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Antifascistes !

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Vive la CGT 1906

Parce que nous sommes attachés à l'esprit de la Charte d'Amiens de 1906 qui fonda les bases du syndicalisme révolutionnaire, parce que nous nous opposons à la dérive réformiste de notre confédération depuis les années 1970 et que nous condamnons la déviance contre-révolutionnaire de notre CGT depuis la fin des années 90, nous avons fait le choix de ne pas mettre en lien le site de la confédération ainsi que celui de l'UD de la Creuse qui ont pris le chemin d'un syndicalisme bureaucratique et élitiste.

 

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7 décembre 2011 3 07 /12 /décembre /2011 10:27

bamako.jpg

 

 

Bamako, correspondance. Une cinquantaine de partis politiques socialistes, communistes et révolutionnaires de tout le continent se sont retrouvés à Bamako.

 

Les 25, 26 et 27 novembre 2011 s'est tenue à Bamako, au Mali, la troisième conférence de l'ALNEF (Forum du réseau de la gauche africaine). Accueillie par le parti SADI, seul parti de l’opposition parlementaire de ce pays d’Afrique de l'Ouest, cette édition avait pour objectif  de renforcer la structuration du réseau et de débattre des stratégies pour conquérir le pouvoir, lutter contre l'ingérence étrangère et favoriser l'intégration africaine.

Rassemblant une cinquantaine de partis politiques socialistes, communistes et révolutionnaires, de tout le continent (Afrique du sud, Soudan, Érythrée, Guinée, Sénégal, Bénin, Cameroun, Kenya, Tunisie, Rwanda, Burundi, Burkina Faso,  etc.), le réseau est une première. Il fait écho à celui créé en 1990 en Amérique latine pour organiser la résistance à l'offensive néolibérale. Ce continent fait d'ailleurs référence pour les participants qui insistent sur l'espoir qu'il a suscité en Afrique et les enseignements qu'il donne aux acteurs de la transformation sociale.

Mais alors que la gauche, au pouvoir dans un pays sur deux en Amérique du sud, a permis de reconquérir une souveraineté étatique et de répondre en partie aux préoccupations des classes populaires, celle qui se bat en Afrique est toujours dans l'opposition, à l'exception du Parti communiste sud-africain (SACP), membre  avec l'ANC et la COSATU, de la coalition au pouvoir.

Quelles stratégies, quelles actions concrètes peuvent mettre en œuvre des formations politiques aux moyens souvent très limités, dans des démocraties utilisées par les plus puissants, civils ou militaires, pour se perpétuer au pouvoir par la fraude, la répression, les réformes constitutionnelles ?

Aux vues des risques de basculement dans le chaos de nombreux pays à l'occasion d'élections redoutées, les participants ont exigé des régimes en place l'organisation de processus électoraux transparents garantissant l'expression libre des citoyens. Placée devant ses responsabilités, l'Union africaine doit aussi y veiller.      

Dans le contexte d'un regain des interventions militaires étrangères sur le continent, lutter contre l'impérialisme qui attaque à visage découvert, constitue la résolution de force du forum. L'ingérence étrangère doit être combattue par l'intégration du continent en s'inspirant des révolutionnaires africains qui se sont battus pour l'indépendance, comme Nkwamé Nkrumah, Patrice Lumumba, Modibo Keita, Sékou Touré, Felix Moumié, etc. 

« Les pays du Nord, puissances capitalistes et oligarchies financières qui dominent et exploitent sans état d'âme le monde, sont déstabilisés par une redoutable crise financière, une crise des dettes, conséquences de l'échec de l'idéologie néolibérale et du capital infernal", selon le président du SADI, Cheikh Oumar Cissokho. Après la Côte d’Ivoire, l'offensive de l'OTAN en Libye, emmenée par Nicolas Sarkozy,  a provoqué « une tragédie humaine en terre africaine cautionnée par les Nations unies au nom de la protection humanitaire, et dirigée par les idéologues du monde capitaliste », poursuit-il. Le ressentiment au Mali dont de nombreux ressortissants étaient installés en Libye, et où le régime de Kadhafi a investi dans l'immobilier et l'agriculture, est fort. La France assurerait en partie sa sortie de crise par un retour en Afrique de ses entreprises et de sa présence militaire. La probabilité d'une dévaluation du Franc CFA au premier janvier confirmerait cette stratégie dont tous les participants au forum sont profondément convaincus.

Les révolutions en Tunisie et en Egypte, après avoir redonné confiance aux militants africains dans leur lutte contre des régimes claniques, corrompus, à caractère souvent mafieux, soulèvent également de vives inquiétudes à l'heure où les forces de la contre-révolution incarnées par les islamo-conservateurs et les militaires pourraient sonnés le glas des espoirs populaires.

Dans cette période d'accélération des crises et d'un repositionnement des forces du capital en Afrique, l'échange, la formation, la solidarité et la coopération sont impératifs entre les partis dans les pays concernés, et en lien avec les diasporas en Europe, notamment. Le travail du Parti communiste français en ce sens a abouti à des résultats concrets comme la demande d'enquête déposée à l'Assemblée nationale sur la coopération policière et militaire de la France avec le régime de Paul Biya au Cameroun.

Les préoccupations africaines et européennes sont communes. La dette ne peut justifier le démantèlement des systèmes économiques et sociaux au détriment des populations. Le désastre humain des plans d'ajustement structurel dénoncés par Aminata Traoré, que le pouvoir malien se  réclamant pourtant de gauche, a mis en œuvre, précise-t-elle, interpelle l'Europe plongée dans l'austérité.

