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Antifascistes !

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Vive la CGT 1906

Parce que nous sommes attachés à l'esprit de la Charte d'Amiens de 1906 qui fonda les bases du syndicalisme révolutionnaire, parce que nous nous opposons à la dérive réformiste de notre confédération depuis les années 1970 et que nous condamnons la déviance contre-révolutionnaire de notre CGT depuis la fin des années 90, nous avons fait le choix de ne pas mettre en lien le site de la confédération ainsi que celui de l'UD de la Creuse qui ont pris le chemin d'un syndicalisme bureaucratique et élitiste.

 

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5 mai 2012 6 05 /05 /mai /2012 18:58

Source: Réseau militant

Commençons par un constat : plus qu’en 2011, la « France qui se lève tôt » et autres « vrais travailleurs » se sont mobilisés pour ce 1er Mai 2012, sont descendus dans les rues. Non pas au Trocadéro ni au meeting de la fille du millionnaire Le Pen. Les « vrais travailleur », il est vrai, vont tous les jours au Fouquets, non pas pour y manger, mais pour y préparer les plats, faire la vaisselle, nettoyer les salles, et parmi ces « vrais travailleurs » certains n’ont pas de papiers. Les « vrais travailleurs » connaissent aussi très bien le yacht de Bolloré, non pas qu’ils y passent leurs vacances, mais parce que ce sont eux qui l’ont produit, et c’est aussi grâce à la sueur de milliers de « vrais travailleurs », qui se lèvent tôt, non seulement en France mais aussi dans plusieurs pays d’Afrique où cette multinationale est implantée, que Bolloré peut s’offrir cet article de luxe et en faire profiter Sarkozy. Alors, oui, effectivement, les bourgeois et leurs représentants politiques, les Sarkozy, les Parisot, les Le Pen, aiment les « vrais travailleurs », parce que ce n’est que grâce à nous qu’ils vivent dans le luxe. C’est nous qui produisons toutes les richesses, leurs profits, leurs yachts, leurs restaurants de luxe, leurs jets privés, tout cela est le produit de notre sueur et de notre sang. Mais comme le disait Sarkozy avant sa mascarade du 1er Mai, le vrai travailleur c’est « celui qui ne se plaint pas ». Mais, lorsque des « vrais travailleurs », en lutte pour ne pas perdre leur emploi à ArcelorMittal, se sont approchés du QG électoral de Sarkozy, la réponse du président-candidat, c’était les flics, les matraques et les gaz lacrymogènes. Même chose pour la Le Pen et le Front National : dès que la classe ouvrière relève la tête, lutte, défend ses intérêts, ce n’est plus la démagogie populiste qui sort de leurs bouches, mais les insultes et la haine contre celles et ceux qui se battent.

De Lille à Marseille, de Mulhouse à Brest, les « vrais travailleurs », la « France qui se lève tôt », mais aussi celle qui travaille de nuit, celles et ceux qui sont obligés de vendre leurs bras, leur sueur et leurs cerveaux pour vivre, et celles et ceux qui crèvent du chômage suite aux licenciements et aux suppressions de postes massifs, ont manifesté pour leurs revendications. Et, comme à Berlin, à Istanbul, à Bagdad, Manille ou New York, bien des drapeaux qui ont flotté dans ces manifestations étaient des drapeaux rouges de la couleur de la classe ouvrière mondiale. Cette « France qui se lève tôt », ces « vrais travailleurs », d’ailleurs, viennent des quatre coins du monde. C’est à la fois le prolétaire qui parle avec l’accent du Midi, ou d’Alsace, et celui qui a quitté l’Anatolie, les Balkans ou l’Atlas pour venir construire les routes de France ou les voitures chez Peugeot. C’est l’ouvrier sans-papier chinois qui travaille dans la confection, la travailleuse malienne qui nettoie les hôtels comme le salarié de Toyota Onnaing qui parle cht’i dans sa famille. Ce sont des millions et des millions de personnes en France, des milliards à travers le monde, qui partagent la même expérience de l’exploitation salariale et de l’oppression capitaliste.

 

Depuis sa mascarade du Trocadéro, Sarkozy a lancé cette phrase, adressé aux militants ouvriers et syndicalistes : « Posez le drapeau rouge et servez la France ». On remarque qu’après des décennies de discours sur « la fin du communisme, de l’histoire et de la lutte des classes », notre drapeau, le drapeau rouge, continue d’effrayer ce représentant de la grande bourgeoisie. Eh bien, il faut au contraire brandir plus haut, toujours plus haut, le drapeau rouge, celui qui est levé dans chacune de nos luttes, où que ce soit dans le monde. C’est le drapeau qui flottait depuis les barricades de 1848 et de la Commune de 1871, jusqu’aux manifestations du 1er Mai 2012 à Tel Aviv comme à Sanandaj, à Bagdad comme à Chicago, à Paris comme à Béjaïa, en passant par la révolution d’Octobre 1917, les grèves générales insurrectionnelles des années 1930 aux Etats-Unis, les grèves générales de 1936 et 1968, bref, celui de tous nos combats pour un monde meilleur. Comme le 1er Mai, comme « L’Internationale » qui a été traduite et chantée dans toutes les langues, le drapeau rouge reste le symbole et le drapeau de la classe mondiale des exploités. C’est non seulement le drapeau de chacun de nos combat pour plus de liberté, d’égalité et de justice sociale, mais aussi celui de la révolution qui reste à faire pour balayer le capitalisme, ses crises, sa misère et ses guerres, et construire un monde meilleur, le socialisme.

