Cet article (non exhaustif !) propose de montrer les jeux de vases communiquants existant entre tribunes de Gerland et groupuscules nationalistes locaux. Il n’a pas pour but de mettre à l’index ou d’accompagner la répression que peuvent connaître les ultras ou les hooligans. Nous ne sommes pas de ceux qui veulent que Gerland ressemble au Parc des Princes, c’est à dire un stade « mort » car sans ambiance. Il a surtout pour vocation de mettre face à leurs contradictions les différents acteurs de l’Olympique Lyonnais, des groupes de supporters aux dirigeants du club.
Après une brève présentation de la culture du stade, plus précisément celle des supporters des tribunes populaires, on fera donc un inventaire des groupes de supporters lyonnais les plus importants, du plus ancien groupe au plus récent, en montrant leurs relations ou non avec les milieux nationalistes et leurs idées, ainsi que leur évolution. Afin qu’au-delà des amalgames et des préjugés souvent colportés au sujet des supporters lyonnais, devant une réalité changeante et variée, la critique, plus précise, se fasse plus incisive.
Sommaire :
Introduction : cultures de tribune : « ultras » et « hooligans »
Kop Virage Nord et Bad Gones 87
Lugdunum’s 93 (1993-2007, virage sud)
Nucleo Ultra (2000-2007, virage sud)
Cosa Nostra Lyon (2007-2010, virage sud)
Lyon 1950 (2010, virage sud)
Supporters indépendants et Hooligans
Rubrique des méfaits divers
Source: Rebellyon