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Antifascistes !

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Vive la CGT 1906

Parce que nous sommes attachés à l'esprit de la Charte d'Amiens de 1906 qui fonda les bases du syndicalisme révolutionnaire, parce que nous nous opposons à la dérive réformiste de notre confédération depuis les années 1970 et que nous condamnons la déviance contre-révolutionnaire de notre CGT depuis la fin des années 90, nous avons fait le choix de ne pas mettre en lien le site de la confédération ainsi que celui de l'UD de la Creuse qui ont pris le chemin d'un syndicalisme bureaucratique et élitiste.

 

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22 octobre 2011 6 22 /10 /octobre /2011 10:10

Alors que le plus gros fichier de police, le Stic (système de traitement des infractions constatées), doit bientôt disparaître pour manque de fiabilité, un policier qui avait osé dénoncer ses dérives risque la révocation. Ce 20 octobre 2011, le commandant de police Philippe Pichon, 42 ans, comparaissait devant le tribunal administratif de Melun, auprès duquel il conteste sa mise à la retraite d'office, en mars 2009, pour manquement au devoir de réserve.

Le ministère de l'intérieur aimerait ne plus compter dans ses rangs ce policier à l'«éthique déliquescente» et qui «se répand dans la presse», comme l'a assené à l'audience Me Pascale Léglise, la représentante du ministère de l'intérieur. Il lui est reproché d'avoir transmis en octobre 2008 à un journaliste de Bakchich les fiches extraites du Stic de Johny Hallyday et Jamel Debbouze, ensuite publiées par ce site en appui d'un article remettant en cause la légalité du fichier.

Un acte que l'officier, mis en garde à vue puis en examen en décembre 2008 pour «violation du secret professionnel, accès frauduleux à un système informatisé et détournement d'informations à caractère personnel», a ensuite revendiqué comme un geste citoyen, effectué en dernier recours, après avoir tenté en vain d'alerter sa hiérarchie. «La démarche de Monsieur Pichon est intellectuelle et aucunement intéressée», a plaidé son avocat, Me William Bourdon, qui juge la sanction «extraordinairement disproportionnée».

Le Stic, qui fiche aujourd'hui la moitié de la population française (plus de 5,5 millions de mis en cause et de 28 millions de victimes), est, parmi d'autres défauts, mal mis à jour : des personnes restent fichées comme mises en cause, alors qu'elles ont bénéficié d'un classement sans suite, d'un acquittement, ou d'un non-lieu. En 2008, la Cnil avait révélé que 83% des fiches qu'elle avait été amenée à contrôler comportaient des erreurs ou des informations illégales, au risque de pénaliser les personnes concernées sur le plan professionnel.

En juin 2011, le ministère de l'intérieur a lui-même reconnu, en réponse à une députée, que «le manque de retour et d'intégration des décisions de justice (...) ne sont pas satisfaisants».

Le Stic et son équivalent dans la gendarmerie, le Judex, doivent prochainement être remplacés par un fichier unique, le «traitement des procédures judiciaires» (TPJ), qui, toujours selon le ministère de l'intérieur, «permettra l'échange des données dans les procédures pénales entre les services d'enquête et l'autorité judiciaire» et renforcera «la fiabilité des informations, grâce à leurs mises à jour régulières». Un aveu des graves défaillances des fichiers actuels.

 

Mis à la retraite, réintégré puis supendu...

En mai 2009, saisi en procédure d'urgence, le tribunal administratif de Melun avait annulé la mise à la retraite d'office de Philippe Pichon. Le juge avait estimé qu'il existait «un doute sérieux quant à la légalité de cette décision, dès lors qu'il ressort qu'il (Philippe Pichon - ndlr) avait vainement appelé l'attention de sa hiérarchie sur les dysfonctionnements affectant la gestion du Stic». Voilà donc le fonctionnaire réintégré mais, mauvais perdant, le ministère de l'intérieur le suspend dans la foulée, en mai 2009.

Ce 20 octobre, le rapporteur public a, au contraire, conclu au rejet de la requête en excès de pouvoir du policier. A l'audience, il décrit Philippe Pichon comme un dangereux récidiviste du manquement au devoir de réserve, qui a déjà commis en 2007 un livre, Journal d'un flic, puis s'est laissé aller à contribuer à une étude du CNRS, menée par le sociologue Frédéric Ocqueteau, sur la sécurité publique dans sa circonscription de Seine-et-Marne.

