variantes des mouvements d'extrême-droite: Le National-socialisme, en l'occurrence.
Auquel Soral et ses disciples ont apporté quelques "touches personnelles", évidemment.
Qu' Etienne Chouard soit dupe de "l'apparent gauchisme" d'un mouvement tel qu'"Egalité & Réconciliation" est pour le moins hallucinant.
Sinon fortement suspect.
Et si M. Chouard est réellement convaincu qu'il faut "(...) mettre tous les aspirants chefs sous le contrôle quotidien de ceux qu'ils prétendent dominer", alors ce dernier se trompe lourdement quant au choix de ses "amis". Invitons-le à visionner de nouveau les vidéos qu'il met en ligne sur nombre de ses interventions. Invitons-le à se pencher, vraiment, sur les liens existants entre "Egalité & Réconciliation" et le FN. Et sur les personnages gravitant autour de l' "UPR", parti de François Asselineau, dont il semble apprécier moultes idées.
Quant aux revendications nationalistes, pour ne pas dire xénophobes, des mouvements en question, celui-ci devrait s'interroger sur leur compatbilité avec les idéaux qu'il dit défendre.
Il semble y avoir là quelques incohérences manifestes, indignes d'un défenseur d'une "société radicalement démocratique".
La suite http://affreuxsalebeteetmechant.20minutes-blogs.fr/tag/thierry+meyssan
@ Giulietta, extrait d' un homme à la mer ?, que tu cites ci-dessus:
"Et si le "mouvement soralien" combat, en apparence, l'autre caractéristique de l'extrême-droite dépeinte par l'auteur, à savoir le "(...)projet de domination d'une bande de riches privilégiés", c'est, justement, parce que celui-ci emprunte sa stratégie d'accession au Pouvoir à l'une des nombreuses variantes des mouvements d'extrême-droite: Le National-socialisme, en l'occurrence" ...
* * *
En complément, copié-collé d'un commentaire posté il y a quelques semaines sous un autre billet:
24/08/2012, 00:16PAR MARC DANIEL LEVY
A propos des "flirts" qui peuvent "revenir" entre "courants" issus de la gauche communiste dans ses différentes composantes et courants nationalistes hostiles à "l'hégémonie" américaine, pour raffraichir les mémoires sur une redoutable matrice historique, extrait de l'article de Wikipédia titré : " La Nuit des longs couteaux" :
.................................................................
Le 6 juillet 1933, lors d'une réunion à la chancellerie avec les gouverneurs du Reich, Hitler proclame à la fois le succès et la fin de la révolution nationale-socialiste. Selon lui, comme le parti nazi a saisi les rênes du pouvoir, le temps est venu de le consolider : « La révolution ne saurait être un état permanent. Il faut diriger le torrent de la révolution dans le lit tranquille de l'évolution. [...] Il faut surtout maintenir l'ordre dans l'appareil économique [...] car l'économie est un organisme vivant que l'on ne peut transformer d'un seul coup »21. Il précise sa pensée lors d'un discours à Leipzig, dix jours plus tard : « Les révolutions ayant réussi au départ sont beaucoup plus nombreuses que les révolutions, qui, une fois réussies, ont pu être contenues et stoppées au moment opportun »22.
Les propos de Hitler et la prudence du régime en matière de réformes sociales et économiques déçoivent la majorité des SA qui attendent une révolution économique aussi bien que politique. « À l'origine, les nationaux-socialistes ont été un parti radicalement anticapitaliste, et cet aspect du programme national-socialiste n'était pas seulement pris au sérieux par de nombreux loyaux membres du parti, mais il était d'une importance croissante dans une période de dépression économique. La manière dont Hitler prend en compte le caractère socialiste du national-socialisme reste l'une des principales sources de désaccord et de division au sein du parti nazi jusqu'à l'été 1934 »23. Hitler manifeste donc son intention de limiter peu à peu le pouvoir de la SA, dont le nombre de membres a rapidement augmenté depuis le début des années 1930.
Hou! Vous ne discutez pas avec des libertaires, Pottier?
Alors, qu'est-ce que vous faites, vous leur cassez la gueule?
Pas du tout, je les ignore. Et je sais pourquoi.
De la "réponse de l'UPAC à J.C. Pottier et consorts ", en particulier:
"En fait, pour sa défense JC Pottier pour légitimer la dérive du PRCF utilise le manifeste du PRCF, en lui-même politiquement cohérent, et utilise les vieilles et honorables figures de la résistance communiste et du PRCF, pour lui donner un vernis moral. Vernis que nous ne pouvons contester bien évidemment ,et il le sait, mais qui ne suffit pas à retenir la déviance de ce parti et qui finit par craquer."
Enfin, enfin.
Une belle réponse, leçon d'histoire et de vérité adressée à ces deux détracteurs minables "Pottier et Arpège" qui renvoyé dans les cordes de leurs accointances nébuleuses aux couleurs "rouge brun" Bravo SEB. DANIEL