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Antifascistes !

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Vive la CGT 1906

Parce que nous sommes attachés à l'esprit de la Charte d'Amiens de 1906 qui fonda les bases du syndicalisme révolutionnaire, parce que nous nous opposons à la dérive réformiste de notre confédération depuis les années 1970 et que nous condamnons la déviance contre-révolutionnaire de notre CGT depuis la fin des années 90, nous avons fait le choix de ne pas mettre en lien le site de la confédération ainsi que celui de l'UD de la Creuse qui ont pris le chemin d'un syndicalisme bureaucratique et élitiste.

 

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6 octobre 2011 4 06 /10 /octobre /2011 13:27

 Témoignage intéressant d'un internaut sur le site "Le Post".

Pour l'UPAC, Kyosen.

Aux Etats-Unis, aussi, le mouvement anti-capitaliste, des alter mondialistes, indignés ou autres exclus sociaux, dans un pays qui compte près de 50 millions de pauvres... annonce des changements historiques à venir au niveau planétaire !

En effet, présent déjà dans une cinquantaine de villes américaines, l'effet “boule de neige” n'aura pas tarder après New York et son mouvement “Occupy Wall Street” (OWS), à se concrétiser.

Déjà aussi des syndicats majoritaires américains annoncent leurs soutiens et participation.

Bien entendu, des “leaders” sont aussi présent, pour aider les plus jeunes à développer et rendre efficace leurs détermination. Michael Moore, Noam Chomsky et autre Mélanie Klein, n'étant pas en retard sur ce qui ressemble au début d'un nouveau “68 planétaire” ! Souhaitons au peuple américain, ardeur et réussite, pour leur sauvegarde, face à ceux qu'il est convenu d'appeler aujourd'hui : des "clones arriérés et inhumains" !

En Europe aussi, le mouvement se renforce, en gesticulant, rebondissant d'un pays à l'autre. De la Grèce au Portugal, en passant par l'Espagne et l'Italie, qui vient de perdre chez leur “créature cloné” Moody's, trois crans d'un coup de leur fameuse et précieuse note ! Se cherchant, se testant, s'approfondissant au fur et à mesure des prise de conscience populaires, et grâce aussi et surtout au talent inégalé des leaders libéraux de ce Monde mis “sous coupe réglé”, qui en fait n'en finit plus de se “dérugulé” !!!

Les déclarations confuses chaque jour des dirigeants de la “Troïka”, rende ces prises de conscience des peuples encore plus rapide. Les dernières en date de Jean-Claude Trichet, supplantés aujourd'hui de manière encore contradictoire, par celle du FMI, et que la Tribune qualifie de : “gaffe qui trahit les intentions du FMI” ! : Un responsable du Fonds monétaire international a dit mercredi que l'institution pourrait le cas échéant acheter des obligations espagnoles ou italiennes, aux côtés du Fonds européen de stabilité financière (FESF), avant de prendre ses distances un peu plus tard avec cette idée. Certains investisseurs ayant le sentiment que la crise de la dette euro est hors de contrôle." !

Ces gens-là annoncant de plus "la couleur" aux peuples qui n'auraient pas encore bien saisi en déclarant des intentions toujours aussi spéculatives, scabreuses et sans lendemains pour tous les travailleurs ! Statu-quo, pour les plus chanceux, minoritaires, et dégradation continue de leurs situation pour la grande majorité des salariés européens.

"Il ne s'agit pas, souligne le FMI, de sauver des Etats dépensiers, mais de lisser les fluctuations des marchés. "Une intervention régulière sur les marchés pour stabiliser les conditions serait le plus approprié", estime Antonio Borges.

Et contredisant les déclarations de Trichet : “"La BCE a un rôle très important à jouer dans la restauration de la stabilité des marchés en Europe", a déclaré le directeur du département Europe du FMI, Antonio Borges, lors d'une conférence de presse. "Il n'est pas possible d'avoir une union monétaire avec des marchés de la dette d'une extraordinaire instabilité comme c'est le cas aujourd'hui."

Ce Monsieur ayant beaucoup d'idées au demeurant, se permet sans pudeur aucune, tous les “conforts” de langage, et ce malgré où ils en sont arrivés aujourd'hui ! Tout cela n'est guère sérieux et les plus grandes complications risque d'apparaître sous peu : "S'il faut pour cela donner à la BCE un certain degré de soutien de la part des ministères des Finances de toute l'Europe, de façon à fournir un confort supplémentaire pour le faire plus facilement, ! Sic nous serions assurément très heureux de voir cela se produire", a déclaré Antonio Borges.

"Il y a plusieurs manière de le faire ! Re-Sic Cela pourrait être simplement une garantie de la part de plusieurs ministères des Finances, cela pourrait être le FESF; il y a de nombreuses possibilités ! Le plus important est de faciliter pour la BCE une présence de stabilisation sur les marchés", a-t-il ajouté.

Peut-être est il notre “Précieux”, après tout ? Est-ce que l'on ne devrait pas l'élire comme Président du Monde ? Ne l'on t'il pas encore prévu cela ? Qu'attendent-ils ? Avec de tels “Gu-gus”, nous savons que tout est possible !!! Malheureusement,oui !

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5 octobre 2011 3 05 /10 /octobre /2011 19:56

Voilà un triste exemple de ce que peut donner un régime d'extrême droite...

Pour l'UPAC, Kyosen.

 

 

Pendant trois mois, en pleine présidence hongroise de l’UE, le village de Gyöngyöspata a été occupé par les milices fascistes. En juillet, elles ont gagné les élections municipales. Première mesure : le travail forcé pour les Roms.

Gyöngyöspata (Hongrie), envoyé spécial. Une femme lit le magazine Barikad, l’une des publications du Jobbik, le parti néofasciste le plus influent d’Europe, qui a obtenu 16 % des voix lors des législatives de 2010. Les photos donnent le ton : une croix gammée, un portrait de Franco. Elle est dans le bus qui se dirige vers Gyöngyöspata, village de 2 800 âmes à 80 km de Budapest. Depuis juillet, la ville est administrée par le Jobbik, qui l’a conquise à la faveur d’une élection municipale partielle, imposée de force par des milices. La première mesure prise par le nouveau maire, Oszkar Juhasz, a été d’obliger les chômeurs à travailler. Dans son esprit : les Roms. Si elles refusent, les personnes privées d’emploi se voient supprimer les allocations sociales. « La plupart des non-Roms convoqués ont refusé, sans être inquiétés pour autant », nous explique Janos Farka, responsable de la communauté rom.

Seize hectares a nettoyer

Le travail obligatoire s’effectue à flanc de colline, à une demi-heure du village. « Le camion qui nous apporte les outils n’emmène que quatre femmes », certaines âgées, nous prévient-on. Les hommes et les autres femmes vont à pied. Leur tâche est simple : débroussailler seize hectares d’ici à la fin novembre. Les Roms, et les rares non-Roms qui travaillent, sont en émoi. Quatre d’entre eux ont été licenciés la veille. Deux certificats médicaux n’ont pas été acceptés. Deux autres hommes ont vu leur demande de congés refusée, alors qu’ils avaient trouvé à s’employer pour faire les vendanges pendant deux jours, nous dit-on.