Pire, «il persiste», déclare Me Pascale Léglise. Et la sous-directrice à la direction des affaires judiciaires du ministère de brandir, comme une preuve infamante, le dernier livre de Philippe Pichon, Une mémoire policière sale : le fichier STIC, ouvrage cosigné en septembre 2010 avec Frédéric Ocqueteau. «Il y a un souci avec le fait que les fonctionnaires se répandent dans la presse et fassent justice à leur administration, assure la représentante du ministère de l'intérieur. Très bien, mais dans ce cas là, leur casquette de fonctionnaire, c'est fini!» Avis aux intéressés...

Deux anciens collègues de Philippe Pichon, qui s'étaient déplacés ce jeudi 20 octobre, ont d'ailleurs été priés de remballer leur témoignages. «Nous avons déjà tous les éléments», a tranché la présidente, tout sourire. «Ces deux témoins ont subi des pressions insensées de leur hiérarchie pour ne pas être dans cette salle», a regretté Me William Bourdon, l'un d'eux ayant notamment été convoqué la veille par sa directrice départementale de la sécurité publique.

Le procès devant le tribunal correctionnel de Philippe Pichon doit s'ouvrir le 22 mai 2012. Me William Bourdon a donc demandé au tribunal administratif de reporter l'affaire, glissant une allusion au cas du patron du renseignement, Bernard Squarcini, «mis en examen pour des faits infiniment plus graves» et pourtant maintenu en fonction en attendant la fin de la procédure pénale.

Une autre procédure vient d'entrer en jeu : à la suite du dépôt d'une plainte contre X pour «harcèlement moral et discrimination» par Philippe Pichon, le parquet de Paris, a selon Me William Bourdon, annoncé jeudi son intention d'ouvrir une information judiciaire. Pourrait notamment y être versé l'enregistrement pirate que Mediapart a révélé au cours duquel l'ancien supérieur du policier, le chef de la circonscription de sécurité publique de Coulommiers, le considère comme son «ennemi personnel» et affirme que s'il l'avait croisé dans la rue,«(il) lui aurai(t) foutu (son) poing dans la gueule!».

Ce supérieur avait également reconnu la nécessité de pratiques policières illégales pour répondre aux objectifs chiffrés du ministère.

Source: Médiapart.

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22 octobre 2011 6 22 /10 /octobre /2011 09:27

imitris Kotzaridis, ouvrier du bâtiment et syndicaliste du PAME, le Front militant des travailleurs, est décédé au pied du Parlement grec. Cet ouvrier de 53 ans manifestait, avec des dizaines de milliers de travailleurs, contre le vote des lois anti-ouvrières par le Parlement ce 20 octobre.

Cécile Chams
Le PAME, ainsi que le Parti communiste de Grèce (KKE), avaient appelé les travailleurs à se mobiliser massivement et à encercler le Parlement grec pour empêcher le vote des lois liquidant l’ensemble des droits des travailleurs. Ces lois prévoient notamment l’abolition des conventions collectives.
Des dizaines de milliers de travailleurs étaient rassemblés sur la place Syntagma, face au Parlement, clamant avec dignité leur opposition aux mesures d’austérité qui étranglent les travailleurs et les familles populaires.
C’est alors que des individus organisés, cagoulés ont alors mené une attaque organisée contre le bloc du PAME, avec des molotov, des gaz lacrymogènes, des grenades flash et des pierres. « A côté des structures de répression de l’Etat, explique le PAME, il existe un autre mécanisme qui rassemble des fascistes, des anarchistes, des militants fascistes et d’extrême droite ainsi que des agents cagoulés infiltrés. »
Grâce à l’organisation, le calme et la détermination des forces du PAME, ces provocateurs ont été repoussés. Mais un peu plus tard, il sont revenus à la charge, blessant des dizaines de manifestants. L’atmosphère suffocante des bombes lacrymogènes et des gaz toxiques ont fait s’évanouir Dimitris Kotzaridis. Ses camarades l’ont éloigné de la place Syntagma et lui ont prodigué les premiers soins. Mais il n’a pas survécu. « L’étouffement provoqué par les gaz lacrymogènes ont entraîné un arrêt respiratoire et le décès »,explique Ilias Sioras, cardiogue et président de l’Union des travailleurs de l’hôpital Evanggelismos aux médias.
Le PAME et le KKE expriment leur tristesse et leurs sincères condoléances à la famille de Dimitris Kotzaridis, qui était aussi secrétaire du syndicat du bâtiment de Vyronas, commune de la banlieue d’Athènes. « Nous promettons de continuer encore plus énergiquement les luttes pour les aspirations que nous partagions avec lui », déclare le communiqué du PAME.
Pour le KKE, le gouvernement porte l’écrasante responsabilité de ce drame. « Les tentatives d'intimidation, de calomnie et de répression du mouvement populaire sont enracinées dans les structures, les centres et les services de l'Etat. Les cagoulés, les anarcho-autonomes, fascistes ou quel que soit le nom qu’ils se donnent, ont entrepris de mener à bien ce que les forces de répression, le chantage et les menaces n’ont pas réussi : intimider le peuple afin qu'il courbe la tête. Mais leur but de briser le rassemblement du PAME a échoué. C'est ainsi que doivent aussi échouer les plans du gouvernement. » Le KKE invite le peuple à affirmer sa dignité, à continuer la lutte avec le PAME et toutes les organisations qui combattent la politique impopulaire et le pouvoir des monopoles.
Sources: PAME et KKE, 20 octobre 2011.  Photos :
- Dimitris Kotzaridis

