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Antifascistes !

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Vive la CGT 1906

Parce que nous sommes attachés à l'esprit de la Charte d'Amiens de 1906 qui fonda les bases du syndicalisme révolutionnaire, parce que nous nous opposons à la dérive réformiste de notre confédération depuis les années 1970 et que nous condamnons la déviance contre-révolutionnaire de notre CGT depuis la fin des années 90, nous avons fait le choix de ne pas mettre en lien le site de la confédération ainsi que celui de l'UD de la Creuse qui ont pris le chemin d'un syndicalisme bureaucratique et élitiste.

 

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5 octobre 2011 3 05 /10 /octobre /2011 19:56

Voilà un triste exemple de ce que peut donner un régime d'extrême droite...

Pour l'UPAC, Kyosen.

 

 

Pendant trois mois, en pleine présidence hongroise de l’UE, le village de Gyöngyöspata a été occupé par les milices fascistes. En juillet, elles ont gagné les élections municipales. Première mesure : le travail forcé pour les Roms.

Gyöngyöspata (Hongrie), envoyé spécial. Une femme lit le magazine Barikad, l’une des publications du Jobbik, le parti néofasciste le plus influent d’Europe, qui a obtenu 16 % des voix lors des législatives de 2010. Les photos donnent le ton : une croix gammée, un portrait de Franco. Elle est dans le bus qui se dirige vers Gyöngyöspata, village de 2 800 âmes à 80 km de Budapest. Depuis juillet, la ville est administrée par le Jobbik, qui l’a conquise à la faveur d’une élection municipale partielle, imposée de force par des milices. La première mesure prise par le nouveau maire, Oszkar Juhasz, a été d’obliger les chômeurs à travailler. Dans son esprit : les Roms. Si elles refusent, les personnes privées d’emploi se voient supprimer les allocations sociales. « La plupart des non-Roms convoqués ont refusé, sans être inquiétés pour autant », nous explique Janos Farka, responsable de la communauté rom.

Seize hectares a nettoyer

Le travail obligatoire s’effectue à flanc de colline, à une demi-heure du village. « Le camion qui nous apporte les outils n’emmène que quatre femmes », certaines âgées, nous prévient-on. Les hommes et les autres femmes vont à pied. Leur tâche est simple : débroussailler seize hectares d’ici à la fin novembre. Les Roms, et les rares non-Roms qui travaillent, sont en émoi. Quatre d’entre eux ont été licenciés la veille. Deux certificats médicaux n’ont pas été acceptés. Deux autres hommes ont vu leur demande de congés refusée, alors qu’ils avaient trouvé à s’employer pour faire les vendanges pendant deux jours, nous dit-on.

Ici, le droit du travail ne s’applique pas. Les toilettes sont à dix minutes. Aucun lieu ombragé. Lázár (1), la vingtaine, a eu la veille une altercation avec le maire, venu jouer l’inspecteur des travaux finis. « Je lui ai réclamé des gants », se plaint-il. Les anciens sont troués. Cet été, sous le soleil, l’eau venait même à manquer.

Tout avait bien commencé. « Au début, nous étions contents de l’initiative », se souvient Janos Farka, fils du responsable rom et titulaire d’un diplôme d’informatique, mais qui ne parvenait pas trouver de travail. « Enfin, on avait un travail rémunéré », nous fait un autre. La paie n’est pas mauvaise pour les standards hongrois, 60 600 forints (200 euros). Mais quand les familles ont des dettes, une grande partie est prélevée à la source.

Vexations

Ce sont les conditions de travail qui indignent. Pour débarrasser seize hectares de ces buissons, les travailleurs ont des outils inadaptés : des haches, deux engins électriques seulement bons à couper l’herbe. Les accessoires les plus performants sont des sécateurs à manche long. L’un des travailleurs montre comment il a rafistolé le sien à l’aide de bouts de bois. Le garde forestier qui les encadre, Attila Kakuk, et qui ne gagne guère plus que ses subordonnés, reconnaît : « Avec d’autres outils, cela n’aurait pris qu’un mois, mais seules cinq personnes auraient travaillé. »

