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Antifascistes !

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Vive la CGT 1906

Parce que nous sommes attachés à l'esprit de la Charte d'Amiens de 1906 qui fonda les bases du syndicalisme révolutionnaire, parce que nous nous opposons à la dérive réformiste de notre confédération depuis les années 1970 et que nous condamnons la déviance contre-révolutionnaire de notre CGT depuis la fin des années 90, nous avons fait le choix de ne pas mettre en lien le site de la confédération ainsi que celui de l'UD de la Creuse qui ont pris le chemin d'un syndicalisme bureaucratique et élitiste.

 

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21 septembre 2011 3 21 /09 /septembre /2011 11:58
SKINS - (LIVRE)

Auteur: Gavin Watson

Date: 1994

Résumé: Livre de photos consacré aux skinheads

Avis personnel: Il existe aujourd'hui peu de livres sur les skinheads. Celui-ci regroupe une série de clichés et est d'autant plus précieux car il permet d'illustrer certaines caractéristiques de notre mouvement, comme l'amitié, la provocation et l'antiracisme.

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18 septembre 2011 7 18 /09 /septembre /2011 15:45
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14 septembre 2011 3 14 /09 /septembre /2011 19:47

Redskin.jpgLa france : une situation particulière

Le mouvement redskin français (le premier à exister de manière spécifique au niveau international) est né dans des conditions particulières autour des années 1984/86. D'un côté, une situation économique et politique extrêmement dure, caractérisée par un chômage massif, le début de politiques néo-libérales et qui voit l'installation en France d'un très
grand mouvement d'extrême-droite représenté pa r le Front National. De l'autre, l'émergence d'un mouvement culturel : l'alternatif (mélange de punk-rock en français, de contestation politique, et de brassage des cultures).

Une culture urbaine à part


Les premiers redskins français ne sont pas du tout issus du mouvement skinhead et de sa culture. A cette époque, la quasi totalité des skinheads en France sont soit fascistes, soit apolitiques. Ils traînent dans les
concerts punks et les squatts pour y mettre la zone, attaquent des clochards dans la rue, s'en prennent aux immigrés, dépouillent les gamins dans le métro. Ils font la Une des journaux, des magazines de télé, ils
paradent dans les manifs. Autour des Béruriers Noirs se crée alors une sorte de Service d'Ordre, qui se charge de protéger les concerts et d'empêcher les fafs de rentrer. C'est la naissance de la première bande
importante de redskins, les Red Warriors et aussi les premiers "chasseurs" de fafs parisiens. Auparavant quelques individus isolés avaient entendu
parlé des Redskins (le groupe anglais), et séduits par l'alliance du look prolo/baston des skins et des idées d'extrême-gauche, avaient fait un peu
le même chemin. Les Red Warriors (avec d'autres) vont se charger de faire changer la peur de camp. Trois ans plus tard, il n'y a plus personne à Paris du moins, pour se montrer avec un drapeau français sur le bomber.
Cette victoire n'est évidemment pas l'oeuvre des Red Wawa tous seuls, mais de la multiplication des ripostes, de la lassitude des "vieux" fafs, de l'abandon de certains qui se rendent compte qu'ils ont été manipulés pardes politicards et que le fascisme ne mène nulle part... Les Red Warriors
auront néanmoins été le déclencheur d'une certaine façon d'envisager l'antifascisme radical, en lien avec la situation concrète de l'époque.
Plusieurs bandes se sont formées, plus ou moins mythiques comme les Red Ants, les Lenine Killers, la Red Action Skinhead et à Marseille la Massilia Red Army. Elles auront donné naissance à un phénomène bien moins intéressant, celui des "chasseurs" de skins. Si certaines bandes comme les
Ducky Boys ont une éthique et des règles de conduite, d'autres ne seront que des semeurs d'embrouilles qu'il sera aussi dangereux de croiser que
les fafs quelques années plus tôt. Cette logique de territoire, de gangs, de baston pour la baston, ne prendra heureusement pas l'ampleur qu'elle a encore aujourd'hui aux USA. La culture de ce mouvement est variée : au niveau musical oï, punk
alternatif, reggae, mais aussi psychobilly ou encore hip-hop. D'une
certaine manière, les redskins sont "l'avant-garde" la plus décidée à
l'intérieur de l'alternatif contre le fascisme et le racisme. La musique
est secondaire. Le seul groupe à faire l'unanimité sera bien évidemment
The Redskins, le groupe de power-soul trotskiste (Socialist Worker Party)
britannique. Politiquement aussi, il n'y a pas d'unité : certains sont
trotskistes tendance OCI ou LCR, d'autres PCF, les plus nombreux de
sensibilité autonome ou libertaire. Le SCALP (section carrément anti Le
Pen), groupe libertaire non dogmatique et ultra activiste, attirera à lui
l'essentiel de l'engagement politique des redskins de l'époque. Enfin, au
niveau du look, les redskins cultivent un savant mélange d'éléments
empruntés aux skins (bombers, docs), aux psychos (brosses flat top,
bandana), et aux premiers B.Boys (pantalons larges, baskets..). Le tout
agrémenté de symboles indiens (boucles de ceinture, bagues de combat,
tee-shirt des Washington Redskins...) et de folklore prolo (pull
camionneur, bleu de travail). Certains aussi s'empareront de la mode du
bomber retourné côté orange lancée par le groupe anglais, mais pas tous
(trop voyant? trop disco?).