Enfin, le travail en direction des classes populaires avec les jeunes, les femmes et les mouvements sociaux constitue un axe fort des résolutions. Le changement  passe par les peuples qui se révoltent au nom de la dignité, de la justice sociale et de la démocratie. La gauche et les partis parviennent difficilement à saisir les opportunités historiques que ces crises ouvrent. « Le sectarisme, la division, l'opportunisme privent le peuple de savourer sa victoire », affirme Mohamed Jmour, du PTPD de Tunisie. La construction de l'unité à gauche et sa viabilité dépendent de cette relation au corps social.

Les participants ont pris l’engagement de se retrouver en Tunisie en 2012 pour une nouvelle étape dans le renforcement du réseau. L'ambition de créer les conditions de réelles alternances, après deux décennies de dérives d'une démocratie au service d'intérêts particuliers et étrangers, devra d'ici-là déboucher sur des actions concrètes pour des processus électoraux crédibles, et une solidarité réelle entre les partis.

 Source: L'Humanité

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6 décembre 2011 2 06 /12 /décembre /2011 00:00
Suite à l'édition sur un autre blog de l' article de l'UPAC intitulé "Démocrates, laissez-nous ! Révolutionnaires, levez-vous !", un blogueur a engagé le débat. Je vous livre ici l'échange indirect que j'ai eu avec lui. A lire plus attentivement sa question, assez pertinente sur le débat : "Parti ou pas parti ?". Ce débat peut d'ailleurs continuer. 
Pour l'UPAC, Kyosen.
Tous les commentaires

Et que ça saute !

Bon, j'vous laisse. Quant aux révolutionnaires, ils ne sont pas encore levés, contrairement au dard sanglant. L'avenir est pourtant à ceux qui se lèvent tôt.

"Et que ça saute !", c'est un peu court, quand bien même non dénué d'ironie.

"Quand aux révolutionnaires, pas encore levés" c'est assez vrai. Mais soyons utopistes, pas dans ce qui est impossible à faire ( ce que l'on veut nous faire croire) mais dans ce qui n'est pas encore fait et donc à faire. D'accord avec vous, à la vue de la situation actuelle ce n'est pas encore le "grand soir". Mais l'utopie est ce qui devrait nous pousser à y tendre sans paraitre de doux rêveurs.

"L'avenir est pourtant à ceux qui se lève tôt". A moins d'être un supporter du dicton Sarko and co, il faudrait plutôt dire : l'avenir appartient à ceux qui se réveillent tôt. Ceci dans le sens d'un réveil de l'esprit et de la conscience politique. Parce que se lever tôt pour ne rien faire autant rester couché, à moins de se lever tôt pour aller" travailler plus pour gagner plus"...sans doute...

Comment vous situez-vous dans le débat "Parti, pas parti" ? 

 

Cf   http://blogs.mediapart.fr/blog/marcelhic/281111/le-parti-un-outil-depasse 

 Désolé de vous répondre un peu tardivement mais l'actualité sociale est tellement chronophage ces temps derniers que nous ne pouvons être sur tous les fronts.

Difficile question que celle de l'utilité réelle des partis politiques. Et n'ayant pas eu le temps de consulter précisément mes camarades de l'UPAC, je vais donc vous répondre de manière personnelle.

Il est vrai qu'aujourd'hui avec le jeu institutionnel et politique qui amène au bi-partisme à l'anglo-saxonne en France notamment, nous pouvons considérer que les partis dits de gouvernance ou dits institutionnels ne sont qu'un frein à l'expression des peuples et à l'instauration d'une véritable démocratie. Et qu'ils conduisent plus à porter une conception de gestion des états que d'émancipation des peuples. La professionnalisation du cadre politique ainsi que la maline utilisation des personnalités dites civiles ne sont en effet que l'avènement d'une classe qui constitut un véritable potentat.

L'expérience de 2007, lancée par la LCR pour devenir le NPA et dont j'ai partagé l'aventure jusqu'en 2010 (élections régionales) était en soi une bonne idée dans sa conception "populaire" et "ouverte" du départ. De nombreux "apartides" (libertaires, anarchistes) et des déçus de la gauche de gouvernement se sont précipités aux premières heures de cette expérience politique. Malheureusement, cette expérience a pris un virage un peu trop "élitiste"et "sectaire" dans sa majorité, ce qui a même conduit les unitaires à officialiser leur tendance afin d'affirmer des valeurs plus rassembleuses.Certains disent que cette expérience n'est pas encore née. Par expérience (j'étais membre du 1er CPN de 2008), je dirai que malheureusement elle est plutôt morte née. Nous verrons bien...

Alors, quelle issue ? Le parti  est-il réduit à ne plus être  l'outil de l'ensemble des individus qui y adhère pour leur bien commun ?

Il est, en faite, comme tout ce que crée l'homme, c'est à dire ce que nous en faisons ou ce que nous acceptons qu'il soit.Si chaque individu, dans son libre arbitre, en conscience, se jette dans la mêlée, pourquoi les partis ne serviraient-ils pas la cause populaire ? C'est la responsabilité de chacun. De vous, de moi, de tous. Faut-il encore le vouloir, vouloir s'y engoufrer, s'y user, s'y tenir. Se battre tout simplement. Ce que  je dis peut paraitre illusoire mais je préfère l'idée d'utopie. Aussi le déclin et l'aversion envers les partis sont pour une part l'abandon de l'utopie. Pour l'autre, elle est affaire soit de positionnements intelectuels bien précis ou soit, plus vague, de l'acceptation du "Tous pourris !".   

Et cette question des partis rejoint la question tout aussi symptomatique du dénis populaire de celle des syndicats et plus précisèment des centrales syndicales. Et la problématique est la même par rapport à l'institutionnalisation et à la professionalisation des acteurs syndicaux. Les élections professionnelles syndicales sont devenues comme des élections législatives en politique.

Est-ce que pour autant il ne faut pas se syndiquer ?

