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Antifascistes !

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Vive la CGT 1906

Parce que nous sommes attachés à l'esprit de la Charte d'Amiens de 1906 qui fonda les bases du syndicalisme révolutionnaire, parce que nous nous opposons à la dérive réformiste de notre confédération depuis les années 1970 et que nous condamnons la déviance contre-révolutionnaire de notre CGT depuis la fin des années 90, nous avons fait le choix de ne pas mettre en lien le site de la confédération ainsi que celui de l'UD de la Creuse qui ont pris le chemin d'un syndicalisme bureaucratique et élitiste.

 

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28 avril 2012 6 28 /04 /avril /2012 00:16

Le 1er mai 1995, Brahim Bouarram, 29 ans, profitait d’une journée ensoleillée. Il ne savait pas que des mains criminelles allaient le précipiter dans la Seine et mettre fin à ses jours. Les auteurs venaient de quitter le défilé du Front national.

Dix sept ans plus tard, les discours de stigmatisation, de discrimination et de rejet de l’autre ont fait tache d’huile. Le président de la République lui-même a osé montrer du doigt les Roms en les accusant de délits qu’ils n’avaient pas commis, demander que les Français naturalisés aient moins de droits que les Français de naissance, valider l’équivalence lepéniste entre immigration et insécurité.

Son ministre de l’Intérieur, M. Guéant, comme à son accoutumée, multiplie les déclarations :

à propos du droit de vote des étrangers « les conseillers municipaux rendraient obligatoire la nourriture hallal dans les cantines scolaires ou réglementeraient les piscines à l’encontre du principe de mixité »

« Toutes les civilisations ne se valent pas » et lors de son passage à Marseille il rajoute encore « il y a une immigration comorienne importante qui est la cause de violence, je ne peux pas la qualifier… »

De loi Hortefeux en loi Besson, et loi Guéant, de traques des sans papiers en refoulement de demandeurs d’asile, de « débats » sur l’identité nationale en « débats » sur l’Islam et la laïcité, les gouvernants actuels ont pris la terrible responsabilité d’encourager la montée de l’intolérance et de la haine. A quelques jours d’échéances électorales décisives, c’est le vivre ensemble démocratique qui est désormais menacé.

Nous, citoyens et organisations fidèles aux valeurs de liberté, d’égalité et de fraternité, ne supportons plus que la République soit ainsi défigurée, la laïcité instrumentalisée au service de la stigmatisation de millions de nos concitoyens, la xénophobie banalisée dans les propos des plus hautes autorités de l’Etat qui prétendent parler en notre nom à tous.

Il est temps de dire notre refus de cette dérive dangereuse, de faire barrage à la lepénisation des esprits et des politiques. Oui, il faut barrer la route à l’extrême droite, barrer la route aux idées de haine qui ont tué Brahim Bouarram.

C’est pourquoi toutes les organisations signataires, appellent à un rassemblement le 1er mai 2012, à Paris à 11h au Pont du Carrousel et dans le plus grand nombre possible de villes de France 

Pour rendre hommage à la mémoire de Brahim Bouarram et à toutes les victimes des crimes racistes.

Pour dénoncer les discours et les lois xénophobes qui mettent en danger les étrangers et discriminent les citoyens selon leurs origines ou leurs croyances.

Pour appeler à en finir avec tout ce qui, depuis des années, défigure la République.

Premiers signataires : LDH ; AMF ; FTCR ; ATMF, ATF, ASDHOM, MRAP, FASTI, L’ACORT, CEDETIM, Forum Vérité et Justice -Maroc-, L’association AL WASL,REMCC, FCSME, L’inter-collectif de solidarité avec les luttes des peuples du monde arabe, FCMA, Manifeste des libertés, Le MRAP, Mouvement 20 février Paris IDF, UJFP, IDEAL-92, Espace Farabi, PTT- France-(la voix démocratique et sociale), ATTAC, GISTI, CSP92, SOS Esclaves, L.M.D.H. (Ligue Mauritanienne des Droits de l’Homme), MCTF. Union syndicale Solidaires, La fédération SUD santé, ……….

Partis politiques : La Voie Démocratique -Région Europe-, Le PADS, Le PIR, PSU, NPA, PCF, PG,

26 avril 2012

 

Source: VISA

 

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2 avril 2012 1 02 /04 /avril /2012 07:25

Le 31 mars, plusieurs groupes de l’extrême-droite européenne, dont l’EDL de Grande-Bretagne et des organisations du Danemark, d’Allemagne, de Suède et d’ailleurs avait prévu une manifestation “contre l’Islam” dans la ville danoise d’Aarhus. Malgré son appel européen, l’extrême-droite n’a rassemblé qu’entre 150 et 200 personnes. Bref ce que la Dänische Verteidigungsliga (Ligue de Défense Danoise) présentait comme allant être “la plus grande manifestation sur le sol danois contre l’Islam” a fait un flop.

Vidéo : Manifestation antifasciste à Aarhus le 31 mars :

A l’opposé, sous le mot d’ordre “Aarhus pour la diversité”, une contre-manifestation anti-fasciste a rassemblé “entre 4.000 et 5.000″ personnes selon l’AFP. Voulant montrer que les racistes et les néo-nazis n’avaient rien à faire à Aarthus comme ailleurs, une partie des manifestants a tenté de forcer les barrages de police pour perturber le rassemblement de l’extrême-droite, d’où quelques affrontements avec les flics et les néo-fascistes.

 

En Allemagne aussi, on s’est mobilisé le 31 mars contre l’extrême-droite. Ainsi des néo-nazis ont organisé une marche à Lübeck, marche qui n’a rassemblé qu’une centaine de fachos. A l’inverse, ce sont 2.500 personnes qui se sont rassemblées dans la même ville pour une contre-manifestation.

