Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Antifascistes !

Recherche

Vive la CGT 1906

Parce que nous sommes attachés à l'esprit de la Charte d'Amiens de 1906 qui fonda les bases du syndicalisme révolutionnaire, parce que nous nous opposons à la dérive réformiste de notre confédération depuis les années 1970 et que nous condamnons la déviance contre-révolutionnaire de notre CGT depuis la fin des années 90, nous avons fait le choix de ne pas mettre en lien le site de la confédération ainsi que celui de l'UD de la Creuse qui ont pris le chemin d'un syndicalisme bureaucratique et élitiste.

 

- Site d' Où va la CGT ?: Clic< link

- Site des Comités Syndicalistes Révolutionnaires (CSR):Clic< link

- Site des Communistes Libertaires CGT :Clic< link

 

CGT.jpg

Archives

Limousin Terre de Gauche.

- Parti Communiste Creusois: Clic< link

 

PCF.jpg

 

- Parti de Gauche Creusois: Clic< link

 

PdG.jpg

 

- Nouveau Parti Anticapitaliste Limousin : Clic< link

 

NPA.jpg

 

- Alternatifs Limousin : Clic< link

 

alternatifs

 

- Gauche Anticapitaliste: Clic< link

 

logoGApourblog_s.jpg

 

- Limousin Terre de Gauche. (site des élus au Conseil Régional): Clic<link

 

Limousin, terre de gauche.

 

- Quotidien local "L'Echo": Clic<link

 L'Echo

 

 

 

  

10 novembre 2011 4 10 /11 /novembre /2011 20:39

Le 14 décembre 1981 pour Carbone 14 par la loi du 9 novembre 1981.

Il était une fois, Carbone 14 la radio active !


Sulfureuse, provocatrice et défoulante, Carbone 14, la radio qui vous encule par les oreilles !

Fin 1981, Carbone 14 installe ses studios au 21 rue Paul Fort dans le 14ème arrondissement de Paris.
La machine est lancée, des émissions d'un ton nouveau s'installent dès lors sur la bande FM. 
La plus offensive d'entre elles, se nomme « Lafesse merci » et est animé par un certain Jean-Yves Lafesse, celui-ci, en compagnie d'un acolyte surnommé David Grossexe, s'adonne avec jubilation, à toutes les orgies radiophoniques.
Puis, une autre émission détonante voit le jour, c'est la naissance de « Poubelle night » avec la barbare des ondes Supernana, qui vous envoie chier plus vite que votre ombre ! Sans passer par la case départ, et sans toucher son cul !
Les iconoclastes : José Lopez et Robert Lehaineux, dans leur émission « vive la guerre ».
Les bandits : avec l'émission « cinquante millions de voleurs » animé par Gino et Rico, où les auditeurs pouvaient échanger sur l'antenne, des combines et pratiques illégales, pour se faire des thunes.
Puis les scandales : l'émission « Hard-core » ou une auditrice et un auditeur, furent invité dans les studios pour faire l'amour en direct. L'enlèvement bidon de Jean-Hedern Hallier, qui fît à l'époque pas mal de pétard.
En 1982, le projet d'un film sur Carbone 14, se réalise. Dans les studios de Carbone, les émissions animées par David Grossexe, Jean-Yves Lafesse et Supernana, sont filmées en direct. Des interviews des responsables de la radio, dont son directeur Gérard Fenu ( cette grosse sale ) justifient sa volonté provocatrice.
Mais, Carbone 14, ce n'était pas que des émissions provocatrices et de défoulement. 
Il y eu aussi : « Le tropic show » une émission de musique antillaise, animé par Jean Jacques. Du jazz avec Vinok, de la musique punk rock, avec tony gun et télécom, et plein d'autres choses très amusantes.

 



 


voici, en trois paragraphes, l'histoire du big bang de la bande FM du début des années 80, qui vit naître de vraies radios libres, telles que, Carbone 14radio libertaireici et maintenantetc.


1981
 les élections présidentielles approchent.
La plupart des créateurs de radios pirates placent leur espoir dans l'éventuel futur gouvernement socialiste.
Ces créateurs réclament le droit d'émettre en toute légalité et le candidat Mitterrand leur promet des lois dans leur sens.