Pour ma part, je suis syndiqué, militant politique et membre de collectifs de citoyens. Et je pense que, quand bien même nous aurions toutes les raisons d'ignorer et de douter du vecteur de rassemblement et de lutte que peuvent constituer les partis (comme les syndicats), tous les moyens mises encore à notre dispositions par les puissants doivent être utilisés, réappropriés par le mouvement populaire et retournés contre ces mêmes puissants. Sinon, il faut faire le choix clair de la clandestinité ou attendre qu'il n'y est plus que cette solution.

En conclusion, oui : parti.

Antifa 23.   

 

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5 décembre 2011 1 05 /12 /décembre /2011 16:16

 

A l’appel de la CNT 25, de la FA-Groupe Proudhon, du SCALP Besak et des libertaires, entre 50 et 70 manifestant.e.s se sont rassemblé.e.s ce samedi 3 décembre 2011, sur l’esplanade des Droits de l’Homme pour exprimer leur “refus de l’extrême-droite et de tous les discours haineux”. Il.le.s ont déployé plusieurs banderoles (“Le fascisme c’est la gangrène, on l’élimine ou on en crève!” – CNT 25, “Le Front comtois s’enracine? Enterrons-le! Pas de fachos en Franche-Comté” – SCALP Besak…) et posé des pancartes un peu partout…

 

 

Cette manifestation bisontine précède le procès du Front comtois qui aura lieu le jeudi 8 décembre à 9h au TGI (Petite Hollande) de Montbéliard. Ce groupe de néo-nases local est convoqué devant la justice pour des textes et affiches à caractères raciste et négationniste.

 

 

Ici le tract distribué pendant la manif

SourceFragment de manif

Voir aussi:

http://cntbesancon.wordpress.com/2011/12/04/besancon-resume-de-la-manif-antifa-du-3-decembre-2011/

 

Source: Le chat noir émeutier

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5 décembre 2011 1 05 /12 /décembre /2011 09:56
-Mercredi 7 décembre un moment important  où nous devons marquer un point contre l' extrême droite.

Concert anti raciste   à 19h30 studio des 3 Oranges à Audincourt.
 -En 1ère partie un groupe de rock audincourtois et en 2ème partie ZEP (un groupe de RAP engagé).
- L'ex droite qui passe en procès le lendemain à Montbéliard à la suite d' une plainte contre incitation à la haine raciale déposée par un collectif d' organisations (collectif anti fa) se déchaîne contre le groupe de Rap, ZEP.
Distribution de tracts à Audincourt, au marché de NoËl, signatures de pétitions, interpellations des élus d'Audincourt, appel à un rassemblement à 18h , place du marché à Audin..
Au point que la mairie d'Audincourt est affolée et le maire demande au collectif de déprogrammer ZEP.
Ce que le collectif refuse. Partout où ZEP est programmé, l' ex droite tente de l' empêcher et souvent elle réussit.
Nous ferons tout pour ne pas donner cette victoire au Front Comtois, au Parti de la France (fascistes   notoires).
La meilleure façon de lui imposer un échec , c'est d' être nombreux à participer à ce concert (10 euros l' entrée,  19h30 aux 3 Oranges à Audincourt)
(En espérant que le maire n' annule pas le concert).


- Le  jeudi 8 décembre, procès à 9h du matin  de Gaëtan Perret président du Front Comtois.
- Rassemblement devant le tribunal dès 9h à l' appel du collectif Anti Fa.
Source: Réseau
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5 décembre 2011 1 05 /12 /décembre /2011 08:17

Ci dessous le texte d’appel à manifester avec les signataires,

 

La dette n’est pas la nôtre : refusons de la payer !

Les plans d’austérité sont illégitimes !

Partout en Europe les gouvernements expliquent que la dette augmente parce que nous vivons au-dessus de nos moyens et que nous devons donc accepter l’austérité et des coupes sombres dans les budgets sociaux. Quel mépris pour les millions de chômeurs/chômeuses, de travailleurs/travailleuses pauvres, de retraités dans la misère, d’ouvriers licenciés sur l’autel des dividendes versés aux actionnaires ! La dette est le résultat de 30 années de politiques libérales qui ont asséché les caisses de l’Etat, l’amenant à emprunter pour pourvoir aux besoins sociaux. La dette a explosé ces 3 dernières années à cause du sauvetage du capitalisme en ingurgitant des centaines de milliards d’euros dans les banques pour éviter qu’elles s’effondrent.

Si les plans d’austérité se succèdent en France comme partout en Europe, c’est pour sauver le système capitaliste, sauvegarder et augmenter les profits d’une minorité de riches qui contrôle l’économie et n’en ont strictement rien à faire de nos conditions de vie et de travail. Nous n’avons aucun intérêt à secourir ce système économique qui ne propose que survie pour les uns et luxe pour les autres.

En France, la droite est à l’attaque mais les socialistes ailleurs en Europe mènent la même politique : rembourser la dette, donner des gages aux marché financiers, servir la soupe aux intérêts égoïstes du patronat et des actionnaires. Et tout cela avec la bénédiction de l’Union Européenne, monstre bureaucratique au service du grand patronat, de la banque centrale européenne et du FMI.

On nous parle de sortir de la crise mais c’est bien la sortie du capitalisme qui doit être à l’ordre du jour. Il n’y a pas de fatalité à ce système économique qui va droit dans le mur. Des mesures radicales s’imposent contre les intérêts et le pouvoir des capitalistes dans la société et les entreprises.

Pour cela, la mobilisation des travailleurs, de la jeunesse, des retraités, de toutes celles et ceux qui subissent est décisive pour défendre nos conditions de vie et de travail, les améliorer.

Quels que soient nos choix lors des Présidentielles de 2012, nous appelons l’ensemble des travailleurs, des chômeurs, de la jeunesse et des retraités à prendre le chemin d’une lutte déterminée et solidaire contre les puissances de l’argent, à forger les outils de notre libération, pour une véritable démocratie. Tous nos acquis sociaux ont été gagnés par la lutte de nos aînés. Cela fait trop longtemps que nous encaissons reculs sur reculs, nous sommes la majorité, ils ne sont qu’une poignée, ne l’oublions pas.

