Le collectif "Stop le contrôle au faciès" lance ce mardi une campagne pour dénoncer cette pratique abusive et illégale du contrôle au faciès par la police, à l'encontre de jeunes des quartiers populaires. Les autorités peinent à reconnaître l'ampleur de cet abus. Pourtant, selon une étude de 2009 menée dans cinq lieux parisiens par l'Open society justice intiative, émanation de la fondation Soros, un Noir a entre 3,3 et 11,5 fois plus de risques qu'un Blanc d'être contrôlé. La probabilité s'échelonne entre 1,8 et 14,8 pour un Arabe. Le ministère de l'Intérieur rétorque qu'"il n'y a pas de contrôle au faciès en France". "Les contrôles se font dans le respect de la loi et du code de procédure pénale", selon son porte-parole Pierre-Henry Brandet.
Pour sensibiliser le grand public, des figures de la scène rap hexagonale (Sexion d'Assaut, Soprano...) relatent leurs "premiers contrôles d'identité" dans des vidéos diffusées sur internet (voir stoplecontroleaufacies.fr).
source: l'Humanité.