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Antifascistes !

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Vive la CGT 1906

Parce que nous sommes attachés à l'esprit de la Charte d'Amiens de 1906 qui fonda les bases du syndicalisme révolutionnaire, parce que nous nous opposons à la dérive réformiste de notre confédération depuis les années 1970 et que nous condamnons la déviance contre-révolutionnaire de notre CGT depuis la fin des années 90, nous avons fait le choix de ne pas mettre en lien le site de la confédération ainsi que celui de l'UD de la Creuse qui ont pris le chemin d'un syndicalisme bureaucratique et élitiste.

 

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24 novembre 2011 4 24 /11 /novembre /2011 13:16

Des réseaux de néonazis belliqueux, se mobilisant au quart de tour via l'Internet et Twitter. Des services régionaux du renseignement intérieur (Verfassungsschutz) mal organisés et négligents au point de ne relever aucune trace de trois assassins pendant treize ans! C'est l'image effrayante que révèlent les premiers éléments d'enquête, réunis par une cellule d'enquête de 300 policiers, sur les dix meurtres commis par trois membres de la cellule néonazie « Clandestinité nationale socialiste » (NSU).

Face à ce gigantesque fiasco, les députés allemands, réunis en séance spéciale mardi 22 novembre, n'ont plus eu qu'à exprimer « leur honte » et leurs excuses aux familles des victimes, qui recevront 10.000 euros de dédommagement. « Nous sommes honteux que les services de sécurité de l'Etat fédéral et des Länder n'aient pu, pendant toutes ces années, ni empêcher ni éclaircir ces meurtres », déclarait ainsi le président du Bundestag Norbert Lammert après une minute de silence. Et d'annoncer, au nom du Parlement, une guerre sans merci à cette nouvelle violence venue de la droite extrême.

De 2000 à 2006, neuf commerçants turcs et grecs répartis dans toute l'Allemagne sont assassinés. Un seul élément permet de lier ces meurtres. Ils ont tous été commis avec le même pistolet de fabrication tchèque. C'est le seul indice que la police criminelle et les services du renseignement intérieur sont capables de réunir en dix ans d'enquête. Les enquêteurs allemands privilégient avant tout la piste de la mafia turque. Sans résultat. Commis avec une autre arme, le meurtre d'une jeune policière en 2007, lui, est alors considéré comme une autre affaire.

 

Les trois néonazis finalement repérés le 4 novembre. Les trois néonazis finalement repérés le 4 novembre.

C'est le 4 novembre que tout bascule. Poursuivis par la police après avoir braqué une caisse d'épargne dans la ville d'Eisenach (est de l'Allemagne), les militants néonazis Uwe Böhnhardt et Uwe Mundlos se réfugient dans un camping-car. Encerclés, ils y mettent le feu puis se suicident. Quelques heures plus tard, l'appartement qu'ils occupaient à Zwickau (Saxe), avec leur complice Beate Zschäpe, est détruit par une explosion déclenchée par cette dernière.

Lors de la fouille du camping-car et des décombres de l'appartement, les policiers découvrent le pistolet de la jeune policière et la fameuse arme tchèque. En prime, ils trouvent aussi un DVD où les trois assassins présentent leurs « faits d'armes », le nom de leur cellule et leurs visions, celles d'une Allemagne débarrassée de ses étrangers et de son système politique démocratique. Il s'agit donc bien d'une cellule terroriste d'extrême droite qui a aussi, on le découvrira grâce au DVD, posé quelques bombes artisanales et braqué une dizaine de banques. 

 

C'est du jamais vu dans l'Allemagne d'après guerre. S'agit-il d'un groupe isolé ? Comment ces trois personnes ont-elles pu vivre et agir pendant treize ans dans la clandestinité ? Et pourquoi n'ont-elles jamais été repérées ? Telles sont les premières questions qui se posent à une Allemagne indignée et choquée de voir resurgir l'hydre brune.