Ici, le droit du travail ne s’applique pas. Les toilettes sont à dix minutes. Aucun lieu ombragé. Lázár (1), la vingtaine, a eu la veille une altercation avec le maire, venu jouer l’inspecteur des travaux finis. « Je lui ai réclamé des gants », se plaint-il. Les anciens sont troués. Cet été, sous le soleil, l’eau venait même à manquer.

Tout avait bien commencé. « Au début, nous étions contents de l’initiative », se souvient Janos Farka, fils du responsable rom et titulaire d’un diplôme d’informatique, mais qui ne parvenait pas trouver de travail. « Enfin, on avait un travail rémunéré », nous fait un autre. La paie n’est pas mauvaise pour les standards hongrois, 60 600 forints (200 euros). Mais quand les familles ont des dettes, une grande partie est prélevée à la source.

Vexations

Ce sont les conditions de travail qui indignent. Pour débarrasser seize hectares de ces buissons, les travailleurs ont des outils inadaptés : des haches, deux engins électriques seulement bons à couper l’herbe. Les accessoires les plus performants sont des sécateurs à manche long. L’un des travailleurs montre comment il a rafistolé le sien à l’aide de bouts de bois. Le garde forestier qui les encadre, Attila Kakuk, et qui ne gagne guère plus que ses subordonnés, reconnaît : « Avec d’autres outils, cela n’aurait pris qu’un mois, mais seules cinq personnes auraient travaillé. »

C’est compter sans les vexations. Deux inconnus viennent « une fois par jour (nous) filmer de loin », nous informe l’un des Roms. À Gyöngyöspata, la terreur règne. À partir du 1er mars, les milices fascistes de la Magyar Garda et des Vederö (Forces de défense) se sont installées pour trois mois et demi dans la ville, par centaines, prétextant de l’insécurité des Roms. « À partir de 6 h 30 du matin, ils chantaient des hymnes fascistes, se souvient Janos Farka père. Les enfants étaient terrorisés. » Devant la boutique, un groupe de cinq skins intimidait les Roms : « Ne vole rien ! » hurlaient-ils. « On ne pouvait plus faire nos courses », explique Károly (1).

Les fascistes défilent

Un camp d’entraînement paramilitaire est installé. En formation serrée, les fascistes défilent. Le Jobbik, qui n’a officiellement rien à voir avec les milices, organise un meeting avec son leader, Gabor Vona. Fin avril, les milices attirent la police sur la place du village. Pendant ce temps-là, un jeune vient uriner devant les maisons des Roms en faisant le salut romain. Calmes jusqu’ici, les Roms réagissent. Les miliciens n’attendaient que cela, tabassent plusieurs habitants. La police met du temps à intervenir. « Les Roms ont bien fait de se défendre, mais de la mauvaise manière », réagit le ministre de l’Intérieur, Sandor Pinter. À cause de cette bagarre, une seule personne a été condamnée : un Rom. Aucun milicien n’a été inquiété. Sous la pression, le maire est contraint à la démission. Aux élections de juillet, le Jobbik a obtenu plus de 30 % des suffrages ; Vederö, plus de 10 %. La ville tombe.

Le gouvernement a certes été obligé de réagir. Les milices ont été dissoutes. Mais l’idée de travail obligatoire a été reprise et fera l’objet d’une loi. Pendant ce temps-là, l’une des commerçantes de la ville résume le problème. « Depuis les marches, les touristes ne viennent plus. On n’a jamais eu vraiment de problèmes avec les Roms. Ils disent qu’il y a eu des vols de poules dans leur quartier, mais ça s’arrête là, nous dit-elle. Le problème, c’est l’emploi. Depuis vingt et un ans, la sucrerie a été privatisée, puis fermée. Il n’y a plus de travail pour les Hongrois, alors pour les Roms… »

 

(1) Les noms ont été modifiés.

Source: Rue 89.

 

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5 octobre 2011 3 05 /10 /octobre /2011 12:01

 

Le court terme est nécessaire pour vivre, sans pour autant tomber dans le réformisme et tout en rappelant le but final et l’analyse de fond.
L’économie n’est pas une science mais une technique. On peut se perdre dans les multiples formes du capitalisme, dans des analyses conjoncturelles et partielles, et oublier l’analyse structurelle, critique de fond et globale.
Ainsi, on se perd dans l’analyse conjoncturelle des multiples formes du capitalisme financier dont la spéculation entraîne une perte du lien entre capital financier et capital productif. Le capital financier enfle pour un profit maximum à court terme, ruinant le capital productif. C’est la bulle financière qui éclate. C’est la crise conjoncturelle.
Cependant les formes du capital sont complémentaires et antagonistes à la fois dans leur intérêt propre. Le capital financier investit dans le capital productif qui produit des objets ou des services que le capital commercial vend. Mais chaque capital veut le maximum de profit au détriment de l’autre. Situation paradoxale où l’un a besoin de l’autre et le ruine.
Mais sur le fond, il n’y a pas à choisir entre une forme ou une autre. Le capitalisme est le même système quelle que soit sa forme, libéral ou social démocrate ; productif, commercial ou financier ; privé, étatique ou autogéré « dans une banque du peuple ».
C’est l’existence même de plus-value qui est à l’origine de la crise. Du fait du profit, le prix de vente est supérieur aux salaires qui ne peuvent plus acheter toute la production, d’où surproduction, chômage et crise. Toute la production ne pouvant être vendue du fait du profit, le profit baisse, conséquence et non cause de la crise comme le prétend Marx. Paradoxe pervers de la plus-value, la pénurie s’instaure en phase de surproduction, le profit tue le profit et la concurrence tue la concurrence où le gros mange le petit en augmentant la productivité qui accroît le chômage et en baissant les salaires, ce qui baisse la consommation, pour conquérir les marchés. Reste que sur le fond, c’est la question de la plus-value qui s’oppose à la distribution des richesses.

Pour sortir de la crise, le capital ne peut fonctionner qu’en expansion à l’infini avec ses dégâts sur l’environnement. Le capital financier doit investir dans un nouveau marché, marchandise réelle ou virtuelle, créateur d’emploi. La plus-value se transforme en valeur ajoutée salaire, ce qui relance l’économie, quitte à produire inutile voire nuisible. Mais c’est pour plus de plus-value, nouvelle crise, nouveau marché, et ce sans fin.
Le seul but du capital est le capital lui-même s’accroissant sans cesse par la plus-value. Les activités sont perverties, conçues pour le profit et non pour répondre aux besoins.
La plus-value est un phénomène pervers. C’est un vol du travail de l’autre légalisé par les lois bourgeoises. L’avidité narcissique en veut toujours plus en exploitant l’autre qui serait manipulable et sans existence propre reconnue, non sans cruauté sadique de créer la misère. Ceux qui meurent de faim sont les sacrifices humains d’une société barbare sur l’autel du capital.
Autre paradoxe pervers de la crise, le désir imaginaire est sollicité pour consommer toujours plus tandis que le besoin réel, essentiel, n’est pas satisfait faute de moyens financiers. Cela renvoie au stade originaire de la psyché où il y a dissociation entre imaginaire et réel, entre psyché et corps, source de haine psychotique. On peut noter que l’État et la religion, par leur transcendance et leur idée de l’être coupée du moi réel, maintiennent cette dualité entre l’esprit et le corps dans une perte d’unité de la personne.
À cela s’ajoute la critique de l’argent, pure abstraction coupée du réel, symbole schizophrénique, qui ne fonde aucune identité. Mais cela demanderait un autre développement et une analyse particulière.