- Les militants du PAME se recueillent sur la place Omonia, alors qu’ils viennent d’apprendre le décès de Dimitris Kotzaridis. (photo KKE)

 

 

Kotzaridis.jpg

 

    
Source: FSC
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21 octobre 2011 5 21 /10 /octobre /2011 19:37

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21 octobre 2011 5 21 /10 /octobre /2011 07:16

Pour l'instant, l'UPAC ne fera aucun commentaire sur la mort de Kadhafi et laisse les médias capitalo-colonialistes vomir leur propagande. Le temps du "bilan" arrivera en temps et en heure. Laissons les choses retomber et laissons le peuple lybien se libérer véritablement...

Pour l'UPAC, Kyosen.

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21 octobre 2011 5 21 /10 /octobre /2011 07:00

Nous faisons  passer ces infos pour qu'en France métropolitaine on sache ce qui se passe à Mayotte où le mouvement contre la vie chère en  est à sa quatrième semaine et dégénère semble t-il  ...
 

Les copains qui nous envoient ces infos habitent depuis 11 ans à   Mayotte, ils sont tous les 2 instits.


"Salut,

 Pour cette 4ème semaine de blocage, la situation est absolument   catastrophique; jamais on n' a connu ça. La panique gagne. Tous les supermarchés (ouverts de force sur ordre du préfet avec des escadrons de CRS ) ont été pillés, certains brûlés entièrement   (cette nuit à Pamandzi); le président du conseil général tabassé  par un CRS (Il ne l' avait pas reconnu!), le Préfet caillassé hier en sortant des studios de Mayotte 1ère, elle même saccagée, puis la  gendarmerie attaquée; un mort hier à la manif soit disant d' une  crise cardiaque (mais flashball+lacrymo dans la tronche ne l' ont  pas aidé), nombreux blessés; la situation est devenue  incontrôlable; les CRS sont hyper violents et tiennent des propos   racistes et du coup les mahorais aussi; ça monte... hier on a voulu  faire une AG de crise pour l' école qu' on a dû fermer, mais les  maîtresse n' ont pas pu venir car, toute la Rampe s' est calfeutrée  après des menaces d' invasion du quartier des blancs (selon mari de  Sandrine la pharmacienne). A bandrélé, pas une nuit sans un viol et  des agressions violentes sur les m'zoungous, beaucoup cherchent à  partir par tous les moyens, même si l' accès à l' aéroport est quasi  impossible, à cause des barrages et de la barge qui ne fonctionne quasiment pas. Les gens ont faim et sont hyper nerveux. Les jeunes sont incontrôlables;

 On regarde nos réserves de nourriture s' amincir (comme nous), mais  on ne mourra pas de faim grâce aux fruits à pain, manioc et  bananes; hier un copain a pêché un gros poisson, que l' on s' est  partagé. On est très solidaires, on se soutient, c' est indispensable.

 Dans notre village, c' est calme, les gens restent gentils, on ne  sent aucune animosité pour l' instant, ils n' ont même plus de  riz...c' est raide.

 Et le pire dans tout ça, c' est la désinformation voulue par le  gouvernement français; depuis la métropole, vous ne savez rien à  part qqs secondes qui annoncent des manifs' ! Même ici, le Préfet  fait comme si ne rien n' était , Mayotte 1ère semble avoir reçu des  "consignes", reste la radio Kwézi FM qui est sur le terrain en  permanence; On est écoeurés ! On a besoin de soutien, SVP ...

On essaie de ne pas se laisser gagner par la panique, car on n' a  pas le choix, on ne pourra pas s' enfuir à la nage...

Pensez à nous, svp, on se sent seuls dans ce chaos.

