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Antifascistes !

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Vive la CGT 1906

Parce que nous sommes attachés à l'esprit de la Charte d'Amiens de 1906 qui fonda les bases du syndicalisme révolutionnaire, parce que nous nous opposons à la dérive réformiste de notre confédération depuis les années 1970 et que nous condamnons la déviance contre-révolutionnaire de notre CGT depuis la fin des années 90, nous avons fait le choix de ne pas mettre en lien le site de la confédération ainsi que celui de l'UD de la Creuse qui ont pris le chemin d'un syndicalisme bureaucratique et élitiste.

 

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4 janvier 2012 3 04 /01 /janvier /2012 18:40

Tellement d'actualité....UPAC

 

Le philosophe montpelliérain Jean-Claude Michéa exhume un texte de l’intellectuel allemand pour démontrer la pertinence de la critique socialiste du XIXe siècle. Un document d’une certaine actualité. (2/3)


Karl Marx en 1875 (photo : domaine public. Source : International institutre of social history, Amsterdam via Wikipedia)Dans cet article, vous allez lire des informations que vous n’aurez pas lues ailleurs. Pensez à faire un don à Montpellier journal s’il vous a intéressé.

Pour Jean-Claude Michéa, on l’a vu, la critique socialiste « élaborée entre 1815 et 1848 avait su capter quelque chose d’incroyablement exact de la logique du système dans lequel nous vivons ». À l’appui de sa démonstration, il a procédé, lors de sa conférence du 9 décembre, à la lecture d’un texte de Karl Marx, extrait de La lutte des classes en France, écrit, nous rappelle le philosophe montpelliérain, en 1850. « Ce livre, consacré à la révolution de 1848, commence par une description de l’état de la France sous Louis-Philippe en 1847 (juste avant la révolution) et qui va conduire à la révolution. » Soulignons que le texte a déclenché, à plusieurs reprises, des rires dans l’assistance.

« Chaque nouvel emprunt fournissait à l’aristocratie
une nouvelle occasion de rançonner l’État »

Marx (p24 du fichier pdf) : « L’endettement de l’État était, bien au contraire, d’un intérêt direct pour la fraction de la bourgeoisie qui gouvernait et légiférait au moyen des Chambres. C’était précisément le déficit de l’État, qui était l’objet même de ses spéculations et le poste principal de son enrichissement. A la fin de chaque année, nouveau déficit. Au bout de quatre ou cinq ans, nouvel emprunt. Or, chaque nouvel emprunt fournissait à l’aristocratie une nouvelle occasion de rançonner l’État, qui, maintenu artificiellement au bord de la banqueroute, était obligé de traiter avec les banquiers dans les conditions les plus défavorables. Chaque nouvel emprunt était une nouvelle occasion de dévaliser le public qui place ses capitaux en rentes sur l’État, au moyen d’opérations de Bourse, au secret desquelles gouvernement et majorité de la Chambre étaient initiés. En général, l’instabilité du crédit public et la connaissance des secrets d’État permettaient aux banquiers, ainsi qu’à leurs affiliés dans les Chambres et sur le trône, de provoquer dans le cours des valeurs publiques des fluctuations insolites et brusques dont le résultat constant ne pouvait être que la ruine d’une masse de petits capitalistes et l’enrichissement fabuleusement rapide des grands spéculateurs.

[…]

L’aristocratie financière ?
« La résurrection du lumpenprolétariat
dans les sommets de la société bourgeoise »

Pendant que l’aristocratie financière dictait les lois, dirigeait la gestion de l’État, disposait de tous les pouvoirs publics constitués, dominait l’opinion publique par la force des faits et par la presse, dans toutes les sphères, depuis la cour jusqu’au café borgne se reproduisait la même prostitution, la même tromperie éhontée, la même soif de s’enrichir, non point par la production, mais par l’escamotage de la richesse d’autrui déjà existante. C’est notamment aux sommets de la société bourgeoise que l’assouvissement des convoitises les plus malsaines et les plus déréglées se déchaînait, et entrait à chaque instant en conflit avec les lois bourgeoises elles-mêmes, car c’est là où la jouissance devient crapuleuse, là où l’or, la boue et le sang s’entremêlent que tout naturellement la richesse provenant du jeu cherche sa satisfaction. L’aristocratie financière, dans son mode de gain comme dans ses jouissances, n’est pas autre chose que la résurrection du lumpenprolétariat dans les sommets de la société bourgeoise. »

