RASSEMBLEMENT VENDREDI 24 MAI à 10h30 HEURES
devant le tribunal de Limoges, place d'Aine
Suite à une manifestation contre l'expulsion réclamée par le Conseil régional
le 7 mai, six personnes ont été interpellées dont trois sont en procès.
Face aux militants présents lors de l'expulsion
du jardin de la ZAD (en référence à la Zone à
Défendre de Notre-Dame-des-Landes), la police a encore montré sa brutalité
disproportionnée face à des individus non violents.
Le potager urbain, ouvert depuis le 14 avril, était un espace où les
occupant/e/s rappelaient et participaient aux luttes contre : le projet de
l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes à Nantes, le projet de la Ligne
à Grande Vitesse (LGV) Limoges-Poitiers ainsi que contre toute
politique d'une société mortifère prônant : le nucléaire, le gaz de
schiste, l'urbanisme capitaliste, un monde carcéral, etc.
Ce mardi 7 mai, la répression violente des agents de la force publique
et les suites données par la justice ont fait encore leurs preuves.
Rappelons que les trois accusés ont tous été blessés (plaies,
ecchymoses, côtes enfoncées) par des policiers.
La presse alors présente sur place a également subi des pressions
policières : les deux journalistes ayant été empêchées de filmer
intégralement les interpellations commises brutalement.
(Bouffe vegan gratuite : petit déjeuner, déjeuner et goûter)
Plus d'infos : zad.87@hotmail.fr et http://zad.nadir.org
zad 87
Nb:
"Incidents entre militants et policiers lors de l'expulsion du collectif Zad87 le Mardi 7 Mai"
Journalistes malmenés
Le SNJ France 3 Limousin a produit dans la soirée de mardi un communiqué pour faire savoir que ses journalistes ont été "malmenés et empêchés physiquement de travailler par la police " lors de l'évacuation. Le syndicat a rappelé que "les journalistes étaient sur la voie publique, d'où aucune loi ne peut les expulser et faisaient simplement leur travail. Nos confrères ont publié une vidéo des faits sur leur site.