L’idéologie capitaliste ne conçoit la société que comme un marché, l’échange comme un rapport marchand, et l’existence comme statut de marchandise avec son prix comme pseudo-individuation. Il détruit l’entraide, où l’individu et le social sont complémentaires, et la trame socioculturelle qui participe au sentiment d’identité dans l’évolution des processus psychiques chez l’être humain.
La crise vient révéler cette rupture entre imaginaire et réel avec sa haine psychotique et cette perte d’identité qui fondent le fascisme et son délire « d’identité pure » qui, dans la forme paranoïaque de l’État et de la religion, impose un ordre social uniformisé et totalitaire au service du capital en crise dans une haine de l’autre qu’il faut exterminer.Du fait de la plus-value et de l’argent, le capitalisme ne représente pas l’économie réelle. Il faut redéfinir l’économie pour répondre aux besoins réels des gens par le partage du travail et des richesses. C’est le socialisme libertaire de l’autogestion par les travailleurs et les usagers des moyens de production et de distribution, par le travail libre seul ou associé, dans le cadre politique de la commune libre, autonome et fédérée, fondée sur la démocratie directe à la base.
Jean Monjot
Source: Le Monde Libertaire.
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4 octobre 2011 2 04 /10 /octobre /2011 20:50

Les forums, manifestations, colloques et autres regroupements publiques des fachos se multiplient, pullulent et se "publicisent" de plus en plus dans ce climat aux relents des années 30 favorisés par des politiciens complices. Aussi l'UPAC se joint à l'appel de l'Action Antifasciste sur l'organisation d'une auto-défense antifasciste et sur la nécessité de ré-occuper la rue, les usines, l'espace publique dans son ensemble afin de réveiller une conscience collective de lutte antifasciste et de ne pas abandonner à la peste brune un terreau social aujourd'hui oublié  parfois par les militants antifas mais souvent manipulé par les nationalistes et toujours condamné par les puissants . Ne laissons pas faire ! C'est notre devoir ! Ci-dessous un exemple de rassemblement masturbatoire où les intelects décérébrés vont s'exalter jusqu'à la bêtise la plus...pure. Pour l'UPAC, Kyosen.    

 

 

 

 

LYON – XIVème FORUM DE LA NATION

Samedi 15 octobre 2011

Pavillon du Parc de la Tête d’Or (Lyon VIème)

 

NOMBREUX STANDS :

 

Journaux, associations, mouvements, artisanat dont le Parti Populiste, le Parti Nationaliste Français, l’OEuvre française, le Cercle du Six-Février, les Études Nationalistes, la Joyeuse Garde, les Amis de Léon Degrelle, Rivarol

Ecrivains: Patrick Gofman, Georges Theil, André Gandillon,

Journée animée par le chœur de la Joyeuse Garde

Sous la présidence d’Yvan BENEDETTI
directeur de jeune-nation.com

parmi les intervenants:

Pierre-Marie BONNEAU – Avocat
Jérôme BOURBON – Directeur du journal Rivarol
Gaël de CREPY – Renouveau Français
Alexandre GABRIAC – Jeunesses Nationalistes
André GANDILLON – Rédacteur en chef du journal Militant
Christian PEREZ – Parti Populiste
Alain RICARD – Béziers Fait Front

INVITES D’HONNEUR:

Pierre SIDOS
Fondateur de l’OEuvre française

Oleg TIAHNYBOK
Président de Vo Svoboda
mouvement nationaliste ukrainien

Alberto TORRESANO
Phalange Espagnole

 

Source: Fafwatch.

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3 octobre 2011 1 03 /10 /octobre /2011 13:27

Comme nous l'avons dit la semaine dernière, le 8 octobre se tiendra à Lille un rassemblement fasciste. A l'appel de 3ème voie, et organisée par les tenants de la « nouvelle droite populaire » : Vlaams huis et Opstaan, cette manifestation constitue un pari pour les fascistes.

En effet, le fascisme n'est pas « synthétisé » à notre époque, il n'est pas unifié, mais fourmille d'expériences et de groupes « test ». Le fascisme est un mouvement.

 

Dans la région, nous sommes depuis longtemps confrontéEs au Front National. A Hénin Beaumont, Steeve Briois et son équipe installent une extrême-droite rationnelle. Il a fait le choix de nier les ratonnades, il évite les jeux de mots racistes, mais mène de véritables enquêtes sociales au plus près des aspirations des habitants. Il profite des dégâts causés par la social-démocratie : clientélisme, corruption, et trahisons des promesses de justice sociale faites aux habitantEs. Auchel suit le même chemin, pour les mêmes raisons.

De laboratoire, Hénin-Beaumont est devenu le poste avancé du FN en France. Marine Le Pen a beau dire, à grand renfort de communiqués de presse, qu'elle s'écarte des méthodes de son père, elle rénove le mouvement fasciste, mais ne s'en éloigne pas. Car si Jean Marie Le Pen a fait carrière à une époque où la social-démocratie était en tête, et s'y est donc opposé avec les plus rétrogrades (Barbouzes, Skinhead fascistes, racistes beauf, catholiques intégristes…), sa fille est aux commandes à l'époque du pourrissement de la social-démocratie. Marine Le Pen peut donc prendre sa place « à gauche » : elle se positionne en défenderesse des travailleurs, contre les élites qui ont trahi. Elle se dit opposée à tout racisme dans l'organisation, rejetant les skin. Ce faisant, elle les envoie naturellement dans les bras de Serge « Batskin » Ayoub.

Entre les fascistes qui ambitionnent la montée au pouvoir de manière légale, c'est-à-dire ceux du FN, et les fascistes «activistes» qui se rendent coupables d'agressions racistes et sexistes chaque jour, la classe ouvrière est encerclée. Ayoub et son mouvement 3ème voie, (ni de droite, ni de gauche…typiquement faf !!) se sont rapprochés de la Vlaam huis dans le nord, des belges de Nation, des fachos lyonnais, et des nationalistes autonomes de Picardie et de l'Est. Ils peuvent se permettre ce que le FN rejette : patriotisme-xénophobe, homophobie, ratonnades… Le 8 octobre est un rassemblement qui fait figure d'événement rassembleur. Auto-célébration de leur puissance et opération de communication, la mouvance fasciste autonome entend prouver qu'elle est une force avec laquelle il faut compter, avec laquelle les capitalistes en crise peuvent compter !

On peut parier que le défilé se fera dans le calme, dans l'ordre.

En revanche, avant, et surtout après l'événement, les attaques contre les « ennemis » des fachos peuvent être dramatiques. Face à cela, il convient d'être d'une grande prudence, éviter de se promener seulE et se tenir prêtEs à organiser la défense des lieux identifiés de « gauche », tels que les squats, les bars à concerts, les locaux politiques et syndicaux, ou les lieux communautaires, locaux associatifs, culturels, de cultes ou de réunion, magasins, taxiphones etc…

Avant, pendant, et après la manif, préparons l'autodéfense !