Rassemblement anti-fasciste à Lübeck, 31 mars :

Lübeck, 31 mars

Des manifestations antifascistes ont aussi eu lieu à Brandebourg avec 600 personnes contre une marche du parti néo-nazi NPD ainsi qu’à Dortmund où 500 personnes ont manifesté contre les néo-nazis.

 

Source: Solidarité Ouvrrière

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21 mars 2012 3 21 /03 /mars /2012 14:56

Les mesures imposées par la Troïka (UE, BCE, FMI) en Grèce, en Irlande et au Portugal plongent ces pays dans le chaos et la misère. D'un bout à l'autre de l'Europe, nous naufrageons tous dans le même bateau. Du Portugal à la Grèce, la démocratie n'a plus de sens si les États et les gouvernements de ces pays sont au service des banquiers.

Au Portugal, dernier des pays à être mis sous tutelle de la Troïka (un an après la Grèce, six mois après l'Irlande) le salaire minimum est de 485€ brut et il est le plus bas d'Europe ; le chômage touche 15% de la population et 35 % des jeunes. 23,2% des travailleurs salariés sont liés à l'entité patronale par un CDD ou un contrat précaire (54,6% des 15-24 ans). A l'inverse, tous les prix augmentent de façon exponentielle. L'essence est, par exemple, plus chère qu'en France. A l'heure actuelle, 25 % de la population vit aujourd'hui au Portugal en dessous du seuil de pauvreté .

Les mesures d'austérité imposées par la Troika et le gouvernement sont aussi dures qu'en Grèce et en Irlande. Les allocations et les retraites déjà misérables ont diminué de façon drastique. Des coupes budgétaires sont imposées dans la santé comme dans l'éducation. Des malades du cancer ne peuvent plus suivre des traitements, des dizaines d'hôpitaux dans le pays sont en rupture de médicaments, et on arrive à ne pas pouvoir procéder à des opérations par manque de compresses. Le Ministère de la Culture a été supprimé, les transports et les media publics ont été privatisés. De nombreux fonctionnaires ont été limogés du jour au lendemain.

Notre solidarité est un soutien actif aux peuples d'Europe en lutte contre l'austérité. De la même façon que les media taisent la réalité des luttes du peuple grec, ils cachent également la réalité sociale et politique du Portugal. Depuis des mois, toute la société manifeste son indignation. Le mouvement de travailleurs précaires est un des plus forts d'Europe. Même les militaires ont pris position à plusieurs reprises contre les coupes budgétaires.

Le peuple portugais est acculé par son propre gouvernement à une émigration forcée. L'actuel Premier Ministre portugais Passos Coelho a ouvertement incité les chômeurs à émigrer et plusieurs membres du gouvernement exhortent depuis des mois les jeunes à faire de même. En 2011, plus de 120 000 Portugais ont émigré, des chiffres semblables à ceux des années 60 où les Portugais fuyaient la guerre coloniale et la misère imposée par la dictature de Salazar.

La politique de la Troïka (UE, BCE, FMI) et du couple Sarkozy-Merkel soumet tous les peuples européens à des conditions de vie déplorables, Ils ne nous représentent pas.

Le 22 mars manifestons notre solidarité avec le peuple portugais, qui sera ce même jour en Grève Générale contre l'austérité.

Nous sommes tous portugais !

Construisons une grève générale européenne !

Le Mouvement du 12 Mars - Paris, L'initiative des étudiants et des travailleurs grecs à Paris, Les Indignés, Le "Bloc de Esquerda" - France, SUD - Solidaires, Europe Écologie - Les Verts, La Fondation Copernic , NPA, FASE, Les Alternatifs, Les marches européennes contre le chômage la précarité et les exclusions, AC !, Attac, Alternative Libertaire

Source: Réseau militant

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20 mars 2012 2 20 /03 /mars /2012 00:12

Saint-Denis (93), Samedi 7 avril : Forum.

Depuis plusieurs années on assiste en France, comme en Europe à une progression de l’extrême droite et à la diffusion de ses idées nauséabondes au sein du champ politique traditionnel. Largement servi par une droite au pouvoir qui reprend quotidiennement ses discours et met en oeuvre des pans entiers de son programme, le principal représentant de ce courant, le Front national, s’appuie sur le désarroi qui gagne les déçu-e-s du sarkozysme et parmi eux-elles une partie des classes populaires qui cherche confusément une issue à la crise du capitalisme. Le FN se veut respectable alors qu’il s’avère toujours aussi intolérant, raciste et inégalitaire. Aux marges des partis officiels, la nébuleuse des groupes radicaux accroît son audience et double son discours ouvertement raciste d’actions souvent violentes, à l’encontre entre autres des étranger(e)s, des militant(e)s et des minorités sexuelles, destinées à instaurer un climat de peur parmi ceux et celles qu’elles visent.

L’EXTRÊME DROITE AU SECOURS DU CAPITAL !

Partout sur le continent, l’extrême droite se transforme et progresse, pesant de plus en plus sur le quotidien, pourrissant l’atmosphère de ses valeurs haineuses et rétrogrades. Des milices paramilitaires sévissant en Hongrie contre les Roms, aux néofascistes de Casa Pound en Italie, dont l’idéologie raciste inspire les identitaires hexagonaux, cette mouvance polymorphe profite partout des effets de la crise pour se rapprocher du pouvoir. Cette ascension s’est même traduite dans certains pays (Grèce, Italie, Hongrie, notamment) par la participation à des gouvernements qui mènent des politiques d’austérité et font payer la crise à la population. Ceux qui veulent continuer de régner n’ont plus d’autre choix que de nous diviser. La seule véritable lutte ne peut opposer que les classes dominées aux intérêts financiers. En aucun cas, le combat politique ne peut être le terrain d’affrontement de prétendues races, religions ou autres clivages artificiels qui nous séparent et les renforcent.

ILS VEULENT NOUS DIVISER, À NOUS DE NOUS RASSEMBLER !