 Bye

Nath, Tof et Maya"

 

Source: Réseau.

 

Plutôt parlant....

 Pour l'UPAC, Kyosen.

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20 octobre 2011 4 20 /10 /octobre /2011 20:34

 

          

 

 

Le président de l’Association de Défense des Intérêts Moraux des Anciens Détenus (A.D.I.M.A.D.) a été élevé au grade de Chevalier de la Légion d’Honneur, avec traitement. Cette association est composée d’anciens activistes, nostalgiques de l’OAS.

Les membres de la Commission « Mémoire-Histoire » de la FNACA (Fédération Nationale des Anciens Combattants en Algérie, Maroc et Tunisie), réunis à Paris le 11 octobre 2011, se sont « indignés » de cette nomination. Il y a de quoi. L'ADIMAD s'est fait connaître en 2005 lorsqu’elle a voulu ériger dans le cimetière de Marignane une stèle à la mémoire de membres de l'OAS. Elle dénonce ce qu’elle appelle «la forfaiture du 16 septembre 1959 », faisant référence au référendum d'autodétermination. Pour parfaire ce portrait, l'organisation célèbre des messes à l'Eglise Saint-Nicolas-du-Chardonet, siège des traditionalistes de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X.

Cette distinction est donc insupportable pour la Fédération des anciens combattants, d’autant que se profile le 50ème anniversaire de la fin de la guerre d’Algérie. A cette occasion, la FNACA rappelle dans un communiqué que « la complaisance affichée publiquement, par certains représentants de l’État, aux anciens activistes de l’OAS, les hommages rendus à leurs représentants, ne peuvent que choquer profondément les Algériens et les Français qui en ont été victimes. Ces comportements font obstacle à la réconciliation. Ils fragilisent la mise en œuvre de relations entre deux pays pour envisager cet indispensable Travail de mémoires croisées dans un esprit d’apaisement. »

Rappelons que l’OAS (Organisation de l'armée secrète) est interdite en France et est coupable de nombreux meurtres et attentats, en métropole comme en Algérie. Elle a assassiné près de 2000 personnes en 1961 et 1965. A ce sujet : Une stèle pour les victimes de l’OAS

 

Source: L'Humanité.fr.

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20 octobre 2011 4 20 /10 /octobre /2011 12:54

