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Antifascistes !

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Vive la CGT 1906

Parce que nous sommes attachés à l'esprit de la Charte d'Amiens de 1906 qui fonda les bases du syndicalisme révolutionnaire, parce que nous nous opposons à la dérive réformiste de notre confédération depuis les années 1970 et que nous condamnons la déviance contre-révolutionnaire de notre CGT depuis la fin des années 90, nous avons fait le choix de ne pas mettre en lien le site de la confédération ainsi que celui de l'UD de la Creuse qui ont pris le chemin d'un syndicalisme bureaucratique et élitiste.

 

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14 septembre 2011 3 14 /09 /septembre /2011 19:47

Redskin.jpgLa france : une situation particulière

Le mouvement redskin français (le premier à exister de manière spécifique au niveau international) est né dans des conditions particulières autour des années 1984/86. D'un côté, une situation économique et politique extrêmement dure, caractérisée par un chômage massif, le début de politiques néo-libérales et qui voit l'installation en France d'un très
grand mouvement d'extrême-droite représenté pa r le Front National. De l'autre, l'émergence d'un mouvement culturel : l'alternatif (mélange de punk-rock en français, de contestation politique, et de brassage des cultures).

Une culture urbaine à part


Les premiers redskins français ne sont pas du tout issus du mouvement skinhead et de sa culture. A cette époque, la quasi totalité des skinheads en France sont soit fascistes, soit apolitiques. Ils traînent dans les
concerts punks et les squatts pour y mettre la zone, attaquent des clochards dans la rue, s'en prennent aux immigrés, dépouillent les gamins dans le métro. Ils font la Une des journaux, des magazines de télé, ils
paradent dans les manifs. Autour des Béruriers Noirs se crée alors une sorte de Service d'Ordre, qui se charge de protéger les concerts et d'empêcher les fafs de rentrer. C'est la naissance de la première bande
importante de redskins, les Red Warriors et aussi les premiers "chasseurs" de fafs parisiens. Auparavant quelques individus isolés avaient entendu
parlé des Redskins (le groupe anglais), et séduits par l'alliance du look prolo/baston des skins et des idées d'extrême-gauche, avaient fait un peu
le même chemin. Les Red Warriors (avec d'autres) vont se charger de faire changer la peur de camp. Trois ans plus tard, il n'y a plus personne à Paris du moins, pour se montrer avec un drapeau français sur le bomber.
Cette victoire n'est évidemment pas l'oeuvre des Red Wawa tous seuls, mais de la multiplication des ripostes, de la lassitude des "vieux" fafs, de l'abandon de certains qui se rendent compte qu'ils ont été manipulés pardes politicards et que le fascisme ne mène nulle part... Les Red Warriors
auront néanmoins été le déclencheur d'une certaine façon d'envisager l'antifascisme radical, en lien avec la situation concrète de l'époque.
Plusieurs bandes se sont formées, plus ou moins mythiques comme les Red Ants, les Lenine Killers, la Red Action Skinhead et à Marseille la Massilia Red Army. Elles auront donné naissance à un phénomène bien moins intéressant, celui des "chasseurs" de skins. Si certaines bandes comme les
Ducky Boys ont une éthique et des règles de conduite, d'autres ne seront que des semeurs d'embrouilles qu'il sera aussi dangereux de croiser que
les fafs quelques années plus tôt. Cette logique de territoire, de gangs, de baston pour la baston, ne prendra heureusement pas l'ampleur qu'elle a encore aujourd'hui aux USA. La culture de ce mouvement est variée : au niveau musical oï, punk
alternatif, reggae, mais aussi psychobilly ou encore hip-hop. D'une
certaine manière, les redskins sont "l'avant-garde" la plus décidée à
l'intérieur de l'alternatif contre le fascisme et le racisme. La musique
est secondaire. Le seul groupe à faire l'unanimité sera bien évidemment
The Redskins, le groupe de power-soul trotskiste (Socialist Worker Party)
britannique. Politiquement aussi, il n'y a pas d'unité : certains sont
trotskistes tendance OCI ou LCR, d'autres PCF, les plus nombreux de
sensibilité autonome ou libertaire. Le SCALP (section carrément anti Le
Pen), groupe libertaire non dogmatique et ultra activiste, attirera à lui
l'essentiel de l'engagement politique des redskins de l'époque. Enfin, au
niveau du look, les redskins cultivent un savant mélange d'éléments
empruntés aux skins (bombers, docs), aux psychos (brosses flat top,
bandana), et aux premiers B.Boys (pantalons larges, baskets..). Le tout
agrémenté de symboles indiens (boucles de ceinture, bagues de combat,
tee-shirt des Washington Redskins...) et de folklore prolo (pull
camionneur, bleu de travail). Certains aussi s'empareront de la mode du
bomber retourné côté orange lancée par le groupe anglais, mais pas tous
(trop voyant? trop disco?).

C'est donc au départ, un mouvement culturel ouvert, qui ne cherche pas à se différencier du reste de l'underground de l'époque, mais qui exprime un antifascisme viscéral et énergique, dans la rue et les concerts.

1989 : le retour aux sources

Fin de l'alternatif

Avec le recul de la présence des fachos dans la rue, la raison d'être des redskins est presque devenue caduque. Le fascisme s'institutionnalise,
tente de se montrer plus présentable (rupture plus ou moins réelle avec les éléments les plus nazis dont les skins), et c'est au tour des partis de prendre la mesure du phénomène et de commencer à proposer des "solutions" sur un terrain plus large. En 1989, c'est aussi la fin de pas mal de groupes qui tiraient la scène alternative comme Nuclear Device, les
Brigades, bientôt Kortatu et les Bérus. Certains redskins abandonnent, et d'autres, commencent à (re)découvrir les vrai racines du mouvement skinhead : le reggae, le rock-steady, le ska, le mélange culturel de l'angleterre des années soixantes.

