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Antifascistes !

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Vive la CGT 1906

Parce que nous sommes attachés à l'esprit de la Charte d'Amiens de 1906 qui fonda les bases du syndicalisme révolutionnaire, parce que nous nous opposons à la dérive réformiste de notre confédération depuis les années 1970 et que nous condamnons la déviance contre-révolutionnaire de notre CGT depuis la fin des années 90, nous avons fait le choix de ne pas mettre en lien le site de la confédération ainsi que celui de l'UD de la Creuse qui ont pris le chemin d'un syndicalisme bureaucratique et élitiste.

 

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14 novembre 2011 1 14 /11 /novembre /2011 19:32

Pour celles et ceux qui ne connaissent pas les illuminés gaulois païens  et racistes de terre et peuple, un passage (1) et (2) s’impose.

Leur précédente réunion publique de Villepreux avait été annulé, cette fois c’est à l’Espace Jean Monnet à RUNGIS rue du Sagittaire Porte rouge qu’elle se tiendra le 4 décembre.

Leur site, hébergé lui aussi chez OVH est enregistré au nom de :
Fiorini Roberto
58 cours tolstoi
villeurbanne, 69100
FR
+33.478857999

 

Liens à cliquer.

(1) : Descriptif de la mouvance "Terre et peuple" par le site antifa "Reflex".

(2) : Définition par Wikipédia de "Terre et peuple".

 

Source: Fafwatch

 

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14 novembre 2011 1 14 /11 /novembre /2011 06:01

 

Triste soir pour la démocratie et la liberté d’expression, ce vendredi 11 novembre 2011. Le Stade de France a été malgré lui le théâtre d’une répression insupportable et totalement arbitraire. Soixante jeunes communistes s’y étaient retrouvés pour faire entendre leur voix en solidarité avec le peuple Palestinien, profitant de la symbolique du match France/États-Unis. Dans un contexte où Obama affirme que les États-Unis opposeront leur véto à la reconnaissance d’un État Palestinien. Où la France, par la voix d’Alain Juppé, projette de s’abstenir lors de ce vote à l’ONU pour ne pas contrarier la complicité affichée par Sarkozy et son homologue Américain lors de leur show sur TF1. Où l’UNESCO, qui a accueilli la Palestine en son sein, se retrouve contraint de stopper sa programmation à cause du retrait de financement Américain. Dans ce contexte, il nous a semblé incontournable d’agir pour relayer le combat de ce peuple pour la paix et la reconnaissance de son État

 

PALESTINE, YES WE CAN ! Ce sont ces lettres que les jeunes communistes ont déployé du haut des tribunes, aux côtés de drapeaux palestiniens et accompagnées de slogans rassembleurs et pacifistes. Elles ont attiré l’attention des citoyens venus assister au match et suscité des premiers encouragements. Ceci dit, il semblerait qu’en face de la tribune présidentielle, l’évocation de la justice n’ait pas plu à tout le monde.

 

LIBERTE D’EXPRESSION, NO YOU CAN’T ! Voilà le message des stadiers puis des forces de police. En effet, après avoir été dessaisis sans violences de leur banderole, les jeunes communistes ont été agressés physiquement par les stadiers tentant de leur confisquer leurs drapeaux palestiniens alors même que ceux d’autres pays flottaient dans le stade. Dès lors il a semblé clair que c’était bien le drapeau de la Palestine qui dérangeait ceux qui « donnaient les consignes ». « Nous, nous obéissons à des ordres, la cause ne nous importe pas » ont, en effet, confié les stadiers lors d’une tentative de discussion Alors qui donnait ces ordres ? Qui se trouvait à l’autre bout des oreillettes lorsque les stadiers ont donné les premiers coups ? Le Mouvement des jeunes communistes de France tachera d’en demander des comptes ! Pour sa part, la police nationale, présente autour du groupe de militants, a été complice de cette violence : coups reçus par des jeunes femmes, des mineurs, un militant jeté dans les gradins puis dans les escaliers en béton, un autre tiré par les testicules… Il semblerait que les gardiens de la paix aient failli à leur mission.

Frappés, blessés, regroupés en tas, évacués du stade, entassés dans un bus, menacés de garde-à-vue puis relâchés à 2h du matin, voilà le prix à payer pour « délit de solidarité » dans la France de Nicolas Sarkozy.

Mais cette action laissera des traces pour l’ensemble des gens présents dans la tribune qui reprirent en cœur : « PALESTINE ! PALESTINE ! » en solidarité avec les jeunes réprimés. Ni les coups donnés par les stadiers, ni les intimidations de la police ne stopperont la marche de l’Histoire : le droit à l’autodétermination des peuples triomphera !

PALESTINE LIBRE, LIBRES PALESTINIENS !

Nous tenons à remercier ceux qui nous ont soutenu et repris nos slogans, refusant de voir le stade devenir le théâtre de violences gratuites.

Appel à témoins

Si vous étiez présent au stade au moment des faits, nous recueillons photos, vidéos et témoignages écrits sur mouvementjeunescommunistes@gmail.com

 


"Palestine : YES WE CAN !" : le MJCF au match... par MJCF

 

Source: JCF 82

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13 novembre 2011 7 13 /11 /novembre /2011 11:45

Après l'article sur le Préfet-voleur du département de l'Indre que l'UPAC a fait précédement, voici un autre exemple d'élu-voyou qui se permet de faire la leçon aux employés municipaux qu'il a lui-même volés !

L'hypocrisie et la couardise n'ont plus aucune limite. Certainement dû à la jurisprudence "balkany"....

Pour l'UPAC, Kyosen.

 

 

Mobilisation générale au Barcarès, une station balnéaire des Pyrénées-Orientales : le maire a demandé par écrit à tous les employés municipaux d'assister à la célébration du 11 novembre. Selon lui, c'est un devoir pour tous les fonctionnaires.

Voir le document

(Fichier PDF)

La lettre que nous ont fait parvenir des internautes du Barcarès (4 000 habitants hors saison) est originale. La carrière de son auteur, le maire (ex-UMP) Alain Ferrand, l'est aussi.

Elu en 1995, il est devenu inéligible quatre ans plus tard, après une condamnation pour abus de biens sociaux. Sa femme est élue et lui succède. En juin dernier, elle est à son tour condamnée, pour prise illégale d'intérêts. Son mari se présente, et remporte la municipale au premier tour.

Dans la lettre que nous avons reçue, Alain Ferrand invite « l'ensemble des employés communaux » à venir célébrer avec lui la République et ses morts :

« Ces valeurs républicaines sont celles que doivent partager sans exception tous les employés communaux : en choisissant la fonction publique, vous bénéficiez de ses avantages, et vous devez également en assurer les devoirs.

Le devoir de mémoire est l'un de ceux que je souhaite vous rappeler par ce courrier, en vous demandant de bien vouloir désormais assister aux commémorations majeures dont le 11 novembre fait partie. »

Contactée vendredi par Rue89, la mairie du Barcarès n'a pas donné suite. En tout cas, elle prend le 11 novembre très au sérieux. Selon une autre lettre transmise par nos internautes, la directrice générale des services de la commune a rappelé mardi aux employés qu'il était « de [leur] devoir » d'être présents. Vive la France !