  Les difficultés de Ford Blanquefort ont poussé Philippe Poutou à s'engager pour sauver le site et l'emploi. Le Nouveau Parti anticapitaliste (NPA) l'a désigné candidat à l'élection présidentielle.
À l'usine, dans les allées, les copains le chambrent : "Poutou, président !" "Moi, je l'appelle le présidentiable", rigole Jacques, agent de fabrication à l'assemblage, vingt-six ans de maison. Depuis qu'il a été désigné en juin candidat à l'élection présidentielle par le Nouveau Parti anticapitaliste (NPA), Philippe Poutou, n'a pas changé ses habitudes.
Tous les matins, l'ouvrier de maintenance pointe à 6 heures à l'usine Ford de Blanquefort, un immense bâtiment jaune de la banlieue bordelaise. Jusqu'à 14 heures, il intervient sur les machines-outils de la zone B, où sont usinés des carters en aluminium. "Poutou est comme nous, il sait de quoi il parle", note Pierre, agent de fabrication, dans le coin du parking où se retrouvent les fumeurs. "Il représente le monde des usines, apprécie Évelyne, trente-cinq ans de boîte, ouvrière à l'assemblage. Il fait entendre les difficultés de l'entreprise, la nôtre et les autres."
Tous ne l'apprécient pas, mais tous lui rendent hommage : "S'il ne s'était pas entêté, l'usine aurait fermé", souligne André, dit Dédé.
Le destin de Philippe Poutou, 44 ans, est lié à celui de l'usine de Blanquefort. Si le syndicaliste de la CGT n'avait pas mené la lutte pendant quatre ans pour la survie de l'usine, il ne passerait pas ses après-midi à courir la campagne électorale.
Le NPA l'a choisi pour porter ses couleurs parce qu'il symbolise cette France modeste qui en bave en temps de crise. "Les ouvriers ne sont pas bons qu'à voter, ils peuvent aussi représenter les gens", appuie le candidat, qui reçoit en tenue de travail à la débauche de 14 heures, dans le petit local du Comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) dont il est élu.
Mais le militant a également été choisi pour porter un message d'espoir. "Nos quatre ans de luttes se sont terminés par une victoire, commente Philippe Poutou. Il faut dire aux Français que se battre sert à quelque chose. On n'est pas toujours destinés à perdre."
Sur les fenêtres du comité d'entreprise (CE), des autocollants "Ford, sauvons les emplois" rappellent le passé difficile du site. Ouverte en juin 1973 pour fabriquer des boîtes de vitesses, l'usine est vendue en mai 2009. HZ, le holding allemand qui la reprend, ne lancera jamais la production promise de pièces d'éoliennes. La fermeture guette.
SON PARCOURS CHEZ FORD 1996-1999 - Intérimaire chez Ford Blanquefort
 Octobre 1999 - Signe son CDI
 2000 - Élu au CHSCT
 2005 - Premier plan de sauvegarde de l'emploi
 2007-2011 - Mobilisation pour sauver le site
 2009 - L'usine est vendue au holding allemand HZ
 2011 - Ford reprend l'usine
 Juin 2011 - Désigné candidat à l'élection présidentielle par le NPALes salariés maintiennent la pression, mobilisent des élus, s'attaquent à l'image internationale de Ford en s'invitant à deux reprises au Mondial de l'automobile. Début 2011, Ford reprend l'usine, et annonce en mai 120 millions d'euros d'investissement, qui sauvent 1 000 emplois.
"Les syndicats ont beaucoup lutté pour trouver une solution", reconnaît Philippe Harrewyn, le directeur des ressources humaines de First Aquitaine </aquitaine/> Industries, nom de l'entité de Blanquefort. Au-dessus de son bureau, celui qui bataille depuis des années avec Philippe Poutou a collé une coupure de presse : une photo du syndicaliste, candidat aux élections européennes en 2009. Ne manquent que les fléchettes...
Philippe Harrewyn digère mal d'avoir été séquestré à plusieurs reprises dans la salle du CE. Philippe Poutou le reconnaît : "On a fermé les portes, c'est vrai, mais jamais plus d'une heure et sans violence physique." À propos du syndicaliste, le responsable des ressources humaines affirme : "C'est un personnage complexe, un vrai révolutionnaire, convaincu qu'il faut changer tout le système, profondément anticapitaliste."
Temps partiel de campagne
Avant d'être révolutionnaire, Philippe Poutou penchait plutôt, comme ses parents, pour François Mitterrand. Son portrait était même affiché dans sa chambre ! Il rompt définitivement avec les socialistes après l'assaut de la grotte d'Ouvéa, en Nouvelle-Calédonie en 1988. Il milite quelques années pour Lutte ouvrière, avant de passer, à la faveur d'une de ces querelles fratricides qu'affectionnent les mouvements trotskistes, à la Ligue communiste révolutionnaire (LCR) qui deviendra le NPA.
Fils d'un postier, Philippe Poutou ne choisit pas La Poste comme ses trois frères et soeurs. Il prépare un bac F1 (mécanique), qu'il n'obtient pas. "Ensuite, j'ai enchaîné des boulots à la con", dit-il. Dans les usines du coin.
Puis, il travaille pendant deux ans en intérim chez Ford, avant d'être embauché en 1999. Il peut enfin prendre sa carte dans un syndicat. "En intérim, c'était trop dangereux", précise-t-il. En 2000, il est élu au CHSCT et il apprécie : "C'est un mandat passionnant, où on s'attaque vraiment aux conditions de travail". Suivent le premier plan de sauvegarde de l'emploi en 2005, une grève en 2007, puis quatre années de mobilisation.
"Meneur d'hommes", "il sait convaincre", "trop autoritaire", "trop radical pour moi"... À la sortie de l'usine, les avis divergent, mais tous décrivent un Philippe Poutou qui sait ce qu'il veut, capable de déplacer des montagnes.
Depuis sa désignation à la candidature, il troque peu à peu son pantalon et son polo gris siglés Ford contre ses nouveaux habits de candidat. L'ouvrier a obtenu de son DRH un temps partiel, et sera absent deux jours par semaine.
"Si je lui avais demandé cinq jours, il aurait été enchanté de me voir ailleurs !", s'amuse le syndicaliste. "Pas du tout, rétorque Philippe Harrewyn, c'est un bon mécanicien, et nous allons avoir besoin de savoir-faire comme le sien dans les mois qui viennent. Mais personne n'est indispensable..." Le DRH, qui indique que le groupe n'a pas encore adopté de communication corporate au sujet de cet ouvrier un peu spécial, jubile : "Je saurai rappeler à Philippe Poutou que la flexibilité a du bon..."
Le candidat NPA buche le programme national de son parti, comme il a toujours préparé les sujets techniques qu'il suit au CHSCT. "C'est un bosseur, reconnaît le DRH, capable de développer une énergie importante pour défendre ses idées." Carlos, chaudronnier, adhérent de la CGT et du NPA, rend aussi hommage à son sens du travail : "Quand il s'est attaqué aux risques psychosociaux, il a dû beaucoup lire, apprendre, consulter les accords signés ailleurs."
Pour sa campagne, le DRH lui souhaite bien du courage : "Il sera dans une arène où les gens sont beaucoup moins gentils que moi !" Philippe Poutou, lui, a décidé de suivre les conseils d'Olivier Besancenot, candidat de la LCR à la présidentielle de 2007 : "Quand on doute, il faut penser aux collègues qu'on retrouve le lendemain au boulot, qui sont heureux qu'on ait parlé pour eux". Avant le début de la campagne, il sait déjà qu'il n'en fera qu'une. "Ce sera difficile, anticipe-t-il, mais aller au bout de ses idées, c'est une question de fierté."
Celui qui a refusé de suivre un média training pour rester naturel joue parfaitement le rôle pour lequel il a été choisi : porte-parole de ceux qui se battent. Sur le plateau de France 2, à une question sur son programme, il répond en brandissant une boîte de thé sortie de l'usine Fralib de Gémenos (Bouches-du-Rhône), où il est allé soutenir des ouvriers en lutte. Reste maintenant à trouver les 500 signatures indispensables à toute candidature à la présidentielle. Un traditionnel casse-tête des partis trotskistes.
Ford Blanquefort renaît Le 1er octobre, l'usine Ford démarre une période transitoire qui doit la mener vers sa nouvelle vie. Pendant dix-huit mois, les machines seront démontées, remplacées par des neuves, afin de lancer cinq nouveaux projets industriels, dont la production de boîtes de transmission automatiques à six vitesses. Cette chaîne occupera 579 des 1 000 emplois garantis sur le site - 336 salariés viennent de partir. Durant cette période, les salariés, par rotation, seront en chômage partiel, financé à 95 % ou 100 % grâce à l'État. Ford a prévu un plan de formation de 2 millions d'euros, aidé par l'État, la région, la branche. Début de la nouvelle production au premier semestre 2013. Et Ford n'a toujours pas annoncé quel sera son sixième projet.

