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Antifascistes !

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Vive la CGT 1906

Parce que nous sommes attachés à l'esprit de la Charte d'Amiens de 1906 qui fonda les bases du syndicalisme révolutionnaire, parce que nous nous opposons à la dérive réformiste de notre confédération depuis les années 1970 et que nous condamnons la déviance contre-révolutionnaire de notre CGT depuis la fin des années 90, nous avons fait le choix de ne pas mettre en lien le site de la confédération ainsi que celui de l'UD de la Creuse qui ont pris le chemin d'un syndicalisme bureaucratique et élitiste.

 

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9 mars 2012 5 09 /03 /mars /2012 19:16
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Libération immédiate des militant-e-s antifascistes arrêté-e-s à Paris !

Dans la soirée du 8 mars 2012, onze militant-es antifascistes ont été interpellé-es à Paris et placé-es en garde-à-vue pour dégradation de bien public. Pourquoi ? Parce qu’ils et elles tentaient, par un simple collage d’affiches, d’alerter contre la tenue des « Assises Nationales de la Nationalité, de la Citoyenneté et de l’Identité », qui doivent avoir lieu le samedi 10 mars dans le 12ème arrondissement. Ce colloque raciste est organisé par le Bloc identitaire, pour la deuxième année consécutive.

D’un côté donc, cette brochette de xénophobes prêts à se livrer à la surenchère raciste à laquelle les invite chaque jour le pouvoir en place ; de l’autre des militant-es qui ne peuvent accepter qu’on reste sans réagir face à la banalisation des idées d’extrême-droite.

Alternative libertaire demande la libération immédiate des interpellé-es et réaffirme sa solidarité avec les militant-es antiracistes et antifascistes.

Alternative libertaire appelle au rassemblement contre la tenue des Asssises Nationales de l’extrême-droite qui aura lieu samedi 10 mars 2012, à partir de 11h00, dans le 12ème arrondissement, Place des Fonds-Verts (métro Dugommier ou Daumesnil) !

Pas de fascistes dans nos quartiers !

Alternative Libertaire,

Le 9 mars 2012

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9 mars 2012 5 09 /03 /mars /2012 13:02

Solidarité avec les antifa et anarchistes de Nijni Novgorod

Du 16 au 18 mars 2012, participez aux journées de solidarité avec les antifascistes et anarchistes de Nijni Novgorod (Russie), qui risquent jusqu’à sept ans de prison pour une affaire fabriquée par la police politique, appelée « Centre anti-extrémiste » (Centre-E).
Artem Bystrov, Albert Gaïnoutdinov, Pavel Krivonosov, Dmitri Kolesov et Oleg Gembarouk ont plusieurs chefs d’inculpation. L’accusation principale est d’avoir créer l’organisation extrémiste « Antifa-Rash », qui aurait comme but, selon la police, d’agir violemment envers « les groupes sociaux » : « des skinheads, fans de foot » et « les citoyens riches de Russie ». Nous, leurs amis et camarades, anarchistes et antifascistes de Nijni Novgorod, déclarons que cette organisation n’a jamais existé et que l’affaire est fabriquée par le Centre-E pour affaiblir le mouvement libertaire.

Les accusés
Artem Bystrov est l’otage principal de l’affaire « Antifa-Rash ». Depuis avril 2011, il est assigné à domicile et n’a pas le droit de communiquer avec le monde extérieur. Pendant plusieurs années, Artem a participé à des actions antifascistes, écologistes et contestataires. Il a notamment participé au mouvement antimilitariste de Food Not Bombs (distribution hebdomadaire de repas végétaliens gratuits). Il a aussi organisé et fait le service d’ordre de nombreux concerts du milieu DIY (punk et alternatif).
Albert Gaïnoutdinov est un militant antifasciste, que le Centre-E a qualifié de « créateur et leader de l’organisation Antifa-Rash ». Il est maintenant dans l’obligation de se cacher contre la répression en vivant clandestinement pour éviter d’être de nouveau torturé par le Centre-E.
Pavel Krivonosov est antifasciste, anarchiste, membre de l’organisation libertaire Action autonome et musicien. Il a joué dans plusieurs groupes DIY de Nijni Novgorod et a participé à l’organisation de beaucoup d’événements libertaires : actions publiques, concerts, campements écologiques, festivals, etc.
Dmitri Kolesov est musicien dans le groupe de hardcore Step To Freedom.
Oleg Gemarouk, après l’arrestation, en partie à cause de son manque d’expérience et aussi suites aux tortures physiques et psychologiques, a reconnu s’être battu avec les néonazis. Il a même reconnu avoir été dans cette organisation imaginaire nommée « Antifa-Rash ». Maintenant, car Oleg travaille avec la police, nous avons rompu tout contact avec lui.

Comment aider ?
L’avocat des antifascistes Dmitri Dinze insiste sur le caractère purement politique de l’affaire « Antifa-Rash ». On le voit avec le silence complice, voire l’approbation, des pouvoirs sur les crimes commis par le Centre-E : « Il ne faut pas chercher de l’objectivité dans cette enquête. »
Début mars auront lieu les premières réunions au tribunal. Il ne reste aucun espoir que les innocents gagnent le procès… Sauf si vous participez aux journées de solidarité (16 au 18 mars) avec les antifascistes de Nijni Novgorod et organisez des actions de soutien dans votre pays !
Pendant les dernières années, on a vu de beaux exemples de solidarité internationale qui a aidé les anarchistes et antifascistes russes à rester libres malgré la répression sévère du régime Poutine-Medvedev. Il y eut les fameux otages de Khimki, accusés de l’attaque de la mairie de Khimki (la banlieue de Moscou) pendant une manifestation antifasciste : ils ont été libérés. Il y eut aussi le professeur Andreï Koutousov, que l’on a accusé aussi d’extrémisme : il a été jugé coupable et fut licencié mais il a évité la prison.
Une autre façon d’aider, c’est le soutien financier. Le procès « Antifa-Rash » dure depuis un an et il n’est pas le premier contre les libertaires de Nijni Novgorod. Nous avons beaucoup dépensé pour payer les frais de la défense, nous avons toujours besoin d’environ 2 300 euros (3 000 dollars). Même les participations modestes peuvent servir à notre tâche difficile : faire éviter la prison à nos camarades. Le plus utile serait de créer un collectif de soutien qui organiserait événement et concert de soutien dans votre ville.
Nous revendiquons l’arrêt des persécutions des antifascistes à Nijni Novgorod ! Que s’arrête cette absurde affaire « Antifa-Rash » ! La reconnaissance de l’innocence des accusés ! Que le Centre anti-extrémiste soit puni pour sa pratique cruelle et récurrente de la torture, et ce nouveau crime – la fabrication d’affaire judiciaire ! Libération immédiate et disculpation de toutes les prisonnières et tous les prisonniers politiques à Ninjni Novgorod, en Russie et ailleurs ! No pasaran !