Par quartier, par pâtés de maisons, dans les cours d'immeubles, regroupons-nous !

Organisons des milices antifascistes !

 

Source: Rézo Citoyen.

 

         

   
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2 octobre 2011 7 02 /10 /octobre /2011 10:12
Robert Ménard, intervenant vedette d’un club de l’extrême… extrême-droite

Depuis quelques mois, Robert Ménard, ancien patron de Reporters sans frontières, n'a de cesse d'envoyer des signaux à l'extrême droite. Quelques exemples parmi d'autres. En mars, sur RTL, il faisait l'éloge de Marine Le Pen : "Elle appelle un chat, un chat. Elle pose des questions qui sont des vraies questions. Contrairement à ce que disent les gens, elle apporte des réponses qui sont des réponses, qu'on aime ou que l'on n'aime pas. Elle piétine une classe politique qui est dans l'incapacité totale de résoudre les problèmes qu'il y a. (...) Elle incarne une autre réponse. Vous n'aimez pas cette réponse, les gens vont vous balayer."

Le 21 avril, il publiait avec Emmanuelle Duverger un petit livre sobrement intitulé Vive Le Pen ! (Ed. Mordicus, 32 p., 4,90 euros). Invité dans de nombreux médias, il n'a eu de cesse de jurer qu'il ne votait pas FN et qu'il se contentait de défendre la liberté d'expression.

Le 15 octobre, Robert Ménard ira plus loin. Il interviendra dans le cadre des "4e journées de la réinformation" de Polémia, le think tank d'extrême droite de Jean-Yves Le Gallou. Ce club, dès sa création, annonçait la couleur : "affirmer sans complexe la supériorité de la civilisation européenne" et donner aux "Euro- Français" des "armes de reconquête intellectuelle, politique et morale".

Le thème de l'intervention de M. Ménard devant Polémia sera : "Comment les blogs changent les médias dominants ?"

M. Le Gallou, ancien dirigeant du FN puis du Mouvement national républicain (MNR) mégrétiste, est un personnage-clé de l'extrême droite française, une sorte "d'intellectuel organique" qui appartient à sa mouvance identitaire et "ethno-différencialiste" (axée sur la défense de la race blanche, au nom du précepte "une terre, un sang, un peuple"). C'est ce haut-fonctionnaire qui théorisa la préférence nationale pour le FN. Depuis son retrait de la vie politique active, ce proche du GRECE continue à travailler dans le cadre du club de l'Horloge, autre think tank, qui tend, lui, a dresser des ponts entre la droite de la droite et le Front national.

"J'aime les débats"

Aujourd’hui, M. Le Gallou s'est fait une spécialité de ce qu'il appelle "la réinformation" – comprendre la méthode de lutte contre les "médias dominants" et le "politiquement correct"– et de la bataille du Net. Ainsi, il est l'auteur d'un véritable manifeste de l'activisme sur la Toile, intitulé "Douze thèses pour un gramscisme technologique" – en référence au communiste italien, Antonio Gramsci, pour qui il n'y a pas de victoire politique possible sans au préalable une victoire culturelle. Une conception qui avait été reprise par la Nouvelle Droite dans les années 1970-1980, dont M. Le Gallou demeure un des cadres les plus influents.

Robert Ménard, lui, se défend vigoureusement d'être une caution. "J'aime les débats. Je défendrais la liberté d'expression de gens avec qui je ne partage aucune conviction. J'interviens partout. Je suis allé à l'UOIF [l'Union des organisations islamiques de France], je m'en fiche", nous a-t-il déclaré. Quant à savoir si, mises bout à bout, toutes ses sorties récentes n'envoient pas des signaux à l'extrême droite, y compris dans sa version la plus radicale, la réponse fuse : "Vous êtes de mauvaise foi. Je ne donne aucun signal à qui que ce soit. Vous êtes bardés de préjugés, vous n'aimez pas le débat."

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1 octobre 2011 6 01 /10 /octobre /2011 19:44
Datant de 2010, cette déclaration exprime bien l'OPA capitaliste sur un pays.

Pour l'UPAC, Kyosen. 

Lettre politique à la société
de Pola Roupa, Nikos Maziotis et Kostas Gournas

29 avril 2010

Nous assumons la responsabilité politique de notre participation à Lutte Révolutionnaire [Epanastatikos Agonas]. Nous déclarons que le compagnon Lambros Foundas, décédé à Dafni le 10 mars 2010 dans une fusillade avec les flics, participait lui aussi à Lutte Révolutionnaire. Le combat qu’il a livré était une partie de la mise en oeuvre du projet subversif décidé collectivement par Lutte Révolutionnaire. C’était un combat pour la révolution et la liberté.

Nous déclarons également que nous sommes très fiers de notre organisation, Lutte Révolutionnaire, fiers de notre histoire, de chaque moment de notre action politique. Nous sommes fiers de notre compagnon Fountas auquel nous rendons à jamais hommage.

Si les appareils répressifs croient qu’en nous emprisonnant, ils en auront fini avec nous politiquement, ils se trompent. La lutte, qui est pour nous une question d’honneur et de dignité, continuera, que ce soit à l’intérieur ou à l’extérieur des prisons.

Et si les deux terroristes Papandreou et Chrysochoidis se réjouissent avec suffisance de nos arrestations, s’ils coirent qu’ainsi ils ont assuré la sécurité nécessaire à leur parti social-fasciste pour continuer librement à imposer ses projets crimlinels à la société, remuant la queue pour que leurs protecteurs américains les fécilitent, s’ils espèrent avoir éliminé une menace sérieuse pour leur régime, nous leur assurons qu’ils ne se débarasseront pas facilement de nous.

Tant que nous serons vivants, tant que nous vivrons et repirerons, nous ferons ce que nous pourrons pour dresser des obstacles à leurs projets antisociaux et criminels.

Et si nos persécuteurs et le pouvoir politique de ce pays pensent que l’ensemble de la société est de leur côté, s’ils croient que la majorité des gens nous voient comme une menace sociale, ils se trompent. La menace sociale, pour la majorité de la population, c’est le gouvernement qui fait passer, l’un après l’autre, des paquets de mesures antisociales sous la coupe des corbeaux du capital qui “graissent” les rouages étatiques de leurs liquidités. Le terrorisme, c’est la politique néolibérale imposée depuis des années par les partis au pouvoir, avec la complicité ou le soutien des petits partis. Le terrorisme, c’est l’application du programme de stabilité, qui a mené une grande partie de la population, engourdie par la peur, à subir une attaque sans précédent contre elle. Le terrorisme, c’est les saisies de maisons par les banques, c’est vivre dans une pollution mortifère. Le terrorisme, c’est vivre dans la peur quotidienne pour sa survie.