Organisez-vous, ne courbez pas le dos car c’est ce que gouvernement et patronat espèrent. C’est ce que les travailleurs et la population grecque refusent en se révoltant depuis des mois. C’est bien pour cela que les grecs sont autant critiqués dans les médias et par une partie de la classe politique vendue à la défense des intérêts capitalistes !

Rassemblons-nous pour affirmer qu’un pôle de résistance et d’alternative existe à la dictature des capitalistes sur nos vies.

Faisons front, dans une lutte résolue pour un avenir d’égalité sociale, de liberté et de solidarité entre tous les travailleurs de France, entre tous les peuples !

 

Manifestation Samedi 10 décembre à 14h Place Aristide Briand (Fnac) de Lorient

 

Signataires : Alternative Libertaire, Confédération Nationale du Travail, Jeunes Communistes 56, Fédération pour une Alternative Sociale et Ecologique, Fédération Anarchiste, Les Alternatifs, Nouveau Parti Anticapitaliste.

 

Source: Indymédia.

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5 décembre 2011 1 05 /12 /décembre /2011 08:08

Ci-dessous une définition du communisme extraite du site des camarades de "Solidarité Ouvrière" qui nous parait tout à fait juste.

Pour l'UPAC, Kyosen.

 

"Le communisme-ouvrier, c’est le mouvement de la classe ouvrière contre l’exploitation capitaliste et pour la libération de l’humanité de toute forme d’oppression. C’est une société sans classes, c’est l’abolition du salariat, la propriété commune des moyens de production, l’égalité et la liberté. C’est une société qui applique réellement le principe «  de chacun selon ses capacités, à chacun selon ses besoins  ».

Le communisme, ce n’est ni l’indépendance nationale, ni l’étatisation de l’économie, ni la nostalgie de l’URSS, de la Chine ou de toute autre dictature soi-disant socialiste, ni le soutien à n’importe quel réactionnaire sous prétexte qu’il est anti-impérialiste.

Dans les luttes sociales, contre l’exploitation capitaliste, contre le sexisme, contre le racisme, contre le nationalisme, contre l’intégrisme, contre le totalitarisme, contre toute forme d’oppression et les discriminations, les communistes sont là, pour préparer la révolution et le véritable changement social." 

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4 décembre 2011 7 04 /12 /décembre /2011 14:46

 

 


Concernant sa vision des indignés, il est regrettable que Philippe Corcuff ne fasse pas le distingo entre les différentes formes d'expression et d'organisation du mouvement dit "indigné". Parce que par exemple, un indigné espagnol n'est pas un indigné grec. Le premier est plus libertaire dans son refus catégorique des partis politiques traditionnels et des organisations syndicales alors que le second accepte l'intervention des partis et des syndicats notamment lors des grêves générales ou rassemblements.
Pour ce qui est de la notion de démocratie, nous sommes en grande parti d'accord avec son analyse. Cf article UPAC "Démocrates, laissez-nous! Révolutionnaires, levez-vous!".
Enfin, sur la légitimité des partis et l'inefficience politique qui en découlerait cela rejoint un peu le débat sur la démocratie. Nous pouvons abonder dans le sens que les partis musèlent l'expression démocratique mais c'est aussi à  chaque individu de s'emparer de cet outil sociétal afin de lui donner une forme collective au but réellement démocratique. Et comme le souligne Philippe Corcuff d'être à nouveau progressiste c'est à dire créateur d'une nouvelle forme d'expression collective quand bien même extrait de l'institution (cf NPA).
Pour reprendre le propos de Marx que Philippe Corcuff  utilise lorsqu'il dit que "le mort empêche le vivant", nous  pouvons alors dire que l'utopie n'est donc pas morte et qu'elle est plus que jamais vivante et nécessaire.
Petit bémol sur son appréciation de l'anarchisme et du communisme, qu'il déclare "avoir échoués". L'anarchisme comme le communisme n'ont jamais  été réellement appliqués voire pas du tout (même si le second a pesé dans l'histoire contemporaine par des tentatives plus larges et plus importantes mais aussi plus faussée et  ambigues) . Son avis à leur sujet est donc un peu facile et simpliste surtout lorsque, comme il le souligne lui-même, du point de vu politique, que les nouvelles formes de parti, comme le NPA, ne sont pas encore force de proposition puisque "pas encore né"  (ou mort-né...). 
Il serait d'ailleurs intéressant de savoir ce que cet ex du PS passé à la LCR devenu NPA, alors que l'on fait plutôt le chemin inverse (voir Julien Dray et consorts), ce qui démontre un esprit plutôt éclairé -même sur le tard-; il serait donc intéressant de savoir  ce qu'il pense du Front de Gauche, qui n'est pas un parti en soi mais un regroupement de plusieurs partis autour d'un projet, dont le candidat pour les présidentielles est aussi issu de PS et qui  a apparement pour le moment mieux réussi son objectif de rassemblement à la gauche du PS que le NPA.....
Mais comme les partis sont le bras armé d'une  démocratie fermée et autoritaire la question est évidemment inutile.
Comme Philippe Corcuff le souligne si bien, tout est ambivalence et contradiction.
Lui le premier et l'Homme en général. Ce qui n'est donc  pas une surprise ni une nouveauté. 

Pour l'UPAC, Kyosen.

 

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3 décembre 2011 6 03 /12 /décembre /2011 18:50

A  ne surtout pas rater dans cet article le meeting de Bordeaux du 1er Décembre.

Pour l'UPAC, Kyosen.