Anarchist Black Cross Nijni Novgorod
Groupe de L’Action autonome
Email : abcnnov (arobase) gmail.com

 

Source: Le Monde Libertaire

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5 mars 2012 1 05 /03 /mars /2012 07:37
  Les imposteurs
Donc, le directeur de l’aéroport de Limoges, licencié la semaine dernière, serait un imposteur. Faux CV, pas les qualifications requises, beau costard et présente bien, baratine et embrouille qui veut bien l’écouter. Il prétendait avoir participé à toutes les dernières guerres comme pilote de chasse. Quel culot ! Scandaleux ! Inadmissible ! Il a été viré illico presto.
Beau costard, parle bien, semble s’y connaître, sourire commercial… Vous en avez déjà croisé plus d’un : celui qui va vous refourguer une bagnole pourrie mais que vous remercierez, convaincu d’avoir fait la bonne affaire.
Beaux costards, parlent bien, ils vous ont vendu, depuis des années, LE système économique parfait : « Il n’y a pas mieux, tout le monde s’y enrichit, nous allons toujours vivre mieux, consommer plus, c’est le bonheur assuré pour vous et votre petite famille. N’allez surtout pas voir ailleurs, c’est forcément moins bien ! » Et puis, voilà que le système a le hoquet, puis des soubresauts, il fume un peu et se déglingue, vous laisse sur le bord du chemin. Et devant vous, il y a plein de gens qui continuent, persuadés d’être dans le meilleur système possible, celui qui ne tombe jamais en panne, aussi sûr qu’une centrale nucléaire française.
Puis la catastrophe arrive : le système idéal était un mirage, une utopie. Par millions, il nous broie, nous jette, nous considérant comme une simple variable dans le graphique de la course aux profits.
Arrivent de beaux costards, parlant bien, sourires commerciaux, qui veulent vous vendre leurs solutions. Ils savent comment réparer le système. Sur leurs CV, ils ont fait de grandes écoles de gestion, ils savent compter, mais ils protègent les banquiers, les financiers. Sur leurs CV, il est écrit qu’ils parlent et agissent en notre nom, au nom de la Communauté européenne. À l’époque, ils l’ont vendue, l’idée européenne, avec l’argument qu’il n’y aurait plus de guerre… « L’Europe, c’est la paix. » Et c’est quoi exiger une baisse de 20 % sur les salaires minimums grecs (le portant à 600 euros bruts, soit 480 nets) et les geler pour trois ans ? Les autres salaires ayant déjà perdu de 30 à 50 %. Les retraites complémentaires étant baissées de 15 %. La malnutrition fait des ravages parmi les enfants de l’école primaire, la faim fait son apparition, surtout dans les grandes villes du pays dont le centre est désormais occupé par des SDF misérables, affamés et en haillons. Le chômage atteint désormais 20 % de la population et 45 % des jeunes (49,5 % pour les jeunes femmes). Les services publics sont liquidés ou privatisés avec comme conséquence que les lits d’hôpitaux sont réduits (par décision gouvernementale) de 40 %, qu’il faut payer très cher même pour accoucher, qu’il n’y a plus dans les hôpitaux publics de pansements ou de médicaments de base comme de l’aspirine. L’État grec n’est toujours pas capable, en janvier 2012, de fournir aux élèves les livres de l’année scolaire commencée en septembre passé. Le nombre de tentatives de suicide s’accroît à une vitesse hallucinante. Enfoncer un peuple dans la misère noire, le faire régresser sur tous les plans, casser son système de santé, ce n’est pas lui faire la guerre ? Les riches sont en guerre contre nous.
Le Premier ministre grec, Lucas Papadémos, il a quoi d’écrit sur son CV ? Ancien gouverneur de la Banque centrale grecque de 1994 à 2002. C’est un banquier ! Il a trafiqué les comptes de l’État avec la banque Goldman Sachs et organisé l’entrée de la Grèce dans la zone euro. Il était vice-président de la Banque centrale européenne (BCE) jusqu’en 2010. Normal qu’il exige l’application de la rigueur, avec la BCE et le Fonds monétaire international ! Le peuple doit payer pour renflouer les créanciers, les banquiers. Au Portugal, en Italie, c’est la même chose. Bientôt en France aussi.
Sur les CV des politiciens, il y a écrit qu’ils travaillent pour le bien commun, pour leurs concitoyens. Mais c’est le bien commun qu’ils pillent pour enrichir quelques-uns ! Ces imposteurs-là, on les vire quand ? 
Source: Le monde libertaire.
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3 mars 2012 6 03 /03 /mars /2012 12:52

En cette période pré-électorale, petit rappel sur des revendications légitimes et nécessaires.

 

 

Plateforme revendicative élaborées à la fin du mouvement sur les retraites par des travailleuses et des travailleurs de différentes villes (Lyon, Besançon, Lille, Bordeaux, Caen, etc.), secteurs d’activité (SNCF, bâtiment, chômeurs-précaires, secteur social, collectivités territoriale, éducation, etc.), syndiqué(e)s (CGT, SUD, FSU…) ou non, pour les luttes à venir du monde du travail.

Debout contre les attaques des capitalistes et de leurs gouvernements,

Luttons jusqu’à la victoire !

Avec la lutte pour le maintien de la retraite à 60 ans, le monde du travail a relevé la tête. Des futurs salariés et futurs chômeurs que sont les lycéens aux anciens travailleurs que sont les retraités, en passant par différentes catégories de salarié(e)s, c’est toute la population laborieuse qui s’est opposé au patronat et à son gouvernement. En refusant l’augmentation du nombre d’années d’exploitation, manifestant(e)s et grévistes ont posé bien d’autres questions : celle du ras-le-bol de la dégradation des conditions de travail, du poids et du harcèlement des chefs et de la hiérarchie, des salaires qui ne permettent pas de joindre les deux bouts, du chômage de masse, etc. En bref, les travailleuses et travailleurs de France ont affirmé que ce n’est pas à la classe ouvrière de payer pour la crise du capitalisme. Les nombreux messages et actions de solidarité ont montré que la lutte en France a un caractère international. C’est la même lutte que celle que mène les travailleurs et la jeunesse de Grèce, les salariés d’Espagne, les prolétaires de Grande-Bretagne, les cheminots d’Allemagne ou les ouvriers du Portugal, de Roumanie ou d’Italie ; et au-delà de l’Europe, c’est la même question et la même lutte que l’on retrouve chez les métallurgistes d’Algérie, les mineurs de Bolivie, les familles pauvres expulsées des Etats-Unis, les ouvrières du textile du Bangladesh, la population d’Iran, etc. Ce qui se joue en France, c’est ce qui se joue dans le monde entier : la lutte de la classe ouvrière face à un système capitaliste en crise qui n’offre que toujours plus de misère, de privations et de barbaries à l’ensemble de l’humanité. La lutte continue ! Qu’une poignée de parlementaires aient voté la loi ne change rien, ils avaient aussi voté la loi sur le CPE avant que nous n’obtenions son abrogation.