PoPour la plus grande partie de la société, les terroristes et les criminels sont ceux qui gouvernent, les hommes politiques du régime, les riches et les castes privilègiées qui exploitent les travailleurs et prospèrent simplement en prenant part au pouvoir économique et politique. Les ennemis de la société sont ceux qui, l’ayant volée et s’étant enrichis durant des années sur son dos, en profitant d’un système barbare et parfaitement injuste, exigent maintenant de sa part des sacrifices toujours plus grands, demande à chacun de nous de donner tout son sang pour sauver le corps pourri de ce régime, au moment où il traversa la plus grande crise de son histoire.

Lorsque les sociaux-fascistes du parti au pouvoir arguent qu’ils ont le mandat populaire pour mettre en oeuvre ces politiques, ils provoquent encore plus l’indignation populaire. En outre, personne n’a oublié la grande fourberie de la campagne électorale lors de laquelle le PASOK a trompé de larges couches de la société, s’emparant ensuite frauduleusement du pouvoir lors des dernières élections en mentant à propos de la soi-disant “politique de redistribution ” censée profiter aux pauvres, en promettant des augmentations des salaires et des retraites, et une sortie de crise rapide, sans trop de complications.

Ils ont menti disant qu’ils ne connaissaient pas la situation réelle des dépenses publiques, ils ont menti à propos de l’état de l’économie et de son potentiel, ils ont menti en disant qu’ils prendraient aux privilégiés l’argent dont ils avaient besoin. Ils ont volé le pouvoir à l’aide du mensonge, de la tromperie et de la trahison. S’ils avaient révélé avant les élections ne serait-ce qu’une toute petite partie de leurs plans, non seulement ils ne seraient pas au gouvernement, mais pas même au parlement. Le consensus social qu’ils réclament est un mensonge monstrueux provoquant la rage sociale.

Juste après les élections, et avant même que le PASOK ne révèle ses véritables intentions, nous, en tant que Lutte Révolutionnaire, parlions déjà de la plans sauvage des attaques néolibérales lancée au nom d’un « sauvetage face à la crise et aux problèmes des finances publiques », et nous avions raison.

De plus, nous avions parlé de la faillite politique imminente du gouvernement Papandreou, que nous nous attendons à voir dans un avenir proche, car il s’agit en substance d’un gouvernement intermédiaire dont la date de péremption est proche.

Bien que leur visage criminel ait été découvert, les tenants du pouvoir politique continuent de duper et de se moquer, soutenant que que qu’ils font est « pour le bien de toute la société ». Papandreou et ses collaborateurs nous font rire quand ils font appel au patriotisme, quand en se référant aux mesures strictes qu’ils imposent, ils parlent de mesures « dictées par l’intérêt national », qu’il s’agit « d’un sauvatage du pays ». Et nous atteignons le point cuminant de cette vaste farce lorsqu’ils disent que leurs efforts pour éviter la faillite du pays sont dans l’intérêt des plus démunis.

C’est « une question d’urgence nationale », de jeter de larges parts de la société dans la misère et la pauvreté pour « calmer les marchés » (par ” marchés ” nous entendons les bêtes sauvages qui composent l’élite économique transnationale), d’arrêter la spéculation à propos de la dette grecque, et d’en finir avec les taux d’intérêt des emprunts grecs.

En fait, contrairement à ce que prétendent les dirigeants,ils n’ont aucun intérêt à protéger le pays et les couches populaires de la faillite. La plus grande part de la population est déjà usée par les politiques sauvages appliuées à son encontre, et la faillite de cette part ci de la population est une condition préalable au maintien des couches sociales privilégiées. Les retraites et les salaires subissent des diminutions, voire disparaissent, des centaines de milliers de personnes sont licenciées ou le seront dans un avenir proche, les contrôles fiscaux s’intensifient, la sécurité sociale – après des années de politique de pillage et de dévaluation de la part de l’Etat – est abandonnée à son effondrement, les services de santé sont décimés tandis que les hôpitaux publics font faillite et son abandonné à leur décadence jusqu’à ce qu’ils finissent par fermer, livrant ainsi le coup de grâce à ce qui reste du système de santé publique.

Non seulement cette situation n’est pas quelque chose de temporaire qui se résoudra en deux ou trois ans, comme le proclame faussement les dirigeants pour rassurer la société, mais elle ira en s’agravant compte tenu des efforts continues de l’élite politique pour « sortir le pays de la crise », c’est-à-dire sauver la classe dirigeante politique et économique.

Dans ce flot de mensonge monstrueux et systématiques du gouvernement, nous avons aussi entendu quelques déclarations sincères (par exemple celle du ministre de l’économie, Katsélis) à propos de « cette grande opportunité qu’offre la crise en Grèce pour mettre en oeuvre les changements nécessaires à la restructuration économique globale ». Ils entendent bien sûr par-là une occasion unique de faire passer les réformes néo-libérales que, toutes ces annés, les précédents gouvernements ne songeaient même pas à proposer, effrayés par le coût politique des réponses sociales à ces dites réformes.

Ils parlent de l’opportunité unique qui leur est offerte de démabnteler rapidement et définitivement tous les acquis et toutes les conquêtes sociales, de privatiser l’assurance maladie et le système de sané, de réduire considérablement le coût du travail, de transformer la Grèce en un paradis de l’exploitation pour le capital où l’on trouve une grande quantité de main d’oeuvre bon marché dépourvue de tout droit. Ils parlent de leur chance unique de mettre en place la plus impitoyable redistribution des richesses, du bas vers le haut.

Sauver les plus démunis ne les intéresse donc pas, ces politiques les condamnent à une mort sociale et économique. Ils veulent sauver les capitalistes grecs, les banques, les grandes entreprises et les fabricants d’armes. Ils veulebnt protéger les investisseurs, toutes sortes de spéculateurs qui parient avidement sur la dette grecque, rentable jusu’à ce jour. Ils veulent se protéger et protéger le reste de l’élite politique du pays d’une chute du régime qui signifierait le démantèlement de la machine d’état. Ils veulent se protéger et protéger les privilèges dont ils jouissent en prenant part au régime.

Les couches sociales non privilégiées, qui sont du matériel jetable utilisé pour la survie des puissants, sont promises à l’effondrement économique et social le plus profond que le pays ait eu à vivre depuis l’occupation allemande. Le PASOK livre terres et mers au grand capital, vendant l’ensemble du pays pour sauver la peau des élites économiques et politiques locales.

Qu’ils arrêtent donc les mensonges. De qui se moquent-ils lorsqu’ils disent que la crise financière affectera principalement ceux qui sont défavorisés, ou quand ils essaient de nous convaincre qu’il est de notre intérêt de les aider à surmonter la crise? Quoi qu’il en soit, quand le pays sera “sauvé”, nous serons tosu déjà morts. Il n’y aura plus de travail, la pauvreté se sera propagée partout comme la peste, les gens tomberont malade et mourront sans pouvoir faire quoi que ce soit, et le niveau de vie ressemblera à celui d’un pays en guerre. Parce que nous somes en guerre. Pas celle mentionnée par le menteur Papandreou. Le gouvernement n’a pas déclaré la guerre aux marchés et aux spéculateurs, contrairement à ce qu’il prétend. Ces déclarations spectaculaires ridicules, que nous avons entendues ces derniers temps, particulièrement dans la bouche de l’acteur sus-mentioné qui gère aujourd’hui la destruction du pays, ne servent qu’à tromper la société.