 

Source: Rue 89

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13 novembre 2011 7 13 /11 /novembre /2011 10:46

Le faux-nez du projet Pugachev vient de tomber. Pour le milliardaire, le repreneur idéologique de France-Soir, c’est le Front national !
Les 900 signataires du comité de soutien de « France-Soir à un avenir », les 300 salariés de la profession qui se sont mobilisés ce matin devant les portes du ministère de la culture et les différentes personnalités médiatiques et politiques qui condamnent le projet « délirant » du jeune Pugachev vont être servis en regardant l’émission Médiasphère du 11 novembre sur LCI : Alexander Pugachev, en guest star, annonce tranquillement au micro de la chaine d’information qu’il votera Front national à la prochaine élection présidentielle. A vrai dire, Info’Com-CGT France-Soir n’est pas surpris de cette nouvelle dérive du président de France-Soir. De précédents communiqués faisaient état des vociférations dangereuses de M. Pugachev dans les colonnes de Libération, qui, en toute logique, validait les déviations d’une ligne éditoriale populiste nauséabonde.Cette « nouvelle clarification » ne permet plus aucun doute. Le journal emblématique de Joseph Kessel ne dépassera pas le temps d’une campagne électorale. France-Soi lde de la marine, ça sent le poisson !

Jamais le Comité Inter CGT et Info’Com-CGT ne pourront accepter que France-Soir devienne un nouveau canal des thèses de l’extrême-droite. Le pluralisme et la démocratie méritent mieux que ça !Le second extrait semble moins ahuris-sant puisque le nouveau partisan national-frontiste se dit prêt à céder l’entreprise pour l’euro symbolique. D’après lui toujours, France-Soir n’aurait que 3,5 millions de dettes.Si Présent est votre modèle au quoti-dien, les salariés de France-Soir souhaitent un autre avenir pour ce grand journal populaire. Dans tous les cas, M. Pugachev, vous devez transformer vos propos en actes et abandonner la direction de France-Soir sans tarder !Avant que l’image de France-Soir ne  soit  totalement  dégradée, M me   Vulvert,  c’est  le  moment d’abattre vos cartes. Présenter votre projet et votre « tour de table » aux élus du CE, aux organisations syndicales, à l’administratrice judi-ciaire et au ministère ne rencontre plus aucun obstacle. Nous sommes à J – 35 de l’arrêt de la parution de France-Soir. Il y a urgence !D’un autre côté, le ministère s’était engagé, dans la matinée de jeudi, à favoriser tout projet alliant journal papier et information numérique. Chiche, M. le ministre de la Culture et de la Communication !

Engagez-vous concrètement à aider finan-cièrement un projet de reprise viable en épongeant les créances de l’entreprise. Un nouvel investisseur ne voudra bien évidemment jamais les prendre en charge.Les aides à la presse peuvent-elles aider au développement des idées nauséabondes du Front national ou à préserver les emplois des salariés de France-Soir contre le projet fou de M. Pugachev ? A vous d’agir M. le ministre !

COMMUNIQUÉ d’INfO’COM-CGT France-Soir

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12 novembre 2011 6 12 /11 /novembre /2011 08:31

Nouveau gouvernement Grec. Disons plutôt mascarade européenne puisque la seule véritable nouveauté est l'entrée de 2 ministres du parti d'extrème droite, tous les autres postes d'importance ne changeant pas de main. Mais c'est une nouveauté intéressante. Cela démontre de manière réelle l'imposture des partis d'extrême droite que nous dénonçons depuis toujours. Des partis qui, tirant sur le capitalisme, qui, vomissant sur cette europe, qui, se faisant les seuls défenseurs des peuples, accourent aujourd'hui dans un "cabinet d'Union Nationale" pour faire tout l'inverse : sauvé le système capitaliste, conforter cette europe et opprimer le peuple. Pour nous, militants antifascistes c'est à dire notamment anticapitalistes et antiracistes, c'est une très bonne leçon à tirer (dans ce triste épisode pour les grecs évidemment). En effet, les 2 ministres ont eu des liens très forts avec le FN ou des cadres ou ex-cadres du FN (voir dessous). Et le parcours stratégique de communication de ce parti, le LAOS, ressemble énormément à celui du FN (voir autre article ci-dessous). Aussi, la seule bonne nouvelle politique - et oui, ça peut paraitre bizarre- est sans doute cette participation de l'extrème droite à ce gouvernement néo-colonial européen. A nous, camarades, d'en faire l'usage politique adapté et nécessaire.

Pour l'UPAC, Kyosen.

 

L'extrême droite grecque dit « merci l'Europe » et entre au gouvernement pour la première fois depuis la chute des colonels en 1974.

Le parti Alarme populaire orthodoxe (Laos) a deux ministres dans le cabinet d'union nationale investi ce 11 novembre : Makis Voridis, devenu ministre des Infrastructures et des Transports, et Adonis Georgiadis, ministre adjoint du Développement, de la Compétivité et des Affaires maritimes.

Le président de Laos, le député Georgios Karatzaferis, dont l'antisémitisme, l'anti-américanisme et la propension à épouser les théories du complot sur les attentats du 11 Septembre n'étaient pas propres à rassurer les marchés, reste à la tête du parti, qui dispose de quinze députés et deux élus européens.

Makis Voridis a participé, lorsqu'il était à la tête du mouvement Front héllénique, à la la structure pan-européenne mise en place par Bruno Gollnisch au nom du Front national.

Rallié au Laos, il a pris la parole le 8 novembre 2009 au congrès de fondation du Parti de la France, fondé par Carl Lang.

Source:Rue 89

 

 En dix ans d'existence, cette formation est devenue un acteur important de la scène politique grecque en mettant progressivement en sourdine son discours xénophobe pour gagner en respectabilité.

Nationalisme intransigeant

Lors de sa création en 2000, le Laos (pour Alarme populaire orthodoxe et dont l'acronyme signifie "peuple") était le seul parti d'extrême droite dans le pays. A coups de slogans xénophobes et antisémites, le parti a rapidement trouvé sa place, rassemblant 13,7% des voix dès les élections municipales de 2002 dans la circonscription d'Athènes-Le Pirée auprès d'électeurs peu effarouchés par les dérapages du fondateur de la formation Georges Karatzaferis : il avait réclamé en 2001 un examen du rôle du Mossad dans les attentats du 11-Septembre aux Etats-Unis et présenté quatre néo-nazis sur sa liste régionale en 2002. Mais, au fil des ans, Karatzaferis a cherché à montrer un visage plus lisse, en devenant plus populiste. Refusant l'étiquette d'extrême droite, il a fait adopter par son parti en 2007 une "charte" qui engage ses candidats à s'opposer "à tout phénomène de racisme, d'intolérance et d'antisémitisme". Une stratégie qui a ouvert les portes du parlement au Laos après un score de 3% aux législatives en 2007, puis 5,67% en 2009. Le parti a aujourd'hui 16 députés.