C'est donc au départ, un mouvement culturel ouvert, qui ne cherche pas à se différencier du reste de l'underground de l'époque, mais qui exprime un antifascisme viscéral et énergique, dans la rue et les concerts.

1989 : le retour aux sources

Fin de l'alternatif

Avec le recul de la présence des fachos dans la rue, la raison d'être des redskins est presque devenue caduque. Le fascisme s'institutionnalise,
tente de se montrer plus présentable (rupture plus ou moins réelle avec les éléments les plus nazis dont les skins), et c'est au tour des partis de prendre la mesure du phénomène et de commencer à proposer des "solutions" sur un terrain plus large. En 1989, c'est aussi la fin de pas mal de groupes qui tiraient la scène alternative comme Nuclear Device, les
Brigades, bientôt Kortatu et les Bérus. Certains redskins abandonnent, et d'autres, commencent à (re)découvrir les vrai racines du mouvement skinhead : le reggae, le rock-steady, le ska, le mélange culturel de l'angleterre des années soixantes.

Car 89, c'est aussi le boom du deuxième revival ska (Unicorn records, ska allemand -Skaos-et américain-Toasters. C'est le retour des Original Skins, Trojans Skins en France. Le SHARP aussi commence à faire parler de lui.
Les redskins les plus attachés à cette culture deviennent alors des red skinheads, c'est à dire des skinheads authentiques (musique, look...) mais
toujours attachés aux valeurs de la gauche et de l'extrême gauche. Ils y gagnent en "crédibilité" vis à vis des autres skins (apolitiques...) mais y perdent sûrement en originalité, ratant ainsi l'occasion de développer une véritable culture de jeunes, consciente politiquement, capable de
faire la jonction avec les jeunes immigrés des quartiers difficiles. Le repli sur une culture datée des années soixantes (soul, ska, reggae) et
fin soixante-dix (street-punk et oï), ramène à mon avis le mouvement skin/redskins au rang de mode nostalgique un peu comme celle des rockab, des mods, ou des punks à crête et l'isole des cultures rebelles actuelles (rap, ragga, jungle voir hard-core).

Renouveau redskin

L'internationale red

A partir de la fin des années 80, dans le sillage de l'Anti Racist Action américaine, le mouvement redskin se développe aux Etats-unis mais aussi en
Espagne (grâce à l'héritage de Kortatu), en Italie, en Allemagne, au Mexique, en Colombie ou encore au Québec. Le RASH est né (red and
anarchist skin heads). Il donne un nouveau souffle à la culture redskin, la popularise, la structure d'une certaine manière, sans pour autant la sréréotyper. Des différences continuent d'exister entre les différents mouvements nationaux, qui sont dues à leurs histoires respectives. En
Espagne et en Amérique latine (et dans une certaine mesure aux USA), les reds sont plus proches de l'esprit des premiers redskins français
(multiculturalité), plus ouverts musicalement, et politiquement. En Allemagne, ils font partie intégrante de la scène skinhead, sont plus orientés oï et ska et sont proches de l'étrange tradition politique autonome/stal allemande. En France, aujourd'hui, les deux traditions cohabitent.

