Bacharistes et Ahmadinejadolâtres Français vers la création d’un nouvel axe – national-stalinien du type de celui de Limonov en Russie.
- 9 Septembre 2012 : Depuis quelque semaines ceux que nous appelons ici ironiquement les Vrp des dictatures de l’extrême glauque anti impérialiste issue d’une certaine“gauche Alter radicale” tous comme nos Ahmadinejadolâtres et autres Bacharisteshabituels de l’extrême droite “anti système et anti oligarchies” , semblent à nouveau s’exciter à l’annonce probable de la chute dans les mois à venir, du régime Syrien et de leurs dictateur vénéré Bachar Al Assad, sur tout ce qui compte de sites internet de la réacosphère et de la fachosphére Française en version 2.0.
-Le Comité Valmy et ses alliés du PRCF ou en avant vers la création d’un axe – national-stalinien du même type que celui du parti national bolchevique de Limonov en Russie.
-En ces temps de confusionnismes politiques qui ont déjà étés
dénoncés maintes fois sur d’autres sites que le notre par de nombreux-ses camarades antifascistes, anti capitalistes et anti impérialistes. Nous avons nous aussi pus observer que certains“rapprochements idéologiques” nauséabonds étaient bien en train
de ce mettre en place. Et qu’il y avait bien de véritables ponts , des passerelles et des mains tendues , entre des personnes et des représentant issus d’une partie non
négligeable de la “gauche Alter radicale
” occidentale issue des mouvements anti impérialistes
radicaux des années 70 et des idéologues, des ”théoriciens” et
de militants notoires de ce qu’on appelle la “vieille”extrême droite
traditionnelle et de la “nouvelle” extrême droite issue des
courants ” nationaux révolutionnaires” ou “alter nationalistes”
-Il faudrait vraiment continuer a êtres aveugles pour ne pas s’apercevoir que toutes ces dérives trés graves , sont en train de devenir une triste réalité et qu’elles sont loin d’êtres un phénomène isolé et folklorique ” limité au net” comme continuent de le croire placidement et naïvement, pas mal de nos camarades de luttes ,dans la vie véritable qui se trouve en dehors de nos petits cercles des réseaux internet militants.
-On pourrait même appeler cette “pétition” vu les noms des organisations et des noms de“people” qu’on trouve parmi les “premiers signataires” de cette imposture retour du pays de l’horreur car on y retrouve une des grandes réunions d’horribles et de véritables Affreux de l’extrême droite, comme on aurait pu à peine l’imaginer il y a deux décennies de la, à l’époque ou nous avions déjà eus a subir les dérives impardonnables de membres d’une certaine “ultra gauche” qui étaient proches de la librairie de la vieille taupe qui avaient lancés les prémices du négationnisme historique en France .
- Ne cherchez pour ce qui est de l’horrible dans cette pétition du Comité Valmy ils y sont tous-tes ou presque il suffit de la parcourir un tant soit peu pour s’en rendre compte.
-Réactionnaires divers, chantres des républicanismes et des nationalismes les plus sclérosés anciennes barbouzes et militaires, militants et “égéries” fascistes et négationnistes d’extrême droite reconnus, Staliniens restés bloqués dans le PCF de la période de George Marchais et de son “fabriquons français”. Admirateurs du régime pseudo “démocratique” de Poutine et des massacreurs “communistes” de la place Tien An Men en 1989, Obsédés quasi pathologiques des “théories du complot” et du conspirationnisme post 11 Septembre 2001. Avec ce nouveau “tous ensemble contre le système” que ces gens la mettent à toutes les sauces pour éluder et minimiser les luttes des classes et celles contre toutes les formes de dominations dans nos luttes anticapitalistes, on croirait atterrir dans des scénarios de mauvais polars où dans ceux de mauvais romans de politique fiction ou d’espionnage de gare à deux sous, sauf qu’ici la triste réalité semble dépasser (et de loin) ces genres de fictions populaires
-Ainsi parmi ces “premiers” signataire qui osent se présenter encore comme des “communistes”, nous retrouvons toute la fine équipe des nationaux Staliniens pur jus duPRCF et du Comité Valmy mêlés à des “dissidents” issus d’Attac du Mpep ,l’inévitable et pesante Annie Lacroix-Riz, “historienne ” spécialiste es-Staline et membre du PRCF par ailleurs grande admiratrice de la “grande Serbie” du dictateur Milosevic via le site “Balkans Infos” qui se trouve en lien sur son site internet. Jusqu’aux nostalgiques de Chevènement du ” Rassemblement des citoyens pour la République” ca c’est pour le vernis et l’alibi de “gauche”.
-l’alliance des contre révolutionnaires et de véritables ennemis de classe issus de nos vieux croutons de la vieille “gauche radicale étatiste” occidentale blanche et bourgeoise , avec celle des admirateurs des régimes les plus totalitaires et des barres de fer et des coups de battes de base Ball, des cogneurs et briseurs de luttes de l’extrême droite, voila ce qui nous attends si nous ne réagissons pas.
-Les joyeux drilles et rois de l’entrisme d’extrême droite dans la “gauche Alter” ou l’extrême glauque “anti impérialiste” le retour
-Toujours dans cette liste de “joyeux et de joyeuses drilles” (si l’on peut dire) car on est décidément très “éclectiques” chez les signataires de la “pétition” du Comité Valmycitons également Francois Cheverry ex-candidat aux élections législatives sous les couleurs de Solidarite et Progrés de Jacques Cheminade, rien de moins qu’un groupuscule d’extrême droite sexiste, homophobe, raciste et antisémite, des disciples français du militant américain fasciste Lyndon Larouche dont le mouvement est considéré comme une secte tant en France qu’ailleurs en Europe .
-MireilleDelamarre responsable du site anti sémite et soit disant “anti sioniste” basé a Marseille planetenonviolence.org ex militante expulsée du PC pour ses dérives.Francesco Condemi directeur-réalisateur au coté de Béatrice Pignéde de pseudos“documentaires engagés “ qui furent l’année dernière les invités d’Ahamdinejad au 29ème Fajr film festival de Téhéran. ce Condemi qui affirme être un ancien du NPA et de la CNT ( ou personne n’a jamais entendu parler de lui) est aussi responsable de la boite de productions Clap36.net qui a réalisée un film à la gloire de Dieudonné et accessoirement d’Alain Soral. Intitulé ” Sans forme de politesse : regard sur la mouvance Dieudonné” .Le secrétaire général de l’Alliance pour la souveraineté de la France Bernard Chalumeau - des nationalistes ayant de fortes tendances Pasqua- De Villiers. l’inévitable Ginette Hess Skandrani, rédactrice des blogs : La Voix de la Libye.com et co-rédactrice de : La Voix de la Syrie.com deux sites entièrement dévolus à la gloire de Kadhafi et de Bachar Al Assad,militante pseudo “anti sioniste “ exclue des verts il y a quelques années de cela, pour ses penchants négationnistes et la gestion de son site révisionniste ” la plume et l’enclume” qui fut par ailleurs membre colistière du“parti anti sioniste” de Yahia Gouasmi, Dieudonné et d’Alain Soral lors des dernières élections européennes de 2009. Maria Poumier, ex universitaire (Paris VIII) pseudo militante Cubanophile “chaviste” et ” bolivarienne” vieille compagnonne de“route” de Ginette Hess Skandrani et négationniste bien connue des cerclesFaurissoniens, Soraliens et Dieudonnistes.
-Nouveaux arrivants et nouvelles vague de taupes pseudos sociales de l’extrême droite.
-Enfin pour conclure citons quelques seconds couteaux et nouveaux arrivants dans ce panier de crabes qu’est cette pétition du Comité Valmy comme Vincent Vauclin – coordinateur national du mouvement de la “Dissidence” un groupuscule à la rhétorique totalitaire, sexiste homophobe et antisémite se voulant “post capitaliste” très influencé par Soral, Vincent Vauclin s’est fait connaitre récemment pour avoir été exclu du Syndicat Sud ou il avait tenté de faire de l’entrisme pour y diffuser son prosélytisme d’extrême droite. Jonathan Moadab, qui se présenté comme un “journaliste” mais qui est en fait plutôt connu comme un sérial spammeur issu de la poubelle “participative” d’ Agoravox , Jonathan Moadab est par ailleurs membre et animateur avec son compère Raphael Belrand dit “Jah Raph” du “Cercle des Volontaires” un pseudo site“d’information alternatives” dédié à la gloire de divers dictateurs se disant proches à la fois de l’indigent ”mouvement des indignés” parisiens et du groupuscule d’ultra droite ” patriote national et populaire” l’Union Populaire Républicaine de François Asselineau- un ex conseiller de l’ex ministre de l’intérieur Pasqua a l’époque ou celui ci faisait tabasser a mort par ses “voltigeurs motocyclistes” le jeune manifestant étudiantMalik Oussekine.
-On trouve aussi dans ces seconds couteaux un paquet d’adhérents d’Egalité et Reconciliation le groupuscule antisémite d’Alain Soral se présentant comme des ” lanceur quenelles apprentis ou confirmés”, des membres et militants connu de l’association conspirationniste ReOpen911.
-Et pour finir Bahar Kimyongür, qui se présente comme un “militant non-aligné” mais que nous connaissons plutôt comme un des propagandistes les plus acharné de la mouvance Bachariste ,qui travaille régulièrement avec ses amis du duo Belge Michel Collon- Jean Bricmont qu’on avaient pu voir en mars 2012 dernier organiser une conférence à Paris ” pour la paix et contre la guerre humanitaire en Syrie” où s’étaient encore retrouvés pas mal de ces représensant-es de cette mouvance de l’extrême glauque anti impérialiste, et une grande partie de la fine fleur de l’extrême droite parisienne déjà cités plus haut.
-En tous cas nous vous laissons juges sur les élucubrations délirantes de cette prétendue ” gauche” qui pour nous n’en est pas une et de toute la faune ultra droitière et d’extrême droite qui traficote et fraye avec ces soi disant “communistes et marxistes” du Comité Valmy
-Inutile de vous dire que pour nous ces gens la n’ont “d’anti impérialistes” et “d’anti capitalistes” que le nom. Et que du fait de l’aveuglement de cette engeance à soutenir les pires des dictatures. Nous considérons tout simplement que ces gens la ne sont pas autre chose que de vulgaires complices des crimes contre l’humanité commis par les dirigeants de régimes totalitaires comme celui de l’Iran ou de la Syrie qu’ils vénèrent sur tous leurs site et blogs de désinformations.
-Des gens qui n’ont jamais eus la moindre once d’humanité et encore moins fait preuve de la moindre compassion même la plus élémentaire, pour les milliers de morts assassinés depuis les débuts de la révolution Syrienne par le régime sanguinaire et fasciste de Bachar Al Assad, ni même pour les milliers de prisonniers politique qui sont enfermés ou qui ont étés pendus au bout de grues dans les geôles d’Ahmadinejad et deKhamenei en Iran depuis plus de 33 années de dictature. Et qui à ce titre sont des ennemis de classe qui nous trouverons toujours en face pour les combattre.
-MARG BAR DIKTATORS
-MARG BAR BACHAR AL ASSAD
-MARG BAR AHMADINEJAD – MARG BAR KHAMENEI
Notes:
Soliranparis contact nomore@riseup.net
Si vous franchissez la Corrèze, vous parvenez en Creuse. Un peu de patience, Vichy n'est plus très loin. Et les prolétaires creusois abusent des bulles.
Que de contre-vérités dans ce billet d'Upac. Ça devient grave.
Il n'y a pas que le PRCF. Il y a aussi l'URCF et bien d'autres organisations composées par d'anciens communistes et qui ambitionnent la création d'un nouveau parti communiste sur des positions de classe. L'objectif est le socialisme et la mise en place de la dictature du prolétariat. Qui a lu Marx et Lénine savent que c'est la condition même du socialisme.
Et non l'actuel PCF réformiste et européiste.
Courage, camarade, t'es pas loin de Solférino et de FO.
Merci pour cet éclairage.
c'est plus un commentaire mais un parchemin drappé ! non d'une pipe , et y a t il le graal miraculeux
Pas lu ce " commentaire " qui prend tout l'espace .
Merci pour l'éclaircissement à l'auteur du Billet Initial .
A suivre avec grande attention .
Merci Upac.
Petit complément à lire avec attention en ouvrant les liens: extraits de l'article de Wikipédia sur le Nationalisme révolutionnaire .
Voilà:
"Le nationalisme révolutionnaire serait selon ses partisans un mouvement qui associe une vision nationaliste du monde et une vision socialiste de la société, avec des références et des thématiques attribuées traditionnellement à la gauche. Son aile gauche est le national-bolchévisme. Sa parenté idéologique avec le national-syndicalisme est évidente.
Refusant à la fois le capitalisme libéral et le communisme égalitariste, d'où le terme de « Troisième voie » ou tercérisme, les NR prônent, dans un même temps, nationalisme et socialisme. Il s'agirait d'un socialisme à l'échelle continentale qui permettrait l'émergence d'un empire européen respectant les différences culturelles et ethniques, débarrassé d'un capitalisme destructeur des identités. Les NR rejettent aussi le racisme traditionnel suprémaciste, au profit d’une conception différentialiste de la société, un différentialisme garant de la préservation des différentes identités culturelles et ethniques propres à chaque peuple. Les nationalistes révolutionnaires rejettent donc le libéralisme et ce qu'ils considèrent comme sa tendance à abattre les frontières, à mélanger les peuples et uniformiser les cultures, faisant disparaître leur unicité. Ils développent néanmoins une rhétorique violemment anti-immigrés. "La « troisième voie NR, politique, économique, géopolitique, serait en fait l’équivalent européen des régimes populistes du Tiers-monde (en particulier le péronisme, le nasserisme, le baasisme et la Jamahiriya libyenne). Les NR mettent en avant une continuité entre les notions d’ethnie, de peuple, de nation, de construction européenne, de socialisme et d’Etat. Leur antisémitisme n’est pas d’ordre biologique ou religieux mais conspirationniste et politique. Le juif est conçu tel l’agent du cosmopolitisme, qui empêche l’édification du socialisme national, et du sionisme, qui vise à régenter le monde avec l’appui des USA via le processus de mondialisation"1.