Retraites, emplois, salaires, conditions de travail, etc. , tout est lié ! Aussi, nous proposons la plateforme revendicative suivante :

  1. 60 ans c’est déjà trop ! Garantie de la retraite à 55 ans pour toutes et tous, quelque soit la durée de la carrière avec une pension équivalente au moins au SMIC ; retraite à 50 ans pour les métiers les plus pénibles et les plus éprouvants (bâtiment, travail de nuit, etc.).
  2. Refus des attaques contre la Sécurité Sociale : gratuité des soins et des médicaments, maintien du salaire intégral pour tous les salariés malades ou victimes d’accidents du travail jusqu’au moment où ils sont aptes à la reprise. Interdiction du flicage des salariés malades ou accidentés par des organismes liés aux patrons.
  3. Travailler moins pour travailler tous : 32 heures par semaine, sans perte de salaire. Interdiction du travail de nuit sauf dans les métiers où cela est socialement ou techniquement indispensable (hôpitaux par exemple). Création massive d’emplois pour répondre aux besoins de la population et réduire la charge de travail.
  4. Hausse immédiate des salaires, pensions et allocations de 300 euros mensuels et augmentation du SMIC à 1600 euros nets ; indexation des salaires sur l’inflation ; égalité des salaires entre les femmes et les hommes.
  5. Interdiction des licenciements : Tout départ doit être compensé par une embauche. Tout chômeur doit recevoir une allocation équivalente au moins au SMIC payée par le patronat jusqu’au retour à l’emploi.
  6. Abolition du travail précaire ou temporaire : transformation de tous les emplois précaires en emplois stables, CDI dans le secteur privé, titularisation dans la fonction publique sans condition de concours ou de nationalité. Passage des contrats à temps partiels imposés à temps pleins.
  7. Contre la vie chère : Gel du prix du gaz, de l’électricité, de l’alimentation et des loyers. Réquisition des logements vides, gratuité des transports en commun. Contre le surendettement : annulation de toutes les dettes personnelles dues à des banques ou autres organismes de crédit.
  8. Egalité totale entre travailleurs français et immigrés : régularisation des travailleurs sans-papiers et de leurs familles, abolition de toutes les lois discriminatoires à l’encontre des immigrés, des roms ou gens du voyage.
  9. Libération et relaxe immédiates de tous les manifestants arrêtés ou inculpés depuis septembre 2010, levée de toutes les sanctions prises dans les entreprises à l’encontre de travailleurs ayant participé au mouvement. Paiement des jours de grève et reconnaissance du droit de grève sans aucune restriction pour tous les travailleurs.
  10. 20 semaines de congés maternité et 14 jours de congés paternité minimum, création de places en crèches pour chaque enfant dans les quartiers et les entreprises, droit au congés parental sans condition d’ancienneté dans l’entreprise.

La réalisation de ces revendications nécessite la mobilisation de la classe ouvrière et la création d’un véritable rapport de force contre le patronat et l’Etat à son service, et tant mieux si cette lutte permet de faire dégager Sarkozy et son gouvernement. Par contre, nous savons que les promesses électorales n’engagent que ceux qui y croient. Nous avons subi des politiques anti-ouvrières depuis des décennies quelques soient les partis au pouvoir et savons que nous, travailleuses et travailleurs, ne pouvons compter que sur nous-mêmes et nos propres luttes pour améliorer nos conditions de vie ! Si les patrons ne sont pas capables de satisfaire ces exigences, qui sont des exigences vitales, nous le ferons nous-mêmes, en les expropriant.

Des travailleuses et des travailleurs en lutte

 

Source: Solidarité ouvrière

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2 mars 2012 5 02 /03 /mars /2012 19:43

Le 12 janvier Marine Le Pen a présenté son pro­gramme économique. Elle a abandonné le libéra­lisme pour des mesures « sociales ». « Réalistes » ou pas, ses propositions peuvent troubler car elle paraît reprendre des idées à la gauche.
Ce programme « social » semble plus « à gauche » que celui du PS, si ce n’est les attaques contre ceux qui parmi nous sont étrangers. Certains d’entre nous ont entendu de leurs collègues, des exploités, leur dire qu’ils partageaient des idées du Front National. Dans notre classe, certains, déçus par l’expérience des réfor­mis­tes au pouvoir, peuvent envisager de voter pour le FN. Il n’a jamais été « aux affaires » et peut tromper en pro­posant des mesures qui semblent « sociales ».

Pourquoi le FN vise un électorat ouvrier ?

Le FN veut arriver au pouvoir. Le soutien des artisans, des commer­çants, des avocats, des petits patrons et propriétaires n’est pas suffisant pour le porter au pouvoir. Par sa démagogie, il veut gagner des tra­vailleurs désorientés par la crise, la précarité. Il veut attirer les absten­tionnistes et ceux qui ne se retrou­vent plus dans l’UMP, ni dans une gauche qui ignore leurs problèmes.
Le FN espère que le discrédit de l’UMP et du PS et l’absence d’un parti réellement ouvrier lui ouvri­ront un boulevard politique. Il a compris que les travailleurs rejettent les politiques libérales dont ils sont les premières victimes. Alors il dénonce la finance, propose un protectionnisme, veut renforcer l’Etat et défendre les services publics, et promet la hausse des salaires.
- Le FN reste un parti bourgeois qui cherche un électorat parmi les travailleurs désorientés.
- Au pouvoir, il servirait les patrons.

Des ouvriers vont-ils voter FN ?

Certainement. Mais pas la majorité. Un tiers des ou­vriers a toujours voté à droite. C’était des ouvriers isolés de l’artisanat, des petites entreprises, des zones rurales. Ceux des grandes entreprises, aux traditions de lutte fortes, votaient pour le PCF. L’électorat ou­vrier FN, c’est surtout la radicalisation des ouvriers qui votaient à droite.
Aujourd’hui, la crise, le chômage, la précarité, la misère, disloquent les solidarités ouvrières. Dans cer­taines régions, comme le Nord, les partis même réformistes ne sont presque plus rien. La CGT est la dernière organi­sation des ouvriers. Sa direction négocie au rabais nos aspirations, alors que notre situation est dramatique.
- Le FN tente de prospérer sur le terrain laissé par le recul de la classe organisée par les réformistes.
- Les médias affirment que le FN est le premier parti ouvrier. Ils contribuent à accroître la désorientation des travailleurs et à en pousser un peu plus à voter pour lui.
- Les bourgeois disent que les ouvriers soutiennent le FN. Contre eux, affirmons nos valeurs de solidarité et d’internationalisme.

Le FN est-il fasciste ?

Il y a 20 ans, le FN était un parti de la réaction extrême, raciste, défenseur du libéralisme économique, hostile à tout étatisme. Aujourd’hui, une bonne partie de la presse bourgeoise, le juge présentable. Il a mis en sourdine son antisémitisme et cherche à nouer des liens avec la droite sioniste. Nous considérons que le FN est maintenant plus proche d’un parti fasciste qu’autrefois.
L’Etat n’est plus son ennemi. Il veut le renforcer, pour augmenter son caractère policier et répressif, mais aussi pour « mettre la finance sous contrô­le ». Il dé­fend les services publics, au seul bénéfice des Français.
Le FN se présente aujourd’hui contre « la finance qui exploite le travail et le précarise ». Pour un peu, Marine Le Pen nous ferait croire qu’elle est anti­capitaliste !
Le FN promet d’augmenter les bas salaires de 200 €. Cette hausse serait prise sur les cotisations so­ciales. Elle ne coûterait rien aux patrons. Et pour financer notre retraite et notre santé, nous aurions le choix entre payer plus d’impôts ou prendre des assurances privées.
Le FN voudrait une « grande famille » qui unisse le capital et le travail. Dans un discours, Marine Le Pen a dit « regretter le temps où l’on rentrait dans une entreprise comme dans une famille ». Pour elle « l’entreprise n’appartient pas seulement au capital, mais aussi aux travailleurs ». Elle propose que 10 % du capital des entreprises soit col­lectivement possédés par les travailleurs. Elle veut l’entente avec les patrons, pas la lutte de classe.
Elle ne parle pas encore d’interdire les syn­dicats ouvriers, mais propose de le faire dans l’Etat, en interdisant aux juges de se syndiquer. En 2010, alors que nous manifestions avec les syn­dicats pour nos retraites, elle nous dénonçait comme « des émeutiers ». Le caractère répressif du FN ne fait aucun doute.
- Le FN propose une alliance entre les ouvriers et le capital, non pas pour nous défendre, mais pour nous soumettre.
- En cherchant une base ouvrière et en devenant étatiste, le FN se rapproche du fascisme traditionnel, « national-socialiste ».