 

La maison du vilage de Zwickau (Saxe). La maison du vilage de Zwickau (Saxe).© (dr)

A l'heure actuelle, on sait que ces trois individus ont bénéficié de l'aide d'au moins vingt personnes, dont la quasi-totalité fait partie des cercles de l'extrême droite allemande. Mais on a aussi découvert qu'ils étaient connus des services de renseignement intérieur, pour leurs actes de violence et leur orientation politique. Les policiers ont même failli les arrêter en 1998, juste avant qu'ils ne plongent dans la clandestinité. Au fur et à mesure des recherches, d'autres éléments troublants remontent à la surface. Plusieurs fois, des policiers ont croisé directement ou indirectement leur piste sans donner suite. Quant à la jeune policière assassinée, elle vient de la même région que les assassins et aurait eu des connaissances communes avec l'un de ses assassins ! Mais là aussi, la piste n'a jamais été approfondie.

Ils sont jeunes et se nomment « Union patriotique de Thuringe », association dont les trois terroristes de la NSU ont été membres, « les Immortels », les « Forces libres », les « Nationalistes autonomes » ou plus clairement les « Socialistes nationaux ». Ils militent pour une Europe blanche et pour une Allemagne libérée de son système démocratique. Ils s'organisent via des sites et des forums Internet et prêchent pour un activisme musclé sans évidemment préciser jusqu'à quel point il doit l'être.

Pour Dirk Borstel, chercheur à l'Institut interdisciplinaire sur les conflits et la violence (Université de Bielefeld) et auteur de plusieurs études sur les mouvements d'extrême droite, les réseaux néonazis que cette affaire met en lumière se retrouvent dans toute l'Allemagne, avec cependant une prédilection pour l'est du pays: « Le problème de ces mouvements "libres" concerne toute l'Allemagne. Bien sûr, en Allemagne de l'Ouest, on a 40 ans d'avance en terme de démocratie. Il y a des structures politiques solides et la culture démocratique est mieux ancrée. De plus, il y a beaucoup plus d'étrangers à l'Ouest qu'à l'Est. Ce qui crée des structures et une expérience sociale différentes. Et enfin, à l'Est, nombreux sont ceux qui associent démocratie avec chômage pas comme à l'Ouest, où l'on a aussi connu des périodes de plein emploi», explique-t-il.

A l'Est, le développement de ces réseaux a aussi des raisons historiques : « La RDA était officiellement un Etat antifasciste et ne rigolait pas sur le sujet. D'où une culture de la clandestinité plus forte. Mais les rapports de la Volkspolizei est-allemande notent l'apparition de telles structures dans les années 1980 », précise M. Borstel.

 

Ces mouvements se sont lentement développés dans l'ombre du NPD (Parti national allemand), le principal parti allemand d'extrême droite : « Malgré cette affaire, on ne note pas d'augmentation significative des effectifs de l'extrême droite. En revanche, il est certain que certaines fédérations régionales du NPD, comme celle du Land de Mecklembourg-Poméranie, sont complètement noyautées par les représentants de ces "confréries" », poursuit Dirk Borstel (lire ici une étude de Dirk Borstel et de l'IKG sur les structures d'extrême droite à Dresde).

 

Au tournant des années 2000, le NPD, qui compte environ 6000 adhérents pour une mouvance d'extrême droite estimée à 26.000 individus, a définitivement pris l'ascendant sur ses concurrents vieillissants que sont l'Union populaire allemande (DVU) et les Republikaner.

 

Manifestation de membres du parti NPD. Manifestation de membres du parti NPD.© (Reuters)

En 2006, une « école des cadres », dite Ecole de Dresde, est même créée, sans grand succès, afin de fournir le parti en cadres présentables et capables. Puis des accords sont passés avec les mouvements néonazis afin de réaliser l'unité de l'extrême droite allemande. Le tout s'appuie sur la présence de quelques députés bruns dans les parlements régionaux de Mecklembourg-Poméranie et de Saxe, ainsi que sur un réseau de conseillers municipaux dans toute l'Allemagne.