Les combats des NR se situent à la marge de ceux menés par l'extrême droite électoraliste. Les NR ne nient pas l'existence des classes sociales et se sont aussi impliqués dans le combat écologiste. Ils soutiennent les mouvements nationalistes arabes et rejettent violemment le sionisme. Souvent, les NR militent pour la création d’un front anti-système, regroupant les ennemis radicaux du système, jonction entre l'extrême-gauche et l'extrême-droite.
La prose NR n'est pas dénuée d'antisémitisme. Sous couvert de dénonciation du sionisme, les NR prennent la défense de négationnistes tel que Roger Garaudy et développent une rhétorique conspirationniste. "
Pottier et quelques autres, ça vous parle ?
Nationalisme et socialisme ? ou nationalisme et étatisme.
Pensons aussi à ces appels plus ou moins discrets à des gouvernements autoritaires - au "nom du peuple", bien sûr.
Merci à upac de participer aux éclairages sur la question. (même si je les ai trouvé un peu difficiles à suivre)
(NB pour les futurs lecteurs du fil : les références au "commentaire" de cette partie du fil se rapportent à un très long manifeste copié-collé par JC , puis supprimé par la rédaction entre temps.)
Le style paranoïaque : Théories du complot et droite radicale en Amérique
Présentation de l'éditeur
Le succès des théories du complot dans les démocraties modernes est peut-être l'une des manifestations les plus frappantes du poids de l'irrationnel en politique, où la paranoïa menace toujours d'envahir la scène publique. Loin de se résumer à un affrontement où chacun défend ses intérêts rationnels, la politique est également une arène où sont projetées des émotions et des pulsions. En tant qu'univers symbolique, elle renvoie à des modes de pensée et à des imaginaires. En 1963, l'historien Richard Hofstadter prononçait à Oxford une conférence intitulée Le style paranoïaque dans la politique américaine, publiée ultérieurement dans le célèbre magazine Harper's. L'auteur y retrace l'histoire de l'imaginaire du complot aux Etats-Unis, de la fin du XVIIIe siècle au maccarthysme. Le texte d'Hofstadter, complété par ses analyses sur la radicalisation de la droite dans les années 1950 et 1960, a donné naissance à ce livre, considéré depuis lors comme un " classique ". Cinquante ans plus tard, la déferlante de haine contre Barack Obama offre à l'ouvrage d'Hofstadter une actualité saisissante. Régulièrement cité dans la presse depuis deux ans, le livre a par exemple fait l'objet d'un éditorial du New York Times signé Paul Krugman (prix Nobel d'économie).
Biographie de l'auteur Richard Hofstadter est un historien de premier plan aux Etats-Unis dans les années 1950 et 1960. Professeur à Columbia University (New York), il occupa la chaire d'histoire américaine durant les onze dernières années de sa vie. Auteur de plusieurs grands classiques, il fut récompensé du prix Pulitzer pour The Age of Reform (1955) et Anti-intellectualism in America (1964). Un immense auteur qui reste à découvrir par le public français puisque seul son bestseller The American Politican Tradition (1948) a été traduit jusqu'ici (Bâtisseurs d'une tradition, 1966, Seghers ; Economica, 1989).
Sans oublier René Balme
http://www.rue89.com/rue89-politique/2012/05/30/une-tache-rouge-brune-dans-la-campagne-du-front-de-gauche-232622
http://www.rue89.com/rue89-politique/2012/07/05/le-parti-de-gauche-condamne-dieudonne-soral-blanrue-et-meyssan-233614
http://gauche.blog.lemonde.fr/2012/06/01/le-cas-rene-balme-embarrasse-le-parti-de-gauche/
http://www.rue89.com/2012/06/25/oulalanet-ferme-se-pose-en-victime-et-promet-une-renaissance-offensive-233308
et ici, notre ineffable Uleski
http://blogs.mediapart.fr/blog/pierre-kirool/300512/ou-lon-retrouve-notre-serge-en-bien-etrange-compagnie
et le blog dudit Uleski ici-même (et ses nombreux billets sur Dieudonné, Soral, et tutti quanti)...
http://blogs.mediapart.fr/blog/serge-uleski
facile: il n'y a qu'à taper Dieudonné, ou Soral sur le moteur de recherches et on trouve Uleski partout.... mais avec des billets fermés au commentaires !
Et puis il y en a sûrement d'autres....
Oui, mais toi aussi tu postes sur Mdp, fière de ta trouvaille en plus, des papiers du Réseau Voltaire.
Veux-tu que je te rafraîchisse la mémoire ?
Et ta copine Da-cocorinette, tu as pensé à lui dire que Collon n'est pas fréquentable ?
Fiche de personnage : Frédéric Chatillon.
Ancien président du Groupe Union Défense, le GUD, syndicat d’extrême droite réputé pour être assez violent (dans les paroles comme dans les actes).
Marié à Marie Chatillon, qui semble être une amie de longue date de Marine Le Pen. En 2006, Mme Chatillon travaillait au service presse du Front National (une recherche Google suffit pour apprendre ceci).
Les liens entre le couple Chatillon et la Famille Le Pen semblent un peu plus poussés que ceux qu’entretiennent des employés normaux en revanche. En atteste cette photo où l’on peut voir Mr Chatillon aux côtés de Mme Jany Le Pen, lors d’un baptème, en 2008.
En revanche, je sais qu’un simple prestataire « graphiste » ne se déplace pas en Italie avec la personne pour qui il travaille.
Canal+ a fait un reportage sur chaque candidat à la présidentielle et M. Chatillon est cité dedans, : http://presidentielle2012.canalplus.fr/candidats/marine_le_pen?video=562753(de 37’34 à 44’30).
M. Chatillon est également cité dans un blog qui analyse le mouvement de l’extrême droite : http://droites-extremes.blog.lemonde.fr/category/frederic-chatillon/.
M. Chatillon était également présent à une conférence, Axis for Peace, organisée par le réseau Voltaire. En 2006, accompagné de Dieudonné et Alain Soral, il se rend au Liban puis en Syrie ensuite (il avait d’ailleurs la charge d’organiser le transit entre le Liban et la France). La délégation propagandiste française est accueillie à Beyrouth par Ali Qanso, un ancien cadre du Parti National Socialiste Syrien libanais. Le PNSS est pro-syrien, c’est-à-dire partisan de la « Grande Syrie ». (https://fr.wikipedia.org/wiki/Thierry_Meyssan, partie engagement associatif et politique). Une photo existe, ou l’on peut voir, entre autres, M. Myessan et M. Chatillon (ainsi que Dieudonné). On peut le revoir ici, avec Dieudonné et Jean Faurisson.
M. Chatillon entretient également des contacts avec l’armée syrienne, en la personne du Général Tlass (fils), qui dirige une division de l’armée syrienne. Il aurait rencontré en 1994 le Général Tlass (père, voir le massacre de Hama).
Avant-dernier point sur M. Chatillon : cet homme aime Bachar Al Assad. Ce n’est pas du troll, c’est une constatation. Fréderic Chatillon était présent lors d’une manifestation organisée à Paris, pour le régime d’Al-Assad :
On peut y voir M. Chatillon, même s’il semble fuir les caméras (les images de lui sont rares), présent pendant la manifestation qui se termine par un salut Hitlérien (pardonnez-moi du peu).
Pour finir, quelques noms remontent donc lorsqu’on effectue des recherches sur M. Chatillon, comme celui de Thierry Meyssan (fondateur du réseau Voltaire) . On y voit également Mr M’bala M’bala, aka Dieudonné
06/07/2012, 13:14 par
Le père Tlas est un des responsable du Massacre de HAMA en 1982
"Ci-desssous une photo de toute l'équipe, Mounaf Tlass (officier de la Garde républicaine, il est le commanditaire du site infosyrie ) et Firas Tlass, on les voit sur cette photo avec leurs amis Frédéric Chatillon, responsable communication de Marine Lepen 2012 et éditeur du site Info Syrie, Dieudonné, et Thierry Meyssan dans le fond, dans le noir !"
Merci à Upac pour ce billet, qui devrait-être à la Une, car il est d'utilité pubique, pour ceux qui peuvent se faire empoisonner à leur insu ..par les fascistes honteux..
Ci-dessus, le manifeste du PRCF. Chacun peut (devrait) le lire. Et si elle ou il y voit un soupçon de "brunisme", qu'il s'exprime. Je l'attends de pied ferme.
Notre ami creusois, il sait pas ce que c'est un prolo ni un parti révolutionnaire de classe et de masse. Lui, il fait la chasse aux "faf" entre Guéret et Aubusson.
Mais bon, il rentre chaque fois bredouille parce que la Creuse n'a pas encore inventé les fachos. Ils en ont vu passer en 44. Mais de très très loin...
Jean-Claude, vous avez tout mon soutien. Ce sont là des pratiques odieuses.
Ils sont aux abois. Soyons sûrs et fermes. Certaines injures sont de vrais hommages et des titres d'honneur.
Oui, ils sont aux abois, c'est exactement ça.
Ils ne voient pas le temps passer et le monde changer...
Ils s'accrochent aux branches.
Alors Arpège tu n'aimes pas te faire harceler et te faire diffamer. Mais par contre tu ne gênes pas trop hein pour harcler les autres...
Et ? Et...
Et tu ne gagnes rien du tout, parce que tu poses sous pseudo...
Je vais peut-être porter plainte contre Mediapart, j'me tate...
01 juillet 2012 Par Arpège
Les accusations d'antisémitisme répétées, harceleuses, diffamatoires (et j'en passe) dont je suis l'objet sur ce site depuis des mois voire des années de la part de l'abonné Yvan Najiels à propos de tout et n'importe quoi, c'est à dire, en fait, dès qu'il me croise sur ce site, sont intolérables.
Je pourrais passer mon chemin, c'est ce que je fais la plupart du temps. Après tout, la bave de crapaud...
Je pourrais alerter la rédaction, demander qu'on retire ces insanités. Je l'ai fait. C'était sur un billet de Vingtras, le 1er septembre 2011. J'attends toujours la réponse de Mediapart. Les accusations d'antisémitisme proférées à mon encontre par Yvan Najiels (ceci est un pseudo) trônent toujours en bonne place...
Las. Que dit la charte au sujet de cette insulte ? C'est compliqué. C'est pas comme traiter quelqu'un de fils de pute.
Fils de pute, c'est doublement injurieux, ça passe pas la charte, c'est sûr. Mais c'est pas un délit pénal que d'être fils de pute, ce qui fait qu'un tel personnage peut s'épanouir en toute tranquillité dans la société et notamment, par exemple, sur Mediapart.
Antisémite, c'est injurieux, certes, mais pire, car c'est aussi et surtout un délit. Or, pour déterminer un délit, je ne connais guère qu'un tribunal.
Donc, il faudrait un tribunal (et casser ma tire-lire) pour trancher la question de savoir qui d'entre Najiels/Mediapart et moi est antisémite ou diffamateur.
Dingue !
Bon. Je gagnerai le procès.
Et ?
Et...
L'organe souverain du PRCF est la conférence nationale, réunie tous les 2 ans et composée de délégués élus par les fédérations départementales. À sa tête se trouve un comité politique national (CPN) composé de 60 membres, élu par la conférence nationale, qui contient en son sein une commission et un secrétariat exécutifs. Il s'agit là d'un fonctionnement proche du fonctionnement du PCF avant le XXVIIIe Congrès (comité central et bureau politique)[12].
Voici les dirigeants fascistes du PRCF :
Le président du PRCF est Léon Landini ; le président du CPN est Jean-Pierre Hemmen ; le secrétaire national, directeur politique d'Initiative Communiste, est Georges Gastaud et Georges Hage, ex-député du Nord et ex-doyen de l'Assemblée nationale, est président d'honneur.
Léon Landini a adhéré au Parti communiste français en 1942 avec son père et son frère aîné. Il fait partie des Francs-tireurs et partisans pendant l'Occupation. Le 12 octobre 1942, il participe au sabotage de la voie ferrée qui relie Saint-Raphaël à Cannes, provoquant le déraillement d'un train de marchandises allemand. Son action dans la résistance se poursuit pendant la guerre, jusqu'à Lyon où, de mai à juillet 1944, ses états de service totalisent une quarantaine de soldats allemands tués, plus de trois cents véhicules détruits et une quarantaine de déraillements.
Jean-Pierre Hemmen, né en 1940 à Paris, est issu d'une famille révolutionnaire depuis 1848 (un de ses ancêtres fonda la section du Panthéon de la Première Internationale, deux autres, officiers de la Garde Nationale pendant la Commune furent fusillés par les Versaillais). Son père Jean Hemmen, dirigeant de la Jeunesse Communiste, fut commissaire politique de la 14° BI "la Marseillaise" pendant la guerre d'Espagne ; résistant dès juillet 1940, commandant FTPF il fut fusillé par les nazis le 11 août 1942 au Mont-Valérien.
Le père et la mère de Jean-Pierre Hemmen furent d'autre part des militants du Komintern.
Il a adhéré au Parti Communiste Français en 1954, inculpé d'atteinte à la sûreté intérieure et extérieure de l'État (affaire Speidel, 1957), il fut dirigeant de la jeunesse communiste, puis permanent du PCF et de la CNL. Refusant la mutation il quitta le PCF (avec les orientations duquel il était en désaccord depuis 1982) en 2000.
Il contribua à la fondation du CNUC, puis de la FNARC (dont il fut président délégué) et fut élu président du Comité Politique National du Pôle de renaissance communiste en France en janvier 2006.
Georges Gastaud est professeur de philosophie et écrivain communiste. Secrétaire national du Pôle de renaissance communiste en France (PRCF) depuis 2004.
Directeur du journal Initiative communiste, il a été pendant longtemps membre du PCF et plus particulièrement du Comité Fédéral du PCF du Pas-de-Calais ainsi que secrétaire de la section de Lens du PCF.
Il a notamment écrit divers ouvrages :
Georges Hage est un homme politique français né le 11 septembre 1921 à Douai (Nord). Il est réélu député le 16 juin 2002, pour la XIIe législature (2002-2007), dans la seizième circonscription du Nord, située dans le bassin minier. Vice-Président de l'Assemblée Nationale de 1988 à 1993 et de 1994 à 1995. Il faisait partie du groupe communiste. Il est par ailleurs président d'honneur du Pôle de renaissance communiste en France depuis 2006.
En septembre 2007, il lance un appel « Groupons nous dès demain » afin de regrouper les communistes du PCF pour sa continuité sur des bases révolutionnaires modernes.