Et face à la crise grecque, le Laos a joué la carte du partenaire politique responsable : il a approuvé, seul avec les députés socialistes, le premier plan de sauvetage international de la Grèce accordé par l'Union européenne et le Fonds monétaire international en mai 2010. Mais la formation reste très nationaliste. En 2010, lors du débat sur l'adoption d'un projet de loi assouplissant la législation sur les immigrés, le Laos avait dénoncé haut et fort un risque d'"invasion" étrangère et défendu "l'homogénéité" du pays. Avec le ministère des Transports, le Laos acquiert enfin la respectabilité qu'il cherchait depuis ses débuts.

Source: JDD

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12 novembre 2011 6 12 /11 /novembre /2011 08:06

Sommes-nous à un tournant historique, l'un de ceux de l'ampleur de la chute de l'URSS – dont nous fêterons les vingt ans le mois prochain? Un tournant qui serait l'effondrement financier et politique de l'Europe, la fin de soixante années de construction européenne ?

 

C'est ce que l'on constate avec l'accélération, depuis une semaine etl'échec du sommet du G-20, d'une crise monétaire qui, devenue crise politique, vient de provoquer ce qu'il faut bien appeler deux coups d'Etat. Georges Papandréou en Grèce, Silvio Berlusconi en Italie n'ont pas démissionné à l'occasion de défaites électorales, et pas même de vote de censure de leur parlement respectif: ces votes de censure n'ont pas eu lieu, ni à Athènes ni à Rome.

 

Silvio Berlusconi.Silvio Berlusconi.© (Reuters)

 

Non, les deux hommes, maillons faibles de la chaîne des chefs de gouvernement de la zone euro, sont tombés renversés par les marchés et des partenaires européens sous pression. Les marchés, c'est-à-dire les banques et autres établissements financiers (fonds de pension, hedge funds, fonds d'investissement, etc.). Leurs partenaires européens, c'est-à-dire Angela Merkel, Nicolas Sarkozy, les dirigeants de la banque centrale européenne (BCE) et de la commission européenne, déclarant agir au nom de ce qu'ils présentent comme leur devoir : circonscrire l'incendie, sauver l'euro, l'Europe (et se sauver eux-mêmes).

 

En moins d'une semaine, trois hommes viennent incarner et prêter leur visage aux coups d'Etat des marchés.

 

  • Mario Draghi : ce banquier, vice-président de la banque d'affaires Goldmann Sachs-Europe qui avait aidé la Grèce à maquiller ses comptes, puis gouverneur de la banque d'Italie, prend la présidence de la Banque centrale européenne.
  • Lucas Papademos : cet ancien dirigeant de la banque centrale grecque (1994-2002), puis ancien vice-président de la BCE durant huit ans (2002-2010), et qui depuis ces deux postes ne pouvait rien ignorer des faux comptes grecs, devient premier ministre grec. Sa condition : un gouvernement d'union nationale qui va de la droite extrême au parti socialiste.
  • Mario Monti : cet économiste de la droite libérale, commissaire européen en charge de la concurrence durant dix ans (1994-2004), et à ce titre acteur déterminé de la dérégulation des marchés européens, nommé mercredi sénateur à vie, doit devenir premier ministre italien. Sa condition : un gouvernement d'union nationale qui devrait aller de la xénophobe et populiste Ligue du Nord au principal parti d'opposition de gauche à Berlusconi, le Parti démocrate.
  • Et pourquoi pas en France?

    Ce n'est pas fini. Dans une semaine, dimanche 20 novembre, est programmée la mort – cette fois dans les urnes – du gouvernement espagnol. Exit le gouvernement socialiste : c'est sous la pression des marchés financiers que Zapatero avait décidé de provoquer ces élections anticipées. Tout comme Brian Cowen l'avait fait en Irlande en 2010 pour lui aussi être battu et démissionner.

     

    L'écart entre les taux allemands et français.L'écart entre les taux allemands et français.
    Alors pourquoi ne pas poursuivre la courbe de ces régimes tombés ou renversés ? Et écrire par exemple que, début janvier, lorsque les taux d'intérêt à 10 ans sur la dette française auront doublé (de 3,4% jeudi, ils dépasseraient les 7%), Nicolas Sarkozy demandera à former un gouvernement d'union nationale.

     

    Qu'il nommera à sa tête un technocrate (Jean-Claude Trichet qui vient de quitter la présidence de la BCE est sur le marché...) ou un technicien, par exemple Michel Pébereau, un ancien du Trésor, passé par le cabinet du ministre Monory, et aujourd'hui puissant patron de BNP-Paribas ?

    Et que, si d'aventure la gauche refusait ce gouvernement d'union nationale malgré les pressions répétées des marchés, elle se verrait accusée de la politique du pire comme elle l'a déjà été pour avoir refusé la « règle d'or »?

    Science-fiction stupide : en est-on si sûr ? Depuis un mois, Dominique de Villepin demande un plan d'austérité d'au moins 20 milliards d'euros porté par un gouvernement d'union nationale qu'il rejoindrait avec allant. François Bayrou, qui se veut prophète en matière de dénonciation de la dette, brandit son concept de majorité centrale, nouvelle union nationale du cercle de la raison (lire notre entretien ici). Et ne doutons pas qu'un Jean-Louis Borloo se joindrait sans hésitation à un tel dispositif.

     

     

    Georges Papandréou, après l'annonce de sa démission.Georges Papandréou, après l'annonce de sa démission.© Reuters

     

    Mesure-t-on bien les scandaleux dénis démocratiques et sociaux que doivent aujourd'hui subir les citoyens grecs et italiens ? Papandréou et Berlusconi peuvent, à des titres divers tant les deux hommes ne sauraient être comparés, incarner ou être perçus comme des modèles d'hommes politiques incompétents ou corrompus. Mais le premier a été largement élu en 2009, le second largement élu en 2008. Et les voilà effacés, hors toute procédure démocratique, dans un affolement européen provoqué par les taux d'intérêt et les cours de bourse.

     

    «Les fous ont pris le contrôle de l'asile», dit l'économiste Pierre Larrouturou dans un entretien à Mediapart. Les financiers «qui ont ruiné une foule de gens continuent à nous expliquer ce que l'on doit faire... Je suis condamné à lire des articles économiques que je ne comprends pas», dit en écho dans un entretien au Mondel'écrivain franco-grec Vassilis Alexakis.

    Technocrates et populistes se nourrissent les uns les autres

    Inutile désormais de parler de gauche, de droite, de chômage, de droits sociaux, de redistribution, de révolution fiscale : il faut surveiller les Crédit default swap, les trend des bourses asiatiques et américaines, le cours de l'action du Crédit agricole, de la Société générale et de la Commerzbank, le spread franco-allemand, l'état du marché obligataire puis analyser à la loupe ce que peut bien vouloir dire le dernier communiqué de la BCE qui répondait à celui de la FED et anticipait l'ouverture des marchés asiatiques. Non, on ne rit pas: le président de la République italienne, Giorgio Napolitano, 86 ans et ancien communiste, veut un nouveau gouvernement, à tout prix avant dimanche soir et «l'ouverture des marchés»!

     

    Et c'est ainsi que, devant les forces des marchés, les hystéries spéculatrices et les crispations nationalistes, nos démocraties s'effacent.