 

Il y a une vie après le pédalo. L'avertissement a un peu ébranlé l'édifice patiemment construit par Jean-Luc Mélenchon et le parti communiste. Après les propos tenus par le candidat du Front de gauche à la présidentielle sur François Hollande («un capitaine de pédalo dans la tempête»), les réactions socialistes comme les remontées de terrain militantes ont tempéré les envies d'en découdre frontalement du héraut de l'autre gauche. Désormais, l'entourage de Mélenchon admet vouloir passer à autre chose, histoire de ne pas se voir refiler le mistigri de la division à gauche.

«Si le fait de pointer les faiblesses du PS est une attaque, les socialistes doivent s'attendre à ce qu'il y en ait d'autres...», prévient tout de même Eric Coquerel, dirigeant du Front de gauche. Mais son acolyte Alexis Corbière, autre proche de Mélenchon, dit tout de même «faire gaffe à ne pas se faire "chevènementiser" et à ne pas se couper du peuple, qui aspire profondément à renverser Sarkozy». Le responsable communiste Olivier Dartigolles estime déjà l'épisode oublié: «Jean-Luc chemine et sait tirer des enseignements de séquence politique comme personne. Il a su se réajuster pour se sortir du piège.»

 

Au meeting du Front de gauche, à Talence, le 1er décembre 2011
Au meeting du Front de gauche, à Talence, le 1er décembre 2011© S.A

Interrogé dans le train l'amenant à son meeting de Talence (Gironde), le principal intéressé dit ne pas être dupe de la tactique adverse: «Ce sont eux (les socialistes) qui ont fabriqué l'événement. Cette surréaction montre qu'ils ne veulent pas le rassemblement de la gauche. Nous ne sommes clairement pas leur préoccupation aujourd'hui. Ils ne se rendent pas compte de l'état de la gauche...» Mais plus question de s'en prendre à François Hollande personnellement, ou de se laisser aller à quelques vannes qui lui chatouillent pourtant les lèvres. En revanche, il continue à faire feu sur le positionnement du PS: «C'est une logique européenne qui est à l'œuvre, et à laquelle on assiste en Grèce comme en Italie: le centre de gravité politique des socialistes est désormais au centre.»

Pour Mélenchon, puisque «Hollande est très loin devant dans les sondages, il devrait avoir la responsabilité du rassemblement». Mais, enchaîne-t-il, «il a choisi de le faire avec la méthode du gros bâton, en se disant qu'il suffira de faire les gros yeux avant le second tour… Nous, on veut débattre! Mais le rêve des socialistes est qu'on ne discute de rien, et qu'on manigance ensemble...»

Cette volonté de débat semble promise à rester vaine. «On est un peu coincés s'il refuse, admet, désemparé, un proche du coprésident du Parti de gauche (PG). Mais même s'il nous envoie Moscovici, on prend.» «On interpellera les socialistes locaux, dans nos assemblées citoyennes, et certains accepteront de venir échanger, comme on l'avait fait en 2005», veut croire Éric Coquerel.

Contrairement au PS ou aux écolos, le Front de gauche n'a pas laissé éclater ses remous internes à la une des gazettes. «Ce n'était pas forcément gagné, mais on apparaît aujourd'hui comme un pôle de stabilité et de cohérence», note Clémentine Autain. Tout juste Pierre Laurent a-t-il marqué sa désapprobation dans L'Humanité. La présence médiatique de Mélenchon a un intérêt dans la compétition présidentielle pour les communistes. «On aurait pu être évacués, par la primaire socialiste, les négociations Verts/PS ou la bipolarisation PS/UMP, dit Olivier Dartigolles. Mais on est toujours là, et on voit qu'on s'en est sortis bien mieux que d'autres dans la gestion de nos appareils. Désormais, on est bien placés dans le paysage de la pré-campagne. Maintenant, on va s'attaquer au peuple dans son entier.»

Selon Alexis Corbière, «on sait que les sondages nous minorent, les instituts nous l'ont dit, car ils pondèrent leurs résultats en fonction du score de Marie-George Buffet en 2007... Mais on est encore dans la course, il y a les trois grands, Bayrou et nous. Et nous sommes au même niveau que Bayrou en décembre 2006, il avait fini à 17%...» Le candidat centriste n'a pas qu'une valeur d'exemple en termes de dynamique électorale pour Mélenchon. Il symbolise aussi aux yeux du Front de gauche le trouble, stratégique et idéologique, qui affecte les contours de l'alternance à Nicolas Sarkozy.

 

Un référendum contre l’austérité comme nouveau clivage

Il y a encore deux semaines, Martine Aubry déclarait à la presse son intention de manier la carotte avec les communistes, tout en agitant le bâton vis-à-vis de Mélenchon, coupable d'avoir moqué en capitaine de pédalo Hollande. «On ne parle pas comme ça de notre candidat», avait dit la première secrétaire du PS, juste avant de lâcher qu'«en revanche, avec le PCF, il n'y a pas de problème», puis de souligner que les élus communistes sortants n'auraient pas de candidat socialiste face à eux aux législatives.

«Il n'y aura pas de failles dans le Front de gauche, ce serait peine perdue que d'essayer de nous diviser, et c'est surtout dérisoire par rapport à l'enjeu de l'élection», rétorque Pierre Laurent. «En l'état», le patron du PCF reconnaît du bout des lèvres que participer au gouvernement lui semble «impossible», mais il s'empresse d'ajouter: «La situation n'est pas figée, et nous avons l'ambition de la faire évoluer. Je sens qu'on va jouer un rôle bien plus important que celui qu'on veut nous assigner.» 

D'habitude réservé et pondéré, Laurent se dit «tout à fait consterné par la main tendue» de Hollande à Bayrou (lire notre article). «Quel est le sens d'un tel appel, alors même que Bayrou fait une critique de droite du projet PS. Mais que reste-t-il du projet socialiste, si l'on enlève ce que Bayrou en critique? Si l'on veut faire à nouveau perdre la gauche, continuons comme ça!»