Fermeture des frontières ?

En fermant les frontières, le FN prétend protéger les travailleurs français de la concurrence que leur fe­raient les immigrés. Cette idée a été celle des partis réformistes. Elle a la vie dure, mais elle est fausse.
La fermeture aux hommes n’empêche pas la concur­rence de s’exercer entre tous les travail­leurs. Même s’ils ne circulent plus, les capitalistes ont encore le pouvoir et la liberté d’investir où c’est leur intérêt (où ils exploitent mieux), délo­caliser, puis importer les marchandises produites. Dans le capitalisme, il n’y aura jamais de barrière pour les capitaux, les marchandises et les cadres qui servent les patrons.
La fermeture des frontières ne limite pas la concurrence entre travailleurs. C’est le contraire. C’est la concur­rence, organisée par la bourgeoisie, qui dresse des ouvriers d’ici contre ceux d’ailleurs. Ainsi divisés nous sommes encore plus faibles contre nos exploiteurs… pour leur plus grand bénéfice.
- La réponse ouvrière à la concurrence entre nous n’est donc pas la fermeture des frontières ou la « préférence nationale ».
- C’est la libre circulation des travailleurs et l’égalité de tous les droits entre nous (sociaux, politiques et d’organisation), pour mieux se défendre ensemble.

La France peut-elle accueillir toute la misère du monde ?

Affirmations fausses : « les immigrés coûtent cher », et « la France ne peut pas accueillir toute la misère du monde ».
Les immigrés viennent pour travailler. Ils pro­duisent des richesses dans des conditions d’extrême exploitation. Ils paient des impôts et des cotisations sociales (même les sans-papiers). Ils consomment (paient la TVA). Et ils arrivent en France adultes, sans avoir été une charge pendant les 20 premières années de leur vie.
En 2009 les immigrés ont reçu 47,9 milliards d’euros en retraites, santé, allocations chômage et familiales,… édu­cation. Par contre, ils ont alimenté à hauteur de 60,2 milliards le budget de l’Etat et de la Sécurité sociale. Soit un solde positif de 12,4 milliards. Sans compter les profits tirés de leur exploitation.
La seconde affirmation est fausse aussi. La France pas plus que l’Europe ne supportent « toute la misère du monde ». Elles ne sont pas la destination principale des hommes et des femmes qui émigrent, fuyant la misère ou les guerres provoquées par l’impérialisme. 3,5 millions de Maliens émigrent mais seulement un peu plus de 200 000 vers l’Europe. Les autres vont vers d’autres pays d’Afrique. La très grande majorité des réfugiés Afghans (5 millions) sont au Pakistan. Peu se di­rigent vers l’Europe, car seule une minorité a les moyens de faire de longs voyages.
En France 58 % des immigrés sont des Européens.
- Les immigrés ne sont pas à la charge de la société. Comme tous les ouvriers, ils sont des exploités créateurs des richesses qui engraissent les patrons.
- Les parasites ne sont pas nos camarades, même au chômage, mais ceux qui vivent de notre travail et nous licencient.

Le FN, nouveau défenseur des femmes et de la laïcité ?

Dans son programme, le FN dit vouloir alléger la peine des femmes. Il propose aux mères, com­me aux pères, un revenu parental, et la possi­bilité de partir plus tôt à la retraite. Il veut veiller à la sécurité de leurs enfants. L’opposition à l’avortement, le retour des femmes au foyer et à leur seul rôle de mère ne sont plus dans ce programme. Mais quand Marine Le Pen se lâche, elle dénonce le Planning familial comme « un centre d’incitation à l’avortement ». Les IVG sont pour elle des « mesures de confort » qui ne seront plus remboursées ». Les militants FN participent aux marches contre les centres d’IVG.
Dernier cheval de bataille du FN, la défense de la laïcité. Mais le FN ne vise pas les curés, les pasteurs ou les rabbins qui en Lorraine et en Alsace sont payés par l’Etat. Ni les intégristes catholiques qui s’agenouillent devant les centres IVG. La défense de la laïcité est un prétexte à la restriction des droits des travailleurs français ou immigrés qui pratiquent la religion musulmane.
- Le FN voudrait des femmes dans leur seul rôle de mère, pour repeupler la France « de vrais petits français ».
- Leur défense de la laïcité, c’est opposer les travailleurs selon leur origine ou leur religion. C’est la volonté de nous diviser.

Le FN, une alternative à qui ? Au bénéfice de qui ?

Marine Le Pen se veut une femme politique « propre », « qui n’a été vendue à personne ». Elle veut construire un grand parti de la réaction en misant sur l’échec électoral de Sarkozy en 2012, sur la débandade de l’UMP, puis sur le futur dis­crédit du PS.
Elle se veut la planche de salut politique du capita­lisme en crise, en opposant les ouvriers les uns aux autres et en détournant une partie d’entre nous de la lutte contre nos exploiteurs.
Ce qu’elle propose aux capitalistes, c’est un Etat plus fort, répressif, chauvin ou raciste, qui organise la division et la répression de la classe ouvrière.
Sa défense de l’entreprise et du travail, c’est le renforcement de notre exploitation. Elle dit que « le travail est un moyen d’épanouissement et de liberté pour les ouvriers », quand il n’est plus soumis à la finance !
Où est notre liberté d’ouvrier dans l’usine et dans cette société ? Comme Sarkozy, sa défense de la « valeur du travail » est un argument pour ne pas en réduire la durée et pour l’augmenter… au bénéfice des patrons.
Avec ce capitalisme répressif, les syndicats de lutte seront sinon interdits ; du moins criminalisés dans leur activité.
- Rien de cela n’est vraiment nouveau. C’est ce qui se passe déjà avec Sarkozy. C’en est seulement la radicalisation fascisante.
- Le FN ce n’est pas un parti « des ouvriers », c’est le parti de la « préférence nationale », c’est le parti ultra de la division ouvrière.

Contre le FN, en nous organisant !

Nous devons constater que les nécessaires combats menés au nom de l’antiracisme et de la démocratie n’ont pas réduit l’influence du FN.
Alors qu’il adopte une démagogie ouvriériste pour nous diviser, il nous faut riposter autrement.
Combattre toute forme de chauvinisme ou de nationalisme parmi nos collègues, dans nos syndicats. En nous opposant aussi aux idées des partis démocratiques ou de gauche, qui sont anti-FN, mais qui défendent le patriotisme, le drapeau tricolore et l’industrie française.
Nous organiser contre les partis réfor­mistes. La gauche démocratique a du mal à attaquer les idées du FN à la racine, car elle défend aussi le rang de la France impérialiste en Europe et dans le monde.
Combattre l’impérialisme français. Défendre la nation, à la sauce raciste du FN, ou démocratique du PS, c’est encore entretenir la division. Nos intérêts d’ouvriers et ceux de la bourgeoisie ne sont pas les mêmes. Pour faire reculer le FN, organisons-nous pour défendre nos intérêts. Qui menace nos conditions de vie ? Pas nos camarades immigrés ! Non ! mais les bourgeois de la finance, de l’industrie, de l’appareil d’Etat qui vivent des richesses qu’ils ne produisent pas.
- Lutter contre le FN, c’est lutter pour l’unité de tous contre nos exploiteurs.
- Lutter contre lui, c’est rejeter l’unité nationale avec les bourgeois français et la défense de l’industrie française, qui se feront toujours sur notre dos.