« Le Lumpenproletariat, chez Marx,
c’est la racaille, les délinquants des bas-fonds de la société »

Commentaire de Jean-Claude Michéa : « Le Lumpenproletariat, chez Marx, c’est la racaille, les délinquants des bas-fonds de la société. La droite critique les délinquants mais célèbre les banquiers, la gauche dit critiquer les banquiers mais cherchent toutes les excuses aux délinquants, Marx disait : la mentalité d’un trafiquant de drogue ou d’un délinquant n’est pas très différente dans son imaginaire de celle d’un trader de Wall street. Sociologues de gauche et économistes de droite célèbrent à leur manière chacun le même type humain, poussé par le même imaginaire, la même soif de gain – sous des formes différentes parce que les uns engrangent par milliards les autres par centaines de milliers mais la logique est la même.

« Je vous ai lu ce texte mais il y en a comme ça
des centaines, des milliers »

Je vous ai lu ce texte mais il y en a comme ça des centaines, des milliers. C’est toute la littérature socialiste du début. Et alors je me pose la question : comment se fait-il que la gauche contemporaine officielle dans toute l’Europe – la seule exception ce sera en Amérique latine où les choses sont très différentes pour des raisons différentes, Bolivie, Équateur, Venezuela, etc. – telle qu’elle existe depuis 30 ans, celle qui se présente comme la seule force de changement, celle qui se définit curieusement comme la seule alternative concevable aux forces du passé – rappelez vous mai 68 : « Cours camarade, le vieux monde est derrière toi » ; or j’ai quand même plutôt l’impression que ce qui est derrière nous est moins inquiétant que ce qui est devant nous […] – comment se fait-il que cette gauche ait fini par considérer que ces trois critiques que je vous ai présentées étaient archaïques, dépassées, n’avaient plus aucun rapport avec le monde dans lequel nous vivons et qu’elles étaient même peut-être de nature à nous reconduire au goulag si jamais on avait l’idée de les reprendre à notre compte ?»

 

Source: Monptellier journal

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commentaires

Non au Front National !

Camarades ,

Ne nous livrons pas aux chants des sirènes fascistes, qui sous couvert d'un discours anti-systémique bien rôdé, ne visent qu'à instaurer un régime aux relents des années 30. Ne soyons pas naifs face à ce nouvel ordre moral que veulent imposer par le mensonge et la peur les tenants de la haine et du "sang pur". Sous couvert d'une fausse expression démocratique et médiatique, le FN ne s'est jamais détaché de ce qui a construit son origine : une droite populaire qui rejette le prolétaire, une droite chrétienne qui rejette le non-croyant ou l'autre croyant, une droite corporatiste qui rejette l'union des travailleurs. Le FN a ses petits groupuscules néo-nazi dont il se défend d'être en lien publiquement mais avec qui il travaille bien tranquillement  : GUD, bloc identitaire et autres "natios".

    Et lorsque l'on se penche sur son programme politique le vernis craque : Contre la retraite par répartition et tout ce qu' a fondé le CNR de 1945 (où était-il lors des manifs de 2010 ?)  , contre les droits des salariés ( poujadiste un jour, poujadiste toujours !) etc... 

De nombreux documents démontrent l'imposture du FN. L'UPAC vous en propose deux :

- Celui du collectif communiste Prométhée dans son numéro 85, (site net : http://promcomm.wordpress.com), 5 pages.

-Celui du collectif VISA (Vigilance et Initiatives Syndicales Antifascistes), qui s'intitule "FN, le pire ennemi des salarié(e)s" et dont le lien est sur le blog, 29 pages. 

 

Ne lâchons rien ! 

Face au bras tendu du facho, levons le poing ferme du prolo !! 

 

Vêtements et accessoires skinheads et Antifas.

            Site "La Pétroleuse" : Clic<  link

 

            Site "moonstomp" : Clic<  link

 

           Site "La Boutique, Tapage Rock" : Clic<  link

 

            Site "Antifa Wear" : Clic<  link

 

          Site "Ni Dieu, Ni Maitre": Clic< link   

 

             Site "FFC Production": Clic< link

 

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