Il a été le « doyen d'âge » de l'Assemblée nationale française.
La période 2002-2007 a été son dernier mandat, son ancien suppléant Jean-Jacques Candelier lui succèdant.
Mandats[modifier]
Distinction[modifier]
Il est chevalier de la Légion d'honneur depuis le 12 avril 2009[1].
Bravo.
Meyssan, Dieudonné, Dedaj, Vivas, Collon sont des personnalités médiatiques connus pour leurs prises de position antisionistes.
Le lobby sioniste joue à faire semblant de confondre antisionisme et antisémitisme. Or les oraganisations révolutionnaires sont sur des positions de soutien à la cause palestinienne et dénoncent, bien sûr, la politique d'Israël d'occupation de la Palestine, analysant Israël comme un Etat raciste, surarmé, d'oppression et de guerre.
C'est pourquoi certains agitateurs inconnus tentent l'amalgame nazis/communistes en vue de criminaliser ces derniers et les rendre comparables aux théoriciens de l'aryanisme et du culte du surhomme blanc, européen, colonialiste ayant dominé le monde.
C'est vil, c'est bas, c'est anti historique.
Je ne rangerais pas tout ce monde-là dans le même sac quand même...
Moi non plus, mais j'ai pas envie de beaucoup écrire...
En outre, Meyssan est l'auteur de 2 ouvrages qui remettent en cause la version US et des media sur les attentats du 11 septembre. Il est reporter et a couvert la guerre de Libye depuis l'hôtel Rixos à Tripoli.
Collon a débuté le journalisme en Belgique et c'est à partir de 2005 qu'il opère un changement professionnel : reporter, il fait des séjours à l'étranger et parfois dans des contextes de guerre. Leur crime? S'interposer dans les media pour dénoncer la politique agressive de l'Occident.
Que de prétendus "communistes" (UPAC) osent dénoncer un rougebrunisme dans ces activités journalistiques, alors que les reporters y jouent leur vie, est d'une bassesse vile et méprisable.
Nos prolos des champs devraient d'abord se montrer humbles plutôt qu'imbéciles au point de se prendre pour des sans-culottes de hameaux.
Meyssan journaliste ? Depuis quand ? Reporter, même ? Je ne vous ferai pas l'injure de mettre ici des liens sur le Réseau Voltaire, sur ses effroyables mensonges, ni même, ce qui est pourtant très à la mode ici ces derniers temps, le lien vers sa page wikipédia, que vous devez connaître mieux que personne, mais vous devez être... très mal renseigné !
Quoiqu'il en soit, votre présence ici, à vous comme sûrement à d'autres, nous réserve, j'imagine, pour demain, 11 septembre, une journée à fuir absolument !
Tous aux abris !
J'aurais mieux compris si vous aviez argumenté par un texte personnel et documenté. Là, vous bottez platement et trop facilement en touche. Si je vous comprends bien, vous en savez beaucoup et cependant vous ne dîtes rien.
Comment peut-on faire pour vous croire? Sur votre bonne mine?
Mais plus grave encore, ce billet de J.-C. Pottier a tellement plu aux fascistes déclarés que l'article a été repris comme d'habitude sur le site de Soral « Égalité et Réconciliation » :
http://www.egaliteetreconciliation.fr/Le-fascisme-reviendra-sous-couvert-d-antifascisme-ou-de-Charlie-Hebdo-ca-depend-13433.html
InfoSyrie : Pourquoi et comment le Front National veut réécrire l’histoire de la Syrie ?
http://reflets.info/syrie-front-national/
Qui est vraiment Thierry Meyssan ?
http://www.prochoix.org/cgi/blog/index.php/2005/05/06/465-qui-est-vraiment-thierry-meyssan
Thierry Meyssan, né en 1957, est connu en France et dans le monde arabe pour son livre, ''l'Effroyable imposture'', selon lequel « aucun avion ne s'est écrasé sur le Pentagone » et le 11 septembre est un complot de la CIA.
Il a entamé des études de sciences politiques, mais il est très vite exclu de l'IEP pour des raisons qui restent non élucidées. Il prétend « avoir été mis à la porte, sous Giscard d'Estaing pour "activités politiques contraires à la République".
Dans les années 70, né d'une famille bordelaise conservatrice, il a un temps été l'icône du mouvement charismatique, un mouvement sectaire et intégriste chrétien. Avant d'en être exclu. Son mariage ayant été annulé pour « homosexualité » par l'Eglise catholique le 17 janvier 1990.
Il rejoint alors le mouvement homosexuel, notamment à l'association Gais pour les libertés (GPL), d'où il se fait exclure le 10 janvier 1989 après s'être fait élire — au nom de l'association mais sans l'avoir consultée — Secrétaire général adjoint de l'International Lesbian and Gay Association. Il sera par la suite exclu d'autres associations gays et lesbiennes, notamment l'ILGA, pour pour s'être autoproclamé « secrétaire à l'information » (un titre qui n'existe pas),
Il prétend avoir créé la Maison des Homosexualités. Ce qui est contesté par tous ses fondateurs.
En 1990, il intervient dans l'affaire du pasteur Doucé, un religieux connu pour militer pour la dépénalisation de la pédophilie, mystérieusement assassiné, et que Meyssan fréquentait au sein du Centre du Christ Libérateur. Un local accueillant des réunions pour : « Sado-maso », « travestis », « transsexuelles » et qui consacre des mariages homosexuels. Meyssan écrira a plusieurs journaux pour attribuer sa mort à l'extrême droite avant de changer de version. Le pasteur Doucé aurait selon lui était tué par les Iraniens. Le 8 août 1990, il est entendu par la Brigade criminelle, qui ne prend pas sa déposition au sérieux. Mais Le Monde en fait état le 31 août 1990.
En revanche, en 1992, il créée le Projet Ornicar, destiné à se battre pour la liberté sexuelle, pornographique et à lutter contre la répression du proxéntisme. Le Projet Ornicar organise notamment un colloque sur le thème de « la pornographie en Europe » grâce au sponsoring de Gérard Menoud, un mécène condamné par la justice pour avoir « commercialisé des films consacrés à la représentation de la violence et aux perversions sexuelles dégradantes pour la personne humaine ».
En mars 1994, il fonde le Réseau Voltaire sur les traces du Projet Ornicar mais dans un but plus large : la défense des libertés (notamment de la liberté pornographique) mais aussi la laïcité. Le Réseau se bat notamment contre l'amendement Jolibois entré en vigueur le 1er mars 1994 et qui prévoit de punir sévèrement « le fait soit de fabriquer, de transporter, de diffuser par quelque moyen que ce soit et quel qu'en soit le support un message à caractère violent ou pornographique ou de nature à porter gravement atteinte à la dignité humaine ».
Thierry Meyssan se revendique de la franc-maçonnerie, bien qu'il soit très contesté dans ces milieux aussi.
Il semble toujours secrétaire du Parti radical de gauche. À ce titre, il a fait partie des équipes de campagnes de Bernard Tapie (élections européennes de 1994) et de la députée Christiane Taubira (élection présidentielle de 2002).
Son livre de 2002, ''L'Effroyable imposture'', qui présente une thèse controversée sur le 11 septembre 2001, a été un ''best-seller'' mondial, traduit en vingt-sept langues, bientôt suivi par un second, ''Le Pentagate''.
Sa théorie présentent les attentats comme un complot interne aux États-Unis : « Les Tours jumelles, que l'on croyait être une cible civile, cachaient une cible militaire secrète. Peut-être que des milliers de personnes ont péri parce qu'elles servaient à leur insu de bouclier humain. La Tour 7 - mais peut-être aussi d'autres bâtiments et sous-sols - masquait une base de la CIA » (p.35).
Dans ''l'Effroyable Imposture'', Meyssan affirme que ce n'est pas un avion mais un camion qui a déchiqueté la façade du Pentagone. Il changera d'avis et de version dans un second livre, le Pentagate, où il affirme que ce n'est pas un camion mais un missile qui a détruit la façade du Pentagone.
En réalité, ses théories sont le fruit de l'imagination d'un « réseau d'experts » plutôt douteux, composé d'un officier des renseignements poursuivi par la justice (Pierre-Henri Bunel), d'un commissaire membre de la direction générale des renseignements généraux (Hubert Marty-Varance), d'un passioné d'espionnage (Stéphane Jah) et d'un conspirationistes d'extrême droite (Emmanuel Ratier).
Depuis ce livre, Thierry Meyssan assure une forme de diplomatie paralèlle au service des intérêts iraniens, syriens, et même selon des anciens membres du Réseau Voltaire... chinois. Une dérive qui a provoqué le départs successif de plusieurs de ses administrateurs. Notamment Michel Sitbon, Jean-Luc Guilhem et Gilles Alfonsi. Dans un article paru sur amnistia.net, il proclame la « fin du Réseau Voltaire » et expliquent les raisons de leur départ sur : http://www.amnistia.net/news/articles/voltaire/voltaire_552.htm
ls se disent notamment génés par des propos antisémites entendus au Conseil d'Admninistration et la présence de militants soutenant des thèses révisionistes. En effet, ces départs ont été compensés par l'arrivée de militants favorables au révisionnismes et à l'islamisme : comme Bruno Drewski (suspendu de la revue la Pensée pour soutien à des thèses révisionistes), Claude Karnoouh (témoin à décharge lors du procès Faurisson, et co-auteur de "l'intolérable intolérance", un texte soutenant ceux qui relativisent l'existence des chambres à gaz...) et Issa el Ayoub (journaliste Syrien pro-Hezbollah, qui a défendu la chaîne Al Manhar).
* ''L'Effroyable imposteur'', par la politologue Fiammetta Venner, ed Grasset, 2004, ISBN 2246656710,
L'Upac, c'est quoi, c'est qui ?
C'est d'abord un blog hébergé sous cette bannière:
Et sous ce logo
C'est ensuite une bande de joyeux drilles:
Réunis entre autres sous cette profession de foi: les 11 thèses du mouvement Readskinhead:
1./ Le redskinhead est le fils du peuple, il est lié au proletariat par sa filiation. Il est fille ou fils de proletaire. Seul un individu ayant fait montre d’un engagement continue et récurrent auprès des masses et de son avant-garde proletarienne par ses convictions politiques et syndicales pourra dépasser cette filiation pour représenter également le proletariat. Le redskinhead a la conviction de servir la partie du peuple le plus opprimé, la classe ouvrière, dont on annonce à tort la lente disparition depuis une décennie pour l’affaiblir et lui ôter toute revendication. La classe ouvrière représente pourtant en 2008 6 millions d’ouvriers en France, sans compter les familles.
2./ Le reskinhead est le bras armé du peuple. Il est le soldat de sa cause. Il doit assurer la protection des siens dans leurs luttes pour la vie et pour la révolution. Profondement antisexiste et convaincu de la nécessaire émancipation de la femme de son rôle de mère, de travailleuse, de ménagère,le redskinhead ouvre ses rangs à toute femme dans les circonstances définies dans le premier point. Soldat de sa cause, l’émancipation du proletariat et égalitariste, la femme aura sa place dans les rangs à condition que celle-ci admette également l’engagement physique.
3./Protecteur de sa cause et des siens, le redskinhead offrira sa protection à l’opprimée et à ses soeurs et frères de luttes à condition que ceux-ci se reconnaissent dans le triptypique: “antisexiste, antifasciste, anticapitaliste”. Il sera l’alliée des RASH, de l’ISS et des SHARP si ceux-ci se reconnaissent dans le triptypique fondamental. Il leur prêtera assistance autant qu’il le faut pour maintenir la cohésion, la fierté et l’engagement antiraciste du mouvement skinhead, “spirit of 69?. Ce front uni n’a pas vocation à être transitoire mais continu en respectant mutuellement les spécificités de chacun afin de perpétuer un esprit skinhead authentique dans l’hexagone et de voir ce mouvement se renforcer et devenir une force politique véritable comme en amérique du sud.
4./ Le redskinhead n’entretient pas de relation, si ce n’est sur le terrain de la lutte idéologique, avec tous les tenants des politiques social-démocrates et trade-unionistes. Il s’agira ici d’adversaires à considérer comme les ennemis de sa cause et les principaux idéologues de la petite-bourgeoise individualiste.
5./ Le redskinhead, soldat de sa cause, veillera à mener une vie saine excluant tout addiction, refusant tout échappatoire facile, acquérant une bonne connaissance des arts de la lutte physique et idéologique. Tout camarade ayant des difficultés fera l’objet d’une campagne de rectification au nom de la fraternité. Tout élément non rectifié a terme d’une campagne sera exclu des rangs temporairement puis définitivement. Le redskinhead n’est pas un pèlerin du néant, sa cause seule doit l’occuper, ce qui est incompatible avec une addiction quelconque ou des approximations dans son engagement . Le redskinhead veillera à adapter son habillement à sa fonction de lutte et non à une mode vestimentaire.
6./ Au nom de sa représentation du proletariat, le redskinhead devra être irréprochable. Bien que conscient que sa cause justifie la lutte, le redskinhead fuiera l’affrontement avec les forces d’oppression de l’État à l’époque où la criminalisation des opposants à la démocratie bourgeoise se fait plus forte et cela afin de ne pas desservir et affaiblir sa cause. En ce sens le redskinhead est “légaliste” afin de ne pas inutilement amener les forces d’oppression à lui. Il est conscient aussi que le légalisme ne pourra être maintenu en période révolutionnaire et qu’il devra renverser tous les bouffons de la haine qui se mettront sur sa route.
7./Le redskinhead fait barrage de fait aux idéologies réactionnaires et petites bourgeoises qui favorisent la division de la classe ouvrière: le fascisme, le nationalisme, le patriotisme. Le sang rouge du redskinhead doit servir à noyer les idéologues crasseux et les idées mutilées des esprits retors qui veulent opprimer les ouvriers sous couvert de leur libération. Ce sang éventuellement déversé viendra grossir le flot également versé par ses camarades de luttes des SHARP et RASH.
8./Le redskinhead protégera jusqu’au dernier souffle sa véritable patrie et unique cause: le prolétariat. Il luttera contre toute violence faite à ses origines. Il aura à coeur d’être internationaliste, de nouer des liens forts avec les autres groupes skinhead de lutte à travers l’Europe et le monde entier. Il luttera pour l’émancipation de toute classe ouvrière, il contribuera au soutien aux luttes étrangères à son pays.