 

Source: Usine Nouvelle.
 

 
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20 octobre 2011 4 20 /10 /octobre /2011 07:22
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Une grève générale de 48 heures a débuté ce mercredi en Grèce à l’appel des syndicats. Ils sont près de 200 000 devant le Parlement à Athènes, qui doit voter jeudi de nouvelles mesures d'austérité.

Le mouvement de grève concerne les administrations, les entreprises, les services publics mais également les commerces de détail. Il a rejoint la fonction publique territoriale, en grève déjà depuis le début du mois. Et elle fait suite à la grève du transport maritime, qui a paralysé lundi et mardi certaines îles.
Place Syntagma, devant le Parlement, des dizaines de milliers de personnes se sont rassemblées. En face d’eux, plus de 5000 policiers déployés. La tension monte. Des manifestants ont lancé des pierres et des cocktails Molotov sur les forces de l’ordre qui ont riposté en tirant des grenades lacrymogènes. Pour la première fois, les manifestants sont arrivés jusqu'aux marches de l'édifice, forçant les policiers à reculer. L'odeur des gaz lacrymogènes était perceptible à l'intérieur du Parlement.

En parallèle, 400 dockers se sont rassemblés à l'entrée du port du Pirée tandis qu'un millier de gardiens de prison se sont réunis devant le ministère de la Justice.

Cette grève générale est conduite à l’appel des deux principaux syndicats, Adedy pour le public, Gsee pour le privé. Le parlement doit voter la mise au chômage technique de 30 000 fonctionnaires et davantage de privatisations. La coupe prévue dans les salaires des entreprises privatisée est énorme : 65%. Le droit du travail est également attaqué : les petites entreprises devraient exclues des conventions collectives, et ces dernières verraient leur portée réduite, favorisant de nouvelles baisses de salaires. "Nous n'avons aucun avenir ici... Tous les jeunes veulent partir à l'étranger, et comment les en blâmer ?" rapporte à l’AFP une jeune manifestante. Il faut dire que le chômage des jeunes a atteint les 42%...

Les dirigeants européens se retrouveront dimanche pour un sommet consacré à la crise de la dette souveraine dans la zone euro et à la question du déblocage d'une nouvelle tranche d'aide pour permettre à la Grèce.

Source: L'Humanité.fr.

