Acte 1, il fait adopter le traité Merkozy, qui organise l’austérité à perpétuité, et ce sans qu’aucune ligne en ait été modifiée.
Acte 2, la loi de programmation budgétaire planifie la régression des dépenses publiques pour les cinq prochaines années. Une austérité qui touche la Sécu comme le budget de l'État mais va également continuer à étrangler les collectivités locales comme elle étouffe les hôpitaux publics.
Tout n’avait-il pas été annoncé dès le mois de juin dernier lorsque la porte-parole du gouvernement s’était félicitée du vote grec qui avait donné victoire à la droite d’une courte avance face à la coalition de gauche anti-austérité de Syriza ?
Acte 3, les cadeaux au patronat se multiplient dès avant Noël, la plus-value des patrons pigeons, puis les 20 milliards payés par l’ensemble de la population sous la forme de hausses de TVA. Une pression exercée sur les syndicats pour qu’ils cèdent au Medef pour déréglementer le marché du travail et accentuer la flexibilité. Pendant ce temps-là l’austérité ronge le pouvoir d’achat et le chômage explose ! On attend avec impatience, dans les jours qui viennent, les chiffres des profits des patrons du CAC 40.
Acte 4. Voici l’aéroport de N.-D.-des-Landes, un scandale écologique, démocratique, en forme de cadeau à une multinationale française, Vinci. Les grands équipements coûteux et inutiles ne sont pas des dépenses publiques pour des projets collectifs mais des transferts vers des firmes privées. Une logique qui ne peut que s’accentuer… avec l’austérité qui réduit les possibilités d’investissement des pouvoirs publics. Derrière Vinci, voilà EDF qui réclame des dédommagements pour fermer la centrale de Fessenheim !
Acte 5. Voilà Mittal, patron-voyou que le gouvernement a choisi de préserver contre les salarié-e-s, donnant un signal clair de son attitude face aux autres plans sociaux en cours ou en préparation.
Des dizaines de milliards pour le patronat ; 2,5 milliards contre la pauvreté. 12 euros de plus par mois pour le RSA. Tout est dit !
Le gouvernement avance, comblant les espérances des grandes firmes transnationales et des fonds d’investissement.
L’heure est à la riposte, aux mobilisations, à l’affirmation d’une alternative à la politique austéritaire menée par le gouvernement. L’enjeu est décisif, sauf à voir la droite et l’extrême droite tirer seules le profit du mécontentement provoqué par la politique du PS au pouvoir.
Ingrid Hayes, Pierre François Grond sont deux des animateurs de la Gauche anticapitaliste, composante du Front de gauche.
Source : Cerise, lien sur le site de l'UPAC.
La Canaille du faubourg
Selon Fabius, la France va expérimenter une alternative à la fracturation hydraulique sur le territoire algérien. "Rien appris, rien oublié" !
|
|