Quant à l'Angletterre, berceau de la culture tondue, la situation est très particulière. Les skins sont une véritable "institution" working class,
d'une certaine manière apolitique (je sais, certains veulent faire croire que dés le début le mouvement était conscient de son appartenance à la classe ouvrière de manière militante, "à gauche". je pense que c'est faux) et dès le début, leurs opinions politiques ont été trés diverses, en
fonction du quartier, de la tradition familiale... Les skinheads de gauche n'ont pas eu à se différencier (musique, fringues...) des boneheads de droite, la question ne se posait pas en ces termes. Les plus militants des "reds" anglais sont regroupés autour de la Red Action (groupe communiste dissident du SWP) et de l'Anti Fascist Action et leur journal Fighting Talk.

Vers une nouvelle génération?


Depuis trois ou quatre ans, dans le sillage du revival punk/oï et punk-rock français, et grâce à l'essort perpétuel du ska et du reggae, de jeunes redskins prennent la relève. Trés actifs et mieux organisés que leurs ainés, les redskins d'aujourd'hui savent mieux se faire entendre et défendre leur identité. Mais ils se cantonnent à la scène punk, alors que le défi serait peut-être de savoir créer des liens avec la jeunesse
immigrée au travers de la culture hip-hop ou reggae. Mais les choses évoluent vite, les scènes se décloisonnent et la jeunesse d'aujourd'hui semble plus ouverte que la précédente. L'essentiel étant de rester "à l'affut".

Source : site officiel des Partisans

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11 septembre 2011 7 11 /09 /septembre /2011 12:52

webster

(Québec) Après avoir vu son groupe Limoilou Starz retiré de la programmation d'Envol et Macadam en 2002, le rappeur Aly Ndiaye, alias Webster, considère que le festival de musique alternative applique une politique de deux poids, deux mesures, en gardant à son programme cette année le groupe Légitime Violence, critiqué pour son ultranationalisme et ses reprises de pièces du groupe antisémite français Evil Skins.

«Je trouve ça vraiment déplorable», a commenté au Soleil le rappeur dont le père est Sénégalais et la mère Québécoise et qui donne parfois des conférences sur le racisme dans les écoles. Même si Philippe, bassiste de Légitime Violence, a nié dans nos pages que son groupe soit néonazi ou fasciste, le rappeur n'a pas été convaincu par ses explications.

«À l'époque, on nous avait retirés d'Envol et Macadam parce qu'on prétendait que le groupe avait des liens avec le scandale de la prostitution juvénile alors que ce n'était pas le cas. Personne de Limoilou Starz n'a été arrêté pour ça. Nous connaissions certains des accusés, car nous avons grandi dans le même quartier qu'eux, mais ils ne faisaient pas partie du groupe. Il y a bien un des accusés qui est apparu sur la même compilation que nous, et je crois que c'est ça qui avait mené à notre retrait du festival», se souvient Webster, qui avoue toutefois avoir participé à Envol et Macadam en tant qu'artiste solo il y a deux ans.

Plaintes

 

Cette année, une vingtaine de plaintes contre la présence de Légitime Violence à Envol et Macadam le 1er octobre ont amené le conseil d'administration à se pencher sur le cas du groupe skinhead. Le directeur général Simon Gaudry a toutefois décidé de ne pas accéder à la demande des plaignants, soulignant que le festival ne faisait pas de censure, que les autorités policières ne lui avaient pas suggéré de retirer le groupe de sa programmation et ajoutant qu'à sa connaissance, ils n'avaient rien à voir avec le mouvement néonazi.

«Moi, je trouve que c'est deux poids, deux mesures! Je crois que le fait que M. Gaudry connaisse bien certains membres du groupe ait pesé dans la balance. Si ce groupe disait du mal des francophones en les traitant de frogs, est-ce qu'il serait là pareil?» se demande le rappeur.