9./ Le redskinhead aura à coeur de défendre une conception du monde dialectique et matérialiste, conception la plus juste et la plus universelle pour sa classe. Il défendra cette thèse contre les métaphysiques réactionnaires, individualistes et bourgeoises.
10./Le redskinhead est conscient d’un engagement à vie auprès de sa classe opprimée et de celle opprimée sous d’autres cieux. Il ne s’agit ni d’une mode, ni d’une attitude, ni un culte d’une sous-culture. Son engagement est sa vie.
11./ Le redskinhead portera haut l’ oriflamme de son engagement: la couronne de laurier. Il s’inscrira ainsi dans tout l’esprit skinhead né en 1969 dans les banlieues ouvrières du Royaume-Uni, lieux où un siècle plus tôt Marx et Engels fondèrent leur pratique libératrice.
Avec, notamment, ce petit clip tout mimi tout sympa pour lipdub:
Et se revendiquant:
l'Union Prolétaire Antifasciste Creusoise est un collectif qui s'inscrit dans la lutte des classes et qui se réclame résolument antiraciste, anticapitaliste et antisexiste. L'UPAC qui est radicalement pour la défense des intérêts du prolétariat veut réinstaurer la conscience de classe et se démarquer du faux clivage populaire/populiste que les puissants s'amusent à entretenir sur les masses.
Voilà.
(perso, j'adore le signifiant, très signifiant: et qui se réclame... tout y est dit...)
Autant dire que d'un coup, d'un seul, je trouve beaucoup beaucoup d'attrait à François Bayrou.
Si !
Je rigole toute seule: je viens d'imaginer Madame Grain de sel, la journaliste qui ne fait pas (trop) de fautes d'orthographe (rapport au fait qu'elle a lu tout Alain Rey), en skinhead...
Poh ! plus rien n'a de sens, comme disait la chanteuse.
C'est pitié.
Rigole bien toute seule, Arpège.
Tu risque de le rester...
Tu connais pas l'adage ou quoi.
C'est tout à fait ça. Concernant l'UPAC, je considère, moi, que c'est une secte agricole et dérisoire.
Bonjour de l'un de la secte agricole et dérisoire de la Creuse.
Je trouve intéressant qu'Arpège et le sieur Pottier trouve intéressant notre mouvement Antifa ? Bien sur reconnaissons à ces deux tonics "truands personnages" leur peu de savoir, en effet le blog ou le site ou torchon qu'ils arborent aux couleurs BBR, s'en le nationalisme à plein nez et ça fait peur. Pour ma part je préfère être au beau milieu des vaches et de la faune agricole, plutôt que me retrouver au côté moi qui suis un rouge presque né, de gens qui préfère les couleurs fascistes à celles des révolutionnaires. Gueux je suis et gueux je resterais, la preuve je fais des fôtes, mais au moins je sais ou est mon camp. Quand à la photo ou notre mode vestimentaire ne serait pas de mode.. Faut ‘il être aussi habiller comme les fachos avec lunettes noir, bombers et rangos, cela ne m'intéresse pas ! Habillé de mes guenilles de prolo, sans détour je me ferais un grand plaisir à me confronter à ces rouges bruns. Alors Arpège et Pottier SVP, plus de leçon à deux balles, à l’UPAC nous ne sommes pas près à votre différence, de cosigner des textes venants des identitaires ou des souverainistes ou que sais-je encore.
Vive l’agriculture prolétarienne, même si c’est dérisoire. La Secte
Daniel de l’UPAC
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Alerte antifasciste : Le Cercle des Volontaires.
>
Depuis le début de l’année, un mouvement
d’extrême droite basé à Paris et qui est en plein développement s’infiltre dans les mouvements sociaux, filmant et interviewant des militants pour alimenter sa webTV, très active. Issu du
mouvement des Indignés (déjà connu pour sa complaisance avec l’extrême droite et les conspirationnistes [1]), Le Cercle des Volontaires – c’est son nom – s’est par exemple rendu avant les vacances sur une manifestation de soutien aux étudiants québécois.
> Fin août, ses membres sont allés à l’université d’été des Alternatifs rouges et verts où ils ont pu tranquillement filmer un débat en présence de responsables du Front de gauche – dont Clémentine Autain – [2], puis interviewer longuement des militants [3], notamment Vincent Liegey du Parti pour la décroissance (aussi connu pour son appartenance à l’association conspirationniste ReOpen911 [4]), Fathi Chamkhi (porte-parole de RAID ATTAC / CADTM Tunisie), un militant grec et même un professeur français d’origine syrienne anti-Assad, Fouad Al Katrib, pour donner le change.
> Ils ont aussi donné la parole récemment à Xavier « Reulou » Renou des Désobéissants au court d’un entretien-fleuve de presqu’une heure [5], ainsi qu’à l’inévitable Benjamin Ball, porte-parole des Indignés parisiens [6]. Il est à noter d’ailleurs que, fidèle à sa tradition de recyclage permanent et sans fondement des idées des autres [7] et alors qu’il est interviewé par une webTV dont la ligne éditoriale nationaliste, pro-dictatures, conspirationniste et antisémite devrait lui être connue, Ball ose tenir un discours se voulant internationaliste, antifasciste et même anti-rouges-bruns, tout en proclamant son admiration pour Etienne Chouard. Comprenne qui pourra...
> Enfin, Eric Hazan [8] ou Edwy Plenel [9] se sont eux aussi laissés prendre au piège [10], ainsi qu’Anne-Cécile Robert du Monde diplomatique (qui y tient tout de même des propos ambigüs sur l’anti-impérialisme et les « guerres humanitaires ») [11].
> Outre le nom et le logo (une cocarde tricolore) de ce groupuscule, qui auraient dû mettre la puce à l’oreille de gens prétendant connaître l’extrême droite et lutter contre elle, un rapide coup d’oeil à la liste des interviewés suffit pour se rendre compte de son orientation :
> - L’ex-humoriste Dieudonné (qu’on ne présente plus) [12] ;
> - Le haut fonctionnaire François Asselineau, chef de l’Union populaire républicaine (UPR), parti souverainiste dont les militants se définissent eux-mêmes comme des « nationaux » et des « patriotes » [13] ;
> - Le souverainiste Nicolas Dupont-Aignan [14] ;
> - Charles Simon, cadre du Bloc identitaire [15] ;
> - L’ineffable Jean Bricmont, intellectuel belge connu et reconnu pour son soutien indéfectible aux négationnistes et aux dictatures de Kadhafi et d’Assad (sous couvert d’antisionisme, d’anti-impérialisme et de défense de la liberté d’expression) [16] ;
> - Jacob Cohen, ami du précédent dont les écrits et déclarations sont relayés par toute la fachosphère (Cercle des Volontaires, Egalité et Réconciliation, Olivia Zemor et Europalestine) et qui est décrit par le site antifasciste Opération Poulpe comme un « mythomane se prétendant ancien franc-maçon et dévoileur du grand complot des sayanim (en gros l’ensemble des Juifs de la diaspora presque tous agents du sionisme sauf Jacob Cohen et quelques autres) » [17] ;
> - Encore parmi les amis de Jean Bricmont, le « journaliste » belge Michel Collon [18] , interdit de conférence à la Bourse du Travail il y a quelques mois pour son soutien aux dictateurs arabes [19] ;
> - Et enfin, toujours de la même bande, Pierre Piccinin, qui soutenait le régime de Bachar Al-Assad jusqu’à ce qu’il ne se fasse torturer par ses milices [20] ;
> - Piero San Giorgio, le survivaliste préféré d’Alain Soral [21] ;
> - L’avocat Jacques Vergès, qui a défendu le nazi Klaus barbie, le négationniste Roger Garaudy, des dirigeants khmers rouges et qui est connu pour son soutien aux dictateurs des pays du Sud et notamment africains [22] ;
> - Le « philosophe » médiatique et ultrasioniste Alain Finkielkraut, connu pour ses prises de position réactionnaires, anti-jeunes (surtout s’ils sont issus des classes populaires) et islamophobes et qui est présenté par le Cercle des Volontaires comme étant « de gauche » [23] ;
> - Le complotiste souverainiste Etienne Chouard [24] ;
> - Stéphane Guyot, leader du Parti du Vote blanc qui est en lien avec les néo-fascistes de La Dissidence [25] ;
> - Le sarkozyste « social-libéral » Nicolas d’Héré, porte-parole du micro-parti associé à l’UMP « Gauche moderne » et invité à « débattre » face à François Asselineau au Café de Flore (lieu rebelle par excellence) [26] ;
> - Divers responsables du mouvement « Pas en notre Nom », dont Le Cercle des Volontaires est membre, et qui s’est illustré par sa participation récurrente à tous les événements (manifestations, débats) de soutien à Bachar Al-Assad de ces derniers mois [27] ;
> - Des Ivoiriens pro-Gabgbo et des réseaux panafricains comme le CRI panafricain, qui tous soutiennent les dictateurs africains supposés « anti-impérialistes » (dont Kadhafi) [28] ;
> - etc.
> On y trouve également un article sur la Syrie du barbouzard antisémite russo-israélo-suédois Israël Shamir [29], traduction du site rouge-brun américain Counterpunch dont il est un habitué [30].
> Côté réseau, le Cercle des Volontaires se dit proche ou membre des Indignés, de We Are Change, (association conspirationniste d’extrême droite proche de ReOpen911 et d’Egalité et Réconciliation en compagnie de laquelle il a rencontré Dupont-Aignan) ; de l’ARSIN (Association républicaine pour le socialisme et l’indépendance nationale, un réseau souverainiste rouge-brun) ; du Collectif Pas en Notre Nom, du site complotiste Le Grand Ecart, du Gri-Gri International (qui a une ligne pro-Gabgbo), etc. [31] Il faudrait ajouter à cela le bras droit de François Asselineau, Erick Bozz Mary, gestionnaire de Transgressif, entreprise de vente en ligne de t-shirts et autres produits dérivés nationalistes, qui édite justement des t-shirts frappés du logo du Cercle des Volontaires [32].
> Récemment, le Cercle des Volontaires a signé un appel du Comité Valmy (un groupuscule souverainiste rouge-brun) contre une éventuelle intervention militaire occidentale en Syrie, aux côtés de tout ce que le web francophone compte de rouges-bruns et de défenseurs d’Assad [33] : le PRCF (Pôle pour un Renouveau communiste en France) et plusieurs de ses militants et cadres, les Clubs « Penser la France » et leur président Jean-Luc Pujo, l’Appel franco-arabe (qui compte parmi ses responsables le négationniste Bruno Drweski), le site complotiste Wikistrike, l’association marseillaise Comaguer (Comprendre et Agir contre la Guerre, dont on retrouve les écrits sur les sites confusionnistes Legrandsoir.info, Mondialisation.ca, Michelcollon.info, etc. et qui diffuse des écrits du site d’extrême droite pro-Milosevic Balkans Infos), etc.
> Parmi les signataires individuels de cet appel, on compte des militaires et ex-militaires de haut rang, Pierre Lévy (rédacteur en chef de la revue rouge-brune Bastille-République-Nations, qui compte dans son comité de rédaction Bruno Drewski et un cadre de l’UPR), Thierry Meyssan, Bahar Kimyongür (un proche de Michel Collon), Jean-Pierre Robert (administrateur du site Palestine-Solidarité, qui diffuse de nombreux écrits antisémites), des syndicalistes (notamment du Front syndical de classe), encore Bruno Drewski, les incontournables négationnistes Ginette Skandrani et Maria Poumier, le militant national-socialiste Vincent Vauclin (leader de La Dissidence) [34], un cadre de Solidarité et Progrès (la secte politique de Jacques Cheminade et Lyndon LaRouche), le négationniste Francesco Condemi (responsable de la maison de production de films dieudonnistes Clap36 dont la dernière production, Main basse sur la Mémoire, est un hommage à Robert Faurisson), l’historienne stalinienne Annie Lacroix-Riz (membre du PRCF et du Front syndical de classe), des membres de l’UPR, un porte-parole départemental du M’Pep (Mouvement pour une éducation populaire, dissidence d’Attac), un sympathisant et un membre d’Egalité et Réconciliation, Mireille Delamarre (responsable du site antisémite et conspirationniste planetenonviolence.org), etc.
> Dernièrement, le Cercle des Volontaires a également relayé un appel du POI (Parti ouvrier indépendant) contre le TSCG (traité européen sur la stabilité, la coordination et la gouvernance), co-signé par le PRCF, la Gauche communiste (une tendance du PCF) et le M’Pep. Le Cercle des Volontaires invite même ses lecteurs à lui envoyer leurs signatures.
> Pour finir, voyons un peu le CV politique des deux principaux responsables et co-fondateurs de ce site, Jonathan Moadab et Raphaël Berland, dit « JahRaph » :
> - Le premier se prétend « journaliste indépendant » et « robespierriste ». Mieux : il n’est pas loin de se prend pour Robespierre lui-même, lui empruntant en toute modestie son surnom : c’est ainsi qu’on peut le suivre sur Twitter @l_incorruptible [35]. C’est un grand admirateur de Gilad Atzmon, le « Juif qui se hait lui-même et fier de l’être » (c’est lui qui le dit), auteur d’un récent pamphlet antisémite d’une rare violence, La parabole d’Esther, préfacé par Jean Bricmont et dont Moadab fait abondamment la publicité sur son blog personnel, Gazette d’un robespierriste (anciennement Gazette d’un humaniste) [36]. Parmi ses conseils de lecture : Alain Benajam (administrateur jusqu’en 2008 du Réseau Voltaire de Thierry Meyssan), le conspirationniste Allain Jules, Gilad Atzmon bien sûr, Emmanuel Ratier (théoricien d’extrême droite spécialisé dans l’étude des « lobbys »), la journaliste suisse antisémite Silvia Cattori, La Dissidence de Vincent Vauclin, Etienne Chouard, la webTV complotiste d’extrême droite Independenza WebTV (qui débarque elle aussi à l’occasion dans nos manifs [37]), etc. Il aime se balader avec un drapeau français lors des manifs contre les traités européens, comme ici devant le Sénat contre le Mécanisme européen de stabilité (MES) :
>
> - Le second se dit membre tout à la fois du Cercle des Volontaires, des Indignés, de l’UPR, de l’Association pour une constituante (qui est un infâme gloubi-boulga citoyenniste) et d’une association inter-religieuse, Inter Accueil Essonne. Lui met en lien sur son blog Black Marianne [38] l’UPR (rebaptisée Union pour la République – le pauvre ne connaît même pas le nom du mouvement auquel il dit appartenir), l’ARSIN, Réelle Démocratie Paris (les Indignés) et l’Association Pour une Constituante. On le voit ici interviewer une gbagbiste :
>
> Le Cercle des Volontaires prétend militer « pour une information libre et indépendante », « pour l’unité républicaine » et « pour le débat démocratique sur les alternatives possibles au système actuel et à ses nombreuses dérives (sociales, écologiques, …) » [39]. On le voit, son discours est ultra-citoyenniste, et c’est en cela qu’il peut être entendu et accueilli favorablement par tous les bons « citoyens » de la gauche « alter ». La proximité de ces deux discours est d’ailleurs en soi un signe démontrant l’impasse que représente le démocratisme radical [40].