Inquiet, il trouve que ce début de campagne «commence à furieusement faire penser aux deux dernières présidentielles». Et il ne se résout pas au vote utile motivé par le seul ressort antisarkozyste: «Est-ce que les gens qui veulent la défaite de Sarkozy attendent cette politique-là?!» Quelques jours avant, il nous confiait, à propos des socialistes: «Leur ligne ne résistera pas aux événements et à la crise financière. Et si eux ne bougent pas, leurs électeurs bougeront.» Pour Jean-Luc Mélenchon, la question est tranchée en moins de mots: «On ne fait pas un Front populaire avec Bayrou...»

 

Au meeting du Front de gauche, à Talence, le 1er décembre 2011  
Au meeting du Front de gauche, à Talence, le 1er décembre 2011© S.A

«Le débat, désormais, c'est l'austérité ou la relance sociale.» Pierre Laurent donne la ligne, au sortir d'une après-midi de réflexion avec le Front de gauche des économistes, tenue ce mardi dans un restaurant du parc parisien des Buttes-Chaumont. Pour mettre en musique ce «référendum contre l'austérité», que Mélenchon entend imposer durant la présidentielle, des «économistes atterrés» ont apporté leur concours. Les anciens socialistes Jacques Généreux et Jacques Rigaudiat, Michel Husson (ancien adhérent de la LCR), Pierre Khalfa et Jean-Marie Harribey d'Attac (absent mardi), Frédéric Boccara (adhérent au PCF)... «On les réunit, on les laisse parler et on se nourrit de leurs débats», dit Pierre Laurent.

Au niveau européen, tous dénoncent «le fédéralisme autoritaire et technocratique sans souveraineté populaire» (Khalfa). Ils défendent «une politique de soutien aux services publics pour sortir des politiques inflationnistes, afin que la monétisation de la dette n'aille pas à la spéculation, comme actuellement aux États-Unis», dit Frédéric Boccara. Et de pointer le risque, comme Jacques Généreux, à force de refuser toute intervention de la BCE, «que l'on n'en vienne à constitutionnaliser la rigueur budgétaire en échange du sauvetage du système financier».

Pour Mélenchon, tenter d'imposer dans la campagne un clivage autour de l'austérité a un intérêt stratégique indéniable: «C'est une élection, pas une formalité administrative, donc oui, cela permet d'enfoncer un coin à gauche et au PS en particulier.» Un proche du candidat décrypte: «Ce n'est plus pro- contre antisarkozystes, ni ouistes contre nonistes, mais quel partage des richesses et quelle attitude face aux marchés financiers? Et là, on est seuls contre tous. Le PS comme l'UMP, mais aussi le FN...»

L'objectif premier reste de conquérir les abstentionnistes, en voie de décrochage de la politique, ou prêts à voter FN. «S'il n'y a pas d'espoir révolutionnaire, il y a un désespoir contre-révolutionnaire», explique Alexis Corbière, en citant Trotsky. «Jean-Luc est le candidat antirésignation.» Il s'essaie à être aussi un candidat écolo...

 

Joly effacée, l’écologie préemptée?

«Avec l'accord EELV/PS, il n'y a plus que deux lignes à gauche», assène Éric Coquerel. Moins brutal, Pierre Laurent dénonce de son côté un «accord avant tout électoral à l'habillage mal ficelé, qui soulève de vives inquiétudes sur le fond, sur les retraites, la politique fiscale ou le rythme de remboursement de la dette. Dans ces conditions, Eva Joly ne disparaît pas, mais le débat va d'abord tourner autour de la crise économique», dit Pierre Laurent, persuadé que cela jouera en faveur du cartel des gauches radicales. «On rencontre beaucoup de militants écolos déçus», dit Clémentine Autain, qui y voit un électorat à convaincre.

 

La «planification écologique», l'un des six chapitres du programme du Front de gauche, devient un axe central du candidat Mélenchon, même s'il se garde bien de trop entrer dans les détails lors de ses meetings ou entretiens.

Secrétaire nationale du Parti de gauche à l'écologie (et membre du mouvement Utopia), Corinne Morel-Darleux tient un discours que ne renierait pas un dirigeant europécologiste. «On dit que la sortie du nucléaire coûte 400 milliards d'euros, mais sa poursuite est un gouffre financier évalué à 470 milliards, et un gouffre stratégique vu le peu de succès de la technologie EPR, sans parler des délocalisations qu'elle implique.»

Lors du point presse du Parti de gauche lundi dernier, elle a évoqué les priorités du PG de Mélenchon en matière d'isolation thermique, de ferroutage et de tarification progressive de l'énergie, martelant les références au scénario Négawatts (lire notre article), également bible verte d'EELV. Produit du compromis avec les communistes, la proposition d'un référendum sur le nucléaire satisfait pourtant pleinement Mélenchon. Avec un argument d'autorité, pour celui qui se veut héritier du «mitterrandisme historique»: c'est la promesse n°38 des 110 propositions de 1981. «Donc le peuple a déjà tranché pour un référendum, les socialistes ne peuvent pas l'avoir oublié», glisse-t-il, malicieux.

Côté communiste, Pierre Laurent est aussi à l'aise avec la solution référendaire. Après avoir rendu visite aux salariés d'Areva à Romans-sur-Isère la semaine dernière, il assure qu'«ils sont les grands oubliés de ces débats, alors qu'ils ont des choses à dire et qu'ils ne sont pas les nucléocrates bornés pour qui l'on voudrait les faire passer». Selon le secrétaire national du PCF, «la moindre des choses, quand on est de gauche, c'est de les entendre aussi...»