Aly Ndiaye avouait ne pas connaître Légitime Violence avant d'apprendre que plusieurs plaintes avaient été acheminées à Envol et Macadam. «Mais je me suis informé sur eux et, s'ils ne sont pas néonazis, ils partagent tout de même des idées ultranationalistes et d'abus identitaire et il semble qu'ils aient de gros problèmes avec les gens de gauche», déplore-t-il.

Evil Skins

«Aussi, selon moi, s'ils reprennent des chansons d'Evil Skins, c'est déjà un bon indicateur de leur mentalité. Si tu reprends les pièces d'un groupe néonazi, c'est que ça te parle», ajoute-t-il.

Légitime Violence a repris au moins deux pièces d'Evil Skins, Bêtes et méchants et Amour perdu, une chanson qui se moque des juifs dans les camps de concentration et qui se termine par le vers «Déroulons les barbelés, préparons le Zyklon B». L'ancien bassiste de ce groupe français, Régis «Madskin» Kerhuel, purge présentement une peine de prison pour le meurtre d'un jeune Noir, empoisonné après avoir été forcé à boire un mélange de bière et de peroxydase en 1990.

«Mon cousin a été attaqué il y a cinq ans par des gars proches de ce milieu», enchaîne Webster en faisant référence à l'agression dont a été victime le rappeur Eddie Racine en 2006. Racine avait été agressé par cinq skinheads néonazis qui l'auraient poursuivi en criant «White Power».

Le jeune père de famille avait ensuite été sauvagement battu à coups de clé à molette. Une opération avait été nécessaire à la suite de l'agression, et il avait fallu lui refaire le visage. Personne n'a jamais été mis en accusation dans ce dossier, même si la police avait arrêté deux individus.

D'autres appels au retrait

Mis au courant de la décision d'Envol et Macadam de garder Légitime Violence à sa programmation, le rappeur Webster a décidé de mener sa propre campagne sur Facebook pour inciter le festival à réviser sa décision. Le blogue de gauche L'observateur du Québec a emboîté le pas cette semaine.

«J'invite les gens à écrire au festival pour leur demander de retirer ce groupe de leur programmation. Je sais qu'il y en a plusieurs qui ont écrit, mais je ne sais pas l'effet que ça aura. Idéalement, il faudrait qu'ils les retirent, mais, au moins, il faudrait qu'ils réagissent à nos arguments», explique le rappeur, qui a lui même acheminé une lettre au festival.

«Comment pouvez-vous laisser une vitrine à un groupe de musique reprenant des chants néonazis?» demande-t-il dans la missive qu'il dit avoir écrite pour informer le festival de son désarroi par rapport à sa décision.

Dommage

«Envol et Macadam est un très bel événement. C'est dommage que ce choix peu judicieux vienne ternir l'image de ce festival. Avez-vous pensé à leurs supporteurs? Toute la crème raciste et néonazie de Québec va sortir de son trou pour aller voir ça. Les Noirs, les Arabes, les Asiatiques, les Latinos, les homosexuels et les gens de la gauche devront-ils éviter Saint-Roch cette journée-là? Ou au contraire, viendront-ils confronter ce groupe et leurs supporteurs?»

Sur le blogue L'observateur du Québec, Robert Tremblay invite aussi ses lecteurs à s'opposer à la venue de Légitime Violence en communiquant avec le festival.

Pour Webster, ces initiatives démontrent que plusieurs ne sont pas d'accord pour qu'on laisse une place à ce groupe. Le rappeur avoue également qu'il est partagé à savoir s'il ira faire un tour à Envol et Macadam la journée du spectacle. «J'aimerais être dans le coin si quelque chose se passe, mais, en même temps, je ne voudrais pas jeter de l'huile sur le feu», conclut-il.

Source : site "Le soleil".

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2 septembre 2011 5 02 /09 /septembre /2011 12:38

  Première partie d'un documentaire d'ARTE sur la culture skinhead, ses origines, son histoire, ses codes, sa philosophie mais aussi ses fractures et ses dérives,.

Le documentaire est en 7 parties. Ci-dessous le lien du 1er doc qui ouvre sur les suivants. 