> De fait, les uns comme les autres n’auront au fond aucun mal à se reconnaître dans le slogan mis en avant par les petits bourgeois apprentis fafs du Cercle des Volontaires : « Ce qui nous unit est plus fort que ce qui nous divise », qui, en rejoignant le fameux slogan « ni gauche ni droite » cher à l’extrême droite (mais aussi aux Indignés) constitue une négation complète de la lutte des classes et donc de la lutte tout court (puisqu’il ne saurait y avoir de lutte que des classes), « l’alternative » à construire étant dans l’un et l’autre cas non une rupture avec le capitalisme, mais un alter-capitalisme [41].
> Comme les autres médias d’extrême droite qui investissent le terrain de l’information « indépendante » et même « alternative » (Independenza WebTV, Enquête et Débat), le Cercle des Volontaires se gargarise de « liberté d’expression » et, afin de faire croire qu’il n’est pas ce qu’il est, donne volontiers la parole à ses adversaires ou prétendus tels. C’est pourquoi il est important, si on les croise en manif ou dans n’importe lequel de nos lieux de lutte, non seulement de ne pas répondre à leurs questions afin de ne pas leur accorder de crédit militant, mais encore de tout faire pour les en chasser.
> Il est urgent également, pour contrer ce type de mélange des genres malsain – hélas appelé à se développer à l’aune de la crise – de construire un troisième camp réellement anticapitaliste qui se situe en rupture avec le démocratisme radical et combatte tout à la fois ce dernier, la gauche sociale-démocrate, la droite et l’extrême droite, avec des armes adaptées pour chacun de ces courants [42]. Sur le terrain international, ce troisième camp, logiquement anti-nationaliste et anti-étatiste, devra se situer dans le refus du chantage au « choisis ton camp, camarade » : car entre des régimes autoritaires ou dictatoriaux et des guerres impérialistes, nul choix n’est possible, sinon celui de la lutte internationale des travailleurs et travailleuses.
> On ne débat pas avec l’extrême droite, on la combat ! Pas de fachos dans nos quartiers, pas de quartier pour les fachos ! Pour un antifascisme anticapitaliste ! Pour un anticapitalisme authentique !
> Des antifascistes parce qu’anticapitalistes.
> Notes (Les liens vers les sites fafs et démocrates radicaux ont été désactivés)
> [1] Voir ici, là ou encore là.
> [2] youtube.com/watch ?v=-dl1PM03aCs
> [3] cercledesvolontaires.fr/ ?p=2601
> [4] our rappel, sur ReOpen911, voir ici.
> [5] cercledesvolontaires.fr/ ?p=2438
> [6] cercledesvolontaires.fr/ ?p=2481
> [7] Voir quelques précédents ici, là, là ou encore là : leblogdumexicain.over-blog.com/article-de-l-indignation-chez-l-autruche-precedee-d-une-petite-erreur-de-casting-88212115.html
> [8] cercledesvolontaires.wordpress.com/2012/06/26/eric-hazan-pour-un-etat-unique-en-israel-palestine/
> [9] cercledesvolontaires.wordpress.com/2012/04/04/edwy-plenel-est-un-ennemi-de-la-liberte-de-la-presse/
> [10] À sa décharge, Plenel a été pris au dépourvu et a eu l’intelligence – qu’on aurait attendue de plus « radicaux » (autoproclamés du moins) que lui – de refuser de répondre à leurs questions, dont le propos était de reprocher à Mediapart son soutien à la révolution syrienne.
> [11] cercledesvolontaires.fr/ ?p=1301
> [12] cercledesvolontaires.fr/ ?p=1304
> [13] cercledesvolontaires.fr/ ?tag=asselineau C’est dans cette vidéo qu’Erick Bozz Mary, bras droit d’Asselineau, définit son parti comme un rassemblement de
« nationaux » et de « patriotes », termes plébiscités à l’extrême droite pour s’auto-définir (à 08:50 environ) : dailymotion.com/video/xmsx0c_congres-national-upr-equipe-idf-questions-reponses-le-rassemblement-le-militantisme_news Sur l’UPR, voir par exemple la série
d’articles que lui a consacré le site Rebellyon ici, là et là.
> [14] cercledesvolontaires.wordpress.com/2012/03/22/dupont-aignan-et-lunion-europeenne-on-na-pas-a-sortir-du-continent-ou-on-est/
> [15] cercledesvolontaires.fr/ ?p=1020
> [16] cercledesvolontaires.fr/ ?tag=jean-bricmont
> [17] http://operationpoulpe.blogspot.fr/...
> [18] cercledesvolontaires.fr/ ?p=1041
> [19] Sur cette affaire, voir ici.
> [20] cercledesvolontaires.fr/ ?p=917
> [21] cercledesvolontaires.fr/ ?p=1169
> [22] cercledesvolontaires.fr/ ?p=841
> [23] cercledesvolontaires.fr/ ?p=888
> [24] cercledesvolontaires.fr/ ?p=145 Sur Chouard, voir ici et surtout là.
> [25] cercledesvolontaires.fr/ ?p=171 Ce monsieur a déjà donné une interview à Perspectives, la revue de La Dissidence (voir note 34). Ce groupuscule lui a d’ailleurs
écrit, ainsi qu’à François Asselineau, une « lettre ouverte » sur l’abstention à l’occasion des dernières élections, à laquelle Guyot a répondu, montrant que le dialogue existe bien
entre ces deux formations. Par ailleurs, Le Parti du Vote blanc compte parmi ses militants Charles Aissani, ancien briseur de grèves du CPE, membre de ReOpen911 et des Indignés (voir ici).
> [26] cercledesvolontaires.fr/ ?p=1009
> [27] Ici : cercledesvolontaires.fr/ ?tag=pas-en-notre-nom et là : cercledesvolontaires.fr/ ?p=1186
> [28] cercledesvolontaires.fr/ ?tag=cote-divoire
> [29] cercledesvolontaires.fr/ ?p=1671
> [30] C’est sur site qu’il avait « révélé » que l’une des femmes qui accusent de viol son ami Julian Assange (Shamir travaille avec Wikileaks) serait en fait une agente de la CIA, information reprise ensuite sans vérification aucune par l’ensemble de la presse. La biographie du personnage vaut le détour. Nous vous conseillons sa version Wikipedia anglaise, plus détaillée que la française : http://en.wikipedia.org/wiki/Israel...
> [31] cercledesvolontaires.wordpress.com/actualites/reseau-reel/
> [32] transgressif.spreadshirt.fr/p3
> [33] comite-valmy.org/spip.php ?article2760
> [34] Sur La Dissidence, voir ici et là.
> [35] Le terme « Volontaires » utilisé dans la dénomination du groupuscule est d’ailleurs très certainement une référence aux soldats de l’An II de la Révolution, sans doute sur une idée de Jonathan Moadab.
> [36] jmoadab.wordpress.com
> [37] Par exemple le 21 juin dernier, lors de la fête de la musique, au concert anticarcéral : independenza-webtv.com/2012/06/23/concert-rap-pour-denoncer-les-violences-detat-police-prison/
> [38] blackmarianne.blogspot.fr/
> [39] cercledesvolontaires.fr/ ?page_id=818
> [40] (Re)lire à ce sujet « L’impasse citoyenniste » sur Infokiosques et le livre de Roland Simon Le démocratisme radical, paru en 2001 aux éditions Senonevero. Sur le même sujet, lire aussi le n°17 (septembre 2001) de la revue Théorie communiste.
> [41] Cette « alternative » ne peut se réaliser dans le cadre du capitalisme, d’ailleurs rebaptisé « néo-libéralisme », et a pour but de sauver ce dernier, souvent en prônant un retour à une forme d’Etat fort (qu’il soit « social » pour les « alter » ou « autoritaire » pour les fafs, les deux se rejoignant chez les rouges-bruns) et au « cadre national ». Par rapport aux libéraux, seules certaines recettes pour réussir ce sauvetage changent, mais le fond reste le même.
> [42] Et qu’on ne nous fasse pas écrire ce que nous n’avons pas écrit : non, les démocrates radicaux et autres citoyennistes ou les socio-démocrates ne sont pas des fascistes. Nous nous attachons seulement à montrer les ponts idéologiques qui peuvent parfois exister entre eux, et à démontrer la logique idéologique qu’il y a à ce que de tels ponts ce créent.
Source: indymedia
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Gard: Action locale contre le FN.
Face à la montée en puissance de l’extrême droite locale et à son nauséabond cortège de haine xénophobe, une centaine d’habitants de Sumène et environs se sont réunis dans le village mercredi.
Un “pot de l’amitié” et d’information, est prévu ce mardi 11 septembre à 18h place du Plan à Sumène.
Infos Anti-autoritaires en Cévennes à l’Assaut des Montagnes !, 7 septembre 2012
« On se calme ! »
Sumène, le 6 septembre 2012
Depuis les dernières élections et les scores record du Front National dans notre département du Gard, un groupe de personnes se revendiquant du Front National ou de la Ligue du Midi fait régner un climat de violence dans notre village.
Durant la campagne électorale déjà, des insultes avaient été proférées et des coups portés par certains membres de l’extrême-droite locale, notamment à l’encontre de jeunes Suménois pour une malheureuse histoire d’affiche dégradée…
Puis, sous le prétexte du bris d’une vitre de la supérette de la candidate FN aux législatives, des accusations injustifiées ont été colportées à l’encontre de certains habitants du village par des proches de la candidate, qui tentent depuis de stigmatiser une partie de la population.
Pendant la fête votive, des intimidations, menaces et agressions verbales ont été proférées par ces mêmes personnes proches du FN, et subies par de nombreux Suménois, désignés comme « nuisibles et indésirables »…
Fin août, suite à une altercation entre un membre de la Ligue du Midi et des clients sortis de la pizzeria, la situation a dégénéré en une véritable chasse à l’homme dans le village et ses environs : agression d’un touriste et de ses enfants sur le Plan par quatre personnes armées de battes de base-ball et de barres de fer ; puis, prise en embuscade d’une famille à son domicile par une bande de dix personnes, armées elles aussi, se réclamant du Front National ou de la Ligue du Midi.
Nous, habitants de Sumène, sommes nombreux à refuser de rester sans réagir face aux multiples événements récents, à refuser de laisser s’instaurer la haine et la violence dans ce village que nous aimons et dans lequel nous vivons, travaillons, consommons, scolarisons nos enfants, déployons nos énergies… Nous préférons développer des liens sociaux, de solidarité, d’échanges et de partage, plutôt que de chercher à diviser et à exclure.
C’est pourquoi, dans un esprit d’apaisement, nous vous convions à un pot de l’amitié mardi 11 septembre à 18h, sur la place du Plan à Sumène. Chacun y est invité et y trouvera sa place, dans un esprit de vivre ensemble et de respect mutuel.
NOUS REFUSONS DE NOUS LAISSER INTIMIDER PAR CETTE GROSSIÈRE ENTREPRISE DE
DISCRIMINATION.
Des habitants de Sumène et de ses environs
Source: Le Jura Libertaire
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L'Afrique du Sud après le massacre de Marikana.
6 septembre 2012
(Article original paru le 1er septembre 2012)
Le massacre de mineurs en grève par la police à Marikana marque un tournant majeur pour l'Afrique du Sud post-apartheid et la lutte des classes internationale.
Il démontre de la manière la plus forte que l'on puisse imaginer que les perspectives du « pouvoir aux noirs » et de la « révolution démocratique nationale » conçues comme des moyens de vaincre l'oppression économique et sociale ont complètement échoué. La leçon centrale de Marikana est que la division fondamentale de la société est la classe, et non la race.
Le Congrès national africain (ANC), arrivé au pouvoir en 1994 après l'immense sacrifice et la lutte révolutionnaire de millions de travailleurs, s'est révélé être tout aussi dénué de scrupules que ses prédécesseurs blancs en imposant l'exploitation la plus brutale pour le compte des grandes multinationales.
L'ANC a envoyé la police faire feu contre les travailleurs en grève, les tuer et les mutiler, alors que leur seul crime était de lutter pour le droit de vivre comme des êtres humains et non comme des bêtes de somme. Maintenant, après que la police a fait 36 morts et 78 blessés, 270 grévistes emprisonnés sont accusés de meurtre et de tentative de meurtre contre leurs collègues en vertu d'une loi sur les « crimes en réunion » datant de l'apartheid, conçue pour accuser les victimes de violences policières, de les avoir provoquées.
Les mineurs de Marikana sont payés moins de 500 dollars par mois, vivent dans des huttes communautaires sordides et travaillent dans des conditions dangereuses et épuisantes pour la firme anglaise Lonmin, extrayant du platine vendu plus de 1400 dollars l'once [31,10 grammes, ndt]. Leur sort, ce qui est pire, est partagé par des millions de gens dans ce pays qui est devenu le plus inégalitaire de la planète.
Pendant ce temps, l'ANC a généré une couche de bourgeois noirs avides, dont la réputation de corruption et de répression n'est plus à faire. Elle est synonyme de termes comme les entreprises "issues du renforcement économique noir" [Black Economic Empowerment – BEE, un programme d'aides économiques aux entreprises détenues par des noirs, ndt] et les "tenderpreneurs" – ceux qui se sont enrichis en servant de relais aux multinationales ou en utilisant leurs postes dans l'appareil d’Etat pour s’assurer un rôle direct dans l’exploitation de la classe ouvrière.