     

    Parce que nos dirigeants ont laissé faire. Une Europe de l'urgence émerge soudain, non pas «post-démocratique», comme l'écrit et le dit l'ancien ministre des affaires étrangères Hubert Védrine (à voir ici en vidéo). Mais a-démocratique, celle d'une démocratie évanouie, celle d'une démocratie qui est poussée de côté jusqu'à un éventuel retour à meilleure fortune.

     

    Ce seront de vraies élections législatives en Grèce dans quinze semaines, nous dit-on, qui permettront de redonner la parole au peuple : mais entre-temps aura été adopté le plan d'austérité qui engagera le pays pour la décennie à venir ! En Italie, ces élections anticipées ne sont pas même assurées... Quant à l'Espagne, le Parti populaire (droite), certain de l'emporter sur les socialistes, s'est surtout gardé d'exposer le moindre programme économique, arguant seulement qu'il était mieux à même d'appliquer les recettes européennes.

     

    L'Europe de l'urgence, a-démocratique, est celle des banquiers et des technocrates. Mais sortie par la porte, ne doutons pas que la politique va s'empresser de rentrer par la fenêtre sous sa pire forme : la droite extrême xénophobe et populiste. Car dès qu'il s'agit d'Europe, technocrates et populistes se nourrissent les uns les autres : la dénonciation des premiers alimente les seconds et la peur des seconds jettent dans les bras des premiers.

     

    Echapper aux technocrates fondés de pouvoir de marchés financiers fous ; échapper aux populismes extrémistes et aux replis des nations. C'est finalement le seul vrai enjeu de cette crise sans précédent. Et cela pose à la fois la question des responsabilités passées comme des schémas de reconstruction futurs.

     

    Nicolas Sarkozy, le 8 novembre.Nicolas Sarkozy, le 8 novembre.

     

     

    Les responsabilités passées, Nicolas Sarkozy les a clairement identifiées : elles sont celles de ses prédécesseurs, Lionel Jospin et Jacques Chirac en tête. Il l'a encore redit mardi, à l'occasion d'un déplacement à Strasbourg. La Grèce n'aurait pas dû intégrer la zone euro ; l'euro a été fait sans aucun outil de coordination des politiques économiques (la fameuse gouvernance économique), sans intégration ou harmonisation des politiques des Etats et des deux premières économies européennes, l'Allemagne et la France.

     

    La vidéo du discours de Sarkozy à regarder en cliquant ici, en particulier à partir de la 63e minute.

     

    Le chef de l'Etat n'énonce là que de vieilles banalités. Oui, les insuffisances grecques étaient connues mais le faible poids de son économie (2% du PIB européen) devait permettre de les absorber aisément (n'a-t-on pas accepté la Bulgarie et la Roumanie dans l'Union européenne en sachant parfaitement que ces deux pays n'étaient pas prêts?).

     

    La crise actuelle n'est pas la conséquence des mauvais choix du tournant des années 2000 mais de la gestion irresponsable de la zone euro conduite depuis 2008. Par Nicolas Sarkozy comme par Angela Merkel. On mesure mieux au vu de la situation actuelle combien le « mini-traité » de Lisbonne, initié par les Allemands et promu par Sarkozy dès son élection en 2007, n'a fait qu'installer tous les leviers d'une crise politique qui éclate au grand jour aujourd'hui.

    Le chantier de la reconstruction

    Mediapart a publié d'innombrables enquêtes à ce sujet (celle-ci, par exemple). Peut-on juste rappeler que Sarkozy et Merkel auraient pu dès 2008 contraindre Silvio Berlusconi à modifier sa politique économique ? Que rien ne les empêchait de demander à la droite grecque (alors au pouvoir) de cesser de truquer les comptes du pays? Que la chancelière allemande comme le chef de l'Etat français auraient tout aussi bien pu exiger des grandes banques françaises et allemandes d'agir autrement dans leurs engagements spéculatifs sur les dettes des Etats ?

     

    Barroso, président de la commission européenne.Barroso, président de la commission européenne.

     

    Rien de cela n'ayant été fait, le chantier de la reconstruction européenne s'ouvre dans les pires conditions. Plusieurs scénarios sont évoqués : ils comportent tous des dangers extrêmes, allant d'une possible désintégration de la zone euro ou dislocation de l'Union européenne à une fuite en avant fédéraliste et technocratique. Aucun, à ce stade, n'implique de nouvelles consultations des citoyens européens ou n'envisage un nouvel accroissement des pouvoirs du Parlement européen.

     

    Le « grand bond en avant » fédéraliste, tant souhaité à Bruxelles (lire ici notre article), ne pourra que faire le jeu des populismes. Hubert Védrine a raison de souligner combien ce terme de fédéralisme est un « mot-valise » contenant tout et son contraire. On peut le déplorer mais il est surtout, aujourd'hui, un mot-épouvantail pour une grande majorité de citoyens européens.

     

    Un autre danger est le projet clairement exposé par Nicolas Sarkozy d'un noyau dur européen dans une Union européenne à 27. C'est le vieux projet de « groupe avancé », quelques pays accélérant leur intégration économique : cela peut se faire à l'échelle de la zone euro (17 pays) mais aussi à une échelle moindre, les cinq ou sept pays les plus proches.

    Berlin dément à ce stade, Paris également, mais c'est une possibilité envisagée pourtant à l'Elysée et exprimée dans le discours de Strasbourg du chef de l'Etat. Barroso, président de la commission européenne, ne s'y est d'ailleurs pas trompé qui, dès le lendemain, à Berlin, se disait farouchement opposé à une zone euro qui laisserait derrière elle, et dans une Union européenne disloquée, les dix autres pays membres de l'UE mais non de la zone euro: «Je veux être clair, c'est intenable», a-t-il insisté.

     

    Alors peut-être faut-il relire, avec un œil neuf, la déclaration fondatrice du 9 mai 1950, celle de Robert Schuman, qui lancait le processus de construction européen. Et revenir aux principes fondateurs:

    • Sa première phrase : « La paix mondiale ne saurait être sauvegardée sans des efforts créateurs à la mesure des dangers qui la menacent. » Nos dirigeants prennent-ils aujourd'hui « la mesure » de ce qui est en jeu ?
    • Sa cinquième phrase : «L'Europe ne se fera pas d'un coup, ni dans une construction d'ensemble : elle se fera par des réalisations concrètes créant d'abord une solidarité de fait.» La« solidarité de fait » est-elle celle qui est en train d'être appliquée à la Grèce et à l'Italie ? Les « réalisations concrètes » le sont-elles en priorité pour les citoyens européens ? (L'intégralité de la déclaration est là.)

    Poser ces questions montre l'ampleur du gouffre qui s'est ouvert sous les pieds des Européens. Depuis 2005, et les votes négatifs des Français et des Néerlandais, le débat européen a été escamoté par les partis dominants des droites et des gauches européennes. Il n'est plus possible d'en faire l'économie. Donc de revenir devant les électeurs des 27 pays membres et de les consulter.

    Source: Médiapart

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11 novembre 2011 5 11 /11 /novembre /2011 18:50

À l’occasion des cérémonies du 11 Novembre, l’Élysée impose une lecture banalisée des guerres.