Ouvriers, nous portons l’avenir de tous les exploités !

Si le FN espère gagner des voix ouvrières, c’est parce qu’il n’y a plus de parti suffisamment fort pour nous organiser sur les bases de classe et inter­natio­nalistes. Il n’y a plus de parti pour défen­dre les intérêts des prolétaires et pour faire ainsi obstacle aux idées réac­tionnaires ou à celles des réformistes, moins dange­reuses, mais qui souvent labourent le terrain pour les autres.
Ouvriers de toute origine, opposons nos valeurs de solidarité internationaliste au mépris des bourgeois, au racolage raciste et diviseur du FN. Valeurs de la Commune de Paris, des Révolutionnaires russes, des FTP Partisans dans la résistance au nazisme.
Pour le bien de tous, notre classe a été en avant dans le combat contre l’exploitation et pour la liberté. Alors, étrangers ou français, seuls comptaient nos buts communs. Le sang versé avait la même couleur : le rouge de notre drapeau. Aujourd’hui, face à barbarie du capitalisme en crise, unissons-nous.
Beaucoup d’entre nous ne sont pas trompés par les mensonges du FN. Mais ce n’est suffisant. Nous de­vons avoir des idées justes, mais aussi agir, discuter, et nous organiser pour lui faire barrage. Barrage partout où des ouvriers sont désorientés et influencés par les diviseurs racistes. Repoussons le FN par la persuasion et par l’action.
Camarades, discutez de ce tract avec vos collègues.
Bâtissons notre organisation, l’outil pour faire reculer les idées de la bourgeoisie, faire vivre les solidarités qui font barrage à l’individualisme, au racisme, en renforçant notre lutte commune contre les exploiteurs.
Cette organisation est celle des communistes. Elle combat pour le pouvoir des ouvriers de toutes nationalités. Pour éliminer l’exploitation de l’homme par l’homme, la concurrence et les guerres entre les peuples : une société socialiste !

Le FN, c’est le parti de la division ouvrière,
Le FN, c’est le parti de la réaction bourgeoise !

- Unité de la classe ouvrière multinationale de France
- Français ou étrangers, hommes et femmes, Egalité de tous les droits
- Régularisation de tous les sans papiers
- Frontistes hors de nos syndicats, hors des usines ou de leurs portes.

Les propositions « social-réactionnaires » et démagogiques du FN

- Défense des salaires, avec 200 € d’augmentation nette pour ceux inférieurs à 1,4 fois le SMIC, et échelle mobile.
- Retraite à 60 ans après 40 ans de cotisation, prise en compte de la pénibilité, retraite par répartition, taxation des revenus du capital pour la financer.
- Critique de la réduction du temps de travail comme ayant entraîné le blocage des salaires
- Défense des services publics « qui ne sont plus au service du public ». Dénonciation de la perte du sens du bien commun sous les coups de la finance.
- Critique du tout pour la compétitivité et de l’accaparement des fruits du travail ouvrier par les actionnaires.
- Dénonciation de la financiarisation de l’économie qui précarise le travail….
- Protectionnisme économique, en imposant des taxes aux produits importés.
- Sortir de l’Euro et contrôle de l’économie par un pouvoir politique fort.
- Limitation de l’immigration légale, et préférence nationale dans l’attribution des logements sociaux, des allocations familiales, suppression du RMI et de l’AME pour les étrangers,…
- Arrêt du regroupement familial, suppression de la carte de 10 ans, pour une de 3 ans.

 

Source: OCML.Voie Prolétarienne.

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27 février 2012 1 27 /02 /février /2012 13:22

Hier nous étions entre 250 et 300 (chiffres RG) à manifester contre le meeting de Marine Le Pen de Châteauroux alors que dans le même temps le Front National peinait à rassembler  un millier de sympathisants (900, chiffre journaliste accrédité) pour un rassemblement à vocation régionale.

 C'est dire que, contrairement à ce qu'à déclaré Mathieu Colombier, le secrétaire départemental du FN, qui a qualifié la contre-manif d'"insignifiante", ce fut plutôt une preuve de la présence antifasciste. Le qualificatif "insignifiant" étant plus adapté, comme d'habitude, à ce genre de petite réunion du FN.

 

Bien sur, pour  protéger les fachos et autres "natios" de service, la préfecture avait fait appeler 150 casqués soit un flic pour 2 contre-manifestants. Mais contrairement à un décérébré du FN qui sur le blog du FN 41 avait déclaré dixit :

"bref , ils seront 50 à tout casser, ultra violents, jouant aux enfants avec la police histoire de se raconter des histoires les soirs de beuverie et de drogue. Pendant ce temps, le peuple, des hommes; des femmes et des enfants rejoindront tranquillement Marine protégés par le DPS et nos militants contre ces délinquants avinés." ;

tout s'est bien passé.

 

Et constater 1 contre-manifestant pour  3 participants au meeting du  FN, nous permet de conclure que la manif' antifasciste a été une réussite et un véritable désaveu pour le FN sur la région Centre qui, malgrè les bus et le rabattage des départements alentours, a vraiment eu du mal à faire écho.

 

Le FN, Ni ici Ni ailleurs !

 

L'UPAC

(ci-dessous quelques photos).

 

 

 

 

L'arrivée des antifas: RAFI, Redskin Limoges, UPAC.

 

image 1

 

image 2

 

 

image 3

 

image 8

 

Les organisations politiques: NPA, PCF.

 

image 5

 

image 6

 

Le face à face avec les "gardes loups" du capital et des fachos:

 

image 4

 

 

 

 

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23 février 2012 4 23 /02 /février /2012 17:32

Le 9 février, à 6h30, à Samara, près de l’université "FIAN", un concierge a trouvé le corps de Kalina Nikita Vadimovich, né en 1991. À 8h00, sur le lieu de l’accident est arrivée une patrouil le de police. A 11h00, la mère du défunt a été informée de l’incident. Selon sa mère, sur le corps de Nikita, il y avait environ 61 coups de couteau, fractures costales multiples et des traumatismes crâniens. Les affaires personnelles et de l’argent étaient sur lui. Actuellement, une personne, suspectée d’être impliquée dans l’assassinat, est arrêté ; sur les vêtements de celui-ci a été trouvé du sang de la victime.

Selon toutes les indications, l’attaque a été commise par un groupe. La mère de la victime, après une conversation informelle avec un agent de police, nous a indiqué que le suspect arrêté fait partie d’un groupe néo-nazi, et que, pour le moment, il refuse de nommer les noms de ses associés. En dépit de la nature brutale de l’assassinat, les enquêteurs n’ont pas encore interrogé la mère et l’ami de la victime, dernières personnes à l’avoir vu. A partir de cela, nous concluons que, comme d’habitude en Russie, on tente de "mettre un frein " à cette affaire. Cependant, toujours selon les dires de la mère de la victime, nous savons que pour protéger les intérêts du suspect arrêté, a été embauché un avocat.

En analysant la situation, nous arrivons à la conclusion que l’enquête travaille dans les intérêts du détenu, et donc nous avons besoin de votre aide pour amasser des fonds pour l’avocat et le soutien à la famille du défunt.

Rappelons que Nikita était le fils de travailleurs ordinaires, et n’a jamais caché ses opinions antifascistes et anarchistes.