 

    "http://www.dailymotion.com/video/x3ce8u_skinhead-attitude-doc-arte-p1_news

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1 septembre 2011 4 01 /09 /septembre /2011 19:47

Mercredi 7 septembre va sortir le 1er numéro de "Siné Mensuel". Les nostalgiques de "Siné Hebdo" vont être ravis !!

32 pages pour 4,80 euros. Des dessins toujours aussi acides et des textes toujours aussi acerbes. Toute l'équipe va revenir "faire chier" et emmerder surtout la droite et un petit peu quand même aussi la gauche molle ou parvenue.....

L'esprit anar et libertaire est donc enfin de retour et c'est tant mieux. 

L'acheter c'est faire oeuvre de militantisme, le lire c'est faire acte de résistance !!     

 

 

 

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27 août 2011 6 27 /08 /août /2011 12:47

L'Association France Palestine Solidarité Indre en partenariat avec l'Apollo, organise la projection du film de Samir Abdallah et Khéridine Mabrouk "gaza-strophe" le  22 septembre à 20h45 au cinéma Apollo de Châteauroux. Samir Abdallah sera présent pour débattre et répondre aux différentes questions.

Samir Abdallah a toujours utilisé sa caméra comme un poing levé contre les injustices, son cinéma, résolument militant documente toutes les formes de luttes sociales : relogement des immigrés habitant des bidonvilles de Nanterre dans les années 70 ("Les folles de la place Vendôme"), révoltes populaires de Vaulx en Velin en 1990, combat des sans-papiers dans les années 90 avec des films comme "La balade des sans papiers"…

Dans son dernier film, Samir Abdallah part à la rencontre des habitants de Gaza qui viennent de traverser vingt jours de bombardements israéliens. « L’opération plomb durci » orchestré par Tsahal fait des milliers de victimes civiles et laisse derrière elle une ville en ruine.

Le 20 janvier 2009, Samir Abdallah rentre à Gaza avec une délégation de médecins français.

En trois semaines, il tourne un film qui l’intitulera Gazastrophe, pour rappeler un événement historique, la « nakba », qui veut dire catastrophe en arabe et qui désigne la guerre de 1948 et son million de réfugiés palestiniens.

Dans ce titre, il y a aussi le mot "strophe" qui évoque la poésie arabe, très présente dans les témoignages des victimes qui décrivent leur douleur avec une distance poétique.

N'hésitez surtout pas à en parler autour de vous pour que cette soirée soit un succès, car parler de la Palestine c'est parler d'espoir. 

Source : AFPS Indre.

 

 

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26 août 2011 5 26 /08 /août /2011 23:25
Le poète-chanteur Allain Leprest a été enterré mardi dernier 23 août à Ivry sur Seine. Il s'est donné la mort à Antraigues la semaine dernière.
Né dans la banlieue ouvrière de Rouen, il avait très tôt adhéré au PCF. En 1985, c' est Jean Ferrat, qui ,alors qu'il venait de poser ses valises sur la commune d'Ivry, lui avait mis le pied à l'étrier, reconnaissant dans ce troubadour des mots et vagabond de la vie une plume "aragonesque".
Lui que vénérait le regretté Alain Bashung, lui qui avait été chanté par Juliette Gréco, Isabelle Aubret ou encore Jacques Higelin et bien d'autres encore, ne se lassait jamais de déclamer comme le soulignait son frère du " luttons encore camarades !".
Lui  a choisi de ne plus lutter en cette fin d'été pluvieuse.
Nous lutterons encore pour tous ces idéaux qui l' ont porté et qu' il nous a bien rendu au travers de sa poésie. 
Adieu camarade !  
 
(Quelques Chansons d'Allain Leprest à découvrir ou à redécouvrir ci-dessous.)

 
 

 

 
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22 août 2011 1 22 /08 /août /2011 15:40

Matin brun

 

Franck Pavloff

 

CHEYNE Editeur

 


Les jambes allongées au soleil, on ne parlait pas vraiment avec Charlie, on échangeait des pensées qui nous couraient dans la tête, sans bien faire attention à ce que l'autre racontait de son côté. Des moments agréables où on laissait filer le temps en sirotant un café. Lorsqu'il m'a dit qu'il avait dû faire piquer son chien, ça m'a surpris, mais sans plus. C'est toujours triste un clebs qui vieillit mal, mais passé quinze ans, il faut se faire à l'idée qu'un jour ou l'autre il va mourir.

