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Antifascistes !

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Vive la CGT 1906

Parce que nous sommes attachés à l'esprit de la Charte d'Amiens de 1906 qui fonda les bases du syndicalisme révolutionnaire, parce que nous nous opposons à la dérive réformiste de notre confédération depuis les années 1970 et que nous condamnons la déviance contre-révolutionnaire de notre CGT depuis la fin des années 90, nous avons fait le choix de ne pas mettre en lien le site de la confédération ainsi que celui de l'UD de la Creuse qui ont pris le chemin d'un syndicalisme bureaucratique et élitiste.

 

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26 octobre 2011 3 26 /10 /octobre /2011 18:58
Mathieu Deslandes
Journaliste Rue89
 

 


Jean-Luc Mélenchon lors de l'inauguration de son QG, le 18 octobre 2011 aux Lilas (Audrey Cerdan/Rue89)

Si la mayonnaise prend, il faudra se souvenir que l'histoire a officiellement commencé là, dans la cour de la gare d'Austerlitz, entre une brique de Tropicana maxi-format et des chipolatas surveillées par des pompiers en grève.

C'est l'endroit qu'avait choisi Marie-George Buffet mardi midi pour lancer le « Front des luttes », une filiale du Front de Gauche censée « construire une grande mobilisation politique dans le monde du travail » (et drainer des voix vers la candidature Mélenchon).

Le postulat est énoncé par Eric Coquerel, secrétaire national du Parti de Gauche : pour « changer les choses », il faut « être uni dans les luttes et dans les urnes ». Faire travailler ensemble des militants politiques et syndicaux quand ils ont des objectifs communs. Une évidence ? Certes. Sauf que cette stratégie n'a pas été appliquée depuis une éternité.

« On a été trop loin dans la neutralité »

« Il y a en France une énorme prévention des syndicats vis-à-vis des partis politiques. Ils gardent un mauvais souvenir de l'époque où des liens très forts unissaient la CGT et le PCF, la CFDT et le PS », explique l'historien du syndicalisme Stéphane Sirot. Il va plus loin :

« De la prise de distance entre syndicats et partis, on est passé dans les années 1990 à une prise de distance du monde syndical vis-à-vis des sujets qui ont une teneur politique. »

Didier Le Reste, le secrétaire général de la CGT Cheminots – qui, comme l'ex-leader de la FSU Gérard Aschieri, a rejoint ce « Front des Luttes » – ne dit pas autre chose :

« Je pense qu'on a été un peu trop loin dans la question de l'indépendance et la neutralité politique. Ça a conduit à une certaine dépolitisation, cela a contribué à affaiblir le rapport de forces. »

Il raconte aussi les psychodrames déclenchés par la décision des cheminots CGT de prendre position contre le traité instituant la communauté européenne (TCE) en 2005. « Pour nous, c'était logique, on se battait depuis des années contre la libéralisation des transports. » Mais prendre ainsi parti, lui ont expliqué nombre de camarades, ce n'était plus du syndicalisme, c'était de la politique...

« Récupération » de candidats en campagne

Six années ont passé et aujourd'hui, même si certains, comme Alex Jamain, président du Comité de soutien des salariés grévistes de la Fonderie du Poitou, répètent que « la politique, c'est la politique, et le syndicalisme, c'est le syndicalisme », la plupart des syndicalistes contactés regrettent le degré d'éloignement entre les deux mondes.

Il est devenu tel que certaines mobilisations n'arrivent même plus à trouver de relais politiques – « hormis les défilés de candidats en campagne qui tentent de faire de la récupération sur notre dos », grogne Xavier Lecoq, représentant CFE-CGC d'Arcelor-Mittal à Florange (Moselle).

Un temps, reconnaissent-ils, Besancenot a été un porte-voix efficace. Puis il est passé de mode et son successeur, Philippe Poutou, est jugé « sans charisme ».