Le mouvement social, en tant qu’acteur d’une démocratie de terrain, active, légitime, n’a eu de cesse de rassembler le peuple autour d’un objectif historique : l’émancipation de chacun-e pour le bien-être de toutes et tous. Plusieurs mobilisations récentes ont permis d’affirmer une opposition à l’extrême droite et à ses idées, notamment lors des déplacements de Marine Le Pen devant les usines PSA d’Aulnay-sous-Bois et de Sochaux, à l’Université de Paris-Dauphine, à Saint-Denis et sur l’île de La Réunion, mais aussi contre l’extrême droite radicale à Lille et face aux catholiques intégristes à Paris, Toulouse et Rennes. Aujourd’hui, face au retour de l’ordre moral et d’un fascisme rampant, raciste et xénophobe, sexiste et homophobe, nous nous rassemblons. Afin de combattre l’extrême droite et ses idées, en construisant ensemble un nouveau discours critique, antifasciste et moderne et des formes de mobilisations adaptées aux nouveaux enjeux et terrains de lutte,

NOUS VOUS INVITONS TOUTES ET TOUS À VENIR ÉCHANGER ET DÉBATTRE AVEC NOUS LORS DE CE PREMIER FORUM SOCIAL ANTIFASCISTE.

SAMEDI 7 AVRIL 2012 DE 14H À 21H30

Bourse du travail de Saint-Denis, Rue Bobby Sands, métro porte de Paris

Premiers signataires : Action antifasciste Paris Banlieue, Christianisme social, Collectif dyonisien contre le Front national et l’extrême droite, Collectif Tenon, Ras l’Front Marne la Vallée, SCALP Reflex, CNT Culture spectacle région parisienne, CNT Santé-social RP, CNT région parisienne, Solidaires Paris, SUD Culture Solidaires, SUD Etudiant, Alternative libertaire, Fédération anarchiste, Nouveau parti anticapitaliste, Réseau jeunes du Parti de gauche…

- 13H30 Accueil

- 14H Débat : Où va l’extrême droite ? Etat des lieux de l’extrême droite en France. Le Front national, son programme, sa stratégie, ses réseaux. Extrême droite- droite extrême des passerelles de plus en plus nombreuses. La nébuleuse de l’extrême droite radicale avec : Jean-Paul Gautier, politologue, historien, un militant de SCALP Reflex

- 16H ATELIER CHANSON ET FANFARE de La Belle Etoile

- 16H30 Débats en atelier

Montée de l’extrême droite et antifascisme en Europe

avec : Dominique Vidal (journaliste Le Monde Diplomatique), militant antifasciste italien René Monzat, (journaliste)

L’extrême droite sur le terrain social

avec : un militant du SUB-CNT (bâtiment), Sébastien Champagne, syndicaliste de Solidaires, membre de Vigilance initiatives syndicales antifascistes Paul Ravaux (Vigilance et initiatives syndicales antifascistes) Face à la violence d’extrême droite, quelles réponses ?

Quelles ripostes ?

avec : des militant(e)s de collectifs antifascistes L’extrême droite, femmes, genre et sexualité avec : Maison des femmes de Montreuil (sous réserve), Des militantes du collectif Tenon, Sarah (CNT STE 93)

Racisme et idéologie sécuritaire au coeur du projet politique de l’extrême droite

avec : Collectif dyonisien contre le Front national et l’extrême droite L’instrumentalisation du religieux et de la laïcité par l’extrême droite avec : Henri Braun (avocat), Jérôme Anciberro (rédacteur en chef de Témoignage chrétien),

- 18H30 Débat : Face au danger d’extrême droite, quel antifascisme ? avec : des membres du collectif des organisations du Forum social antifasciste

- 20H30 Spectacle avec groupes de slam

Le Forum social antifasciste accueillera des stands d’organisations et de maisons d’édition. Plusieurs films seront projetés. Bar et buffets sont prévus.

contact : forum.social.antifa@gmail.com

Plus d’infos sur : forumsocialantifa.wordpress.

Source: Alternative Libertaire

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18 mars 2012 7 18 /03 /mars /2012 00:15
Pour un cortège anticapitaliste
Un communiqué commun
une affiche et un "4 pages" communs,
la banderole de tête du cortège

 

 

Voir en ligne : http://oclibertaire.free.fr/spip.ph...

 

Contre l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes Manifestation Nantes 24 mars Pour un cortège anticapitaliste

 

Communiqué

Suite à une initiative de différents groupes et organisations libertaires de la grande région nantaise, un collectif s’est constitué pour l’organisation d’un cortège anticapitaliste, au sein de la manifestation contre l’aéroport de Notre-dame-des-Landes, le 24 mars à Nantes. Comme le dit l’appel commun « ni ici ni ailleurs » les projets de ce genre « servent en premier lieu les intérêts de banques, d’actionnaires de multinationales et de politiciens. Ils s’imposent par la force quand les simulacres de concertation (débats, enquêtes ...) n’ont pas suffi à faire taire les oppositions. » Selon nous, ce projet, soutenu à droite comme à gauche par les grands partis de gouvernement, n’est pas une simple aberration économique, ni le délire d’élus désireux d’inscrire leur nom dans la pierre de projets pharaoniques. C’est un projet qui s’inscrit parfaitement dans la logique de redéploiement capitaliste, destiné à remodeler l’espace pour le plus grand profit des classes dominantes et des puissances d’argent. Ce projet d’aéroport s’inscrit dans une conception du monde que nous combattons : « Contre l’aéroport et son monde, autogérons nos vies ! ». Si notre but immédiat est bien l’arrêt du projet, celui–ci s’inscrit dans un engagement plus global contre le capitalisme et pour une société sans classe ni Etat. C’est là le sens de notre présence dans le cortège et nous appelons tous ceux et toutes celles qui le partagent à nous y rejoindre.