À titre personnel, il dit estimer qu'«on est à un point où il faut revérifier l'acceptation populaire de l'énergie nucléaire», et assure que «si l'on pousse le débat entre nous (au Front de gauche), on pourrait tomber d'accord sur une sortie à plus long terme du nucléaire». Même si «cette question n'a pas à être traitée dans l'urgence ni à être placée au sommet de la hiérarchie de nos préoccupations».

 

Le retour du tribun Mélenchon

Bien que visiblement fatigué, se remettant d'une «bonne crève», l'orateur Mélenchon semble avoir retrouvé le ton juste lors de son quatrième gros meeting de candidat du Front de gauche, après le lancement de sa campagne, place Stalingrad, la fête de l'Humanité, et plus récemment un discours devant 3.000 personnes réunies à Lorient. Ils ont été à peu près autant à s'être rendus dans la salle de la Medoquine, dans l'agglomération bordelaise.

À mi-chemin entre «le bruit et la fureur» de l'année 2010 et la posture quasi gaullienne de son discours de Stalingrad en mai dernier, coléreux sans être colérique, Mélenchon a certes emporté une salle déjà conquise, mais il l'a fait avec un talent oratoire certain, parlant une heure sans notes et avec moult doigts tendus et poings levés. Multipliant les bonnes formules et les références historiques, avant tout à la Révolution française, il s'est montré offensif, parvenant à captiver l'auditoire par un discours parsemé de formules efficaces.

 


 

À propos de la crise: «Pour les puissants, le progrès, ce sont les miettes qui tombent de leur table. Et plus ils ont à manger, plus les miettes seront grosses... Voilà comment ils voient le monde!» Si la forme est plus posée, le fond conserve ses accents plébéiens. «Sarkozy a comme objectif de "lever le doute" des spéculateurs; nous, nous voulons leur briser les reins!» À propos du vote utile, le tribun Mélenchon ne cogne plus frontalement sur le PS mais implore presque ses électeurs, là où avant il s'emportait. «Si vous vous comportez comme des moutons, vous finirez tondus!», explique-t-il. S'adressant aux socialistes, il espère autant qu'il promet: «N'acceptez pas le choix que font vos chefs de vous entraîner dans un chemin sans issue!»

 

© S.A
«Il a le ton et les contenus justes», juge Olivier Dartigolles, attentif à ce que le caractère collectif de la campagne soit préservé dans l'aventure. «Il faut éviter les pièges de la personnalisation et continuer à être vigilants, dans la continuité des belles estrades unitaires de 2005. On doit être la camisole de Mélenchon»... Si l'homme n'a jamais caché avoir un ego imposant, il montre aussi sa capacité à le ranger. Dès la première phrase de son discours à Talence, il dit ainsi: «Merci de ne pas avoir crié mon nom, car nous faisons une campagne pour une cause infiniment plus grande que nous.»

Sans le PCF, le reste des formations présentes dans le Front de gauche “pèse” à peine 15.000 adhérents. L'engagement des communistes sera décisif pour qu'il soit présent sur tout le territoire. Au moins au début, pour lancer la machine militante. «On entre réellement maintenant en campagne, dit Dartigolles. Le PCF est vraiment rassemblé et ça va aller crescendo. Avoir donné le choix aux militants et non imposer Jean-Luc nous a été très profitable. Aujourd'hui, même les militants qui étaient récalcitrants me disent: "C'était pas mon premier choix, mais il parle bien" Sur le terrain, pour l'instant, l'heure est encore aux réglages et aux balbutiements.

 

L’assemblée citoyenne: une mobilisation encore embryonnaire

Sans cesse, quand on demande aux responsables de la campagne du Front de gauche comment fonctionnent les assemblées citoyennes, on nous aiguille à tous les coups vers les arrondissements parisiens. Nous avons toutefois décidé d'aller voir à quoi ressemblait cette innovation politique revendiquée, mais de l'autre côté du périphérique. À Créteil, dans le Val-de-Marne, ils sont une soixantaine à se retrouver à la maison de quartier du port du Lac. Dont une dizaine à avoir moins de 50 ans, et quatre à être d'origine immigrée.

La réalité du militantisme local laisse entrevoir la difficulté des tâches de campagne dans certaines zones. Robert, l'un des responsables communistes, ne cherche pas à biaiser: «Ici, la ville est socialiste depuis 1977. Tout est bien tenu, le milieu associatif est verrouillé. Et le nombre de militants s'est beaucoup réduit et est très vieillissant...» Selon lui, «la stratégie du Front de gauche est la bonne», et les assemblées citoyennes «peuvent nous permettre de rassembler au-delà de ce que nous sommes, avec pour l'instant beaucoup de déçus d'autres organisations».

 

Lors d'une assemblée citoyenne du Front de gauche, à Créteil, le 30 novembre 2011  
Lors d'une assemblée citoyenne du Front de gauche, à Créteil, le 30 novembre 2011© S.A

Deux heures durant, la réunion a surtout ressemblé à un regroupement de communistes anonymes, les prises de parole s'enchaînant avant tout pour livrer des commentaires personnels sur la situation politique. Vote utile, recentrage du PS, crise financière et définition de la dette. La VIe République fait débat, et ils sont nombreux à contester les paroles d'un travailleur social quadragénaire, selon qui «les gens s'en foutent, ils se battent pour gagner leur croûte et sauver leur emploi». Georges lui répond: «La VIe République, pour moi, c'est une bonne accroche de porte-à-porte. "Bonjour, je viens pour le changement de République!" Et ça marche souvent.»

 

© S.A
Mélenchon plaît, certains demandent même «à ce qu'il soit mis plus en avant», sur les affiches et les tracts. «Parce que sur les marchés, les gens ils t'écoutent, mais ils pensent que tu parles pour Hollande.»