Et que signifie « servir la France » ? A chaque fois que des bourgeois et des nationalistes nous ressortent les vieux couplets chauvins et patriotiques, c’est toujours pour renforcer notre exploitation, quand ce n’est pas faire couler notre sang, pour les intérêts des plus riches. « Servir la France » a-t-on dit à nos grands-parents pour les envoyer s’enliser dans la boue des tranchées pour tirer sur leurs frères de classe à qui on disait qu’il fallait « servir l’Allemagne ». Aujourd’hui, le « servir la France », en abandonnant le drapeau rouge, c’est nous appeler à ne plus revendiquer, à accepter les reculs sociaux, à se taire lorsque les salaires ne suffisent plus à vivre décemment, c’est ne plus lutter contre les licenciements, c’est nous appeler à accepter de payer pour la crise et les dettes des capitalistes, à travailler toujours plus pour gagner toujours moins, et sauver ainsi le taux de profit des Peugeot, des Bolloré, des Dassault et autres grands capitalistes.

Les discours nationalistes, où que ce soit dans le monde, se sont toujours dirigés contre les ouvriers en lutte, les accusant de « diviser la nation par la lutte de classes », ce qui veut dire laisser la bourgeoisie mener sa propre lutte de classes sans pouvoir riposter. C’est un discours qui cherche à nous diviser, entre « français » et « étrangers », qui cherche à nous faire croire que nous aurions plus de chose en commun avec ceux qui nous exploitent et nous licencient, sous prétexte qu’ils ont la même nationalité, qu’avec celles et ceux qui, partout dans le monde, subissent la même exploitation que nous. Dans cet entre-deux-tours, Hollande aussi y va de son couplet nationaliste dans son clip de campagne. On y apprend que « français » serait « le plus beau mot du monde ».

Et pourtant, nous qui ne possédons rien dans ce pays qu’est la France, ni les usines, ni les bureaux, ni le pouvoir de décision, avons bien plus en commun avec les ouvrières du Bangladesh, les travailleurs d’Algérie, les exploités d’Israël, les prolétaires des Etats-Unis, les salariés de Chine, les courageuses femmes d’Iran, et toutes nos soeurs et tous nos frères de classe à travers les cinq continents qu’avec les Sarkozy, les Parisot, les Peugeot et autres Bolloré.

Alors oui, brandissons toujours plus haut le drapeau rouge de la classe ouvrière mondiale, contre les fausses identités « nationales », « ethniques » ou « religieuses », le drapeau de notre identité prolétaire et humaine, pour défendre nos intérêts de classe, les mêmes que ceux des exploités des quatre coins de la terre, et construire un monde nouveau. Comme le disait justement Marx, « Les prolétaires n’ont rien à perdre que leurs chaînes, mais ils ont un monde à gagner. Prolétaires de tous les pays, unissez-vous ! ».

 

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commentaires

Non au Front National !

Camarades ,

Ne nous livrons pas aux chants des sirènes fascistes, qui sous couvert d'un discours anti-systémique bien rôdé, ne visent qu'à instaurer un régime aux relents des années 30. Ne soyons pas naifs face à ce nouvel ordre moral que veulent imposer par le mensonge et la peur les tenants de la haine et du "sang pur". Sous couvert d'une fausse expression démocratique et médiatique, le FN ne s'est jamais détaché de ce qui a construit son origine : une droite populaire qui rejette le prolétaire, une droite chrétienne qui rejette le non-croyant ou l'autre croyant, une droite corporatiste qui rejette l'union des travailleurs. Le FN a ses petits groupuscules néo-nazi dont il se défend d'être en lien publiquement mais avec qui il travaille bien tranquillement  : GUD, bloc identitaire et autres "natios".

    Et lorsque l'on se penche sur son programme politique le vernis craque : Contre la retraite par répartition et tout ce qu' a fondé le CNR de 1945 (où était-il lors des manifs de 2010 ?)  , contre les droits des salariés ( poujadiste un jour, poujadiste toujours !) etc... 

De nombreux documents démontrent l'imposture du FN. L'UPAC vous en propose deux :

- Celui du collectif communiste Prométhée dans son numéro 85, (site net : http://promcomm.wordpress.com), 5 pages.

-Celui du collectif VISA (Vigilance et Initiatives Syndicales Antifascistes), qui s'intitule "FN, le pire ennemi des salarié(e)s" et dont le lien est sur le blog, 29 pages. 

 

Ne lâchons rien ! 

Face au bras tendu du facho, levons le poing ferme du prolo !! 

 

Vêtements et accessoires skinheads et Antifas.

            Site "La Pétroleuse" : Clic<  link

 

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           Site "La Boutique, Tapage Rock" : Clic<  link

 

            Site "Antifa Wear" : Clic<  link

 

          Site "Ni Dieu, Ni Maitre": Clic< link   

 

             Site "FFC Production": Clic< link

 

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Fabrication "FFC Production".