Nous faisons face à une guerre sociale et de classe d’un niveau d’intensité sans précédent. Les couches sociales privilégiées coordonnent et synchronisent leurs forces pour langer la plus grande attaque de classe que le pays ai jamais vu. C’est une guerre que les capitalistes ont déclarés aux travailleurs, avec l’aide du gouvernement. C’est une guerre des puissants contre ceux qui luttent.

Nous sommes confrontés à une situation sociale unique, dans laquelle les liesn économiques et sociaux entre privilégiés et défavorisés se rompent, l’un après l’autre. Une rupture sociale énorme se profile ainsi qu’une opposition politique sans précédent entre les élites et la base sociale, et cette rupture a un potentiel explosif.

Dans ce contexte d’une attaque terroriste jamais vue jusqu’alors de la part de l’etat eu du captial, et alors que l’écrasante majorité de la société vit dans un régime de peur et d’insécurité encore inconcevable hier, il est vraiment ridicule d’entendre les autorités prétendre que nos arrestations aient quelque chose à voir avec le « traitement d’une menace sociale » et que Lutte Révolutionnaire avaut pour but « d’effrayer sérieusement la population » comme indiqué dans l’acte d’accusation.

Nous sommes certains que la plupart des gens ne perçoivent pas la longue et cohérente présence politique de Lutte Révolutionnaire comme une « menace pour la société » mais plutôt comme une présence politique toujours aux côtés des opprimés et contre l’élite politique et économique. Aux côtés de ceux qui vivent sous le joug du pouvoir et contre ceux qui l’exercent.

En dépit de la contre-attaque idéologique lancée à notre encontre par le gouvernement et les médias, la majorité de la population comprend que la guerre en cours contre nous est une guerre contre tous ceux qui veulent résister avec force, c’est une moyen d’intimidation et de terreur contre ceux qui pensent se dresser contre la politique criminelle du pouvoir.

Si quelqu’un a suivi de près la trajectoire de Lutte Révolutionnaire, il peut comprendre sans mal l’obsolescence des allégations du pouvoir politique et de ses acolytes dans les medias à propos de la menace que représenteraient nos actions « pour l’ensemble de la société ». Laquelle de nos actions aurait soi-disant terrorisé la société ou se serait retourné contre elle. Etait-ce celles contre le ministère de l’économie ou celui du travail qui sont haïs par la majorité de la population et où sont décidées les politiques les plus antisociales?

Peut- être nos attaques contre la police anti-émeute qui terrorise chaque jour dans la rue, battant les manifestants et dont la seule missionest la répression violente des luttes sociales? Ou alors celles contre des commissariats, ces abris pour tueurs entrainés du régime où chaque jour ceux qui tombent entre les mains des flics sont humiliés, battus et assassinés?

Est-ce que la société a été particulièrement terrorisée par l’attaque contre Voulgarakis qui a été personnellement impliqué dans deux gros scandales (d’écoutes téléphoniques et d’enlèvement de Pakistanais) et qui se sert de son siègem inistériel pour augmenter sa fortune familiale en vendant des terrains publics (affaire Vatopedi)? La plupart es gens qui vivent dans ce pays aimeraient beaucoup le voir pendu place Syntagma, avec tous ceux qui sont mêlés à des affaires similaires de vol de richesses sociales…

L’attaque contre l’ambassade des Etats-Unis était-elle un acvte terroriste contre la société? Nos persécuteurs et leurs supérieurs politiques ne savent-il pas que cette attaque a été saluée par une grande part de la société grecque, laquelle ne nourrit pas de nobles sentiments envers l’Etat américain?

Est-ce qu’une attaque contre la multinationale Shell – qui pendant des décennies a pillé les ressources naturelles de nombreux pays, exploité des populations entières et cohtribué à la destruction de la planète – est un acte qui terrorise la population?

Ou est-ce l’attaque contre la citibank, l’un des groupes de terrorisme financier international les plus importants, qui pendant des décennies a joué un rôle de premier plan dans le processus d’accumulation de capitaux, volant les richesses de nombreux pays en spéculant sur leur dette nationale et les conduisant de manière souvent irréversible à une catastrophe économique et sociale? Attaque cette multinationale de criminels économiques chefs de file de ceux qui nous ont mené à cette grande crise que nous vivons aujourd’hui, était-ce un acte antisocial?

Ou peut-être encore s’agit-il d’un acte de terreur à l’encontre de la société que d’attaquer la bourse, ce templs de l’argent, et d’une des principales voies de pillage des richesses sociéles et de leur transfert de la base sociale à l’élite économique?

Les seuls qui ont été terrorisés par ces actios politiques sont ceux qui détiennent le pouvoir économique et politique. Ce sontles criminels capitalistes qui s’inquiètent pour leurs « inverstissements » et qui craignent de ne pas pouvoir franchir sans effort les limites e leur propre dictature moderne. Si ces attaques sont considérées comme une menace par certains, c’est pas ceux qui tirent profit de la puissance économique et sociale basée sur l’existence d’un système d’esclavage social.

Par conséquent, non seulement nos incarcérations ne constituent pas une solution à un problème de sécurité publique, mis opèrent plutôt dans l’exact opposé de cette direction. Par ce biais il est tenté de répondre à une menace politique pour le régime, de sorte que l’état et le capital puisent exercer dans la plus grande sérénité possible leur terrorisme de masse à l’encontre de la majorité de la population. L’objectif de nos persécuteurs étant d’éliminer un facteur de prise de conscience politique dans la société, d’éliminer une menace révolutionnaire.

Pour de nombreux d’entre ceux de l’élite politique et économique internationale – les vautours du FMI y compris – la crise économique mondiale est déjà finie, la reprise économique, bien qu’hésitante, a commencé et les perspectives semblent bonnes tandis que la crise en grèce ne serait due à rien d’autre qu’à une mauvaise gestion des précédents gouvernements. Les défenseurs et représentants du système politique et économique n’ont reconnu comme crise que celle qui a ébranlé le système financier international, et puisque celui-ci semble sauver grâce aux généreux prêts de liquidités de différents gouvernements, ils parlent de la fin des problèmes du système et d’un début d’une processus de reprise économique; pas dans l’immédiat et peut-être douloureux, tout cela à condition que les gouvernements appliquent les mesures d’austérité nécessaires.

Les spécialistes du régime analysent la crise de la dette grecque avec la même approche superficielle qu’ils ont pour la crise économique, c’est-à-dire en idolant différentes de ses dimensions que beaucoup même considèrent indépendantes les unes des autres. Pour ces analystes du régime, la crise économique ne serait que le résultat d’une mauvaise gestion du système qui, avec quelques ajustements spécifiques, reviendrait à son fonctionnement harmonieux précédent.