Collectif pour un cortège anticapitaliste

groupe libertaire Lochu et Ferrer, Vannes Lorient (FA)
oclnantes[at]free.fr
nantes[at]alternativelibertaire.org
scalpnaoned[at]samizdat.net
nantes[at]federation-anarchiste.org
ocl.st-nazaire[at]orange.fr
ols[at]no-log.org
cnt St-Nazaire et Vendée
ocl-poitou[at]orange.fr

Un "4 pages" réalisé par les mêmes, à télécharger et à faire circuler et à distribuer

PDF - 296.5 ko

Une affiche à reproduire et à faire circuler

La banderole :

à télécharger :

PDF - 248.6 ko
Pourquoi il est important de se mobiliser à Nantes le 24 mars.  
Le 24 mars à Nantes, nous descendrons dans la rue pour exiger l’arrêt définitif du projet d’aéroport de NDDL.

 

Ce projet vieux de quarante ans constitue la clé de voute d’un schéma plus large de réorganisation d’une métropole Nantes-Saint-Nazaire du futur. Voies rapides, ponts, TGV, zones industrielles nouvelles se déploieront autour. Dans l’agglomération nantaise même, zones d’habitation et d’activité devront être réaffectées. Bien sûr les populations concernées, en premier celles de la zone d’aménagement différé – ZAD – prés de Notre Dame des Landes, n’ont pas leur mot à dire, si ce n’est une pseudo concertation de « la démocratie participative » vantée par les pouvoirs socialistes (villes, département et région), ou les enquêtes-alibi d’utilité publique, « consultatives ».

La justification officielle d’une telle infrastructure évoque successivement le survol intempestif de Nantes, le danger et le bruit interdisant un redéploiement urbain, alors que des modifications mineures y pourvoiraient. Ou bien la saturation de l’actuel aéroport, en fait sous utilisé. Mais il ne s’agit surtout pas de désigner les bénéficiaires réels d’une telle opération : actionnaires de banques et de multinationales, puisque Vinci a emporté le marché sous la forme d’un Partenariat Privé Public très juteux, avec une marge bénéficiaire garantie si besoin par les collectivités locales !

L’aéroport de NDDL comme les lignes grande vitesse, le nouveau réacteur nucléaire EPR ou le tunnel du Val de Suse, la centrale à gaz de Brest, etc., sont autant de projets dont nous pouvons nous passer mais dont le capital a besoin pour se redéployer au XXIème siècle et remodeler l’espace au profit des classes dominantes et des puissances d’argent.

L’opposition au projet, portée depuis trente ans par les habitant-e-s, s’est renforcée par l’arrivée d’occupant-e-s des terrains en friche sur la ZAD, tout en restant très légaliste. Aujourd’hui certains partis (EELV, MODEM, FG, NPA) soutiennent la lutte, tout en siégeant dans les institutions locales avec le PS... Mais les rencontres d’autres combats – LGV, EPR/ THT, Val de Suse,...- ont amené un approfondissement des critiques, et en juillet la coordination anti-aéroport organisera sur le site un forum social européen contre les grands projets.

Le cortège anticapitaliste dans la manifestation du 24 mars affirmera trois points :

  • ce projet, loin de ne toucher que les habitant-e-s proches, conditionne au contraire l’avenir des populations de tout l’estuaire, les Nantais-es et les habitants de toute l’agglomération doivent s’approprier la lutte.
  • par les enjeux capitalistes qu’il représente et qu’illustrent aussi les autres grands projets, ce nouvel aéroport est l’exemple même d’une infrastructure visant la reproduction du capital pour lui-même, et signalant son inutilité sociale première pour le plus grand nombre et les destructions occasionnées par sa construction
  • enfin, ce projet, martelé dans les esprits par la toute la machine de propagande institutionnelle et soutenu par les deux grands partis gestionnaires de droite et de gauche, influera sur l’avenir de tou-te-s, sans concertation réelle. Il s’agit bien de refuser de se faire imposer des projets inutiles, coûteux, destructeurs, de prendre nos affaires en main, de poser concrètement la question de la vraie démocratie – directe – et de ne pas laisser les politiciens, les capitalistes du BTP, du pétrole, de l’aviation et de quelques autres secteurs, décider pour nous et hypothéquer notre avenir.

Deux banderoles non signées marqueront le cortège : « Aéroport = capitalisme, arrêt immédiat », « aéroport, TGV, THT, TAV, nucléaire = société totalitaire » ; un ou des tracteurs porteront des banderoles sur d’autres thèmes (foncier, répression, etc.), ainsi qu’une sono embarquée ; les différentes collectifs et organisations parties prenantes amèneront leur matériel. Le parcours commencera au rond-point de Rennes à 12H30, en se joignant au cortège arrivant du nord.

Après une déambulation en ville avec tracteurs et vélos, chevaux, vaches et piétons, nous nous installerons au centre de Nantes pour rencontrer les Nantais-es, expliquer la lutte, picniquer (buvettes et cantines sont prévues), tenir des tables de presse, planter des arbres et des potagers, aménager la campagne au cœur de la ville puisque la ville veut déménager la campagne... L’installation se prolongera selon les envies et le nombre.

Au-delà de l’agglomération nantaise, cette lutte nous concerne tous car elle s’inscrit dans une démarche d’ensemble qui refuse que nos manières de vivre, nos relations sociales et les territoires que nous habitons soient façonnés par une logique de la rentabilité, de la marchandisation, de la vitesse, de l’urbanisation à outrance dans des mégapoles régionales, par des projets de développement du capital visant à satisfaire les désirs d’une minorité aisée et bourgeoise, par la surconsommation et le gaspillage énergétique, entre autres choses.

C’est pourquoi cet appel s’adresse aussi à tous ceux et celles qui, en dehors de Nantes et même du département de Loire Atlantique, se reconnaissent et se retrouvent dans les raisons de cette colère et de cette résistance populaire.

Nous sommes solidaires de ce combat, parce qu’il est le nôtre, où que nous soyons.