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19 octobre 2011 3 19 /10 /octobre /2011 21:17

Les communistes visent la fondation des États-Unis du monde, conformément à la tendance historique d'unification de l'humanité et de compréhension par celle-ci de l'existence de la biosphère, qu'elle a comme devoir de protéger.

Lénine a rappelé cette définition essentielle du communisme : « Les États-Unis du monde (et non d’Europe) sont la forme politique d’union et de liberté que nous rattachons au socialisme en attendant que la victoire totale du communisme amène la disparition définitive de tout État, y compris l’État démocratique . »

En raison de cette tendance historique, les classes réactionnaires diffusent toute une série d'idéologies afin de vainement tenter de freiner le cours de l'histoire. Le racisme est une de ces idéologies, tout comme l'est la mise en avant du patriarcat, du tribalisme, du nationalisme, etc.

Les classes réactionnaires veulent diviser les masses, afin d'empêcher le processus d'unification socialiste de la planète.

La synthèse idéologique de toutes les idées réactionnaires contre-révolutionnaires se présente sous la forme du fascisme. Le fascisme est un « anti-capitalisme romantique » qui vise à tromper les masses et à dévier leur mouvement, selon le principe : « pour que rien ne change, tout doit changer. »

Les communistes ont comme tâche de rattraper les « pèlerins du néant », c'est-à-dire les masses qui ont été happées par la réaction en raison d'un manque d'économie politique, en raison du romantisme, et également de neutraliser les fascistes, de procéder à la liquidation du fascisme.

Le Parti Communiste Marxiste Léniniste Maoïste avait anticipé les avancées du fascisme en France, qui étaient inévitables en raison de la crise générale du capitalisme. La tendance à la guerre impérialiste est inhérente au capitalisme et pour cette raison la fraction la plus réactionnaire de la bourgeoisie, celle des monopoles, tend à asseoir son pouvoir dans l’État bourgeois.

L'expérience des années 1930 montre comment ce renforcement des monopoles et la tendance à la guerre doivent être combattus : par le front populaire, c'est-à-dire l'unification par en bas des organismes populaires et la bataille culturelle contre l'idéologie fasciste.

Une grande attention doit être ainsi porté aux exemples historiques de l'Action antifasciste en Allemagne et des Fronts populaires en Espagne et en France, ainsi qu'à la Résistance antifasciste anti-nazie.

Mais l'antifascisme signifie également et surtout la bataille pour la culture et la civilisation ; le fascisme signifie le retour en arrière, au tribalisme, aux mœurs barbares, aux rapports de force brutaux, sanglants, meurtriers.

Voilà pourquoi le Parti Communiste Marxiste Léniniste Maoïste a comme mot d'ordre : Socialisme ou retombée dans la barbarie !

 

            

Source: Voie Lactée.fr.            
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19 octobre 2011 3 19 /10 /octobre /2011 20:34

Vingt-trois jours de confrontation sociale dans le département français de Mayotte, dans l'indifférence de la « métropole », et mercredi le premier mort dans les affrontements. « Un désintérêt inacceptable et meurtrier de la part de l'Etat », nous écrit une riveraine de Mayotte.

(De Mamoudzou) Voilà aujourd'hui 23 jours que Mayotte est en grève contre la vie chère. Ce que je vous soumet comme témoignage ne peut être qu'un point de vue, quoique le plus objectif possible, ainsi que de nombreux ressentis. Ce n'est par ailleurs qu'un résumé, tant les faits ont été nombreux ces dernières semaines.

Le mouvement a commencé à l'initiative de plusieurs syndicats et avec le soutien d'une partie de la population. Il était principalement concentré sur la capitale, Mamoudzou, et consistait à fermer les commerces.

La population demandait la baisse des prix sur des produits de première nécessité (riz, sardines, poulet, gaz par exemple). Le pouvoir d'achat est en effet plus bas que celui de la métropole, et les produits sont à des prix bien plus élevés.

Très rapidement, la tension est montée, accompagnée de violences, et des barages ont été érigés un peu partout dans l'île afin de bloquer les axes principaux. Il faut dire que Mayotte est très facilement « bloquable », et que cette action est souvent utilisée pour se faire entendre des élus et obtenir ce que l'on revendique.

Tensions sous-jacentes

Seulement, à côté de la « vie chère », d'autres tensions sous-jacentes à l'île sont ressorties, notamment celle du statut de département qui n'est pas appliqué à part entière, ou encore celle des inégalités entre différentes catégories de la population (avec l'amalgame de considérer tous les « Blancs » riches, ayant le pouvoir, et avec un comportement colonialiste).