- Tu comprends, je pouvais pas le faire passer pour un brun.

- Ben, un labrador, c'est pas trop sa couleur, mais il avait quoi comme maladie ?

- C'est pas la question, c'était pas un chien brun, c'est tout.

- Mince alors, comme pour les chats, maintenant ?

- Oui, pareil.

Pour les chats, j'étais au courant. Le mois dernier, j'avais dû me débarrasser du mien, un de gouttière qui avait eu la mauvaise idée de naître blanc, taché de noir.

C'est vrai que la surpopulation des chats devenait insupportable, et que d'après ce que les scientifiques de l'Etat national disaient, il valait mieux garder les bruns. Que des bruns. Tous les tests de sélection prouvaient qu'ils s'adaptaient mieux à notre vie citadine, qu'ils avaient des portées peu nombreuses et qu'ils mangeaient beaucoup moins. Ma fois un chat c'est un chat, et comme il fallait bien résoudre le problème d'une façon ou d'une autre, va pour le décret qui instaurait la suppression des chats qui n'étaient pas bruns.

Les milices de la ville distribuaient gratuitement des boulettes d'arsenic. Mélangées à la pâtée, elles expédiaient les matous en moins de deux.

Mon cœur s'était serré, puis on oublie vite.

 

Les chiens, ça m'avait surpris un peu plus, je ne sais pas trop pourquoi, peut-être parce que c'est plus gros, ou que c'est le compagnon de l'homme comme on dit. En tout cas Charlie venait d'en parler aussi naturellement que je l'avais fait pour mon chat, et il avait sans doute raison. Trop de sensiblerie ne mène pas à grand-chose, et pour les chiens, c'est sans doute vrai que les bruns sont plus résistants.

On n'avait plus grand-chose à se dire, on s'était quittés mais avec une drôle d'impression. Comme si on ne s'était pas tout dit. Pas trop à l'aise.

 

Quelque temps après, c'est moi qui avais appris à Charlie que le Quotidien de la ville ne paraîtrait plus.

Il en était resté sur le cul : le journal qu'il ouvrait tous les matins en prenant son café crème !

- Ils ont coulé ? Des grèves, une faillite ?

-  Non, non, c'est à la suite de l'affaire des chiens.

- Des bruns ?

- Oui, toujours. Pas un jour sans s'attaquer à cette mesure nationale. Ils allaient jusqu'à remettre en cause les résultats des scientifiques. Les lecteurs ne savaient plus ce qu'il fallait penser, certains même commençaient à cacher leur clébard !

- A trop jouer avec le feu...

- Comme tu dis, le journal a fini par se faire interdire.

- Mince alors, et pour le tiercé ?

- Ben mon vieux, faudra chercher tes tuyaux dans les Nouvelles Brunes, il n'y a plus que celui-là. Il paraît que côté courses et sports, il tient la route.

Puisque les autres avaient passé les bornes, il fallait bien qu'il reste un journal dans la ville, on ne pouvait pas se passer d'informations tout de même.

J'avais repris ce jour-là un café avec Charlie, mais ça me tracassait de devenir un lecteur des Nouvelles Brunes. Pourtant, autour de moi les clients du bistrot continuaient leur vie comme avant : j'avais sûrement tort de m'inquiéter.

 

Après ça avait été au tour des livres de la bibliothèque, une histoire pas très claire, encore.

Les maisons d'édition qui faisaient partie du même groupe financier que le Quotidien de la ville, étaient poursuivies en justice et leurs livres interdits de séjour sur les rayons des bibliothèques.

Il est vrai que si on lisait bien ce que ces maisons d'édition continuaient de publier, on relevait le mot chien ou chat au moins une fois par volume, et sûrement pas toujours assorti du mot brun. Elles devaient bien le savoir tout de même.