Dans un certain nombre de villes et de régions, des personnes et des collectifs ont fait savoir qu’ils et elles voulaient venir manifester à Nantes le 24 mars. Essayons d’élargir et d’amplifier cette mobilisation. Relayons les appels à manifester. Organisons des départs groupés.

Non à l’aéroport de Notre-Dame des Landes !

Toutes et tous à Nantes le 24 mars !

Quelques camarades de l’OCL (Région nantaise et Sud-ouest)


Le 24 mars à Nantes, on inverse les rôles avec une grande manif ! La métropole nantaise veut annexer Notre-Dame-des-Landes ? Eh bien ce sont toutes les oppositions à ce projet, et à tous les projets inutiles, qui vont venir dire à la métropole qu’elles ne veulent pas de son développement !

3 cortèges de vélos et de tracteurs prendront le ville en tenaille, pour finalement se rejoindre et occuper une place dans l’hyper-centre. Cette occupation, écho aux mouvements espagnols, grecs, américains, mais aussi tunisiens ou égyptiens, se veut une matérialisation de la détermination des opposant-e-s à ne pas laisser tranquille les décideurs tant que le projet n’est pas retiré, et un carrefour des luttes européennes.

Parce que les luttes ne sont pas des luttes strictement locales, des départs collectifs comme à Dijon s’organisent un peu partout. Parce qu’il est possible de gagner, qu’une victoire à Notre-Dame-des-Landes est la condition d’autres ailleurs.

Tous et toutes à Nantes le 24 mars !

Sur le terrain, même si la menace d’expulsionest présente, la vie suit son cours avec un programme diversifié, de quoi venir s’informer, aider, lutter :

une semaine de rencontres/discussions/ateliers du 5 au 11 mars autour de thèmes comme l’urbanisation, les luttes rurales, la répression, … un week end d’échanges entre différentes luttes locales (LGV, autoroutes, lignes THT, …) du 9 au 11 mars une semaine artistique (concerts, ateliers, peintures, poésies, marionnettes, …) du 1er au 9 avril une semaine d’échanges de savoirs du 9 au 15 avril avec par exemple la construction de cabane, de la grimpe dans les arbres, la reconnaissance et cueillette de plantes, … En ce qui concerne l’appel à réoccupation en cas d’expulsion, la manifestation est toujours d’actualité, le 4eme samedi après la 1ère expulsion.

Un peu partout des stands, réunions d’informations continuent. Le 7 mars à Rennes, une discussion/débat sur le thème “Aéroport / Ligne grande vitesse : la même lutte”.

A Notre-Dame-des-Landes, l’occupation est aussi policière/militaire mais les nombreuses intimidations ne font que renforcer la détermination. Si les nombreuses condamnations sont pour la plupart des amendes (payées collectivement), le 21 février dernier à St Nazaire, un camarade a été condamné à 14 mois de sursis (dont 2 mois pour refus de don d’ADN), 1000 € d’amende avec sursis pour une autre et 600 € de dommage et intérêts à payer solidairement au flic pour le préjudice morale alors qu’ils n’ont fait qu’escorté, avec d’autres opposant-e-s, un membre des renseignements généraux hors du cortège. 3 jours après, seulement 6 à 24 mois de sursis pour les 3 flics impliqués dans le décès d’Hakim Ajimi. Le procès pour les camarades inculpé-e-s du 1er décembre est reporté au mercredi 16 mai.

Un Comité de Soutien aux Inculpé-e-s Anti-aéroport a vu le jour pour mieux se coordonner et organiser le soutien aux inculpé-e-s. Il se réunit tous les mardis à 20h30 à B17 à Nantes : https://soutieninculpeesnddl.wordpr...

Niveau travaux, le sale boulot continue. Le 24 janvier, le juge des expropriations est venu sur la ZAD pour rencontrer les propriétaires ayant refusé de vendre leurs terrains à l’amiable. S’en suit bousculades, lacrymos, … une belle énergie mais pas suffisante pour empêcher la ballade du juge. Après les visites sur le terrain, c’est au tribunal que se décide les expropriations et le rachat des terres par AGO-Vinci. La 1ère d’une longue série a eu lieu le 14 février et est mise en délibéré le 30 mai prochain.

Et parce que sur Indymedia, on aime bien les médias libres, vous pouvez écoutez la voix de l’occupation de la ZAD avec des émissions radio ou lire le 4e numéro de Lèse Béton : le journal d’occupant-e-s installé-e-s sur la ZAD.

Pour un soutien financier et aider aux actions, la répression, impression de tracts, …

La lutte contre le désordre capitaliste et pour un autre monde continue !!!

(texte repris d’indymédia Nantes)


Départs collectifs et covoiturage

Vendée

Un covoiturage est organisé pour un départ groupé pour la manif du 24/03 à Nantes.
Rendez vous le samedi 24, à Fontenay le comte, place Viet, à 10 heures. Merci de prévenir de votre présence. Histoire de s’organiser et de n’oublier personne.

L’union locale des syndicats CNT de Vendée.

Dijon

Suite à la réunion publique du 27 février, un départ collectif s’organise
depuis Dijon, en covoiturage, mini-bus ou autocar, suivant le nombre de
participant.e.s.
Écrire à Nantes24M CHEZ brassicanigra.org


Portfolio

Source: Organisation Communiste Libertaire
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18 mars 2012 7 18 /03 /mars /2012 00:05
LE 21 MARS À 19H À LA CGT À MONTREUIL
Meeting SOS Racisme et CGT

A l’occasion de la journée internationale contre le racisme et à quelques semaines de l’élection présidentielle, la CGT et SOS Racisme organisent ensemble un meeting contre le racisme (avec la participation, notamment, de l’UNEF, la FSU, l’UNSA, la LDH, le MRAP, la LICRA, France Terre d’Asile et diverses personnalités)le mercredi 21 mars 2012 à partir de 19 heures (ouverture des portes à 18h30) dans le patio de la Confédération Générale du Travail , 263 rue de Paris à Montreuil.