 

Cette opération d'unification a partiellement échoué. Début 2011, l'union entre le NPD et la DVU est annulée pour vice de forme. Le NPD connaît de graves difficultés financières suite aux malversations de deux de ses trésoriers et de la mort d'un de ses plus gros financeurs. Enfin, la tentative de noyautage des réseaux néonazis informels se retourne partiellement contre le NPD : « Mon parti ? Je ne crois pas que je puisse l'appeler ainsi. Il n'est pour moi qu'un outil dans le combat politique», écrit Tommy Naumann (cité par le Berliner Zeitung), pourtant membre et candidat du NPD aux municipales à Leipzig, sur « Hard 2 Hate », l'un des sites Internet de la galaxie brune.

 

Manuel Tripp, également membre du NPD, va plus loin et parle de transformer les organisations de jeunesse (Junge Nationalen) du NPD en une « communauté de combat » pour former des « soldats politiques » (source Berliner Zeitung). Selon Dirk Borstel, cette stratégie est en partie la conséquence d'un débat sur la « militance » qui a agité les milieux d'extrême droite dans les années 1990 et a été sous-estimé par les autorités allemandes : « A l'époque, certains groupes prêchaient la lutte clandestine en préconisant la création de réseaux mais aussi de petites cellules responsables d'actions marquantes. Je pense que les trois membres de la NSU ont d'ailleurs suivi cette dernière consigne. C'est juste après qu'ils ont plongé dans la clandestinité », précise-t-il.

 

Les services de sécurité allemands n'ont donc pas vu le coup venir. Des informations importantes transmises d'un service régional à un autre ont été « égarées » ou « négligées ». Par ailleurs, on se demande toujours si certains informateurs, sur la centaine que les services du renseignement intérieur rémunèrent dans les milieux d'extrême droite, n'ont pas eux-mêmes aidé le trio sanguinaire.

 

Face à cela, le ministre fédéral de l'intérieur, Hans-Peter Friedrich, a proposé la création d'un Centre fédéral de coopération entre les services régionaux ainsi que d'un fichier central sur l'extrême droite. Mais les Länder, soucieux de ne pas perdre leurs compétences policières, ont fait savoir qu'ils refusaient toute réforme de fond : « Ce n'est pas parce qu'un service fonctionne mal qu'il faut fermer l'hôpital », a ainsi expliqué Günter Beckstein, ancien ministre de l'intérieur de Bavière.

 

De même, le débat est ouvert dans la classe politique allemande sur l'opportunité de lancer une procédure d'interdiction du NPD. Interdire un parti en Allemagne, même d'extrême droite, est une procédure particulièrement délicate. L'opération avait déjà échoué en 2003. 

 

Source: Médiapart

 

 

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commentaires

Non au Front National !

Camarades ,

Ne nous livrons pas aux chants des sirènes fascistes, qui sous couvert d'un discours anti-systémique bien rôdé, ne visent qu'à instaurer un régime aux relents des années 30. Ne soyons pas naifs face à ce nouvel ordre moral que veulent imposer par le mensonge et la peur les tenants de la haine et du "sang pur". Sous couvert d'une fausse expression démocratique et médiatique, le FN ne s'est jamais détaché de ce qui a construit son origine : une droite populaire qui rejette le prolétaire, une droite chrétienne qui rejette le non-croyant ou l'autre croyant, une droite corporatiste qui rejette l'union des travailleurs. Le FN a ses petits groupuscules néo-nazi dont il se défend d'être en lien publiquement mais avec qui il travaille bien tranquillement  : GUD, bloc identitaire et autres "natios".

    Et lorsque l'on se penche sur son programme politique le vernis craque : Contre la retraite par répartition et tout ce qu' a fondé le CNR de 1945 (où était-il lors des manifs de 2010 ?)  , contre les droits des salariés ( poujadiste un jour, poujadiste toujours !) etc... 

De nombreux documents démontrent l'imposture du FN. L'UPAC vous en propose deux :

- Celui du collectif communiste Prométhée dans son numéro 85, (site net : http://promcomm.wordpress.com), 5 pages.

-Celui du collectif VISA (Vigilance et Initiatives Syndicales Antifascistes), qui s'intitule "FN, le pire ennemi des salarié(e)s" et dont le lien est sur le blog, 29 pages. 

 

Ne lâchons rien ! 

Face au bras tendu du facho, levons le poing ferme du prolo !! 

 

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