Car 89, c'est aussi le boom du deuxième revival ska (Unicorn records, ska allemand -Skaos-et américain-Toasters. C'est le retour des Original Skins, Trojans Skins en France. Le SHARP aussi commence à faire parler de lui.
Les redskins les plus attachés à cette culture deviennent alors des red skinheads, c'est à dire des skinheads authentiques (musique, look...) mais
toujours attachés aux valeurs de la gauche et de l'extrême gauche. Ils y gagnent en "crédibilité" vis à vis des autres skins (apolitiques...) mais y perdent sûrement en originalité, ratant ainsi l'occasion de développer une véritable culture de jeunes, consciente politiquement, capable de
faire la jonction avec les jeunes immigrés des quartiers difficiles. Le repli sur une culture datée des années soixantes (soul, ska, reggae) et
fin soixante-dix (street-punk et oï), ramène à mon avis le mouvement skin/redskins au rang de mode nostalgique un peu comme celle des rockab, des mods, ou des punks à crête et l'isole des cultures rebelles actuelles (rap, ragga, jungle voir hard-core).

Renouveau redskin

L'internationale red

A partir de la fin des années 80, dans le sillage de l'Anti Racist Action américaine, le mouvement redskin se développe aux Etats-unis mais aussi en
Espagne (grâce à l'héritage de Kortatu), en Italie, en Allemagne, au Mexique, en Colombie ou encore au Québec. Le RASH est né (red and
anarchist skin heads). Il donne un nouveau souffle à la culture redskin, la popularise, la structure d'une certaine manière, sans pour autant la sréréotyper. Des différences continuent d'exister entre les différents mouvements nationaux, qui sont dues à leurs histoires respectives. En
Espagne et en Amérique latine (et dans une certaine mesure aux USA), les reds sont plus proches de l'esprit des premiers redskins français
(multiculturalité), plus ouverts musicalement, et politiquement. En Allemagne, ils font partie intégrante de la scène skinhead, sont plus orientés oï et ska et sont proches de l'étrange tradition politique autonome/stal allemande. En France, aujourd'hui, les deux traditions cohabitent.

Quant à l'Angletterre, berceau de la culture tondue, la situation est très particulière. Les skins sont une véritable "institution" working class,
d'une certaine manière apolitique (je sais, certains veulent faire croire que dés le début le mouvement était conscient de son appartenance à la classe ouvrière de manière militante, "à gauche". je pense que c'est faux) et dès le début, leurs opinions politiques ont été trés diverses, en
fonction du quartier, de la tradition familiale... Les skinheads de gauche n'ont pas eu à se différencier (musique, fringues...) des boneheads de droite, la question ne se posait pas en ces termes. Les plus militants des "reds" anglais sont regroupés autour de la Red Action (groupe communiste dissident du SWP) et de l'Anti Fascist Action et leur journal Fighting Talk.

Vers une nouvelle génération?


Depuis trois ou quatre ans, dans le sillage du revival punk/oï et punk-rock français, et grâce à l'essort perpétuel du ska et du reggae, de jeunes redskins prennent la relève. Trés actifs et mieux organisés que leurs ainés, les redskins d'aujourd'hui savent mieux se faire entendre et défendre leur identité. Mais ils se cantonnent à la scène punk, alors que le défi serait peut-être de savoir créer des liens avec la jeunesse
immigrée au travers de la culture hip-hop ou reggae. Mais les choses évoluent vite, les scènes se décloisonnent et la jeunesse d'aujourd'hui semble plus ouverte que la précédente. L'essentiel étant de rester "à l'affut".

Source : site officiel des Partisans

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commentaires

Non au Front National !

Camarades ,

Ne nous livrons pas aux chants des sirènes fascistes, qui sous couvert d'un discours anti-systémique bien rôdé, ne visent qu'à instaurer un régime aux relents des années 30. Ne soyons pas naifs face à ce nouvel ordre moral que veulent imposer par le mensonge et la peur les tenants de la haine et du "sang pur". Sous couvert d'une fausse expression démocratique et médiatique, le FN ne s'est jamais détaché de ce qui a construit son origine : une droite populaire qui rejette le prolétaire, une droite chrétienne qui rejette le non-croyant ou l'autre croyant, une droite corporatiste qui rejette l'union des travailleurs. Le FN a ses petits groupuscules néo-nazi dont il se défend d'être en lien publiquement mais avec qui il travaille bien tranquillement  : GUD, bloc identitaire et autres "natios".

    Et lorsque l'on se penche sur son programme politique le vernis craque : Contre la retraite par répartition et tout ce qu' a fondé le CNR de 1945 (où était-il lors des manifs de 2010 ?)  , contre les droits des salariés ( poujadiste un jour, poujadiste toujours !) etc... 

De nombreux documents démontrent l'imposture du FN. L'UPAC vous en propose deux :

- Celui du collectif communiste Prométhée dans son numéro 85, (site net : http://promcomm.wordpress.com), 5 pages.

-Celui du collectif VISA (Vigilance et Initiatives Syndicales Antifascistes), qui s'intitule "FN, le pire ennemi des salarié(e)s" et dont le lien est sur le blog, 29 pages. 

 

Ne lâchons rien ! 

Face au bras tendu du facho, levons le poing ferme du prolo !! 

 

Vêtements et accessoires skinheads et Antifas.

            Site "La Pétroleuse" : Clic<  link

 

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            Site "Antifa Wear" : Clic<  link

 

          Site "Ni Dieu, Ni Maitre": Clic< link   

 

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Modèle 25 mm

 

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Modèle 32 mm.

 

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Fabrication "FFC Production".