D'autres alertent pour ne «pas taper trop fort sur le PS, même si on n'en pense pas moins, car on se mange tout de suite une réponse du style: "Tu veux que Sarkozy gagne?" Dans un coin, un adhérent du NPA revient deux fois à la charge pour demander «si le PC ira gouverner avec les socialistes».

Un jeune retraité communiste, visiblement épanoui dans l'activisme militant, donne enfin un sens concret à la réunion. «Il faut arrêter de s'éparpiller, déjà qu'on n'est pas beaucoup!, rigole-t-il. Par contre, il faut créer de l'événement. Pourquoi ne pas se motiver pour aller tous ensemble faire la sortie des lycées et des facs? Ça les ferait marrer, les jeunes, de voir débarquer quarante vieux. Et je suis sûr que ça leur plairait...» Sa proposition est retenue. Et tout le monde s'engage à se revoir «une fois avant Noël, et après toutes les deux semaines».

 

   

Source: Médiapart

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    3 décembre 2011 6 03 /12 /décembre /2011 13:11

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    2 décembre 2011 5 02 /12 /décembre /2011 18:44

    Après plusieurs mois de lutte acharnée sur tous les terrains imaginables, les creusois ont réussi à faire rouvrir le service public de radiothérapie de l'hôpital de guéret, après sa fermeture en juin 2010.

     

    Le jeudi 1er décembre, ils ont fêté leur victoire dans le hall de l'établissement.

     

    Historique:

    - Décembre 2009: La CGT et FO montent un comité de résistance restreint suite à l'annonce d'une probable fermeture.

    - Juin 2010: Fermeture effective du service de radiothérapie.

    - Après juin 2010: Campagne de cartes postales pétition auprès de la population et les élus creusois + banderoles communales + actions de l'association des maires et adjoints de Creuse + recours au Tribunal Administratif.

    - Octobre 2010: Remise au Ministère de la Santé des 58 000 cartes pétition.

    - 2011: Xavier Bertrand annonce la réouverture.

     

    Quelques déclarations :

     

    Jean-Pierre Dénoyer, délégué syndical CGT de l'Hôpital de Guéret,

    "On a touché à des patients fragilisés. Et ça, la population ne l'a pas accepté. Les gens tiennent à leur hôpital. La mobilisation a été rapide et elle a continué même après la fermeture. L'action syndicale, avec le collectif de défense des services publics et les élus, a permis de faire monter la mayonnaise. C'était un combat éprouvant, mais on était convaincu que la cause était juste et on a laché à aucun moment. On est fier d'avoir gagné ce combat mais on ne peut que déplorer le gachis de 18 mois de fermeture pour les patients en souffrance, pour le budget (cout de transport pour aller dans les autres hopitaux), les conséquences pour les autres services avec des baisses d'activités en chirurgie, en chimiothérapie....". 

     

    Daniel Dexet, conseiller général communiste de la Creuse,

    "A chaque jour suffit sa peine...Mais cet exemple montre que quand la résistance s'organise le plus largement possible, en évitant les polémiques politiciennes, tous ensembles, on peut faire entendre la raison. On ne peut pas oublier le personnel de l'hôpital et l'organisation syndicale qui a montré qu'une lutte syndicale peut être constructive dans l'intérêt général. Il faut poursuivre sur ce chemin et dire à ceux qui se présentent aujourd'hui comme les sauveurs qu'au départ, ils ont été les fossoyeurs du service de radiothérapie. La lutte n'est jamais perdu d'avance, elle n'est jamais inefficace. Cela doit être pris en compte au niveau nationale."

     

    Source: L'Echo.

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    Non au Front National !

    Camarades ,

    Ne nous livrons pas aux chants des sirènes fascistes, qui sous couvert d'un discours anti-systémique bien rôdé, ne visent qu'à instaurer un régime aux relents des années 30. Ne soyons pas naifs face à ce nouvel ordre moral que veulent imposer par le mensonge et la peur les tenants de la haine et du "sang pur". Sous couvert d'une fausse expression démocratique et médiatique, le FN ne s'est jamais détaché de ce qui a construit son origine : une droite populaire qui rejette le prolétaire, une droite chrétienne qui rejette le non-croyant ou l'autre croyant, une droite corporatiste qui rejette l'union des travailleurs. Le FN a ses petits groupuscules néo-nazi dont il se défend d'être en lien publiquement mais avec qui il travaille bien tranquillement  : GUD, bloc identitaire et autres "natios".

        Et lorsque l'on se penche sur son programme politique le vernis craque : Contre la retraite par répartition et tout ce qu' a fondé le CNR de 1945 (où était-il lors des manifs de 2010 ?)  , contre les droits des salariés ( poujadiste un jour, poujadiste toujours !) etc... 

    De nombreux documents démontrent l'imposture du FN. L'UPAC vous en propose deux :

    - Celui du collectif communiste Prométhée dans son numéro 85, (site net : http://promcomm.wordpress.com), 5 pages.

    -Celui du collectif VISA (Vigilance et Initiatives Syndicales Antifascistes), qui s'intitule "FN, le pire ennemi des salarié(e)s" et dont le lien est sur le blog, 29 pages. 

     

    Ne lâchons rien ! 

    Face au bras tendu du facho, levons le poing ferme du prolo !! 

     

    Vêtements et accessoires skinheads et Antifas.

                Site "La Pétroleuse" : Clic<  link

     

                Site "moonstomp" : Clic<  link

     

               Site "La Boutique, Tapage Rock" : Clic<  link

     

                Site "Antifa Wear" : Clic<  link

     

              Site "Ni Dieu, Ni Maitre": Clic< link   

     

                 Site "FFC Production": Clic< link

     

      Badges UPAC:

     

    Modèle 25 mm

     

    Badge-UPAC-GM.jpg

     

     

     

    Modèle 32 mm.

     

    badge-UPAC.jpg

     

     

    Fabrication "FFC Production".