Pour ceux qui participent à la direction du système, la crise financière n’est pas un effet secondaire de la crise économique mondiale. Il s’agit d’un problème qui découle d’une mauvaise gestion des fonds publics de la part des précédents gouvernements. Nous ne questionnerons pas, bien sûr, le fait que tout ce temps, les tenants du pouvoir ont fait dans le pillage systématique et dans exceptions des biens et de l’argent public. Avec les richesses que l’état à tiré de la base sociale, tous les gangs de gouvernements confondus se sont enrichis, vivant et dilapidant les fonds publics, jetant quelques miettes à la majorité des électeurs pour gagner leur vote. Les voleurs des partis au pouvoir ont bâti d’énormes fortunes, fait construire des villas, acheté des yachts, se sont assurés une vie d’opulence alors que la majorité de la société vit dans un régime de terreur imposé par l’état et le capital. Mais quand les vautours du FMI et de l’Union Européenne accusent les gouvernements précédents d’avoir dilapidé l’argent public, ils ne font pas référence à tout ce que nous avons mentionné plus haut, ni même aux milliards d’euros que ces gouvernements ont donné aux capitalistes de chaque nationalité actifs dans le pays. Ils les accusent d’avoir gaspillé cet argent dans les salaires et les retraites, d’avoir dépensé trop pour la santé publique et l’éducation et d’avoir été trop souples pour l’imposition de la base sociale.

L’état grec se trouve depuis longtemps dans une situation de faillite financière, peu importe que les gouvernants le reconnaissent ou pas, tandis que le mécanisme de soutien du FMI, de l’Union Européenne et de la Banque Centrale Européenne ont déjà pris les rênes du pouvoir et ont pour mission d’approvisionner la Grèce en liquidité pour qu’elle puisse payer ceux qui avaient prêté au gouvernement grec en achetant des obligations financières. La contrepartie de ce «salut économique», c’est le plus cruel des pillages de la société pour le compte du capital transnational.

En ce qui concerne le problème financier de la Grèce, en dehors du pillage des fonds à des fins personnelles par les dirigeants, tout a commencé avec le modèle dominant de développement qui a été adopté ces dernières années ainsi qu’avec le rôle de la Grèce dans la chaîne internationale du processus de production. La place de la Grèce dans l’Europe a toujours été celle d’un marché pour les produits européens. Et alors que le très cher et peu compétitif euro n’a pas permis aux produits européens de concurrencer ceux fabriqués en dehors de l’Union Européenne, le petit marché grec a été contraint de consommer le plus possible de produits des pays de la zone euro.

L’affirmation d’après laquelle l’Europe offre une sécurité économique à la Grèce n’est rien d’autre qu’un monstrueux mensonge. Depuis le début, l’impératif de la stratégie économique de l’Europe pour la Grèce n’a été que le démantèlement du précédent modèle de production et l’encouragement de la consommation par l’état grec à l’aide d’emprunts. Les gouvernements grecs n’ont eu de cesse d’emprunter pour financer les investissements des multinationales de l’U.E. sur le territoire grec, renforçant dans le même temps les capitalistes grecs.

D’autre part, la société grecque est entrée dans un labyrinthe d’emprunts dans lequel elle se trouve aujourd’hui piégée, après une propagande incessante de la part des groupes bancaires pour élargir les possibilités de consommation du petit marché grec.

Même au milieu de la crise et tandis que la dette grecque, publique comme privée, avait déjà atteint le montant d’un milliard d’euro, le président de la Banque Centrale Européenne Jean-Claude Trichet, déclarait déjà que «les grecs avaient encore une marge pour des prêts supplémentaires» de sorte qu’ils continuent à consommer à crédit, soutenant ainsi la faible croissance européenne affaiblie par la crise, ainsi que la rentabilité continue des banques et des entreprises.

La prospérité illusoire ainsi que les taux élevés de croissance ne correspondent pas à la situation économique réelle du pays mais reflètent plutôt les énormes profits du capital. Nous l’avions de plus déjà pointé dès 2005 – époque à laquelle tout le monde parlait de la force de l’économie grecque. Dès lors, nous avions prédit de gros problèmes économiques et un risque réel de faillite auxquels la Grèce devrait faire face dans l’hypothèse où éclaterait une crise économique de dimension internationale.

Pour les spéculateurs et gestionnaires de toutes sortes ainsi que pour les tenants du grand capital, la crise ne laisse pas de grande marge de rentabilité dans les secteurs traditionnels de l’économie.

Même de nombreuses places boursières ne donnent pas satisfaction aux capitalistes avides de rendement et les marchés des matières premières et des denrées alimentaires (malgré le fait que les prix soient trop élevés compte tenu de la diminution globale de la demande) n’offrent pas, du moins pour l’instant, la possibilité d’un plus forte hausse des prix similaire à celle de 2008, ceci en dépit du fait que les investisseurs font tout leur possible pour élargir la bulle déjà existante dans ces mêmes places boursières.

D’autre part, la dette publique représente une des plus grandes opportunités pour le capital transnational de tirer un maximum de solides profits et ce malgré la crise. La bulle de la dette internationale dans les principaux pays capitalistes a déjà pris des dimensions importantes, cependant les spéculateurs de toutes sortes ne comptent pas s’arrêter, ils épuiseront chaque marge possible d’exploitation. Le déraillement de la dette publique dans les pays d’Europe centrale est dû aux énormes enveloppes d’aide financière débloquées par les gouvernements pour le sauvetage du système financier mondial. En bref, la crise financière a été surmontée, du moins pour l’instant, au détriment des populations des pays d’Europe centrale, dont les différents gouvernements commettent systématiquement le crime de couvrir avec les richesses publiques, les trous noirs des caisses de grands groupes financiers, lesquels sont les principaux responsables de la crise internationale.

Les dimensions gigantesques du secteur financier (en 2006 et avant la crise, le PIB mondial a atteint 47 billions, la valeur totale des actions dépassait les 50 billions. La valeur des obligations financières avoisinait les 70 billions et leurs dérivés dépassaient les 470 billions, c’est à dire dix fois le PIB mondial) sont vraiment disproportionnées par rapport au nombre de personnes qui y participent et aux dimensions des pays capitalistes les plus développés. Les efforts des gouvernements de porter sur leurs épaules les dettes de ces monstruosités bancaires d’investissements conduiront à la faillite de nombreuses économies, même celles qui jusqu’à présent se montraient robustes.

L’élite économique de la planète contribue à tout cela tout en continuant à jouer avec les dettes des états. Une grande partie des liquidités gelées en raison de la crise a été perçue comme un moyen rentable de sortie de la dette publique, nourrissant ainsi la bulle la plus destructrice pour les sociétés qui auront à en payer les frais.

Le jeu des grandes attaques spéculatives contre les dettes nationales a commencé avec la Grèce qui, en raison de ses mauvaises finances publiques et de sa dette énorme, semblait être «le client idéal» pour les marchés. Les taux d’intérêts élevés, qui d’après les investisseurs, reflètent une sécurité économique insuffisante et un risque accru de faillite, ont permis jusqu’ici, d’énormes profits à ceux qui avaient «parié» sur la dette grecque. Dans tous les cas, les risques élevés sur les marchés correspondent toujours à une rentabilité plus importante.