Désormais, « il manque une courroie de transmission entre les syndicats et les partis politiques », résume Johnny Groutsche, délégué CGT des Fralib de Géménos (Bouches-du-Rhône)

« Courroie de transmission »

« Il ne s'agit pas de revenir à la courroie de transmission à l'envers [référence à la tutelle passée du PCF sur la CGT] », s'amuse Didier Le Reste. Mais il considère qu'il faut « créer des passerelles » et peser sur les politiques.

C'est aussi l'avis de Yann Cochin, responsable de Sud-Energie, un des déçus du NPA qui ont rejoint le Front de Gauche :

« Les syndicalistes doivent dire aux politiques : “Voilà ce que nous attendons de vous.” Ça ne remet pas en cause leur indépendance. »

Laurence Sauvage, conseillère régionale PG du Pas-de-Calais, raconte pour sa part qu'elle sent « un désir de réappropriation de la politique par les gens qui ont les mains dans le cambouis ».

Le Front de Gauche veut profiter de cet air du temps favorable et organiser cette « réappropriation ». Comment ? En faisant en sorte qu'éclosent « dans les usines » des « assemblées citoyennes ».

Encouragés par leurs représentants syndicaux, les « travailleurs », par leurs prises de parole, seront censés participer à la définition de la politique à mener – Ségolène Royal va pouvoir dire que ce n'est rien d'autre que de la « démocratie participative » – puis militer pour l'élection du candidat qui les incarnera.

A entendre les militants du Front de Gauche, cette amorce de retour de figures syndicales vers le monde politique répondrait à une demande de l'époque... Voilà pour la version positive.

Syndicats en déliquescence

On peut aussi considérer que c'est l'ultime occasion pour des syndicats en déliquescence de se régénérer. Comme le note Stéphane Sirot :

« Depuis dix ans, la France a connu une succession de mouvements sociaux très importants. Mais à part le CPE, ils se sont tous soldés par un échec. »

Plus grave, relève-t-il, « la mobilisation contre les retraites a même marqué une forme de soumission du temps social au temps politique : les syndicats avaient dès le début intégré l'idée qu'ils renonceraient à la mobilisation une fois que la loi serait votée au parlement. C'est inédit ! »

« A partir du moment où les syndicats n'arrivent plus à produire une pensée autonome, ni de nouvelles utopies, autant s'allier aux politiques qui y parviennent encore. »

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commentaires

Non au Front National !

Camarades ,

Ne nous livrons pas aux chants des sirènes fascistes, qui sous couvert d'un discours anti-systémique bien rôdé, ne visent qu'à instaurer un régime aux relents des années 30. Ne soyons pas naifs face à ce nouvel ordre moral que veulent imposer par le mensonge et la peur les tenants de la haine et du "sang pur". Sous couvert d'une fausse expression démocratique et médiatique, le FN ne s'est jamais détaché de ce qui a construit son origine : une droite populaire qui rejette le prolétaire, une droite chrétienne qui rejette le non-croyant ou l'autre croyant, une droite corporatiste qui rejette l'union des travailleurs. Le FN a ses petits groupuscules néo-nazi dont il se défend d'être en lien publiquement mais avec qui il travaille bien tranquillement  : GUD, bloc identitaire et autres "natios".

    Et lorsque l'on se penche sur son programme politique le vernis craque : Contre la retraite par répartition et tout ce qu' a fondé le CNR de 1945 (où était-il lors des manifs de 2010 ?)  , contre les droits des salariés ( poujadiste un jour, poujadiste toujours !) etc... 

De nombreux documents démontrent l'imposture du FN. L'UPAC vous en propose deux :

- Celui du collectif communiste Prométhée dans son numéro 85, (site net : http://promcomm.wordpress.com), 5 pages.

-Celui du collectif VISA (Vigilance et Initiatives Syndicales Antifascistes), qui s'intitule "FN, le pire ennemi des salarié(e)s" et dont le lien est sur le blog, 29 pages. 

 

Ne lâchons rien ! 

Face au bras tendu du facho, levons le poing ferme du prolo !! 

 

Vêtements et accessoires skinheads et Antifas.

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