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Antifascistes !

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Vive la CGT 1906

Parce que nous sommes attachés à l'esprit de la Charte d'Amiens de 1906 qui fonda les bases du syndicalisme révolutionnaire, parce que nous nous opposons à la dérive réformiste de notre confédération depuis les années 1970 et que nous condamnons la déviance contre-révolutionnaire de notre CGT depuis la fin des années 90, nous avons fait le choix de ne pas mettre en lien le site de la confédération ainsi que celui de l'UD de la Creuse qui ont pris le chemin d'un syndicalisme bureaucratique et élitiste.

 

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4 juillet 2012 3 04 /07 /juillet /2012 09:42

Jeudi, un jour après le début des soldes, le centre commercial Colombia de Rennes a assisté à une descente de police plutôt musclée. L’opération n’avait pas pour objectif le démantèlement d’un réseau de trafic de drogue, mais une saisie de chiens. Appartenant à des SDF, une dizaine de chiens ont ainsi étéemmenés et placés à la fourrière, malgré les protestations de leurs maîtres.

Raisons invoquées par la mairie : « nuisances sonores et olfactives » et, surtout, « infraction à l’arrêté municipal du 27 octobre 2004 » [PDF], qui interdit les rassemblements de chiens dans les lieux publics.

A Rennes, capitale du « punk à chiens », les plaintes de riverains effrayés par ces gros canins, extrêmement courantes, submergent la municipalité. « Nous agissons parce que les gens sont excédés », explique Katja Kruger, conseillère municipale.

Pour autant, l’opération, qui n’est pas la première depuis 2004, a beaucoup choqué certains Rennais, Thomas Hemonet, riverain de Rue89 :

« Je passe devant eux tous les jours. Ce sont des gens très polis, et leurs chiens, contrairement aux idées reçues, sont très bien éduqués. »

L’événement a suscité l’émotion de citoyens d’autres villes, qui ont signé plusieurs pétitions.

89 euros pour récupérer son chien

L’histoire devrait bien se finir pour cette fois : après avoir organisé unemanifestation ce samedi, le Collectif rennais pour les animaux a réussi à rassembler assez d’argent pour permettre aux « punks » de récupérer leurs compagnons.

Car selon la loi, s’ils souhaitent retrouver leurs chiens, les propriétaires ont huit jours pour se rendre à la fourrière, éloignée du centre de Rennes, et débourser la somme pas 89 euros. Une somme importante lorsque l’on vit dans la rue.

Pour les chiens « mordeurs », considérés comme trop dangereux, la mairie envisage même l’euthanasie, « même si ça n’arrive jamais », nous rassure un employé municipal. Ces chiens étant particulièrement agressifs, leurs maîtres doivent toutefois faire la démarche de trouver un vétérinaire, afin d’organiser une consultation et une analyse comportementale de l’animal.

Un processus volontairement décourageant pour ce public déjà fragilisé. Katja Krüger explique :

« Ce sont des populations suivies par les services sociaux, mais qui refusent d’être aidées. Leur discours est souvent : “On veut vivre comme ça, foutez-nous la paix.” Du coup, si au bout de six mois, l’action sociale échoue, alors on passe à la répression. »

Délit de sale museau

Pour le sociologue Christophe Blanchard, auteur d’une étude sur « Les jeunes errants brestois et leurs chiens » [PDF], le but réel de cette tactique est d’inciter les zonards à quitter la ville. Pourtant, selon lui, « c’est de la connerie » : l’attachement des punks à leurs animaux est bien trop fort pour les faire partir.

« Ces gens-là ont une relation fusionnelle avec leurs chiens. S’en prendre à leurs chiens, c’est véritablement s’en prendre à eux. Kidnapper les animaux est une décision discriminatoire, puisqu’elle n’est pas appliquée à l’ensemble de la population. En gros, on s’en prend à ceux qui ont une sale tête. »

Les toutous frisés qui envahissent les parcs le dimanche après-midi, eux, n’ont rien à craindre.

Des pouvoirs publics « complètement dépassés »

De plus en plus souvent consulté par les municipalités, Christophe Blanchard constate le désarroi des édiles. Il estime que le problème, que connaissent presque toutes les villes de France, devrait être également traité à l’échelon national :

« Je reçois au moins une fois par mois un appel d’une association ou d’une collectivité, pour que je leur explique ce qui se passe avec ces publics, et surtout comment s’y prendre pour que ça se passe mieux. Les pouvoirs publics locaux sont complètement dépassés. C’est un problème qui existe depuis plus de vingt ans, pourtant ils sont incapables d’inventer de nouvelles solutions sociales. Alors ils préfèrent employer la répression. »

Certains tentent de trouver une autre réponse. Parmi eux, le centre Saint-Benoît à Nantes, qui accueille ces populations fragilisées et travaille en collaboration avec une vétérinaire comportementaliste pour aider à leur réhabilitation. A Tours, un chenil à proximité de la gare, en partie financé par la SNCF, permet aux « punks » de laisser ponctuellement leurs chiens pendant qu’ils s’occupent de leurs démarches administratives.

Pourtant, malgré ces quelques initiatives, de plus en plus de municipalités envisagent d’imiter le modèle coercitif de Rennes. La prochaine ville sur la listepourrait être Bergerac, dans le Sud, où des policiers ont récemment eu des problèmes avec des chiens de SDF.

Source: Rue 89

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commentaires

Non au Front National !

Camarades ,

Ne nous livrons pas aux chants des sirènes fascistes, qui sous couvert d'un discours anti-systémique bien rôdé, ne visent qu'à instaurer un régime aux relents des années 30. Ne soyons pas naifs face à ce nouvel ordre moral que veulent imposer par le mensonge et la peur les tenants de la haine et du "sang pur". Sous couvert d'une fausse expression démocratique et médiatique, le FN ne s'est jamais détaché de ce qui a construit son origine : une droite populaire qui rejette le prolétaire, une droite chrétienne qui rejette le non-croyant ou l'autre croyant, une droite corporatiste qui rejette l'union des travailleurs. Le FN a ses petits groupuscules néo-nazi dont il se défend d'être en lien publiquement mais avec qui il travaille bien tranquillement  : GUD, bloc identitaire et autres "natios".

    Et lorsque l'on se penche sur son programme politique le vernis craque : Contre la retraite par répartition et tout ce qu' a fondé le CNR de 1945 (où était-il lors des manifs de 2010 ?)  , contre les droits des salariés ( poujadiste un jour, poujadiste toujours !) etc... 

De nombreux documents démontrent l'imposture du FN. L'UPAC vous en propose deux :

- Celui du collectif communiste Prométhée dans son numéro 85, (site net : http://promcomm.wordpress.com), 5 pages.

-Celui du collectif VISA (Vigilance et Initiatives Syndicales Antifascistes), qui s'intitule "FN, le pire ennemi des salarié(e)s" et dont le lien est sur le blog, 29 pages. 

 

Ne lâchons rien ! 

Face au bras tendu du facho, levons le poing ferme du prolo !! 

 

Vêtements et accessoires skinheads et Antifas.

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