 

 


Appel commun 
Pas de printemps pour le racisme !

La France vit ces mois-ci une période charnière dont l’issue marquera profondément la décennie à venir. Or, un climat malsain est entretenu dans le débat public : jour après jour, les fondements de notre démocratie républicaine sont remis en cause. Des pans entiers de la population sont stigmatisés. Les piliers du vivre ensemble que sont la laïcité, la liberté, l’égalité, la fraternité et la solidarité sont fragilisés par ceux qui nous gouvernent, englués qu’ils sont dans des visions bassement électoralistes. Bon nombre de leurs représentants, et ce, jusqu’au plus haut niveau de l’Etat, jouent avec ces principes comme le vent joue avec une girouette, au point que l’emploi, les salaires ou la relance économique deviennent des sujets négligeables ! A la veille de l’élection présidentielle, SOS Racisme et la CGT vous invitent à l’occasion de la journée internationale contre le racisme, à venir affirmer les valeurs républicaines, renforcer la solidarité, et ensemble nous lever contre la banalisation du Front National et des thèses racistes !

VENEZ NOMBREUX !

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13 mars 2012 2 13 /03 /mars /2012 19:07

En France comme ailleurs, la crise économique et sociale favorise une offensive sécuritaire,
xénophobe, islamophobe et raciste qui menace les droits et libertés démocratiques des citoyen –ne- s et des résidents étrangers, ainsi que nombreux acquis sociaux. Les propos stigmatisant de dirigeants politiques de la droite et de l’extrême droite, soutenus par des intellectuels et quelques éditorialistes, légitiment et banalisent les pratiques racistes de plus en plus fréquentes parmi les forces de l’ordre, notamment. 
Les lois et mesures discriminatoires et sécuritaires s’accumulent, encouragée par la multiplication des déclarations qui désignent les immigré-e-s, les sans-papier-e-s, les « musulman-e-s », les Rroms et les chômeurs comme les membres des nouvelles classes pauvres et dangereuses. Dans cette conjoncture, et au lendemain de la conférence de presse du 10 janvier 2012 convoquée par le ministre de l’Intérieur, Claude Guéant, le pire est à craindre avec l’ouverture de la campagne présidentielle marquée par la radicalisation de l’UMP et la montée du Front National.
Toutes ces dispositions doivent être abrogées, cette politique immédiatement arrêtée et les sans-papiers régularisés. Celles et ceux qui disent incarner l’alternance doivent s’y engager.
50 ans après la fin de la guerre d’Algérie et les indépendances, la France continue de soutenir, au delà de son « pré carré » en Afrique, des régimes dictatoriaux et corrompus, tout en restreignant comme jamais auparavant le droit d’asile pour celles et ceux qui sont persécutés.
50 ans après les indépendances, les habitants français et étrangers des quartiers populaires, et les jeunes, surtout s’ils sont originaires du Maghreb et d’Afrique noire, sont toujours considérés comme des ennemis intérieurs.
Dans ce contexte, il est plus que jamais nécessaire de rappeler les liens entre l’histoire et l’actualité, entre la violence d’Etat, le racisme et le néocolonialisme.
Voilà pourquoi Sortir du Colonialisme et D’ailleurs nous sommes d’ici appellent tous celles et tous ceux qui vivent en France, les associations, organisations, collectifs et réseaux à:

une journée de mobilisation nationale et de manifestations, partout en France samedi 17 mars
A Paris, départ m°Barbès à 14h-arrivée Pl. de la République

- Contre le racisme et les idéologies d’exclusion !
- Pour en finir avec le colonialisme partout dans le monde !
- Pour l’auto-détermination et l’indépendance des peuples en lutte !
- Pour les libertés individuelles et collectives !
- Pour l’amitié et la solidarité avec les peuples en lutte !

Premiers signataires :
Associations et Collectifs :
ACCA ( Association des Combattants de la cause anticolonialiste), Association 93 au coeur de la République, AFASPA, Association des Marocains en France, Association de promotion des cultures et du voyage (APCV), 4 ACG (Anciens Appelés en Algérie et leurs Amis Contre la Guerre), Al Houda (Association des Femmes Musulmanes de Rennes), Association des travailleurs maghrébins de France Paris-75 (ATMF Paris 75), ATTAC (national), Au nom de la mémoire, CAAC Comores, Cedetim, Centre d’Information Inter-Peuples (Grenoble), Collectif ATTAC-Oise, Collectif agir pour le changement et la démocratie en algerie (ACDA), Collectif pour l’avenir des foyers (Copaf), Collectif de soutien de l’EHESS aux sans papiers et aux migrant-es,  Collectif des Sorins (Montreuil), Collectif antiraciste de Saint-Denis, Collectif Gardois D’Ailleurs nous sommes d’Ici, Collectif D’Ailleurs nous sommes d’Ici de Montpellier, Collectif Justice Pour Tous, Collectif Palestine Paris 8, Comité-Anti-Impérialiste, Comité grenoblois contre la Traite négrière et l’esclavage, Comité isérois de soutien aux sans papiers, Comité Libérons Georges ABDALLAH 33, Comité Ousmane Bâ des 68 travailleurs sans papiers de Creil, Comité de Résistance Démocratique (CRD), Comité Vérité et Justice pour Charonne, Coordination 75 des sans-papiers (CSP75), CRAN (Conseil représentatif des associations noires), le Cri Panafricain, D’ailleurs nous sommes d’ici (national), Droit au logement (DAL), Ensemble Vivre Travailler Coopérer (EVTC), Europalestine, FASTI, Fédération des Tunisiens pour une Citoyenneté des deux Rives (FTCR), Fédération des Associations Culturelles Kurdes, Jeunesse Émigrée Réunionnaise de France (JERF), Halte aux Génocides, La Maison du Tamil-EELAM, Mémoire et Justice, Ministère de la Régularisation de Tous les Sans Papiers, MRAP, Mouvement des Jeunes Kanaks de France, Mouvement de la Paix, Réseau Féministe «Ruptures», Section Creil- Sud Oise de la Ligue des Droits de l’Homme (LDH), Solidarité sans papiers (60-Creil), Sortir du colonialisme, Survie, Syrian Media Action Revolution Team-France (SMART-F), Turbulences Marne la Vallée, Union Juive Française pour la Paix (UJFP),