L’obsession de réécrire l’histoire. Reconstruire un roman national. Fabriquer une identité nationale. Semer le doute ou l’ignorance sur les repères mémoriels : l’ambition de Nicolas Sarkozy est connue. À la veille du 11 Novembre et des commémorations de l’Armistice de 1918, hommage aux millions d’hommes tombés dans une guerre impérialiste, l’Élysée vient d’envoyer aux élus un texte qui modifie en profondeur le sens de cette histoire. Sans concertation ni débat à l’Assemblée nationale, comme le sujet en requiert pourtant l’exigence.

Marc Laffineur, secrétaire d’État aux Anciens combattants, explique que, cette année, les cérémonies seront « l’occasion de rendre un hommage national à l’ensemble des morts pour la France, de la Grande Guerre à aujourd’hui ». Il joint le message du président de la République qui devra impérativement être lu dans tout l’Hexagone. L’hôte de l’Élysée y justifie l’opération idéologique. « La disparition du dernier combattant du premier conflit mondial, le 12 mars 2008, […] implique de faire évoluer la portée symbolique de la journée nationale du 11 Novembre. » En conséquence, il décide qu’il s’agit désormais « d’établir une filiation directe entre les différentes générations du feu ». En conséquence, l’Élysée proclame que « chaque 11 Novembre, tous ceux qui ont donné leur vie pour la France, que ce soit pour la défense de la patrie ou lors des opérations extérieures auxquelles notre pays participe, seront également associés à cet hommage solennel de la nation ». Et pour que nul n’ignore la portée de la décision, il explique sans ambages que cela concerne les opérations de la période. À savoir « nos troupes engagées en Afrique, au Proche-Orient, en Afghanistan ». Un mort est un mort : toute guerre en vaut-elle une autre ? « On croit mourir pour la patrie et on meurt pour des industriels », écrivait Anatole France dans une lettre à Marcel Cachin, publiée par l’Humanité en 1922. La Grande Guerre, la Seconde Guerre mondiale contre la barbarie nazie, celles d’Indochine ou d’Algérie contre un peuple en lutte pour sa liberté : tout se vaudrait ?

L’objectif est de faire oublier que la prise de conscience des raisons de la Grande Guerre a bouleversé les cadres politiques établis, les régimes d’oppression, les systèmes de classe, le cours du xxe siècle. Cette instrumentalisation sarkozyste dont la droite a toujours rêvé est une stratégie. Henri Guaino, conseiller spécial du sarkozysme, l’a baptisée « désaffiliation ». Elle décontextualise, privilégie le cliché sur la pensée historique. En gommant la composante idéologique de chaque événement, le but est d’occulter pour quelles valeurs il y a eu tous ces morts. Sarkozy veut dépolitiser l’histoire. Même les morts de Verdun n’ont plus droit au respect.

Dominique Bègles

Source: L'Humanité

L'UPAC te conseille de lire aussi sur le site des Redskinheads de France, en lien sur le site, le très bon article intitulé:"11 novembre, quand les mutins de La Courtine déclaraient la guerre à la boucherie capitaliste".

 

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11 novembre 2011 5 11 /11 /novembre /2011 18:01

Une nouvelle figure a fait son apparition au Bloc identitaire (BI). Récemment promu coordonateur régional du BI en Normandie, Jean Lucat est mis en avant à l'occasion de la nouvelle campagne anti-halal de la formation d'extrême droite.

Le profil de ce cadre attire l'attention à plusieurs titres. D'abord, l'âge. A 64 ans, Jean Lucat ne correspond pas au profil-type du militant du BI, en général plutôt jeune. La direction des identitaires compte ainsi très peu de sexagénaires, à l'exception de Philippe Millau, Jacques Cordonnier et Richard Roudier.

Surtout, le CV de Jean Lucat est peu commun. Il a fait carrière à la DST (Direction de surveillance du territoire), où il était inspecteur. Il a "traité" plusieurs figures d'extrême droite, dans les années 1970 et  1980, époque propice aux opérations barbouzardes.

Son nom est plus récemment apparu dans l'affaire de la cavale de Dominique Erulin. Ancien légionnaire, ancien du Service action du SDECE, agitateur d'extrême droite, Erulin a été soupçonné par la célèbre cellule de l'Elysée du commandant Prouteau, d'avoir voulu attenter à la vie de François Mitterrand. Dominique Erulin s'était par la suite enfui à l'étranger, dans des conditions rocambolesques, en bénéficiant d'un passeport remis par un inspecteur de la DST (Le Monde du 10 décembre 2004).

"Mon engagement au Bloc identitaire est dans la continuité de ce que je pense depuis ma jeunesse. A la DST, j'avais le devoir de ne pas afficher mes opinions politiques, j'ai quitté la DST à 44 ans, j'en ai 64, cela fait vingt ans que je suis dans le privé, dans l'intelligence économique", nous a raconté Jean Lucat.

Le GRECE, Alain Madelin, Xavier Raufer

"Au Bloc, j'ai retrouvé des gens que je connaissais, des Grécistes, continue M. Lucas.Philippe Millau par exemple [coordonateur Grand Ouest du BI]. On s'était côtoyé au GRECE, j'étais au GRECE aussi, je suis un fidèle lecteur de la revue Eléments."

Avant le Bloc identitaire, Jean Lucat dit avoir fait un bout de chemin à Idées Actions - le mouvement d'Alain Madelin- puis à Démocratie libérale  et enfin un peu à l'UMP. "J'ai eu l'occasion de connaître Alain Madelin. Quand j'étais à la DST je fréquentais beaucoup la bibliothèque de l'Institut supérieur du travail". L'IST est l'une des structures mises en place par Georges Albertini, dans le cadre de la lutte anticommuniste.

Alain Madelin a aussi émargé à la "centrale Albertini" qui lui a notamment servi de sas vers la droite libérale après ses engagements à l'extrême droite activiste. Dans cet univers,  Jean Lucat a aussi connu Xavier Raufer, "un vieux copain" - ex-militant d'Occident, tout comme Alain Madelin, Raufer est devenu aujourd'hui criminologue.

"Le libéralisme à la Madelin, j'en suis sorti, pour moi ce n'est pas une solution pour l'Europe, poursuit Jean Lucat. J'ai découvert le Bloc identitaire par des copains. Je suis allé à leur Convention en 2009, je me suis rendu compte que c'était des gens sérieux".

Du côté des Identitaires, on assume la promotion de M. Lucat. "Chacun a le droit d'avoir un métier, il n'y a rien de choquant. Je ne vois pas où est le problème. C'est un cadre de valeur. Je n'ai pas le sentiment que son parcours est trouble", réagit Fabrice Robert, président du mouvement.

Philippe Vardon, autre dirigeant du Bloc, répond par une pirouette: "On est comme Marine[Le Pen], on montre que l'on a, nous aussi, des hauts fonctionnaires. Il a les compétences et les qualifications".

NB: La DST a été fusionnée en 2008 avec la Direction centrale des Renseignements généraux pour créer la DCRI.
Sur "la centrale Albertini", lire la partie "Sortir du Ghetto", dans l'ouvrageGénération Occident, Frédéric Charpier, Seuil.