Le 10 mai 1981 est marqué par l'élection de François Mitterrand à la présidence de la République et avec lui, l'espoir de l'abolition du monopole d'Etat. Il en suit un mouvement d'allégresse dans le monde des pirates. De mai 1981 à novembre 82, la liberté est totale, l'ensemble des radios libres est toléré, provisoirement, en attendant la définition d'un statut.

Parler à la radio signifie prendre la parole dans une société où la liberté de divulguer des idées est réservée à une élite. Il est à noter que les fréquences allant de 104 à 108 MHz dépendantes des forces armées sont occupées.

Dans cette meme période un statut pour les radios libres est en préparation. Il prévoit de mettre fin à une période bênie pour certains et d'arranger en priorité les radios proches du P.S.
La loi du 29 juillet 1982 modifie et complète celle du 9 novembre 1981, adoptée dans l'urgence. Déjà, le pouvoir socialiste ne parle plus de radios libres mais de radios locales privées (R.L.P.).
L'Etat crée un organisme chargé de réglementer l'audiovisuel, la Haute Autorité. L'Etat délègue à la Haute Autorité la fonction de contrôler le respect des engagements pris par les radios locales. La commission de consultation des radios locales privées (Commission Galabert qui remplace la commission Holleaux) émet des avis sur la délivrance des autorisations par la Haute Autorité. Cette commission est composée de députés, de sénateurs, de représentants de la presse écrite, de fédération de radios, du service public et d'associations culturelles.
Il reste cependant un important héritage du monopole d'Etat. Même si l'alinéa 1 de l'article premier de la loi proclame que " la communication audiovisuelle est libre ", l'Etat, via la Haute Autorité, conserve le droit d'allouer à qui bon lui semble les autorisations d'émettre. Les autorisations remplacent les dérogations, simple changement dans le vocabulaire officiel!
Suite à cette loi, Jean Paul Baudecroux, président fondateur d'NRJ, se rapproche du Parti Socialiste pour conserver la fréquence de sa radio créée en 1981.

Des intellectuels défendent les radios libres, à l'image du philosophe Félix Guattari qui ne voulait pas que ce média tombe aux mains des commerciaux ou des notables. Il voulait laisser la parole à ceux qui avaient quelque chose à dire. Dans une interview parue dans le Télérama du 23 octobre 1991, il déclarait "On rejetait même l'idée de consensus, Il s'agissait au contraire d'ouvrir un dialogue entre les cultures, d'établir des discusons politiques, geo-politiques... Nos débats valaient bien ceux de France Culture ! ". Ce qu'il voulait, c'était un France Culture ouvert à n'importe qui, où les intervenants s'exprimaient avec leurs propres mots.


Les radios qui sortent du lot font peur et effraient l'Etat.


Carbone 14, ne survivra pas à l'oppression du pouvoir, Carbone14, fut la première radio libre en France, à être saisie sous un gouvernement socialiste. Carbone la martyre, détruite à la hache par les forces du désordre à la solde du régime mitterrandiste. Carbone 14, interdite, alors que la France avait apporté son adhésion en juin 1981 (un mois après l'élection de Mitterrand) à une résolution des Nations Unies, concernant la liberté d'expression. 
Selon l'alinéa, 2 de l'article 19 de ce texte « Toute personne a droit à la liberté d'expression ; ce droit comprend la liberté de rechercher, de recevoir et de répandre des informations et des idées, de toute espèce, sans considération de frontière, sous forme orale, écrite, imprimée ou artistique ou par tous autres moyens de son choix. »

Le pouvoir, avait décidé de faire taire les indésirables, Carbone 14, en était la personnification, elle fut donc le 17 août 1983, la première radio libre à être assassiné.
Pourtant, Carbone 14, n'était pas une radio de droite et encore moins d'extrême droite, Carbone 14, était une radio de gauche, mais de cette gauche qui gène, cette gauche, que certains nomment la mauvaise gauche, celle qui ne se soumet pas aux ordres.