Au même moment où les mineurs interpellés étaient mis en examen, la ministre des mines d'Afrique du Sud, Susan Shabangu rassurait « nos investisseurs, actuels et à venir » lors d'une réunion de dirigeants du secteur minier à Perth, en Australie, leur disant que le président Jacob Zuma était « déterminé à isoler les mauvais éléments de notre société. »
L'ANC s'appuie à son tour sur ses partenaires de l'Alliance tripartite – qui réunit le Parti communiste d'Afrique du Sud (PCAS) et la fédération syndicale COSATU – pour imposer la dictature du capital financier global et de la bourgeoisie sud-africaine à une population de plus en plus agitée.
Les staliniens du PCAS ont insisté tout au long de la lutte contre l'apartheid sur l'idée qu'une Afrique du Sud capitaliste sous contrôle d'une majorité noire était une étape nécessaire dans une transition plus tardive vers le socialisme. Ils dépeignaient le COSATU comme un bastion du pouvoir ouvrier au sein d'un gouvernement qui garantirait cette transformation.
Les événements sont allés dans une direction totalement opposée. Pour leurs services rendus, les dirigeants du PCAS ont reçu des postes clefs dans le régime post-apartheid et une part du butin lié aux fonctions gouvernementales. La COSATU et ses syndicats affiliés ont fonctionné comme une police industrielle et un mécanisme servant à l'enrichissement personnel des bureaucrates.
Philip Hirschohn, professeur dans une école de commerce et de finance de l'Université du Cap, attirait l'an dernier l’attention sur le fait que les syndicats avaient adopté un « caractère oligarchique. »
La position de délégué du personnel est devenue un moyen d'accéder à des positions à la direction, cela s'inscrit dans « l'émergence de syndicalistes de carrière, » pour lesquels l'adhésion au PCAS est un « marchepied » très prisé pour « accéder à des opportunités dans la direction d'entreprises ou au gouvernement. »
L'ex-dirigeant du NUM [le syndicat des mineurs lié au COSATU, ndt] et membre important de l'ANC Cyril Ramadhan est actuellement le 34e homme le plus riche d'Afrique du Sud, avec un capital de 275 millions de dollars. L'une de ses nombreuses entreprises a un contrat pour fournir des intérimaires traités à peu près comme des esclaves à Marikana. Il est payé 12 000 rands [1136 euros] pour chaque employé qu'il fournit à Lonmin chaque mois, et ne leur reverse que 4000 rands [378,66 euros].
Le rôle d'auxiliaire de la direction de ce syndicat a fait baisser le nombre de syndiqués à moins de 50 pour cent dans de nombreuses mines ; la plupart de ces syndiqués sont des travailleurs qui restent à la surface ou des salariés qualifiés travaillant dans les bureaux. Les mineurs de Marikana sont membres de l'AMCU [Association of Mineworkers and Construction Union] ou pas syndiqués du tout.
Le NUM, la COSATU et le PCAS ont tous appelés à ce que la police s'en prenne violement aux grévistes, prenant la défense de ce massacre et demandant avec insistance la dissolution de l'AMCU. Le secrétaire général du NUM, Frans Baleni a dit du massacre de Marikana que « la police a été patiente, mais ces gens étaient fortement armés avec des armes dangereuses. »
Cela n'a pas empêché les groupes de la pseudo-gauche de tous les pays d'être contre la nécessaire rupture avec le COSATU et ses syndicats affiliés, ce sans quoi aucune lutte contre l'ANC est possible.
Au lieu de quoi le représentant en Afrique du Sud du Comité pour une internationale ouvrière, le Mouvement socialiste démocratique, a recommandé « aux travailleurs des deux syndicats de demander une action unie de solidarité, à commencer par une grève générale locale » qui se terminerait par « une grève générale nationale », vraisemblablement dirigée par le NUM et la COSATU.
Le Socialist Workers Party au Royaume-Uni est encore plus méprisable, écrivant le 17 août, « quelles que soient ses intentions, l'AMCU a parfois été utilisée pour introduire la désunion dans les moments où les travailleurs sont confrontés à de grands défis. Il aurait été préférable pour les travailleurs qui ont formé ce syndicat rival de lutter parmi la base du NUM et faire évoluer sa politique de l'intérieur. »
Soutenir le NUM et le COSATU revient à soutenir l'ANC et le gouvernement de l'Alliance tripartite. C'est un soutien à la continuation du capitalisme et de l'oppression impérialiste.
La théorie de la révolution permanente est le fondement politique sur lequel les travailleurs et les jeunes d'Afrique du Sud doivent s'appuyer pour mener les luttes à mort qui se dessinent à l'horizon. L'évolution de l'ANC est une confirmation très explicite de l'insistance de Léon Trotsky sur le fait que les mouvements bourgeois nationalistes, liés comme ils le sont au capitalisme et organiquement opposés à la fin de l'exploitation brutale des travailleurs et des fermiers pauvres, sont incapables de mener à son terme la lutte pour la démocratie et pour la fin de la domination impérialiste.
La classe ouvrière, mobilisant toutes les couches opprimées des campagnes et des villes, doit rompre avec l'ANC et ses défenseurs du PCSA et de l'appareil syndical pour construire leur propre parti socialiste.
Un gouvernement ouvrier doit être établi pour mettre l'ensemble de l'économie sous propriété sociale et se servir des vastes richesses naturelles actuellement monopolisées par les super-riches pour répondre aux besoins de tous : des emplois décents, des logements, l'éducation et la santé. Cette lutte révolutionnaire doit être étendue dans toute l'Afrique et au-delà par la construction d'une section du Comité international de la Quatrième internationale, le parti mondial de la révolution socialiste.
Source: Par le Comité international de la Quatrième Internationale (CIQI)
A lire sur le site de l'OCL (Organisation Communiste Libertaire) : "Grévistes massacrés en défense du capital"
http://oclibertaire.free.fr/spip.php?article1224
A lire aussi sur le site de "Solidarité Ouvrière" :
http://communismeouvrier.wordpress.com/2012/09/05/marikana-de-nouveaux-temoignages-mettent-en-cause-la-police/
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Dieudonné sorti par des Antifas à la fac de Brest.
Le son n'est pas très bon mais cette vidéo est quand même très explicite.
Bravo aux camarades bretons !
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Grèce: Les nazis du XXIe siècle.
Sur la cabine téléphonique : "Ministère de la Protection des citoyens".
Alors que Londres accueille les Jeux paralympiques, à Athènes le parti d'extrême-droite Aube Dorée se répand en incitations à la haine contre les personnes handicapées et les homosexuels, après s'en être pris aux immigrés et aux minorités ethniques. Le gouvernement grec et l'Union européenne ferment les yeux sur ce phénomène qui n'est pas sans rappeler la montée du nazisme en Allemagne.
"Vous êtes les prochains, après les immigrés". Voilà ce qu'on pouvait lire sur une série de tracts apparus cette semaine dans les clubs du quartier gay d'Athènes. Alors que les violences contre les immigrés et les minorités ethniques ne cessent d'augmenter dans tout le pays, les militants du parti Aube Dorée appellent aujourd'hui à s'en prendre aux homosexuels et aux personnes handicapées.
Ces nouveaux fascistes défilent en chemises noires avec leurs torches dans les rues d'Athènes, ils terrorisent les minorités ethniques et sexuelles, brandissent un emblème qui n'est rien d'autre qu'une swastika déroulée, et n'ont que mépris pour les institutions politiques. Et pourtant, dans toute l'Europe, ils ne sont toujours considérés que comme un symptôme de la crise économique grecque.
Il fut un temps où les voyous d'extrême-droite ne s'en prenaient aux immigrés que pendant la nuit. Aujourd'hui, ils opèrent au grand jour, sans crainte des conséquences tant elles sont rares. Le nombre et la gravité des attaques a augmenté ces dernières semaines et si les migrants déposent plainte auprès de la police, ils risquent de se faire arrêter.
Non seulement la criminalité contre les immigrés n'est pas considérée comme une priorité, mais en plus bon nombre des militants du parti Aube Dorée sont issus des rangs de la police. Des sondages effectués à la sortie des bureaux de vote en mai 2012 ont montré que dans certaines circonscriptions urbaines, près de la moitié des policiers grecs avaient voté pour le parti raciste qui possède désormais 7% des sièges au Parlement.
Les agressions au couteau, les bastonnades et les attaques en moto sont devenues tellement courantes dans certains quartiers de la capitale que les immigrés n'osent plus y aller seuls. Alors que la Grèce abrite depuis longtemps une importante population immigrée – 80% des réfugiés entrent dans l'Union européenne par les ports grecs -, les étrangers venus trouver refuge dans le pays ont aujourd'hui peur pour leurs enfants. D'après un récent rapport de l'ONG Human Rights Watch intitulé "Hate on the streets" [Haine dans les rues], les "autorités nationales – ainsi que les communautés européenne et internationale dans leur ensemble – ont largement fermé les yeux" sur l'augmentation des violences à caractère xénophobe en Grèce.
Comme si cela ne suffisait pas, le ministre de l'Ordre public, Nikos Dendias, s'est engagé à lutter contre l'immigration qu'il considère comme une "invasion" et comme une "une bombe" prête à faire exploser "les fondations de la société". Il est intéressant de noter que pour lui, la présence des étrangers représente une menace plus grave que la crise économique, un message qu'il n'hésiterait visiblement pas à placarder sur les murs d'Athènes s'il le pouvait.
Le retour du discours raciste s'inscrit dans une stratégie de diversion visant à détourner l'attention d'une population amère face à la crise de la dette et du pouvoir politique. Comme bon nombre de gouvernement de centre-droit, la coalition Nouvelle démocratie reprend le discours de l'extrême-droite et attise la xénophobie au lieu de chercher à apaiser l'opinion publique. Les policiers ont la bénédiction de Nikos Dendias pour interpeler, arrêter et expulser les immigrés. Ils ont déjà mené des milliers d'opérations à Athènes et dans les villes voisines dans le cadre d'un programme baptisé (sans ironie) Zeus, dieu de l'hospitalité.
Comme bon nombre de groupes fascistes, Aube Dorée affirme représenter la classe ouvrière marginalisée. Le parti se dit l'ennemi d'un système démocratique en faillite et exploite le mécontentement populaire face aux erreurs de la gestion néolibérale. Il se déclare contre l'austérité mais n'a aucun projet économique. Sa stratégie repose uniquement sur la violence, la division et le racisme. Les gouvernements grec et européens semblent toutefois prêts à le tolérer et le voient comme la conséquence sociale d'un programme d'austérité qui ferait consensus.
L'Union européenne a été fondée après la Seconde Guerre mondiale afin de créer une union sociale et économique sur un continent dévasté par le fascisme. Dans la Grèce d'aujourd'hui, Aube Dorée est considéré comme un parti politique sérieux quand bien même ses représentants rejettent le processus démocratique et ont tendance à agresser leurs rivaux à la télévision.
Longtemps après l'arrivée des nazis au pouvoir en 1933, bien après l'incendie du Reichstag et la légitimation des violences antisémites par le pouvoir politique, les gouvernements européens sont restés plus inquiets du risque socialiste que de la menace fasciste. Presque jusqu'à la Seconde Guerre mondiale, il était plus important pour les dirigeants internationaux que l'Allemagne paie ses dettes. L'établissement de parallèles historiques avec le nazisme est une vieille technique rhétorique que les commentateurs de gauche comme de droite ont largement galvaudée à propos d'étiquetages alimentaires et autres mesures de prévention routière drastiques. En l'occurrence, il ne s'agit pourtant pas de rhétorique.
De vrais fascistes en chemise brune défilent pour de vrai dans les rues de la capitale, brandissant des swastikas et des flambeaux, mutilant et tuant des étrangers, et les gouvernements du monde entier les regardent avec une effrayante tranquillité tant que les Grecs continuent de payer leur dette à l'élite européenne. Lorsque les leçons de l'histoire sont apprises par cœur sans être comprises, il est facile de les oublier au moment critique. Il est temps pour l'Europe de se souvenir que le prix du fascisme est autrement plus élevé et plus cruel que n'importe quelle dette publique.
Traduction : Caroline Lee
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Théories du complot : un article intéressant de Frédéric Lordon.
Le peuple est bête et méchant, le peuple est obtus. Au mieux il pense mal, le plus souvent il délire. Son délire le plus caractéristique a un nom : conspirationnisme. Le conspirationnisme est une malédiction. Pardon : c’est une bénédiction. C’est la bénédiction des élites qui ne manquent pas une occasion de renvoyer le peuple à son enfer intellectuel, à son irrémédiable minorité. Que le peuple soit mineur, c’est très bien ainsi. Surtout qu’il veille à continuer d’en produire les signes, l’élite ne s’en sent que mieux fondée à penser et gouverner à sa place.
Article de Frédéric Lordon publié le 24 août sur son blog du Monde diplomatique sous le titre : Conspirationnisme : la paille et la poutre.
Pour une pensée non complotiste des complots (quand ils existent)
Il faudrait sans doute commencer par dire des complots eux-mêmes qu’ils requièrent d’éviter deux écueils symétriques, aussi faux l’un que l’autre : 1) en voir partout ; 2) n’en voir nulle part. Quand les cinq grandes firmes de Wall Street en 2004 obtiennent à force de pressions une réunion longtemps tenue secrète à la Securities and Exchange Commission (SEC), le régulateur des marchés de capitaux américains, pour obtenir de lui l’abolition de la « règle Picard » limitant à 12 le coefficient de leviérisation globale des banques d’affaires [1], il faudrait une réticence intellectuelle confinant à l’obturation pure et simple pour ne pas y voir l’action concertée et dissimulée d’un groupe d’intérêts spécialement puissants et organisés – soit un complot, d’ailleurs tout à fait couronné de succès. Comme on sait les firmes de Wall Street finiront leviérisées à 30 ou 40, stratégie financière qui fera leur profits hors du commun pendant la bulle… et nourrira une panique aussi incontrôlable que destructrice au moment du retournement. Des complots, donc, il y en a, en voilà un par exemple, et il est de très belle facture.