Source: VISA

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11 novembre 2011 5 11 /11 /novembre /2011 07:36

Après les récentes décisions politiques des sommets européens, du G20 et les mesures annoncées lundi François Fillon, la droite Sarkozyste montre plus que jamais sa détermination à faire payer la crise aux citoyen-nes pour satisfaire les intérêts des marchés financiers et obligations des agences de notations.

Notre département, est touché encore plus fortement par la crise et les conséquences des politiques du gouvernement. Ici plus qu’ailleurs la population trinque, des menaces de licenciements massifs sont annoncées de PSA Aulnay à BNP Paribas.

Il est temps de construire une riposte sans précédent pour exiger le retrait de ces mesures et rassembler notre peuple autour de propositions politiques permettant à la France de sortir de la crise et de réussir le changement.

Nous voulons enflammer le débat et être à la hauteur des défis de la crise. Pour cela nous proposons :

· La mise en place d’un contrôle citoyen sur la dette publique illégitime et un moratoire des remboursements.

· Remettre en cause le recours aux marchés financiers comme mode de financement des états et instaurer un nouveau rôle à la Banque Central Européenne.

· Engager la réforme de ma fiscalité avec la création d’un impôt sur les sociétés, pénalisant les entreprises qui font de la spéculation et encourageant celles qui développent emplois-formations, qualifications.

· Taxer les transactions financières pour commencer à frapper durement les spéculateurs.

· Engager une grande réforme du crédit par la création d’un pôle public bancaire et financier.

· Créer un fond national de sécurisation de l’emploi et de la formation.

· Moratoire sur tous les plans de licenciements.

Toutes les forces du Front de Gauche appellent à :

Un rassemblement populaire devant le siège de la BNP-Paribas/ Sécurities Services aux Grands Moulins de Pantin, quai de l’Ourcq, le mardi 15 novembre à partir de 17h30.


PCF, PG, GU, FASE, Convergences et alternatives

Pantin le 10/11/2011

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10 novembre 2011 4 10 /11 /novembre /2011 18:36

Mercredi, le premier ministre grec Georges Papandréou a annoncé, comme prévu, sa démission. Silvio Berlusconi vient de faire de même en Italie. En Espagne, la crise a eu raison du gouvernement de Zapatero, qui a décidé d'élections anticipées, prévues le 20 novembre. Le gouvernement français, lui, vient de boucler un nouveau plan d'austérité, avant une campagne électorale inévitablement marquée par l'avenir de la zone euro. Auteur dePour éviter le krach ultime et membre du conseil fédéral d'Europe Ecologie-Les Verts, Pierre Larrouturou dénonce l'inaction des dirigeants européens, et l'aveuglement d'une partie de la gauche. Entretien.

Que doit-on faire aujourd'hui pour la Grèce?

 

© Serge Cannasse
Pierre Larrouturou. Il faut dire qu'on met en place l'accord adopté les 26 et 27 octobre, qu'on garantit la dette grecque et qu'on met en place très vite une taxe Tobin. Officiellement, tout le monde est d'accord, y compris Angela Merkel et Nicolas Sarkozy.

 

Si on l'avait fait en 2008, même à une petite échelle, on aurait eu entre 250 et 600 milliards dans les caisses. Au lieu de demander un effort aux peuples européens, le problème grec aurait pu être géré en quinze jours. L'absence d'Europe conduit à tout laisser pourrir. En 2009, on cherchait 50 milliards d'euros pour la Grèce, maintenant on a besoin de 110... Avec la taxe Tobin, on aurait 250 milliards au minimum!

A certains moments de l'histoire, il faut passer à l'action. Comme Mitterrand et Kohl au moment de la chute du mur de Berlin. Comme Roosevelt quand il arrive en pouvoir: les Etats-Unis sont alors ravagés par la crise et, en trois mois, il prend quinze réformes radicales sur les banques et la fiscalité. Cela a donné cinquante ans de stabilité aux Etats-Unis.

On est dans un moment crucial: soit on va vers le chaos et la récession généralisée, soit on est capable d'avoir un sursaut européen.

Mais quand vous parlez de mettre en œuvre l'accord européen du mois dernier, cela signifie-t-il qu'il faut appliquer les plans austérité pour les Grecs?

Non. Ce n'est pas aux citoyens de payer l'addition. En 2008, tout le monde, y compris Sarkozy dans son discours de Toulon, disait qu'il s'agissait d'une crise du capitalisme et qu'il fallait rétablir la justice sociale, et mettre en place de vraies régulations. Trois ans plus tard, avec la Grèce, on assiste à un retournement intellectuel dramatique: on voit partout Alain Madelin qu'on croyait disparu!

C'est l'Etat providence qui est sur le banc des accusés alors que tous les chiffres montrent que partout, sauf en Grèce où l'Etat ou plutôt le non-Etat porte aussi une responsabilité, la crise vient des inégalités dans le secteur privé. Si on est d'accord avec ce diagnostic, mettre en place des plans d'austérité, c'est humainement scandaleux et économiquement stupide. Puisque cela va aggraver le problème.

En trente ans, la part des salaires dans les pays occidentaux est passée de 67% du PIB (produit intérieur brut) à 57%. C'est 10% du PIB qui vont aux actionnaires au lieu d'aller aux salariés. Au total, en trente ans, c'est 150% du PIB qui auraient dû aller aux salariés et qui sont partis vers les marchés financiers. Sans que cela profite à la recherche et l'investissement des PME. Donc oui, il y a un vrai problème de dette publique: en France, elle est à 86% du PIB.

Mais on peut dire que la dette des marchés financiers vis-à-vis des peuples est de 150% du PIB! J'aimerais que la gauche le dise clairement. Certains dirigeants de gauche aujourd'hui vont sur le terrain de la rigueur. Le débat se résume parfois à l'alternative entre une rigueur de droite et une rigueur de gauche. Ce n'est pas la question!

Comment expliquez-vous qu'une partie de la gauche joue cette partition de la «responsabilité» et de la nécessaire rigueur budgétaire?

 

C'est troublant, mais un certain nombre de nos dirigeants ne mesurent pas la gravité de la crise. Certains sont aussi poreux au poids des lobbys: Henri Guaino a fini par m'avouer un jour que le vrai conseiller du président était Michel Pébereau (futur ex-président de BNP Paribas).

«Ne pas faire du Zapatero»

A gauche aussi?

 

Non, je ne pense pas. Là, c'est un défaut de réflexion. J'ai quitté le PS car je ne supportais plus à Solférino le ronron sur le retour de la croissance. Quand vous voyez que le projet du PS, adopté en juin, mise sur 2,5% de croissance, c'est horrible! Cela fait trente ans qu'on n'a pas eu ce taux de croissance moyen. L'hypothèse la plus crédible est qu'on ait désormais 0,9% comme le Japon depuis vingt ans...