 

 

Les fichiers, sont volontairement proposés séparément, ce qui permettra, entre autres, une navigation plus pratique sur votre futur CD.

Si vous désirez habiller les boîtier de vos CDs, une jaquette Carbone 14 a été conçue par mes soins, cliquez sur le lien suivant : Jaquette

Lorsque vous graverez les fichiers, respectez l'ordre proposé ci-dessous, si vous voulez que les enregistrements s'ajustent correctement à la durée du CD ( 80mn ).


----------
 

 

CD 1

  

Jingle: soutien à Carbone.
jingle.MP3 --- 312 Ko
Durée: 02mn


Générique de l'émission « Lafesse merci ».
  
lafessa.MP3 --- 1785 k
Durée: 08mn


Un violeur se confesse (c'est le cas de le dire) en direct dans l'émission de Jean-Yves Lafesse. Des rumeurs courraient, que le tristement célèbre Guy Georges, fût à l'origine de ces appels.
viola.MP3 --- 3135 k
violb.MP3 --- 2606 k

Durée: 25mn


Jingle: Carbone 14, la radio des durs de dur !
jingdur.MP3 --- 151 k
Durée: 01mn


Un autre générique de « Lafesse merci »

lafessb.MP3 --- 1572 k
Durée: 07mn

 

Un animateur ramène son chien dans les studios de Carbone 14.
Un auditeur est alors convié de venir participer a l'expérience suivante: sodomiser le chien de l'animateur en direct sur l'antenne.

sodo.MP3 --- 1964 k
Durée: 08mn


Dans l'émission 
« droit de réponse » de Michel Polack, sur FR3, une discution s'engage entre Coluche et Jean-Yves Lafesse.
colufesa.MP3 --- 2396 k
colufesb.MP3 --- 2512 k
Durée: 21mn

Durée totale: 72mn

Partager cet article
Repost0

commentaires

Non au Front National !

Camarades ,

Ne nous livrons pas aux chants des sirènes fascistes, qui sous couvert d'un discours anti-systémique bien rôdé, ne visent qu'à instaurer un régime aux relents des années 30. Ne soyons pas naifs face à ce nouvel ordre moral que veulent imposer par le mensonge et la peur les tenants de la haine et du "sang pur". Sous couvert d'une fausse expression démocratique et médiatique, le FN ne s'est jamais détaché de ce qui a construit son origine : une droite populaire qui rejette le prolétaire, une droite chrétienne qui rejette le non-croyant ou l'autre croyant, une droite corporatiste qui rejette l'union des travailleurs. Le FN a ses petits groupuscules néo-nazi dont il se défend d'être en lien publiquement mais avec qui il travaille bien tranquillement  : GUD, bloc identitaire et autres "natios".

    Et lorsque l'on se penche sur son programme politique le vernis craque : Contre la retraite par répartition et tout ce qu' a fondé le CNR de 1945 (où était-il lors des manifs de 2010 ?)  , contre les droits des salariés ( poujadiste un jour, poujadiste toujours !) etc... 

De nombreux documents démontrent l'imposture du FN. L'UPAC vous en propose deux :

- Celui du collectif communiste Prométhée dans son numéro 85, (site net : http://promcomm.wordpress.com), 5 pages.

-Celui du collectif VISA (Vigilance et Initiatives Syndicales Antifascistes), qui s'intitule "FN, le pire ennemi des salarié(e)s" et dont le lien est sur le blog, 29 pages. 

 

Ne lâchons rien ! 

Face au bras tendu du facho, levons le poing ferme du prolo !! 

 

Vêtements et accessoires skinheads et Antifas.

            Site "La Pétroleuse" : Clic<  link

 

            Site "moonstomp" : Clic<  link

 

           Site "La Boutique, Tapage Rock" : Clic<  link

 

            Site "Antifa Wear" : Clic<  link

 

          Site "Ni Dieu, Ni Maitre": Clic< link   

 

             Site "FFC Production": Clic< link

 

  Badges UPAC:

 

Modèle 25 mm

 

Badge-UPAC-GM.jpg

 

 

 

Modèle 32 mm.

 

badge-UPAC.jpg

 

 

Fabrication "FFC Production".