C’est compter sans les vexations. Deux inconnus viennent « une fois par jour (nous) filmer de loin », nous informe l’un des Roms. À Gyöngyöspata, la terreur règne. À partir du 1er mars, les milices fascistes de la Magyar Garda et des Vederö (Forces de défense) se sont installées pour trois mois et demi dans la ville, par centaines, prétextant de l’insécurité des Roms. « À partir de 6 h 30 du matin, ils chantaient des hymnes fascistes, se souvient Janos Farka père. Les enfants étaient terrorisés. » Devant la boutique, un groupe de cinq skins intimidait les Roms : « Ne vole rien ! » hurlaient-ils. « On ne pouvait plus faire nos courses », explique Károly (1).

Les fascistes défilent

Un camp d’entraînement paramilitaire est installé. En formation serrée, les fascistes défilent. Le Jobbik, qui n’a officiellement rien à voir avec les milices, organise un meeting avec son leader, Gabor Vona. Fin avril, les milices attirent la police sur la place du village. Pendant ce temps-là, un jeune vient uriner devant les maisons des Roms en faisant le salut romain. Calmes jusqu’ici, les Roms réagissent. Les miliciens n’attendaient que cela, tabassent plusieurs habitants. La police met du temps à intervenir. « Les Roms ont bien fait de se défendre, mais de la mauvaise manière », réagit le ministre de l’Intérieur, Sandor Pinter. À cause de cette bagarre, une seule personne a été condamnée : un Rom. Aucun milicien n’a été inquiété. Sous la pression, le maire est contraint à la démission. Aux élections de juillet, le Jobbik a obtenu plus de 30 % des suffrages ; Vederö, plus de 10 %. La ville tombe.

Le gouvernement a certes été obligé de réagir. Les milices ont été dissoutes. Mais l’idée de travail obligatoire a été reprise et fera l’objet d’une loi. Pendant ce temps-là, l’une des commerçantes de la ville résume le problème. « Depuis les marches, les touristes ne viennent plus. On n’a jamais eu vraiment de problèmes avec les Roms. Ils disent qu’il y a eu des vols de poules dans leur quartier, mais ça s’arrête là, nous dit-elle. Le problème, c’est l’emploi. Depuis vingt et un ans, la sucrerie a été privatisée, puis fermée. Il n’y a plus de travail pour les Hongrois, alors pour les Roms… »

 

(1) Les noms ont été modifiés.

Source: Rue 89.

 

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commentaires

Non au Front National !

Camarades ,

Ne nous livrons pas aux chants des sirènes fascistes, qui sous couvert d'un discours anti-systémique bien rôdé, ne visent qu'à instaurer un régime aux relents des années 30. Ne soyons pas naifs face à ce nouvel ordre moral que veulent imposer par le mensonge et la peur les tenants de la haine et du "sang pur". Sous couvert d'une fausse expression démocratique et médiatique, le FN ne s'est jamais détaché de ce qui a construit son origine : une droite populaire qui rejette le prolétaire, une droite chrétienne qui rejette le non-croyant ou l'autre croyant, une droite corporatiste qui rejette l'union des travailleurs. Le FN a ses petits groupuscules néo-nazi dont il se défend d'être en lien publiquement mais avec qui il travaille bien tranquillement  : GUD, bloc identitaire et autres "natios".

    Et lorsque l'on se penche sur son programme politique le vernis craque : Contre la retraite par répartition et tout ce qu' a fondé le CNR de 1945 (où était-il lors des manifs de 2010 ?)  , contre les droits des salariés ( poujadiste un jour, poujadiste toujours !) etc... 

De nombreux documents démontrent l'imposture du FN. L'UPAC vous en propose deux :

- Celui du collectif communiste Prométhée dans son numéro 85, (site net : http://promcomm.wordpress.com), 5 pages.

-Celui du collectif VISA (Vigilance et Initiatives Syndicales Antifascistes), qui s'intitule "FN, le pire ennemi des salarié(e)s" et dont le lien est sur le blog, 29 pages. 

 

Ne lâchons rien ! 

Face au bras tendu du facho, levons le poing ferme du prolo !! 

 

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