Syndicats :
CNT-F, Solidaires, Sud Etudiant, Union Syndicale des Travailleurs Kanaks et Exploités, UD CGT 75

Organisations politiques :
Les Alternatifs, Europe Écologie-Les Verts (EELV), Fédération pour une alternative sociale et écologique (FASE), Gauche Alternative Lille Métropole, Gauche Révolutionnaire Syrienne (GRS), Gauche Unitaire, Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA), Parti Communiste maoïste de France – la Cause du Peuple,   Parti Communiste Français (PCF), le Parti Communiste des Ouvriers de France (PCOF), Parti de Gauche (PG), Partit Occitan, Union Démocratique Bretonne (UDB), Union des Populations du Cameroun (UPC),

Source: VISA

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5 mars 2012 1 05 /03 /mars /2012 07:45

Le samedi 21 mai 2011, lors d’un rassemblement pacifique accompagné d’une diffusion de tracts à l’appel du Collectif Antifasciste Rennais devant le café Le Fleurte, à Rennes, les militants antifascistes réunis sur place avaient été violemment agressés. Cet après midi là, l’écrivain Laurent James, ancien compagnon de route et proche d’Alain Soral, devait y effectuer une lecture de textes, mais la présence des militants antifascistes a conduit les organisateurs à employer des méthodes de dissuasion, puis à user d’une violence inouïe pour disperser les militants.

Rappelons encore une fois qu’Alain Soral est le fondateur d’Égalité & Réconciliation, une succursale du FN, qui affiche volontiers ses sympathies et son admiration pour la Russie de Vladimir Poutine, l’Iran de Mahmoud Ahmadinejad et la Syrie de Bachar el-Assad. Les personnes proches de ce mouvement ont encore une fois montré leur promptitude à recourir à des tentatives d’intimidation et à des actions violentes, à employer la force contre leurs opposants, bref à employer des méthodes dignes des régimes qu’ils soutiennent politiquement.

Le contexte politique actuel est de plus en plus favorable à la prolifération des idées de l’extrême droite. Les autorités au pouvoir sont elles-mêmes prêtes à reconnaître la supériorité de leur civilisation sur d’autres qu’elles doivent juger inférieures, sinon indignes d’un rattachement à la condition humaine. Les agressions menées par l’extrême droite sont de ce fait légitimées par le pouvoir en place qui se complaît à créer et à attiser les tensions communautaires et religieuses.

Compte-tenu de la violence des faits survenus le 21 mai, notamment de l’usage d’une voiture contre les manifestants, certains militants ont décidé de porter plainte, afin de ne pas laisser les responsables totalement libres de raconter une version des faits fantaisiste et largement déformée par les discours tenus par Égalité & Réconciliation. Il est nécessaire de ne pas laisser à l’extrême droite une seule occasion de proférer de nouveaux mensonges éhontés.

La justice française a daigné écouter notre version des faits. Bien que nous ne nous attendions pas à des miracles, ni même à ce que nos camarades obtiennent gain de cause, il nous paraît utile et même indispensable de leur manifester notre soutien le jour du jugement devant le tribunal correctionnel. Un rassemblement se tiendra donc devant la Cité judiciaire de Rennes le 7 mars à 15h30. C’est l’occasion de rappeler à tous ce qu’est l’unité et la solidarité des antifascistes.

Le Collectif Antifasciste Rennais.

PS : pour mémoire, le texte de la conférence de presse tenue le mardi 31 mai 2011 sur les faits survenus au « Fleurte Café ».

PDF - 153.3 ko
collectif_antifasciste_rennais-conference_de_presse_mardi_31_mai_2011.pdf

http://www.antifabzh.lautre.net/roazhon/

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1 mars 2012 4 01 /03 /mars /2012 13:06

 

       Depuis plusieurs jours une lettre d'un racisme avéré et d'une lâcheté sans nom puisqu'anonyme est diffusée aux commerçants et artisans de la ville de Bourganeuf.

       Voilà bien où nous mène les entreprises de fausse « dédiabolisation » de l'extrême droite et de ceux qui, tout aussi lâchement que ces faux écrivains aux vrais airs de fachos et sous couvert de défendre la démocratie et la liberté d'expression, permettent aujourd'hui que l'immigré, le précaire, le SDF, le bénéficiaire du RSA ou des allocations, le chômeur, le sans papier, soit stigmatisé et traîné dans la boue la plus immonde du mépris de l'autre.

       Ce courrier, en plus d' être une honte envers le genre humain, est d'une couardise qui rappelle les heures les plus noires de notre histoire de France.

       Par conséquent, l'Union Prolétaire Antifasciste Creusoise soutient les élus municipaux de la ville de Bourganeuf dans la défense de tous les citoyens de leur commune et promeut auprès des citoyens d'origine Turque de Bourganeuf le concept frère de solidarité entre les peuples.

       L'Union Prolétaire Antifasciste Creusoise se joint aussi de la manière la plus solidaire à la déclaration faite et distribuée sur Bourganeuf et alentours par les organisations signataires.

 

L'UPAC.