Dans le cas où vous voulez aider les amis et la famille de Nikita pour participer aux frais des funérailles, vous pouvez faire un don à l’Anarchist Black Cross of Moscow : http://wiki.avtonom.org/en/index.php/Donate

Source : https://avtonom.org/en/news/anarchist-anti-fascist-murdered-samara-russia-friends-and-family-need-support

Sur la photo, Nikita participe au meeting local contre les fraudes électorales, en tenant une pancarte : « Nous n’avons pas besoin d’autorité ! La Liberté ou la mort ! Notre candidat est l’autogestion ! »

Tranmis par Anarchist Black Cross of Moscow abc-msk A riseup D net http://www.avtonom.org/abc (Russian) http://wiki.avtonom.org/en/index.ph... (English) http://www.facebook.com/abcmoscow http://www.twitter.com/abc_moscow http://www.myspace.com/abcmsc P.O. Box 13 109028 Moscow Russia

Source: Indymédia

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23 février 2012 4 23 /02 /février /2012 17:29

 

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Depuis qu'elle en a pris la tête en janvier 2011, Marine Le Pen a procédé à des purges au sein du Front national pour dédiaboliser le Parti. Ces militants radicaux créent ou rejoignent depuis de multiples groupuscules. Pétainistes, identitaires ou nationalistes-révolutionnaires, ces mouvements, déployés dans toute la France, restent liés, de près ou de loin, au FN, terreau de l'extrême droite française.

  1. Paris, carrefour des droites extrêmes
  2. Lyon, le nouveau laboratoire
  3. Nice, patrie du Bloc identitaire
  4. Le Nord, bastion électoral du Front
  5. A l'Ouest, le réveil des Identitaires
  6. A l'Est, rien de nouveau
  7. Au Centre, des concerts néonazis
Troisième Voie

La capitale accueille logiquement presque tous les courants de l'extrême droite française. Troisième Voie, autour de l'ex-skinhead Serge Ayoub, réunit des militants nationalistes radicaux qui ne se retrouvent pas dans les idées du FN ou du Bloc identitaire, souvent jugées trop « soft ». Sa ligne politique reste floue : si Ayoub se veut le défenseur d'un mouvement solidariste, anticapitaliste, il s'associe (toujours) au milieu skinhead ou anti-islam.

Les sympathisants se regroupent au Local, bar associatif du XVe arrondissement, qui accueille le Tout-Paris nationaliste. En 2008, Marine Le Pen y prenait un verre, avec les blogueurs du site FDesouche.com.

Le 8 mai 2011, Ayoub organise à Paris son hommage à Jeanne d'Arc, et réunit 700 radicaux.

Discours de Serge Ayoub, Troisième Voie

8 mai 2011

Groupe union défense (GUD)

Présent à la manifestation, le Groupe union défense (GUD), s'est reformé un an plus tôt. Syndicat étudiant violent d'extrême droite, né en 1968 sur les bancs de l'université Panthéon-Assas (Paris-II), il a compté dans ses rangs le ministre de la Défense Gérard Longuet.

Aujourd'hui, le GUD compterait une quarantaine de membres. Visite à CasaPound, squat nationaliste à Rome, entraînements paramilitaires ou fascination de certains pour Hitler, le nouveau GUD n'a rien à envier à l'ancien. Son chef, Edouard Klein, a assisté en septembre 2011 à un colloque FN sur l'éducation, où Marine Le Pen était présente.

Dans l'ombre du GUD, agit l'un de ses anciens responsables, le sulfureux Frédéric Chatillon. Directeur de Riwal, agence de communication officieuse du FN, il est très proche de Marine Le Pen, même s'il n'a pas de rôle officiel au Front. A son propos, Marine Le Pen a dit à Rue89 :

« [Il] a une société de graphisme qui construit des sites internet. C'est un très bon professionnel : il fait mes affiches, il fait mes sites. On me demande des comptes sur quelqu'un qui est un fournisseur [...]. Est-ce que je suis comptable des idées politiques de celui qui fabrique mes affiches ? »

On l'a pourtant aperçu en octobre 2011 lors du voyage officiel de Marine Le Pen en Italie, mais aussi le 8 mai de la même année lors de la manifestation organisée par Ayoub. C'est que les anciens GUDards ont très mauvaise réputation au Front. Philippe Péninque, ancien dirigeant, et pourtant proche de Marine Le Pen, n'est jamais mis en avant.

Projet Apache et Civitas

Parmi les mouvances parisiennes, on retrouve aussi des Identitaires (Projet Apache) ou des catholiques intégristes (Civitas), qui envahissent de plus en plus le champ politique, comme cette campagne récente contre François Hollande.

 

Source: Rue 89.

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21 février 2012 2 21 /02 /février /2012 15:40

    Les 10 et 11 septembre 2011, la journaliste Claire Checcaglini était aux universités d'été du Front national, à Nice. Comme de nombreux journalistes. A la différence qu'elle était de l'autre côté. De celui des militants frontistes. Celui de la soirée de gala à huis clos. Celui d'où rien ne doit sortir.  C'est en fait durant huit mois, de mai 2011 à janvier 2012, que cette journaliste a infiltré le Front national et gravi les échelons du parti. «Puisque le Front avance masqué, j’avancerai masquée moi aussi», dit-elle. Elle s'appelait Gabrielle Picard, nouvelle adhérente venue «pour Marine». Une immersion pour rendre compte de ce que le parti de Marine Le Pen ne laisse pas voir. Ce que les médias ne parviennent pas forcément à raconter. 

    L'exercice n'est pas nouveau. La journaliste Anne Tristan l'avait initié en 1987 : elle avait adhéré au FN en se faisant passer pendant six mois pour une chômeuse, dans les quartiers Nord de Marseille (lire notre onglet «Prolonger»). Claire Checcaglini n'a pas choisi une cité, mais Neuilly et les Hauts-de-Seine (92). C'est un département hétéroclite où quartiers bourgeois et populaires coexistent. Et c'est le troisième département de France en nombre d'adhésions frontistes (plus de 700, selon les chiffres internes du FN).

    Son objectif ? Aller voir ce que dissimule la «dédiabolisation» du parti, ce «nouveau FN» affiché par Marine Le Pen. Le Front national a-t-il changé ? Qui sont ses militants et cadres ? Pourquoi adhèrent-ils ? Qu'est-ce qui les lie ? Pendant huit mois, elle a laissé traîner ses oreilles et parfois son micro. Ce témoignage livre une radiographie des militants frontistes d'aujourd'hui : si l'électorat de Marine Le Pen s'est élargi, sa base militante, elle, n'a pas changé. Une évidence, diront certains ? Encore fallait-il le démontrer.

    On découvre surtout, dans la pratique, la stratégie de ce «nouveau FN». Un parti qui, pour arriver au pouvoir, nettoie la vitrine et remise ses personnages et propos sulfureux dans l'arrière-boutique.  Un parti où l'on peut tout dire et tout faire, tant que rien n'est public. Où un membre du comité central – et candidat aux législatives – peut écrire ceci. «Nous sommes en campagne...», avertit d'ailleurs la vice-présidente du FN dans un mail destiné à freiner les ardeurs de l'un de ses responsables sur «l'islamisation».

    Ce sont ces huit mois qu'elle raconte dans Bienvenue au Front – Journal d'une infiltrée, livre publié le 27 février aux éditions Jacob-Duvernet. Mediapart en publie les bonnes feuilles (lire notre «Boîte noire» et notre entretien avec l'auteure).

    --------------------

    Bienvenue au Front – Journal d'une infiltrée

    9 novembre 2011. Au Carré, le siège du Front national, l'auteure discute avec le secrétaire fédéral du FN dans les Hauts-de-Seine. Il lui confie la stratégie de Marine Le Pen par rapport à l'islam.