- Faut pas pousser, disait Charlie, tu comprends, la nation n'a rien à y gagner à accepter qu'on détourne la loi, et à jouer au chat et à la souris. Brune, il avait rajouté en regardant autour de lui, souris brune, au cas où on aurait surpris notre conversation.

Par mesure de précaution, on avait pris l'habitude de rajouter brun ou brune à la fin des phrases ou après les mots. Au début, demander un pastis brun, ça nous avait fait drôle, puis après tout, le langage c'est fait pour évoluer et ce n'était pas plus étrange de donner dans le brun, que de rajouter putain con, à tout bout de champ, comme on le fait par chez nous. Au moins, on était bien vus et on était tranquilles.

On avait même fini par toucher le tiercé. Oh, pas un gros, mais tout de même, notre premier tiercé brun. Ça nous avait aidés à accepter les tracas des nouvelles réglementations.

 

Un jour, avec Charlie, je m'en souviens bien, je lui avais dit de passer à la maison pour regarder la finale de la Coupe des coupes, on a attrapé un sacré fou rire. Voilà pas qu'il débarque avec un nouveau chien !

Magnifique, brun de la queue au museau, avec des yeux marron.

- Tu vois, finalement il est plus affectueux que l'autre, et il m'obéit au doigt et à l'œil. Fallait pas que j'en fasse un drame du labrador noir.

A peine il avait dit cette phrase, que son chien s'était précipité sous le canapé en jappant comme un dingue. Et gueule que je te gueule, et que même brun, je n'obéis ni à mon maître ni à personne ! Et Charlie avait soudain compris.

- Non, toi aussi ?

- Ben oui, tu vas voir.

Et là, mon nouveau chat avait jailli comme une flèche pour grimper aux rideaux et se réfugier sur l'armoire. Un matou au regard et aux poils bruns. Qu'est ce qu'on avait ri. Tu parles d'une coïncidence !

- Tu comprends, je lui avais dit, j'ai toujours eu des chats, alors... Il est pas beau, celui-ci?

- Magnifique, il m'avait répondu.

Puis on avait allumé la télé, pendant que nos animaux bruns se guettaient du coin de l'œil.

Je ne sais plus qui avait gagné, mais je sais qu'on avait passé un sacré bon moment, et qu'on se sentait en sécurité. Comme si de faire tout simplement ce qui allait dans le bon sens dans la cité nous rassurait et nous simplifiait la vie. La sécurité brune, ça pouvait avoir du bon. Bien sûr je pensais au petit garçon que j'avais croisé sur le trottoir d'en face, et qui pleurait son caniche blanc, mort à ses pieds. Mais après tout, s'il écoutait bien ce qu'on lui disait, les chiens n'étaient pas interdits, il n'avait qu'à en chercher un brun. Même des petits, on en trouvait. Et comme nous, il se sentirait en règle et oublierait vite l'ancien.

 

Et puis hier, incroyable, moi qui me croyais en paix, j'ai failli me faire piéger par les miliciens de la ville, ceux habillés de brun, qui ne font pas de cadeau. Ils ne m'ont pas reconnu, parce qu'ils sont nouveaux dans le quartier et qu'ils ne connaissent pas encore tout le monde.

J'allais chez Charlie. Le dimanche, c'est chez Charlie qu'on joue à la belote. J'avais un pack de bières à la main, c'était tout. On devait taper le carton deux, trois heures, tout en grignotant. Et là, surprise totale : la porte de son appart avait volé en éclats, et deux miliciens plantés sur le palier faisaient circuler les curieux. J'ai fait semblant d'aller dans les étages du dessus et je suis redescendu par l'ascenseur. En bas, les gens parlaient à mi-voix.

- Pourtant son chien était un vrai brun, on l'a bien vu, nous !

- Oui, mais à ce qu'ils disent, c'est que avant, il en avait un noir, pas un brun. Un noir.

- Avant ?

- Oui, avant. Le délit maintenant, c'est aussi d'en avoir eu un qui n'aurait pas été brun. Et ça, c'est pas difficile à savoir, il suffit de demander au voisin.