Sans doute ne livre-t-il pas à lui seul l’intégralité de l’analyse qu’appelle la crise financière, et c’est peut-être là l’une des faiblesses notoires du conspirationnisme, même quand il pointe des faits avérés : son monoïdéisme, la chose unique qui va tout expliquer, l’idée exclusive qui rend compte intégralement, la réunion cachée qui a décidé de tout. Exemple type de monoïdéisme conspirationniste : Bilderberg (ou la Trilatérale). Bilderberg existe ! La Trilatérale aussi. Ce n’est donc pas du côté de l’établissement de ce (ces) fait(s) que se constitue le problème (comme ça peut être le cas à propos du 11 septembre par exemple) : c’est du côté du statut causal qu’on leur accorde. Ainsi donc de Bilderberg ou de la Trilatérale érigées en organisateurs uniques et omnipotents de la mondialisation néolibérale. Pour défaire le monoïdéisme de la vision complotiste, il suffit de l’inviter à se prêter à une expérience de pensée contrefactuelle : imaginons un monde sans Bilderberg ni Trilatérale, ce monde hypothétique aurait-il évité la mondialisation néolibérale ? La réponse est évidemment non. Il s’en déduit par contraposition que ces conclaves occultes n’étaient pas les agents sine qua non du néolibéralisme, peut-être même pas les plus importants. Et pourtant ceci n’est pas une raison pour oublier de parler de Bilderberg et de la Trilatérale, qui disent incontestablement quelque chose du monde où nous vivons.
Il suffirait donc parfois d’un soupçon de charité intellectuelle pour retenir ce qu’il peut y avoir de fondé dans certaines thèses immédiatement disqualifiées sous l’étiquette désormais infamante de « conspirationnistes », écarter leurs égarements explicatifs, et conserver, quitte à les réagencer autrement, des faits d’actions concertées bien réels mais dont la doctrine néolibérale s’efforce d’opérer la dénégation – il est vrai qu’il entre constitutivement dans la vision du monde des dominants de dénier génériquement les faits de domination (salariés et employeurs, par exemple, sont des « co-contractants libres et égaux sur un marché du travail »…), à commencer bien sûr par tous les faits de ligue explicite par lesquels les intérêts dominants concourent à la production, à la reproduction et à l’approfondissement de leur domination. Dans un débat public médiatique qui n’a pas son pareil pour saloper irrémédiablement n’importe quelle question, il est donc probablement sans espoir d’imaginer définir une position intermédiaire qui tiendrait ensemble et la régulation contre certains errements extravagants (jusqu’au scandaleux) de la pensée conspirationniste, et l’idée que la domination, si elle est principalement produite dans et par des structures, est aussi affaire pour partie d’actions collectives délibérées des dominants – mais faire ce genre de distinction est sans doute trop demander, et on voit d’ici venir les commentaires épais qui feront de ce propos une défense apologétique du complotisme et des complotistes…
On pourrait arguer que l’analyse sociologique ou politologique de ces actions concertées, précisément, se déploie hors des schèmes intellectuels caractéristiques du conspirationnisme : monoïdéisme, exclusivisme, attraction sans partage pour l’occulte, ignorance corrélative pour tous les effets impersonnels de structure, etc. [2] Et ce serait parfaitement exact ! C’est bien pourquoi il serait temps de faire la part des complots – comme faits avérés, puisqu’il en existe certains – et du complotisme – comme forme générale –, soit d’en appeler, en quelque sorte, à une pensée non complotiste des complots, c’est-à-dire aussi bien : 1) reconnaître qu’il y a parfois des menées concertées et dissimulées – on pourra les appeler des complots, et 2) refuser de faire du complot le schème explicatif unique de tous les faits sociaux, ajouter même que de tous les schèmes disponibles, il est le moins intéressant, le moins souvent pertinent, celui vers lequel il faut, méthodologiquement, se tourner en dernier… et ceci quoiqu’il ait parfois sa place ! Et il faudrait surtout consolider cette position intermédiaire à l’encontre de tous ceux pour qui maintenir l’amalgame des complots et du complotisme a l’excellente propriété de jeter le bébé avec l’eau du bain, en d’autres termes de garantir l’escamotage des faits de synarchie avec la disqualification de la forme « complotisme ».
Le conspirationnisme comme symptôme politique de la dépossession
Tout ceci cependant est dire à la fois trop et trop peu quand, du conspirationnisme, il est possible de prendre une vue latérale qui vient quelque peu brouiller l’image de ses habituelles dénonciations, et puis, plus encore, celle de ses frénétiques dénonciateurs. Sans doute trouve-t-on de tout à propos du conspirationnisme : des tableaux sarcastiques de ses plus notoires délires (le fait est qu’il n’en manque pas…), des revues de ses thèmes fétiches, jusqu’à de savantes (pitoyables) analyses de la « personnalité complotiste » et de ses psychopathologies. Mais d’analyse politique, point ! La puissance des effets de disqualification, la force avec laquelle ils font le tri des locuteurs, les caractéristiques sociales associées à ce tri même, la réservation de la parole légitime à certains et l’exclusion absolue des autres, procédant là aussi par un effet d’amalgame qui confond dans l’aberration mentale, puis dans l’interdiction de parler, toute une catégorie, voire un ensemble de catégories sociales, à partir de quelques égarés isolés, ceci pour faire du discours politique l’affaire monopolistique des « représentants » assistés des experts : tous ces mécanismes devraient pourtant attirer l’attention sur les enjeux proprement politiques engagés dans le « débat sur le conspirationnisme » – au lieu de quoi il n’est matière qu’à gloussements ou cris faussement horrifiés puisque, si isolées soient-elles, les saillies conspirationnistes fournissent la meilleure raison du monde à la dépossession.
Dépossession : tel est peut-être le mot qui livre la meilleure entrée politique dans le fait social – et non pas psychique – du conspirationnisme. Car au lieu de voir en lui un délire sans cause, ou plutôt sans autre cause que l’essence arriérée de la plèbe, on pourrait y voir l’effet, sans doute aberrant, mais assez prévisible, d’une population qui ne désarme pas de comprendre ce qu’il lui arrive, mais s’en voit systématiquement refuser les moyens – accès à l’information, transparence des agendas politiques, débats publics approfondis (entendre : autre chose que les indigentes bouillies servies sous ce nom par les médias de masse) etc. Décidément l’événement politique le plus important des deux dernières décennies, le référendum sur le traité constitutionnel européen de 2005 a montré ce que peut, pourtant dans un extraordinaire climat d’adversité, un corps politique auquel on donne le temps de la réflexion et du débat : s’emparer des matières les plus complexes et se les approprier pour produire un suffrage éclairé.
Hors de ces conditions exceptionnelles, tous les moyens ou presque de faire sens des forces historiques qui l’assaillent et surtout d’avoir part aux délibérations qui décident de son destin lui sont refusés. Or, remarque Spinoza, le quant-à-soi ne saurait connaître aucune suspension : « nul ne peut céder sa faculté de juger » (Traité politique), aussi celle-ci s’exerce-t-elle comme elle peut, dans les conditions qui lui sont faites, et avec l’acharnement du désespoir quand au surplus elle n’a que son malheur à penser. Le conspirationnisme n’est pas la psychopathologie de quelques égarés, il est le symptôme nécessaire de la dépossession politique et de la confiscation du débat public. Aussi est-il de la dernière ineptie de reprocher au peuple ses errements de pensée quand on a si méthodiquement organisé sa privation de tout instrument de pensée et sa relégation hors de toute activité de pensée. Cela, nul ne le dit mieux que Spinoza : « Il n’est pas étonnant que la plèbe n’ait ni vérité ni jugement, puisque les affaires de l’Etat sont traitées à son insu, et qu’elle ne se forge un avis qu’à partir du peu qu’il est impossible de lui dissimuler. La suspension du jugement est en effet une vertu rare. Donc pouvoir tout traiter en cachette des citoyens, et vouloir qu’à partir de là ils ne portent pas de jugement, c’est le comble de la stupidité. Si la plèbe en effet pouvait se tempérer, suspendre son jugement sur ce qu’elle connaît mal, et juger correctement à partir du peu d’éléments dont elle dispose, elle serait plus digne de gouverner que d’être gouvernée » (Traité politique, VII, 27).
L’apprentissage de la majorité (à propos de la « loi de 1973 »)
Mais plus encore que de la dépossession, le conspirationnisme, dont les élites font le signe d’une irrémédiable minorité, pourrait être le signe paradoxal que le peuple, en fait, accède à la majorité puisqu’il en a soupé d’écouter avec déférence les autorités et qu’il entreprend de se figurer le monde sans elles. Il ne lui manque qu’une chose pour y entrer complètement, et s’extraire des chausse-trappes, telle celle du conspirationnisme, dont tout débat public est inévitablement parsemé : l’exercice, la pratique, l’habitude… soit tout ce que les institutions de la confiscation (représentation, médias, experts) lui refusent et qu’il s’efforce néanmoins de conquérir dans les marges (associations, éducation populaire, presse alternative, réunions publiques, etc.) – car c’est en s’exerçant que se forment les intelligences individuelles et collectives.
Le débat sur la « loi de 1973 », interdisant supposément le financement monétaire des déficits publics devrait typiquement être regardé comme l’une des étapes de cet apprentissage, avec son processus caractéristique d’essais et d’erreurs. Bien sûr la « loi de 1973 », objet dans certaines régions de l’Internet d’une activité effervescente, a connu son lot d’embardées : depuis la vidéo à ambiance complotiste de Paul Grignon, Money as Debt, portant au jour une gigantesque conspiration monétaire – ce sont les banques privées qui créent la monnaie – dont les termes pouvaient cependant être lus dans n’importe quel manuel d’économie de Première ou de Terminale SES !, jusqu’à la lourde insistance à renommer la loi, d’abord « loi Pompidou » mais pour mieux arriver à « loi Rothschild », où certains ne verront qu’une allusion aux connexions du pouvoir politique et de la haute-finance [3] quand d’autres y laisseront jouer toutes sortes d’autres sous-entendus…
Au milieu de toutes ces scories, un principe de charité politique pourrait cependant voir : 1) ce petit miracle des non-experts se saisissant d’une question à l’évidence technique mais que ses enjeux politiques destinent au débat le moins restreint possible : la monnaie, les banques ; 2) le surgissement, peut-être désordonné mais finalement salutaire, d’interrogations sur la légitimité des taux d’intérêt, le financement des déficits publics, les figures possibles de la souveraineté monétaire, la place adéquate des émetteurs de monnaie dans une société démocratique ; 3) une intense activité polémique, au meilleur sens du terme, avec production kilométrique de textes, lancement de sites ou de blogs, controverses documentées en tous sens, etc. Tout ceci, oui, au milieu d’ignorances élémentaires, de quelques dérapages notoires et de fausses routes manifestes – certains parmi les plus acharnés à dénoncer la loi de 1973 commencent à s’apercevoir qu’ils ont poursuivi un fantôme de lièvre [4] … Mais pourtant comme un exercice collectif de pensée qui vaut en soi bien mieux que toutes ses imperfections, et dans lequel, tout sarcasme suspendu, il faudrait voir un moment de ce processus d’apprentissage typique de l’entrée dans la majorité. Sans surprise, des trébuchements de l’apprentissage les élites installées tirent parti pour refuser l’apprentissage même. On les comprend : il y va précisément de la dépossession des dépossédeurs.
À conspirationniste, conspirationniste et demi !
Mais les appeler « élites », n’est-ce pas beaucoup leur accorder ? Et que valent les élites en questions à l’aune même des critères qu’elles appliquent aux autres ? Répondre complètement à cette question exigerait de reparcourir l’interminable liste des erreurs accablantes de diagnostic, de pronostic, de conseils malavisés, innombrables foirades des experts, calamités « intellectuelles » à répétition, obstination dans l’erreur, passion pour le faux : avec une systématicité qui est en soi un phénomène, tous les précepteurs de la mondialisation néolibérale se sont trompés. Mais puisqu’il est question ici du conspirationnisme, c’est bien sur ce terrain qu’il faut les prendre. Car voilà toute la chose : à conspirationniste, conspirationniste et demi… Où il apparaît que la supposée élite y tombe aussi facilement que le bas peuple ! Qui voudrait faire du conspirationnisme un dérèglement n’aurait alors pas d’autre issue que de constater combien largement il est répandu – et que les frontières sociales sont rien moins qu’hermétiques sous ce rapport.
De ce point de vue c’est peut-être l’affaire DSK qui aura le plus spectaculairement déchiré le voile. Car jamais on n’aura vu théories du complot fleurir aussi allègrement dans les plus hautes sphères du commentariat. Les politiques, surtout du PS, sont évidemment les premiers à y choir, quitte à ce que ce soit sur le mode de la prétérition, ainsi Jean-Christophe Cambadélis dans une déclaration fameuse : « Je ne suis pas un adepte des complots mais… [5] », suivi comme il se doit par une série de conjectures dont la conspiration est la seule conclusion logique ; Jacques Attali qui d’ordinaire sait bien voir les abîmes de la pensée conspirationniste mais, quand il s’agit de DSK, évoque d’abord l’hypothèse d’une « manipulation » [6] ; François Loncle, député PS qui assure pour sa part « qu’il n’y a pas de complot » [7] mais « un coup monté » [8], c’est très différent. « La thèse du complot se répand sur le web » titre un des articles de Libération [9] – « sur le web », n’est-ce pas, en aucun cas dans les pages du papier… Mais il faut bien l’avouer, jamais on n’aura vu « thèse du complot » si amplement exposée et si aimablement relayée dans les colonnes de la grande presse, quitte à ce que ce soit pour la discuter, voire la réfuter, en tout cas sans qu’il soit jugé indigne cette fois d’en faire la mention ou de ridiculiser ceux dans la bouche de qui elle est d’abord venue.
D’un certain conspirationnisme européiste
Les illustrations les plus spectaculaires cependant ne sont pas forcément les meilleures, et si elle a fait la démonstration édifiante de ce que valent les régulations de la classe oligarchique – à savoir rien – en situation de grande tension – par exemple quand il s’agit de sauver de l’opprobre son meilleur espoir –, l’affaire DSK demeure trop exceptionnelle pour être parfaitement significative. Autrement parlantes les pulsions conspirationnistes qui émaillent à répétition le discours de la crise européenne, à plus forte raison quand elles se donnent libre cours dans l’un des journaux les plus rigoureusement donneur de leçon anti-conspirationniste, Libération, et sous la plume de son journaliste le plus attaché à traîner dans la boue – y compris pour conspirationnisme – toute position de gauche critique de l’Europe telle qu’elle est, Jean Quatremer, auteur par exemple d’un magnifique « Quand l’euroscepticisme mène au conspirationnisme » [10].