    — Au niveau national, vous avez des consignes pour refuser des militants ?
    — Non, mais j’ai dit à Marie-Christine (Marie-Christine Arnautu, vice-présidente du FN en charge des affaires sociales et responsable FN en Ile-de-France - NDLR) : il faut dénoncer l’islamisation, et non l’immigration. Elle me dit : ça fait partie de l’immigration. Je lui réponds que ce n’est pas la même chose. Moi je me fiche des Européens, et même des Chinois. Ce qui me dérange, c’est l’islam.
    — Elle aussi, j’imagine.
    — Oui, mais elle estime qu’il ne faut pas le traiter comme ça. Il faudrait pourtant qu’on parle de colonisation musulmane pour que les gens comprennent que c’est un peuple qui vient nous envahir et qui nous impose sa culture et sa démographie, et donc que nous allons y passer.
    — Sur ce sujet, Marine (Le Pen NDLR) ne passe pas vraiment à l’offensive. Tu la connais personnellement ?
    — On se fait la bise, on se tutoie, mais c’est de pure façade. Mais, une fois, j’ai eu un entretien au cours duquel elle m’a donné sa position sur l’islam. Elle m’a dit : voilà la stratégie. Nous n’aurons jamais les voix des musulmans, c’est une cible que je n’ai pas. Si je caresse l’islam dans le sens du poil de temps en temps, ce n’est pas pour eux, c’est pour les Français qui croient encore, ces cons-là, que l’islam est une religion. Ces gens-là, je ne veux pas perdre leur électorat. Si je dis que l’islam n’est pas fréquentable, que c’est la pire des choses, ils me traiteront de raciste et ne voteront pas pour moi. De sorte que pour le moment, c’est eux que je caresse dans le sens du poil.
    Alors, je flatte la laïcité, parce que les Français sont très laïcs, ils sont même laïcards, ils estiment que toutes les religions ont le droit de vivre. C’est leur credo, ils ont appris ça depuis qu’ils sont tout petits, le principe de laïcité, ils le trouvent formidable. Donc, je fais en sorte de les flatter. En attendant, le Front ne rentre pas dans le lard de l’islam, et moi ça m’emmerde.
    [...]
    — Tu ne crois vraiment pas que la position de Marine au sujet de l’islam n’est qu’une stratégie électoraliste et donc qu’elle est véritablement contre les musulmans ?
    Sylvain marque un temps d’arrêt : c’est difficile de savoir ce qui se passe dans la tête de nos dirigeants. Je ne sais pas s’ils font ça parce que c’est un bon gagnepain ou s’ils ont vraiment envie de gagner. Quand on veut le pouvoir, on ne fait pas les petites conneries du style « Durafour crématoire ». On ne raconte pas que l’occupation allemande, ce n’était pas si insupportable que ça, compte tenu des personnes qui sont mortes dans les camps de concentration, même s’il y en a un million au lieu de six millions, c’était une horreur. Il y a des images terribles et qui sont vraies. Et puis, mes arrière-grands-parents, ils y sont passés. Il fait chier, Jean-Marie. Mais Marine, au congrès, rappelle-toi, dans son discours, elle a répété six fois le mot pouvoir. Elle veut le pouvoir. Donc, ça me va très bien. De toute façon on veut le pouvoir, quel que soit le moyen d’y arriver. Quand on y sera, on verra ce qu’on fera. Tant pis si on dérape, tant pis si on est à côté de la belle voie qu’on s’est tracée, il faut qu’on gagne !

    • "On a tous eu des relations avec ces gens-là [les milieux néo-nazis]»

      Dîner chez les Maréchal, couple de militants du FN, avec les membres du bureau du FN 92. Christian Maréchal est bien plus qu'un militant : membre historique du Front, il fait partie de la commission de discipline. Catholique traditionnel, il affiche les portraits du maréchal Pétain et de Jean-Marie Le Pen à son domicile. Ce soir-là, il s'inquiète de savoir si l'avalanche de messages «nazis» de Jean-Paul L., un militant frontiste, sont «publics» :

      [...] « Mais ces messages sont-ils publics? ». Je le rassure, ils sont tout à fait personnels.
      — Il suffit qu’un journaliste tombe là-dessus et l’information remonte, et alors le secrétaire général dit : Sylvain (pseudonyme donné au secrétaire départemental du FN dans les Hauts-de-Seine, membre du comité central et candidat aux législatives à Gennevilliers, NDLR) ne fait pas son boulot ! Toutes les histoires récentes, c’est comme ça que ça c’est passé. En commission de discipline, nous avons dû arbitrer sur des affaires qui n’auraient jamais dû sortir dans la presse.
      — C’est exactement ce qui s’est passé pour Gabriac (Alexandre Gabriac, NDLR), le malheureux, ça n’avait pas à paraître dans les journaux, renchérit Nicole.
      Le « malheureux » est un ex-membre du comité central du FN et conseiller régional de Rhône-Alpes, pro-Gollnisch, pris en photo faisant le salut hitlérien, d’où son exclusion du parti. Une décision qu’approuve Cédric : « À la veille des cantonales, Marine a été quasiment obligée de l’exclure. La photo, c’était quand même choquant. » C’est alors que, ne sentant pas de répondant en face, Cédric, presque gêné, semble s’excuser dans la minute qui suit : « Enfin, je sais bien que cela ne veut rien dire. » Que fallait-il alors pour qu’un geste ait enfin une signification aux yeux de ce jeune militant ? Cédric n’avait pas le profil de ces néo-nazis, ces skins que le Front a toujours voulu cacher. Rien dans son habillement ne trahissait ce type d’appartenance. Sans doute était-il effectivement satisfait d’avoir vu sa présidente faire la chasse aux nazis affichés en ce début 2011.

      Mais un silence désapprobateur avait suffi à lui faire faire machine arrière. Cédric n’était pas là par conviction, mais par une absence de conviction, de conscience politique qui venait de lui faire dire qu’un signe de ralliement à la pire idéologie n’était rien. Il démontrait à cet instant son incapacité à répondre, répliquer, argumenter, protester. Quant à décrypter la stratégie de Marine Le Pen... Pourtant, Christian lui offre l’occasion de se réveiller en faisant une mise au point assez explicite : « Si tu vas chercher pour tous les responsables du Front, mon vieux. À un moment donné, on a tous eu des relations avec ces gens-là [les milieux néo-nazis]. On était avec eux tout le temps, aux congrès du Front, aux BBR, on était avec eux tout le temps », insiste-il. Cédric se tait. Ce rappel de ce qu’est et a été le Front ne suscite pas la moindre réaction chez mon voisin, pas même une moue désapprobatrice.
      Le sujet est clos. Sylvain reprend la main et aborde le thème de la formation des militants pour parler en public.
      — Il faut dire des choses suivant la ligne du parti, sans s’étaler trop, surtout il ne faut pas en dire trop et ne pas se laisser entraîner là ou les journalistes veulent nous entraîner, conseille Nicole.
      C’est alors que Christian, s’adressant directement à moi, commence à me faire un cours de mediatraining... Je savoure.
      —Vis-à-vis des journalistes, ce qui est important, c’est de faire passer votre message, il ne faut pas rentrer dans leur jeu et répondre aux questions posées, surtout pas.
      J’approuve et finis mon verre par la même occasion. Nous terminons cette soirée par quelques divagations sur la justice. Encore une fois, je remarque un certain décalage de Cédric quant à la ligne du parti et sa nature véritable.
      — Au sujet de la peine de mort, j’aurais tendance à ne pas être favorable. Une nouvelle fois, Christian rectifie les propos de
      Cédric : « Mais aujourd’hui nous sommes en position d'infériorité vis-à-vis de ceux qui tuent. Nous n'avons pas le droit de les flinguer quand ils font une saloperie ».