J'ai pressé le pas. Une coulée de sueur trempait ma chemise. Si en avoir eu un avant était un délit, j'étais bon pour la milice. Tout le monde dans mon immeuble savait qu'avant j'avais eu un chat noir et blanc. Avant ! Ça alors, je n'y aurais jamais pensé !

 

Ce matin, Radio brune a confirmé la nouvelle. Charlie fait sûrement partie des cinq cents personnes qui ont été arrêtées. Ce n'est pas parce qu'on aurait acheté récemment un animal brun qu'on aurait changé de mentalité, ils ont dit.

"Avoir eu un chien ou un chat non conforme, à quelque époque que ce soit, est un délit." Le speaker a même ajouté "injure à l'Etat national".

Et j'ai bien noté la suite. Même si on n'a pas eu personnellement un chien ou un chat non conforme, mais que quelqu'un de sa famille, un père, un frère, une cousine par exemple, en a possédé un, ne serait ce qu'une fois dans sa vie, on risque soi-même de graves ennuis.

 

Je ne sais pas où ils ont amené Charlie. Là, ils exagèrent. C'est de la folie. Et moi qui me croyais tranquille pour un bout de temps avec mon chat brun.

Bien sûr, s'ils cherchent avant, ils n'ont pas fini d'en arrêter des proprios de chats et de chiens.

 

Je n'ai pas dormi de la nuit. J'aurais dû me méfier des Bruns dès qu'ils nous ont imposé leur première loi sur les animaux. Après tout, il était à moi mon chat, comme son chien pour Charlie, on aurait dû dire non. Résister davantage, mais comment ? Ça va si vite, il y a le boulot, les soucis de tous les jours. Les autres aussi baissent les bras pour être un peu tranquilles, non ?

 

On frappe à la porte. Si tôt le matin, ça n'arrive jamais. J'ai peur. Le jour n'est pas levé, il fait encore brun au dehors. Mais, arrêtez de taper si fort, j'arrive.


 

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Non au Front National !

Camarades ,

Ne nous livrons pas aux chants des sirènes fascistes, qui sous couvert d'un discours anti-systémique bien rôdé, ne visent qu'à instaurer un régime aux relents des années 30. Ne soyons pas naifs face à ce nouvel ordre moral que veulent imposer par le mensonge et la peur les tenants de la haine et du "sang pur". Sous couvert d'une fausse expression démocratique et médiatique, le FN ne s'est jamais détaché de ce qui a construit son origine : une droite populaire qui rejette le prolétaire, une droite chrétienne qui rejette le non-croyant ou l'autre croyant, une droite corporatiste qui rejette l'union des travailleurs. Le FN a ses petits groupuscules néo-nazi dont il se défend d'être en lien publiquement mais avec qui il travaille bien tranquillement  : GUD, bloc identitaire et autres "natios".

    Et lorsque l'on se penche sur son programme politique le vernis craque : Contre la retraite par répartition et tout ce qu' a fondé le CNR de 1945 (où était-il lors des manifs de 2010 ?)  , contre les droits des salariés ( poujadiste un jour, poujadiste toujours !) etc... 

De nombreux documents démontrent l'imposture du FN. L'UPAC vous en propose deux :

- Celui du collectif communiste Prométhée dans son numéro 85, (site net : http://promcomm.wordpress.com), 5 pages.

-Celui du collectif VISA (Vigilance et Initiatives Syndicales Antifascistes), qui s'intitule "FN, le pire ennemi des salarié(e)s" et dont le lien est sur le blog, 29 pages. 

 

Ne lâchons rien ! 

Face au bras tendu du facho, levons le poing ferme du prolo !! 

 

Vêtements et accessoires skinheads et Antifas.

            Site "La Pétroleuse" : Clic<  link

 

            Site "moonstomp" : Clic<  link

 

           Site "La Boutique, Tapage Rock" : Clic<  link

 

            Site "Antifa Wear" : Clic<  link

 

          Site "Ni Dieu, Ni Maitre": Clic< link   

 

             Site "FFC Production": Clic< link

 

  Badges UPAC:

 

Modèle 25 mm

 

Badge-UPAC-GM.jpg

 

 

 

Modèle 32 mm.

 

badge-UPAC.jpg

 

 

Fabrication "FFC Production".