Mais voilà : depuis que son objet chéri est en crise et attaqué de toutes parts, Jean Quatremer n’en finit pas de voir des complots partout. « Presse anglo-saxonne », « marchés financiers américains », « agences de notation », « hedge funds » : la monnaie unique européenne, pourtant plus franche que l’or, est la cible de pernicieuses entreprises de déstabilisation délibérée, orchestrées qui plus est par la plus maléfique des entités : « la finance anglo-saxonne ». Pour qui douterait qu’un esprit fondamentalement sain, puisque européen, ait pu ainsi être infecté par la maladie du complot, florilège de titres : « Les agences de notation complices des spéculateurs ? » (21 septembre 2011), « Les marchés financiers américains attaquent l’euro » (6 février 2010), « Comment le Financial Times alimente la crise » (30 mai 2010), « Moody’s veut la peau du triple-A français » (21 novembre 2011), « Les banques allemandes contre la zone euro » (31 juillet 2011), « Le jeu trouble de Reuters dans la crise de la zone euro » (29 juillet 2012).
Et l’intérieur est à l’avenant de la devanture : « Il apparaît de plus en plus clair (sic) que des banques et des fonds spéculatifs américains jouent l’éclatement de la zone euro » [11] – le complot est donc d’abord anglo-saxon. C’est l’imperméabilité à tout argument rationnel qui atteste l’intention concertée de nuire : « le problème est qu’il ne sert à rien d’expliquer que la faillite de la Grèce est totalement improbable » [12], commentaire qui, au passage, prend toute sa saveur avec le recul, et plus encore après que son auteur se fut cru suffisamment clairvoyant pour décerner un « Audiard d’or » à Emmanuel Todd annonçant l’explosion de l’euro [13] – il est vrai que toute prédiction de malheur à l’encontre de l’objet chéri ne peut être, au choix, qu’une grotesque bouffonnerie ou une ignoble trahison.
En tout cas la perfidie anglo-saxonne a de puissants relais, les médias par exemple dont « le biais anti-euro (…) est difficilement contestable » [14], les agences de presse également, à l’image de Reuters et de son « jeu trouble dans la crise de la zone euro » [15]. Ainsi, par inconscience ou par malignité, on ne sait, donc par malignité, « les médias accroissent la panique des marchés ». Pour ce qui est du Financial Times en tout cas, l’explication n’est pas douteuse : « pris dans le sac du mensonge (…) il manipule l’information et colporte des rumeurs » [16] le 26 novembre 2010 – le 30 mai déjà il en était « à son second mauvais coup » [17]. Une année plus tard cependant, « les marchés financiers américains » ne sont plus les seuls agents de la cinquième colonne, ce sont les banques allemandes qui sont occupées à « mettre le feu à la zone euro » [18] – et l’ennemi est maintenant à l’intérieur. Peu importe que jusqu’ici l’Allemagne en (toutes) ses institutions ait été la figure même de la vertu, le vrai moteur de l’Europe, dont le couple avec la France patati patatère – maintenant ce sont des traîtres. La circonscription de la conspiration peut donc varier, mais pas le fait conspirationniste lui-même, puisque la construction monétaire européenne est si parfaitement conçue qu’il faut nécessairement une ligue de forces occultes pour la renverser.
Si le mal organisé est partout, il n’en a pas moins son superlatif en les agences de notation : elles sont les « complices des spéculateurs » [19]. « Allons plus loin : qui a déclenché la panique sur la dette française ? Moody’s justement (…) Bref encore une fois les agences viennent donner un coup de main aux spéculateurs pour déstabiliser les marchés » [20]. Il est donc temps de poser la vraie question : « Alors complot des agences de notation qui servent ainsi leurs maîtres principaux, les banques d’affaires, les hedge funds, etc. ? (…) Laurence Parisot, la patronne du Medef en est persuadée » [21]. Bien sûr il reste des amis de l’Europe, donc de Jean Quatremer, qui n’ont pas encore complètement perdu les pédales et tentent de le rattraper. Par fidélité un peu réticente mais impressionné par l’incontestable crédit européen de son interlocuteur, Quatremer cite Jean Pisani-Ferry qui lui explique que les agences ne font jamais que ratifier avec retard des anticipations de longue date incorporées dans les positions des investisseurs… Il lui fallait au moins cette poche à glace pour se persuader que « crier au complot ne sert de toute façon à rien sinon à soulager ses nerfs » [22]. Donc Jean Quatremer a d’abord très fort envie de crier au complot – si fort que ça s’entend à longueur de billets –, puis, instruit par ses précepteurs de toujours, se convainc, mais difficilement, qu’il ne sert à rien d’y céder – moyennant quoi ses nerfs ne sont qu’à demi-soulagés, raison pour laquelle il y revient sans cesse.
Hedge Funds, médias, presse anglo-saxonne, agences de presse, marchés financiers américains, agences de notation, partout des malfaisants ligués contre l’objet chéri. De cette sorte de crumble intellectuel, les agences de notation sont peut-être l’ingrédient le plus caractéristique, boucs émissaires périphériques de toute une structure qui s’exprime par elles [23] – mais qu’évidemment on ne mettra jamais en question. Car les agences de notation, comme dans une moindre mesure la presse financière, sont les agents les plus représentatifs de la finance déréglementée comme pouvoir de l’opinion – l’opinion des investisseurs s’entend, et exclusivement celle-ci, mais opinion d’une foule traversée de croyances, très faiblement régulées par la rationalité, et pourtant base de jugements, le plus souvent mimétiquement polarisés, à partir desquels des masses immenses de capitaux sont mises en mouvement. Il faudrait donc expliquer à Jean Quatremer que la finance libéralisée, si constamment encouragée par la construction européenne, c’est cela même !, que dans cet ensemble, il entre constitutivement, et non accidentellement, rumeurs, erreurs, errances, absurdités, idées fausses, informations biaisées – Jean Quatremer s’est-il jamais ému pendant toutes les belles années qu’on voie d’incertaines start-up comme des eldorados de profit, ou bien la finance structurée comme la martingale définitive contre le risque de crédit, et l’explosion des titres adossés à l’endettement des ménages comme une géniale trouvaille ? De ce point de vue, et erreur pour erreur, les marchés sont sans doute plus près du vrai en anticipant la décapilotade de l’euro, qu’ils ne l’étaient alors…
Mais dans la vision du monde de Jean Quatremer, la finance est bonne… jusqu’à ce qu’elle s’en prenne à son talisman. On lui fera néanmoins observer qu’il y a une certaine logique, et comme une justice immanente, à ce que l’Europe modèle Maastricht-Lisbonne qui a sans relâche promu la finance périsse par la finance. Car enfin qui a fait le choix de remettre entièrement les politiques économiques entre les mains de ce pouvoir déréglé qu’est la finance libéralisée ? Qui a décidé d’instituer les marchés obligataires comme puissance disciplinaire en charge de la normalisation des politiques publiques ? Qui a voulu constitutionnaliser la liberté de circulation des capitaux qui offre à ce régime son infrastructure ?
Non pas les agents du mal mais la force des structures
En fait c’est là la chose que Jean Quatremer a visiblement du mal à comprendre – déficience par quoi d’ailleurs il verse immanquablement dans le conspirationnisme, qu’il dénonçait chez les autres à l’époque où « tout allait bien » (pour lui) –, les crises s’expliquent moins par la malignité des agents que par l’arrivée aux limites des structures. Il est vrai qu’ayant toujours postulé la perfection de son objet, donc l’impossibilité de sa crise, il n’a pas d’autre hypothèse sous la main pour en penser la décomposition : celle-ci ne peut donc être que le fait des méchants (et des irresponsables : Grecs, Portugais, Espagnols…).
Or on peut dire de la construction européenne la même chose que de n’importe quelle autre configuration institutionnelle : les comportements, même destructeurs, des agents n’y sont pas le fait d’un libre-arbitre pervers mais de leurs stratégies ordinaires telles qu’elles ont été profondément conformées par l’environnement structurel dans lequel on les a plongés… quitte à ce que ces structures, laissées à leur simple fonctionnement, produisent in fine leur propre ruine : la Deutsche Bank lâche la dette italienne, non par trahison anti-européenne [24], mais par simple fidélité à la seule chose qu’elle ait à cœur : son profit – et si l’on veut des banques qui aient à cœur d’autres choses, il va falloir se pencher sur leurs statuts autrement que par fulmination et vœux pieux interposés. De même, les spéculateurs spéculent… parce qu’on leur a aménagé un terrain de jeu spéculatif ! Rumeurs et informations incertaines y prennent des proportions gigantesques parce que ce terrain de jeu même institue le pouvoir de l’opinion financière, etc.
Sans doute, poussés comme n’importe quels médias par les forces pernicieuses de la concurrence, de la recherche effrénée du scoop et de la primeur, le FT a-t-il parfois lâché trop vite quelques informations foireuses, Reuters des confidences biaisées ou mal recoupées, mais ni plus ni moins que Libération ou Jean Quatremer lui-même qui n’hésite pas, par exemple, à donner audience à des études aux bases les plus incertaines à propos de la sortie de la Grèce, tout droit tirées des bons soins de la banque UBS [25], son fournisseur attitré, dont l’objectivité et la neutralité sont d’évidence incontestables… Qu’UBS batte la campagne, qui plus est sans doute au service de ses propres positions spéculatives, la chose lui est tout à fait négligeable, l’important est qu’UBS la batte dans le bon sens.
Le monde de la finance a pour propriété que n’importe quelle information est potentiellement porteuse d’effets terriblement déstabilisants, non parce que de machiavéliques émetteurs les ont voulues ainsi mais, en dernière analyse, parce qu’elles sont saisies par les forces immenses de la spéculation qui ont le pouvoir de faire un tsunami d’une queue de cerise. Si Jean Quatremer fantasme une finance dont tous les acteurs observeraient en toutes circonstances le grand calme olympien de la rationalité pure et parfaite, il faut lui dire qu’il fait des rêves en couleur. Encore faudrait-il, pour s’en apercevoir, qu’il daigne faire quelques lectures d’histoire économique, évidemment d’auteurs qui auraient fort le goût de lui déplaire, des gens comme Minsky, Kindleberger, Keynes ou Galbraith, lesquels, instruits des catastrophes passées, n’ont cessé de montrer que la finance de marché est par construction, par essence, le monde du déchaînement des passions cupides, de l’échec de la rationalité et du chaos cognitif. Et qu’en réarmer les structures, comme l’Europe l’a fait avec obstination à partir du milieu des années 1980, était le plus sûr moyen de recréer ces désastres du passé.
Entre une nouvelle, aussi factuelle soit-elle, et le mouvement subséquent des marchés, il y a toujours l’interprétation – celle des investisseurs –, et c’est par cette médiation que s’introduit la folie, particulièrement en temps de crise où la mise en échec des routines cognitives antérieures alimente les anticipations les plus désancrées. L’Europe a fait le choix de s’en remettre à cette folie-là. Et Quatremer s’étrangle de rage stupéfaite qu’elle en crève… Comme rien ne peut le conduire à remettre en cause ses objets sacrés – les traités, la règle d’or, Saint Jean-Claude et son vicaire Mario –, il ne lui reste que les explications par le mal, un équivalent fonctionnel des hérétiques ou des satanistes si l’on veut. Aussi se meut-il dans une obscurité peuplée d’agents qui fomentent des « mauvais coups » et mènent « un jeu trouble », un underworld de « complices » et d’incendiaires. Si difficile soit-il de s’y résoudre, il faudra pourtant bien admettre que la construction européenne s’effondre selon la pure et simple logique qu’elle a elle-même instituée. Elle n’est pas la proie d’une conjuration du mal : elle tombe toute seule, du fait même de ses tares structurelles congénitales et sous l’effet des forces aveugles qu’elle a elle-même installées – et s’en prendre répétitivement, comme à des incubes, aux agents variés qui n’en sont que les opérateurs (Hedge Funds, banques et agences) est le passeport pour l’asile de l’ignorance.
Mais il y a des aggiornamentos trop déchirants pour être consentis aisément, et des investissements psychiques trop lourds pour être rayés d’un trait de plume, aussi faut-il attendre l’infirmation définitive par le réel pour que se produise le premier mouvement de révision – et encore… On en connaît qui persistent à croire que la défaite de 40 est la faute du Front Populaire… Entre temps tous les moyens sont bons, y compris ceux de la stigmatisation complotiste, pour ravauder comme on peut le tissu de la croyance menacée de partir en lambeaux. Si l’euroscepticisme du peuple mène au conspirationnisme, il semble que l’eurocrétinisme des élites y conduise tout aussi sûrement…
Source : Médiapart (blog de Thierry Ternisien)
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L’écrivain et antifasciste Pjotr Silajev toujours en détention à Madrid.
Lu sur Takku : « Pjotr Silajev, écrivain et antifasciste russe, a été arrêté le 21 août suite à un avis de recherche d’Interpol, il avait pourtant obtenu l’asile politique en Finlande en avril dernier, ce que l’ambassade a déclaré le 22 août lors du passage au tribunal.
Pjotr Silajev est le dernier suspect recherché dans l’affaire dite « de Khimki », une série de protestations, d’attaques incendiaires, manifestations et occupations qui eurent lieu en 2010 contre un projet d’autoroute qui détruira la Forêt de Khimki - la ceinture Verte de Moscou -. A l’époque, Vinci - qui dirige le chantier - avait engagés des miliciens fascistes pour chasser les militants anarchistes et écologistes du chantier.
La Fédération de Russie a obtenu trop peu de résultats répressifs : Aleksey Gaskarov a été relâché l’année dernière sans condamnation, Maxim Solopov a prit deux ans de prison pour hooliganisme et Denis Solopov a obtenu l’asile politique aux Pays-Bas. Vladimir Strelchenko, le maire de Khimki, qui a organisé une répression acharnée mais trop peu efficace au goût de ses supérieurs, essaie à tout prix d’obtenir une condamnation dans cette affaire. »
Pour plus d’information :
http://rusafa.wordpress.com/
https://www.indymedia.nl/node/6807
http://www.indymedia.org.uk/en/2012/08/499266.html
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