       

      Source: Médiapart.

       

       

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    21 février 2012 2 21 /02 /février /2012 00:08

    Les "Jeunes avec Marine" ne cachent plus leur proximité avec le néo-GUD Paris, groupuscule "étudiant" (tous ses membres sont loin de l'être) d'extrême droite musclée. Lors de la Convention présidentielle qui s'est déroulée à Lille samedi 18 et dimanche 19 février, deux représentants "gudards", Edouard Klein et Baptiste Coquelle, étaient présents.

    Samedi matin, ils étaient dans la salle où se déroulait "la convention des jeunes avec Marine". Par ailleurs, les gudards n'avaient pas caché leur venue, puisqu'elle était inscrite dès la semaine dernière sur le site de l'Union de Défense de la Jeunesse (UDJ) dernier cache-sexe en date du GUD pour pouvoir se présenter lors des élections universitaires à Paris II-Assas. Cette université de droit parisienne est censée être le "bastion" du GUD alors qu'ils n'y représentent plus grand chose (au moins électoralement) depuis la moitié des années 1990.

    Capture d'écran du site de l'UDJ

    La stratégie des "Jeunes avec Marine" est pour le moins surprenante. Ses leaders, Julien Rochedy et Paul-Alexandre Martin, présentent bien, et n'affichent pas du tout le look de jeunes extrémistes de droite. Au contraire, ils rappellent plutôt le style BCBG des jeunes populaires. Ils jouent ainsi un rôle dans la stratégie dite de "dédiabolisation" de Marine Le Pen. Elle n'hésite pas à les mettre en avant comme autant de gages de respectabilité et de rupture avec l'ancien Front national de la jeunesse, réputé pour être plus radical que la maison mère.

    Par ailleurs, fin janvier, Steeve Briois, secrétaire général du FN et Nathalie Pigeot, la responsable du FN qui chapeaute le FNJ se sont fendu d'un courrier aux jeunes frontistes leur rappelant, sous peine d'exclusion, qu'il leur était interdit de lancer des listes aux élections universitaires avec des "groupuscules ennemis". Etaient spécifiquement visés les Jeunesses nationalistes (organisation d'Alexandre Gabriac à Lyon, voir ici)  et le Renouveau français. Les JN étant très présents dans l'entourage du GUD Lyon, l'on pouvait en déduire que les jeunes frontistes ne pouvaient en aucun cas selon les consignes de leur direction figurer sur des listes UDJ (GUD) à Lyon.

    Paris en revanche n'est pas concerné. Le GUD Paris, tout en se disant indépendant, a proclamé il y a peu son soutien "naturel" à Marine Le Pen pour l'élection présidentielle.  Et M. Rochedy n'a pas cessé de s'afficher avec M. Klein et ses amis. Les représentants du GUD étaient même conviés à la "soirée de gala" du FN, traditionnellement assez fermée. L'on peut dès lors se demander si des militants FNJ - qui n'a pas de structure relais dans les universités-  ne feront pas "liste commune" avec le GUD, au moins à Paris-II. M. Rochedy semble donc jouer sur "deux tableaux", le jeune-bien-sous-tous-rapports qui parle à la télévision tout en s'encanaillant avec le GUD.

    D'autre part, les Jeunes avec Marine ont déjà lancé des messages subliminaux dans ce sens. Ainsi, sur le site internet de l'organisation jeune, chaque article était illustré, jusqu'à récemment, par une souris d'ordinateur qui ressemblait furieusement à un "petit rat noir", symbole des militants du GUD.

    Ce compagnonnage intervient à un moment où la campagne de Marine Le Pen semble se "refrontiser". La participation de la candidate à l'Elysée à un bal de l'extrême droite autrichienne fin janvier a défrayé la chronique. Le refus d'accréditer le journal en ligne Mediapart envoie aussi un signe de fermeture (la comparaison avec Rivarol qui subit le même sort est inopérante. Rivarol est un journal antisémite et pétainiste dont la nature même est opposée à celle de Médiapart).

    Autre exemple: dans son discours de dimanche matin, le numéro 2 du FN, Louis Aliot a parlé de "l'héroïque capitaine Sergent". Il faisait allusion à Pierre Sergent, ancien Résistant connu surtout pour avoir été un des chefs de l'OAS-Métro. Il fut aussi député des Pyrennées-Orientales, sous l'étiquette FN, de 1986 à 1988. De même, quand Jean-Marie Le Pen cite un poème  de l'écrivain collabaorationniste Robert Brasillach (auteur de ces lignes terrifiantes: "Il faut se séparer des juifs en bloc et ne pas garder les petits") , condamné à mort pour "intelligence avec l'ennemi", l'on se prend à se demander ce que signifie vraiment la fameuse "dédiabolisation".

    Source: VISA

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    Non au Front National !

    Camarades ,

    Ne nous livrons pas aux chants des sirènes fascistes, qui sous couvert d'un discours anti-systémique bien rôdé, ne visent qu'à instaurer un régime aux relents des années 30. Ne soyons pas naifs face à ce nouvel ordre moral que veulent imposer par le mensonge et la peur les tenants de la haine et du "sang pur". Sous couvert d'une fausse expression démocratique et médiatique, le FN ne s'est jamais détaché de ce qui a construit son origine : une droite populaire qui rejette le prolétaire, une droite chrétienne qui rejette le non-croyant ou l'autre croyant, une droite corporatiste qui rejette l'union des travailleurs. Le FN a ses petits groupuscules néo-nazi dont il se défend d'être en lien publiquement mais avec qui il travaille bien tranquillement  : GUD, bloc identitaire et autres "natios".

        Et lorsque l'on se penche sur son programme politique le vernis craque : Contre la retraite par répartition et tout ce qu' a fondé le CNR de 1945 (où était-il lors des manifs de 2010 ?)  , contre les droits des salariés ( poujadiste un jour, poujadiste toujours !) etc... 

    De nombreux documents démontrent l'imposture du FN. L'UPAC vous en propose deux :

    - Celui du collectif communiste Prométhée dans son numéro 85, (site net : http://promcomm.wordpress.com), 5 pages.

    -Celui du collectif VISA (Vigilance et Initiatives Syndicales Antifascistes), qui s'intitule "FN, le pire ennemi des salarié(e)s" et dont le lien est sur le blog, 29 pages. 

     

    Ne lâchons rien ! 

    Face au bras tendu du facho, levons le poing ferme du prolo !! 

     

    Vêtements et accessoires skinheads et Antifas.

                Site "La Pétroleuse" : Clic<  link

     

                Site "moonstomp" : Clic<  link

     

               Site "La Boutique, Tapage Rock" : Clic<  link

     

                Site "Antifa Wear" : Clic<  link

     

              Site "Ni Dieu, Ni Maitre": Clic< link   

     

                 Site "FFC Production": Clic< link

     

      Badges UPAC:

     

    Modèle 25 mm

     

    Badge-UPAC-GM.jpg

     

     

     

    Modèle 32 mm.

     

    badge-UPAC.jpg

     

     

    Fabrication "FFC Production".