 

C'est terrifiant qu'avec leur niveau d'intelligence, ils sortent encore des trucs qui ne marchent plus depuis des décennies. Il y a un aveuglement et une paresse intellectuelle... Mais il n'est pas trop tard: l'élection n'a pas encore eu lieu. Simplement, il ne faut pas que la gauche gagne pour faire du Zapatero et mettre des rustines. La campagne sera vraiment lancée en janvier: on a deux mois pour réveiller la gauche.

Evidemment, on doit viser à l'équilibre des comptes publics pour se libérer de la contrainte des marchés mais un rapport publié en juillet 2010 montre qu'en annulant tous les cadeaux fiscaux faits depuis dix ans, par la gauche puis par la droite, on aurait 100 milliards d'euros de recettes en plus chaque année dans les caisses.

On peut donc redresser les finances publiques sans demander aux retraités ou aux salariés de se serrer la ceinture. Si on revient à la fiscalité existant en 2000, qui n'était pas une fiscalité soviétique ou confiscatoire, notre déficit ne serait que de 0,2% du PIB cette année. Ce sont bien des lois qui ont créé ce déficit. D'autres lois peuvent le combler en quelques semaines...

A l'échelle européenne, vous êtes favorable à un nouveau saut fédéral. Pourquoi pensez-vous qu'il faille abandonner un peu de souveraineté?

Attention, il s'agit, au contraire, de retrouver la souveraineté que nous sommes en train de perdre. On a aujourd'hui perdu la souveraineté en Europe parce qu'il faut l'unanimité des 27 chefs d'Etat pour prendre une décision en matière de fiscalité! Cette organisation laisse la place pour les lobbys et entraîne une paralysie face à des marchés qui vont très vite. Comme le disait Joschka Fischer en 2000, il faut élaguer: l'Europe ne doit pas s'occuper de tout. Mais là où on a besoin d'elle, sur la diplomatie, la défense, la monnaie, la recherche, pour retrouver une souveraineté plus forte, il faut mettre en place un régime parlementaire où, tous les cinq ans, les citoyens votent. Une équipe gagne la majorité au Parlement européen et met en place un gouvernement européen.

Jusqu'en 1984 voire 1990, l'Europe était encore un espace de régulation, avec, par exemple, la mise en place de quotas laitiers. Depuis le début des années 1990, les néo-libéraux ont gagné!
 

Mais comment faites-vous avec un parlement qui est aujourd'hui majoritairement à droite? En soi, un gouvernement fédéral n'est pas nécessairement plus progressiste...

Certes, mais le parlement européen a voté la taxe Tobin! Il est quand même plus à gauche que le consensus des chefs d'Etat... Par ailleurs, il faut un traité de convergence sociale. Le modèle, c'est l'Inde: il y a à la fois un système démocratique fédéral pour la monnaie, la diplomatie ou la défense, et, à côté, des Etats qui gardent une autonomie pour la politique de santé ou d'éducation et un système de Traité social qui rend impossible toute régression imposée par la fédération.

Les mots sont piégés. Europe fédérale, pour moi, cela signifie mettre en place un système démocratique qui permet de créer la taxe Tobin ou une taxe fédérale sur les bénéfices pour dompter les marchés. Pour d'autres, une Europe fédérale, c'est mettre encore plus de libéralisme...

Il est urgent de clarifier le débat et de passer à l'action si nous ne voulons pas que la Chine et les Etats-Unis soient les seules puissances au niveau mondial. Oui, il faut une Europe démocratique, avec un vote des citoyens européens qui donne une majorité pour cinq ans et un gouvernement qui a les mains libres dans cinq ou six domaines et un traité social avec des critères de convergence sociale... A ce compte-là, beaucoup de citoyens seraient d'accord: pour humaniser la mondialisation, l'Europe est le bon levier.

Mais n'avez-vous pas le sentiment que le débat européen est piégé en France, et très impopulaire, notamment depuis le référendum de 2005?

Je veux une Europe sociale et fédérale: aujourd'hui un pays tout seul, même la France ou l'Allemagne, n'a pas la masse critique pour peser face à la Chine. L'Europe est la première puissance économique mondiale, le niveau d'endettement de la Chine et des Etats-Unis est encore plus important que le nôtre... Au niveau européen, on peut dire à la Chine qu'en entrant à l'OMC elle a signé 22 conventions sociales et n'en respecte aucune! Et que si, d'ici trois ans, elle ne fait pas mieux, on taxera ses produits.

Mais cela suppose un gouvernement politique européen, responsable devant les citoyens. Ce que la France a toujours refusé, en 1994 avec Balladur, ou en 2000 avec Jospin...

En l'espace de quelques jours, deux chefs de gouvernement européens, en Grèce et en Italie, sont contraints de démissionner. Pensez-vous qu'on assiste à une prise de contrôle par les marchés des souverainetés nationales?

C'est terrifiant de voir que la gauche française et la gauche européenne ne sont pas capables de donner aux citoyens des éléments clairs de lecture de la crise et qu'il n'y a pas un mouvement des forces de progrès pour dire que les accusés sont bien les marchés financiers et les inégalités sociales. L'Italie serait quasiment à l'équilibre si elle pouvait se refinancer auprès de la Banque centrale à des taux plus faibles: pendant quelques années, certains pays devraient pouvoir se refinancer directement auprès de la Banque centrale européenne et non pas payer des taux d'intérêt à 6 ou 10% à BNP-Paribas ou d'autres banques. 

Mais Angela Merkel ne veut pas de ce rôle nouveau pour la BCE...

Mais il y a dix-huit mois, elle était hostile à la taxe Tobin! Et il y a cinq ans, Jospin la refusait aussi... Schröder, lui, était contre un salaire minimum en Allemagne, aujourd'hui la ministre de Merkel, Ursula von der Leyen, dit qu'elle est pour une loi sur le salaire minimum... On est dans une période très critique qui peut soit accoucher d'une nouvelle société avec plus de justice sociale, et un sursaut politique et démocratique européen, soit du chaos...

Six millions d'Allemands ont basculé dans la classe défavorisée à cause de Hartz IV (les vastes réformes de la protection sociale engagées par le gouvernement de Gerhard Schröder): s'ils gagnent 700 euros par mois, on comprend qu'ils n'aient pas envie de faire un effort financier pour des Grecs qu'ils ne connaissent pas bien.

Encore une fois, ce n'est pas aux peuples de payer. J'aimerais que la gauche européenne dise plus clairement que l'Europe est un moyen pour dompter les marchés financiers. Et tant pis si l'Angleterre n'en veut pas: vu le niveau de la dette privée en Grande-Bretagne, les banques anglaises vont bientôt aller très mal et vont nous supplier d'être solidaires. C'est maintenant qu'il faut dire au gouvernement anglais: «Ou vous êtes dedans, ou vous êtes dehors! Et si vous ne voulez pas d'une Europe politique qui taxe les bénéfices et la spéculation, c'est votre droit mais ne venez pas dans trois mois nous demander de sauver vos banques.» Il faut mettre les points sur les i sur les sujets qu'on n'a pas eu le courage de traiter depuis trente ans.

L'explosion de la zone euro serait-elle réellement synonyme de chaos?