Les médias se sont vite faits sensationnels selon moi, et la peur a commencé à envahir beaucoup de monde.

Progressivement, toutes les catégories de la population ont rejoint le mouvement. Une marche le jeudi 13 octobre a rassemblé des milliers de personnes, toutes unies et solidaires dans la lutte.

A côté de cela, l'Etat a fait le choix de renforcer les forces de l'ordre, ce qui n'a pas été perçu d'un très bon œil par les manifestants, le vivant comme une provocation. Ces forces de l'ordre avaient l'objectif de débloquer les axes de circulation, alors que c'était là même ce que voulaient faire les manifestants.

Très vite, des confrontations ont eu lieu, jet de bombes lacrymogènes, de grenades, et riposte des manifestants avec des cailloux. Après plusieurs jours de confrontations de ce genre, les forces de l'ordre ont laissé faire les manifestants qui ont fait des marches pacifistes, sans violence, et les routes n'étaient pas bloquées.

La ministre chargée de l'Outre-mer, Marie-Luce Penchard, a aussi fait plusieurs discours, dont un à Mayotte même, mais toujours très décevants selon la population, et orientés à des fins politiques.

Les négociations sans fins perdurent tous les jours, générant un climat plein d'attentes, les gens sont tendus, et ces négociations n'aboutissent jamais.

Nouvelle poussée de tensions

Le lundi 17, beaucoup croyaient sortir enfin de la « crise », et espéraient obtenir des propositions satisfaisantes de la part des grandes distributions et de l'Etat. Seulement, ces propositions ne l'ont pas été selon l'intersyndicale et une partie de la population, qui a appelé à continuer le mouvement. Les syndicats se divisent, et les revendications perdent parfois leur clarté.

Mardi, les tensions montaient, les feux se rallumaient dans l'île. Ce mercredi, de nouvelles forces de l'ordre sont arrivées, à nouveau. Les barrages ont été paralysés l'île dès le matin, un jeune homme est décédé ce mercredi après-midi.

La situation économique et sociale est désastreuse, de nombreuses petites
et moyennes entreprises sont proches de la faillite et de nombreux salariés
sont sur le point d'être licenciés.

Le climat est oppressant, les passions sont déchaînées et le peuple est en
colère. Où va-t-on ? Pourquoi l'Etat, qui gère des conflits de par le monde
entier, ne parvient-il pas à gérer de simples revendications au sein d'un
de ses départements ?

Pourquoi la population en France métropolitaine n'est-elle pas au courant de l'ampleur du conflit que l'on vit ici ? Il s'agit d'une guerre civile ! Mayotte, qui est depuis trois semaines en feu, est aujourd'hui en sang. Ici, on le vit comme un désintérêt inacceptable et meurtrier de la part de l'Etat.

 

Source: Rue 89.

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Non au Front National !

Camarades ,

Ne nous livrons pas aux chants des sirènes fascistes, qui sous couvert d'un discours anti-systémique bien rôdé, ne visent qu'à instaurer un régime aux relents des années 30. Ne soyons pas naifs face à ce nouvel ordre moral que veulent imposer par le mensonge et la peur les tenants de la haine et du "sang pur". Sous couvert d'une fausse expression démocratique et médiatique, le FN ne s'est jamais détaché de ce qui a construit son origine : une droite populaire qui rejette le prolétaire, une droite chrétienne qui rejette le non-croyant ou l'autre croyant, une droite corporatiste qui rejette l'union des travailleurs. Le FN a ses petits groupuscules néo-nazi dont il se défend d'être en lien publiquement mais avec qui il travaille bien tranquillement  : GUD, bloc identitaire et autres "natios".

    Et lorsque l'on se penche sur son programme politique le vernis craque : Contre la retraite par répartition et tout ce qu' a fondé le CNR de 1945 (où était-il lors des manifs de 2010 ?)  , contre les droits des salariés ( poujadiste un jour, poujadiste toujours !) etc... 

De nombreux documents démontrent l'imposture du FN. L'UPAC vous en propose deux :

- Celui du collectif communiste Prométhée dans son numéro 85, (site net : http://promcomm.wordpress.com), 5 pages.

-Celui du collectif VISA (Vigilance et Initiatives Syndicales Antifascistes), qui s'intitule "FN, le pire ennemi des salarié(e)s" et dont le lien est sur le blog, 29 pages. 

 

Ne lâchons rien ! 

Face au bras tendu du facho, levons le poing ferme du prolo !! 

 

Vêtements et accessoires skinheads et Antifas.

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