 

 

Ci-dessous, la déclaration anti-raciste :

 

"Nous sommes tous d'ici et d'ailleurs
Réaction au courrier anonyme diffusé à Bourganeuf :
« Touche pas à ma France. Bourganeuf ne nous appartient plus »
En France comme ailleurs, la crise économique et sociale favorise une offensive sécuritaire,
xénophobe, islamophobe et raciste qui ampute les droits et libertés des citoyens et des résidents
étrangers.
Les propos stigmatisants de dirigeants politiques de la droite et de l’extrême droite, soutenus par des
intellectuels et des journalistes, légitiment et banalisent les pratiques racistes de plus en plus
fréquentes parmi les forces de l’ordre, notamment, mais également dans la population :
un courrier anonyme diffusé à Bourganeuf désigne des personnes d'origine turque vivant à
Bourganeuf à la vindicte des auto-proclamés « vrais Français ».
« On ne se sent plus chez nous »
Identité nationale et communautarisme
L’identité nationale, ça n’existe pas. La nation, groupe d’hommes et de femmes, est une entité en
constante évolution, vivant selon des lois et des valeurs qui se réinventent au cours du temps. Dans
l’histoire, on observe que la notion d’identité nationale apparaît dans les moments de crise, comme
outil de défense.
À cette notion d’identité nationale, on accole souvent une peur : le communautarisme. Ce mot,
inventé dans les années 1980, désigne le repli de populations sur leurs valeurs, leurs communautés,
leurs langues, leurs religions.
Nous sommes tous des communautaristes en puissance : lorsqu’un Français se trouve à l’étranger, il
cherche souvent à retrouver des compatriotes pour manger du fromage ou parler français. Pourtant,
dans les médias et dans les esprits, ce terme est automatiquement associé aux groupes de religion
musulmane. Le mot communautarisme est traître : on croit qu’il désigne un fait (le repli sur ses
valeurs) mais il désigne plutôt un groupe de population dont on a peur.
Au lieu de chercher des boucs émissaires, il nous faut identifier les véritables raisons de la crise que
nous traversons aujourd’hui.
Les lois et mesures discriminatoires et sécuritaires s’accumulent. De nombreuses déclarations
désignent les immigrés, les sans-papiers, les Rroms et les chômeurs comme les membres des
nouvelles classes pauvres, donc dangereuses.
50 ans après la guerre d'Algérie et les indépendances, les habitants français et étrangers des
quartiers populaires, et les jeunes, surtout s’ils sont originaires du Maghreb et d’Afrique noire, sont
toujours considérés comme des ennemis intérieurs.
Nous ne tolèrerons pas que des « Français » vigilants, qu'ils soient nos
voisins ou pas, mettent en place un système de stigmatisation et de délation
Non au racisme et aux idéologies d’exclusion !
Oui aux libertés individuelles et collectives !
Pour l’amitié et la solidarité entre les peuples !"


Signataires : Amis du chant de l'eau, ATTAC23, Cercle citoyen altermondialiste antilibéral (2C2A), Cimade, Creuse-Citron, Délégués départementaux de
l'éducation nationale (DDEN), Europe écologie les verts, Fédération de parents d'élèves (FCPE), Fédération syndicale unitaire des enseignants (FSU),
Ligue des droits de l'homme, Mémoire à vif, Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (MRAP), Mouvement de la paix, Parti de
gauche, Union prolétaire antifasciste creusoise (UPAC), Union pacifiste (groupe Limousin), La Vache qui...

 

 

 

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24 février 2012 5 24 /02 /février /2012 10:58

Dimanche à l'appel de la CGT Indre, de la FSU Indre, du Parti de Gauche, du PCF, du NPA, de Résistance Anti-Fasciste de l’Indre, du Planning Familial, rassemblement à la venue de Le Pen.  

 

Rassemblement Dimanche 26 février à 13h30

devant le stade de football de Déols

- avenue du Général De Gaulle -

manifestation jusque devant la salle MACH36 - ex tarmac -

 

Soyons nombreux pour manifester notre indignation et notre révolte face aux idées xénophobes, liberticides, de haine... du Front National.


Pour la Creuse, un départ en co-voiturage est prévu de La Souterraine. 

 

Pour plus de renseignements, joindre l'UPAC à:

upac.23@gmail.com

 

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Non au Front National !

Camarades ,

Ne nous livrons pas aux chants des sirènes fascistes, qui sous couvert d'un discours anti-systémique bien rôdé, ne visent qu'à instaurer un régime aux relents des années 30. Ne soyons pas naifs face à ce nouvel ordre moral que veulent imposer par le mensonge et la peur les tenants de la haine et du "sang pur". Sous couvert d'une fausse expression démocratique et médiatique, le FN ne s'est jamais détaché de ce qui a construit son origine : une droite populaire qui rejette le prolétaire, une droite chrétienne qui rejette le non-croyant ou l'autre croyant, une droite corporatiste qui rejette l'union des travailleurs. Le FN a ses petits groupuscules néo-nazi dont il se défend d'être en lien publiquement mais avec qui il travaille bien tranquillement  : GUD, bloc identitaire et autres "natios".

    Et lorsque l'on se penche sur son programme politique le vernis craque : Contre la retraite par répartition et tout ce qu' a fondé le CNR de 1945 (où était-il lors des manifs de 2010 ?)  , contre les droits des salariés ( poujadiste un jour, poujadiste toujours !) etc... 

De nombreux documents démontrent l'imposture du FN. L'UPAC vous en propose deux :

- Celui du collectif communiste Prométhée dans son numéro 85, (site net : http://promcomm.wordpress.com), 5 pages.

-Celui du collectif VISA (Vigilance et Initiatives Syndicales Antifascistes), qui s'intitule "FN, le pire ennemi des salarié(e)s" et dont le lien est sur le blog, 29 pages. 

 

Ne lâchons rien ! 

Face au bras tendu du facho, levons le poing ferme du prolo !! 

 

Vêtements et accessoires skinheads et Antifas.

            Site "La Pétroleuse" : Clic<  link

 

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             Site "FFC Production": Clic< link

 

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Modèle 25 mm

 

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Modèle 32 mm.

 

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Fabrication "FFC Production".