Oui. Regardez déjà le bazar qu'a provoqué la faillite d'une banque de taille modeste comme Lehman Brothers! On n'a jamais été aussi interdépendants et dans des systèmes aussi fragiles. Les marchés financiers se sont goinfrés depuis trente ans: quand ils baissent, cela ne m'empêche pas de dormir. Mais ce qui m'empêche de dormir, ce sont les gens qui font les poubelles des supermarchés ou qui dorment dans la rue. En France, près de 200.000 personnes tombent en fin de droits tous les mois. Aujourd'hui, si la zone euro explose, on est sur un toboggan et nul ne sait comment on pourra s'arrêter. La bulle immobilière est en train d'exploser en Chine. Si, en plus, la zone euro éclate, je suis d'un naturel optimiste et guilleret mais je ne vois pas comment on s'en sort.

«Le mot de démondialisation est ambigu»

Que pensez-vous d'un retour à la drachme en Grèce, qui lui permettrait d'utiliser l'arme de la dévaluation monétaire?

L'Argentine et la Russie ont dévalué quand l'économie mondiale était en forte croissance et ont des ressources naturelles qui ont dopé leurs exportations. Ce n'est pas le cas de la Grèce aujourd'hui: on est déjà en récession, avant même d'avoir mis en place les plans d'austérité en Europe et alors que la Chine et les Etats-Unis poursuivent leurs politiques de relance!

En Argentine, le reste du monde pouvait tirer la croissance et l'économie est repartie grâce aux exportations. Là, c'est très incertain d'autant que la Grèce est surtout productrice de services et de tourisme...

Trente ans de déraison ne peuvent se régler en trois mois. Mais en trois mois, on peut séparer les banques de dépôt et d'investissement; on peut créer une taxe Tobin, un impôt européen sur les bénéfices. On peut dire à la Chine qu'on fait un nouveau Bretton Woods... En même temps, on peut laisser dix ans à la Grèce, à l'Italie, à l'Espagne pour améliorer leur compétitivité. Il faut sortir de l'hystérie qui devient insupportable au niveau européen.

On a l'impression que les fous ont pris le contrôle de l'asile. Le fonctionnement de nos dirigeants accroît la crise. A Bretton Woods, il y avait eu trois semaines de travail, alors qu'à Séoul, pour le G20, Sarkozy a passé trois heures avec les autres chefs d'Etat! Le monde a changé depuis 1944 mais le besoin de temps, de sérénité et de volonté politique est toujours valable.

Vous parlez de négocier fermement avec la Chine. Êtes-vous à votre tour conquis par le concept de «démondialisation»?

Comme le mot d'Europe fédérale, le mot de démondialisation est ambigu. Je ne sais pas trop ce qu'il veut dire. Je pense que les salariés chinois ont la même dignité que nous et il faut faire attention à ne pas en faire des boucs émissaires. Les Chinois sont exploités par les entreprises occidentales! Leur fermer les marchés n'est pas la solution: il faut obliger les dirigeants chinois à respecter les conventions que la Chine a signées! Par ailleurs, il est faux de dire que les délocalisations sont l'essentiel de nos problèmes. Oui, elles posent un gros problème mais, globalement, la production industrielle a continué d'augmenter jusqu'à la crise de 2008: si l'emploi diminue, c'est à 90% à cause des gains de compétitivité. Parce qu'on a mis des robots à la place des salariés.

C'est pour cela que je pense qu'il faut continuer de réfléchir sur le temps de travail. Aujourd'hui en France, la durée moyenne hebdomadaire est d'environ 38h. C'est terrifiant de voir qu'à gauche, on n'est plus très nombreux à oser parler de la question du temps de travail alors que la droite et le Medef y sont allés à la hache depuis neuf ans. L'enjeu est fondamental: si on n'arrive pas à lutter efficacement contre le chômage, les négociations sur les salaires continueront à être déséquilibrées. Si on veut créer 2 millions d'emplois en France, il n'y a pas trente-six solutions; il y a plusieurs leviers mais le seul qui puisse créer plus d'un million d'emplois, c'est une réduction du temps de travail forte bien négociée et bien financée. Si la question du temps de travail redevient une question taboue pour la gauche, le Medef et la droite auront gagné.

Faut-il aller vers les 32 H?

Par exemple. Plus de 400 entreprises sont passées à quatre jours et ça marche très bien.

Mais quand vous voyez les difficultés rencontrées dans les négociations entre EELV et le candidat François Hollande, êtes-vous toujours aussi optimiste pour la campagne présidentielle?

 

Je suis d'un naturel optimiste mais il faut reconnaître que tout incite au pessimisme. Le plus probable est que cela finisse mal, comme en 1929. Mais je me souviens d'un de mes profs à Sciences-Po, qui m'avait dit, en mai 1989, qu'on ne verrait jamais la réunification de l'Allemagne de notre vivant! En octobre, le mur est tombé !

Cette année, en Espagne, les Indignés se sont levés. J'espère que les citoyens, au lieu de déprimer chacun dans leur coin, vont se remuer. Qu'on sera le plus nombreux possible pour réveiller nos politiques! J'espère que les dirigeants socialistes vont comprendre qu'on est vraiment dans une crise majeure, globale et systémique, que la crise climatique est réelle... J'espère que les dirigeants du PS, qui sont sur un petit nuage parce que les sondages sont bons, vont comprendre qu'il faut un projet. Sinon ils vont perdre ou décevoir.

Source: Médiapart


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Non au Front National !

Camarades ,

Ne nous livrons pas aux chants des sirènes fascistes, qui sous couvert d'un discours anti-systémique bien rôdé, ne visent qu'à instaurer un régime aux relents des années 30. Ne soyons pas naifs face à ce nouvel ordre moral que veulent imposer par le mensonge et la peur les tenants de la haine et du "sang pur". Sous couvert d'une fausse expression démocratique et médiatique, le FN ne s'est jamais détaché de ce qui a construit son origine : une droite populaire qui rejette le prolétaire, une droite chrétienne qui rejette le non-croyant ou l'autre croyant, une droite corporatiste qui rejette l'union des travailleurs. Le FN a ses petits groupuscules néo-nazi dont il se défend d'être en lien publiquement mais avec qui il travaille bien tranquillement  : GUD, bloc identitaire et autres "natios".

    Et lorsque l'on se penche sur son programme politique le vernis craque : Contre la retraite par répartition et tout ce qu' a fondé le CNR de 1945 (où était-il lors des manifs de 2010 ?)  , contre les droits des salariés ( poujadiste un jour, poujadiste toujours !) etc... 

De nombreux documents démontrent l'imposture du FN. L'UPAC vous en propose deux :

- Celui du collectif communiste Prométhée dans son numéro 85, (site net : http://promcomm.wordpress.com), 5 pages.

-Celui du collectif VISA (Vigilance et Initiatives Syndicales Antifascistes), qui s'intitule "FN, le pire ennemi des salarié(e)s" et dont le lien est sur le blog, 29 pages. 

 

Ne lâchons rien ! 

Face au bras tendu du facho, levons le poing ferme du prolo !! 

 

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            Site "Antifa Wear" : Clic<  link

 

          Site "Ni Dieu, Ni Maitre": Clic< link   

 

             Site "FFC Production": Clic< link

 

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