L’élite économique de la planète prend part dans son entièreté à la formation de cette grande bulle de la dette, convaincue encore une fois qu’elle pourra aussi longtemps qu’elle le souhaite, tirer grand profit des dettes publiques puisque, comme l’ont soutenu publiquement plusieurs de leurs représentants, les pays ne sont pas autorisé à faire faillite. Il s’agit du même concept qui s’était appliqué à la précédente crise de la dette des pays de la région dans les années 80. A cette époque, comme aujourd’hui, on entendait les tenants du grand capital dire que «les nations souveraines ne font pas faillite». C’est grâce à cet état d’esprit que la Grèce en est arrivée à s’endetter avec des taux d’intérêt dépassant les 9% et parfois même les 15% et son gouvernement de tomber dans les bras du «comité de sauvetage» du FMI, de la Commission Européenne et de la Banque Centrale Européenne afin qu’ils sauvent l’état grec de la ruine économique.

La déclaration des capitalistes «les nations souveraines ne font pas faillite» exprime indirectement la pression que ces derniers exercent pour que leurs dispositifs internationaux de «sauvetage» puissent intervenir dans les pays en faillite. Ainsi, ils ne risquent pas les fonds qu’ils ont investi dans la dette et peuvent continuer à spéculer dessus sans peur. Cependant, très bientôt, la cupidité des tenants du capital transnational se montrera si grande que même les mécanismes de «sauvetage» comme le FMI ne pourront pas y faire face.

En Grèce, beaucoup de discours insultants sont tenus à propos des «spéculateurs» sans qu’il ne soit jamais précisé qui ils sont. Assurément, il ne s’agit pas seulement de discours à propos de la jeunesse en col blanc des entreprises transnationales d’investissements qui «s’assoient devant leurs ordinateurs et jouent avec la dette des pays» comme l’a déclaré Papandreou récemment. Il s’agit de l’ensemble de l’élite économique. Une large part de la dette du pays est aux mains des banques grecques et à travers elles, toute la crème de la ploutocratie grecque, tous les hommes d’affaires «convenables» respectés par l’élite politique de ce pays.

Et n’oublions pas le processus scandaleux avec lequel les banques grecques soutirent de l’argent auprès de la Banque Centrale Européenne à des taux d’intérêt proches de 0%, offrant comme garantie des obligations financières du secteur public obtenues gratuitement via le programme d’aide de 28 milliards d’euros voté par le précédent gouvernement, puis prêtent de l’argent au gouvernement avec les taux d’intérêts élevés ayant cours sur le marché. Et tout cela alors qu’ils ont mis plusieurs milliards en liquidité dans leurs coffres, s’assurant ainsi une réserve suffisante de capitaux alors que le gouvernement (qui dans les circonstances actuelles vend le pays pour rembourser ses prêts) leur demande de faire usage de la dernière enveloppe d’aide qui est restée inutilisée.

Le fameux fusil auquel Papandreou se réfère habituellement de manière si ridicule lorsqu’il reçoit le soutien verbal d’un de ses «supérieurs» en Europe, n’est braqué sur aucun spéculateur. Cette arme existe, et vise la majorité de la population de ce pays afin qu’elle se plie aux menaces du gouvernement et des sauveurs du système politique grec. Papandreou tel un Tsolakoglou* moderne a fait entrer le pays dans une nouvelle ère d’occupation et cette fois, c’est le capital transnational l’occupant. Et le FMI la Commission Européenne et la Banque Centrale Européenne – toujours au nom du sauvetage de la patrie – supervisent le programme d’austérité et de réformes afin de financer le paiement régulier des créanciers de l’état grec.

Toutes les belles paroles sur le beau rôle du FMI et la tentative du gouvernement et de ses acolytes de le dé-diaboliser ne fonctionneront pas longtemps. C’est un fait bien connu que dans chaque pays où il a été impliqué, les conséquences ont été catastrophiques. En Afrique, en Asie, en Amérique du Sud, le FMI est responsable de la destruction des économies, des structures et des modèles de production qui ne correspondaient pas aux modèles de production rentable des vautours du capital transnational au service desquels travaillent cet organisme. Dans de nombreux cas, les résultats des interventions «bénéfiques» du FMI ont été les famines, les maladies, les guerres civiles, des dommages sociaux et environnementaux irréversibles.

De plus, on croirait entendre une mauvaise farce lorsqu’après des décennies d’action du FMI donnant toujours les mêmes résultats désastreux, de nombreuses personnes – essentiellement des gauchistes et des socio-démocrates – continuent de caractériser les formules néolibérales brutales qu’il impose «comme de simples erreurs stratégiques». Ils ne peuvent pas croire qu’ils sont simplement stupides. Ils savent très bien ce qu’ils font et dans quelle direction particulière ils se dirigent.

La dette qu’un pays ne peut pas rembourser est une opportunité pour l’élite économique, par le biais du FMI, de mettre ce pays à genoux, de l’anéantir, de le conquérir. Après l’avoir saigné, tirant leurs profits et plus encore, ils l’on conduit à la faillite et maintenant, les corbeaux du capital lui tombent dessus et achètent pour une bouchée de pain tout ce qui a de la valeur pour en tirer bénéfice tandis qu’ils auront transformé ce pays en un paradis pour l’exploitation des travailleurs par les capitalistes ou lui auront imposé les conditions de travail les plus inhumaines. C’est le plan du FMI en ce qui concerne la Grèce. Un plan qui conduit très rapidement à la sur-concentration du pouvoir économique et social dans des mains encore moins nombreuses et le peuple dans la misère la plus totale.

Si nous laissons les criminels du régime politique de ce pays poursuivre avec ces politiques, nous nous serons rendus face à la forme la plus honteuse d’esclavage qui n’ait jamais existé, nous aurons livré le pays et le futur de nos enfants aux mâchoires des requins du grand capital, nous aurons accepté de vivre le terrorisme permanent de l’oligarchie économique et politique internationale.

Aucun homme libre ne peut accepter un tel traitement, aucun homme digne ne peut se rendre sans résistance. Alors que e système détruit lui-même les ponts de liaison et de communication qui le relient à la majorité sociale et prends ouvertement une position hostile face à elle, ce serait une grave erreur de chercher à reconstruire ces connexions par le as. Les partis de gauche impliqués dans ce système politique vont tenter d’une manière ou d’une autre d’affaiblir les conflits sociaux et feront tout leur possible pour empêcher les explosions sociales imminentes. Et ils peuvent bien grincer des dents face aux projets gouvernementaux, en aucun cas, ils n’en viendront à rompre avec le système.

De l’autre côté, les défavorisés attendent une nouvelle force politique, indépendante de tout intérêt politique personnel, de toute volonté de manipulation, une force capable de créer cet espace politique dans lequel ils pourront évoluer et lutter contre les conditions brutales qui leurs sont imposées par la vie moderne. Cette nouvelle force politique ne peut pas être autre chose qu’un large mouvement radical qui, sans inhibitions ni hésitations, sans complexe de culpabilité ni illusions quant à la nécessité d’une confrontation totale avec le régime, pourrait tracer un chemin de destruction du système et inspirer le plus grand nombre possible d’opprimés dans une direction libératrice.

Celui qui, à notre époque, alors que nous vivons sous la dictature brutale des marchés, continue à parler de «conditions objectives encore immatures» n’a donc aucune intention d’abri subversivement.

Les conditions objectives sont plus qu’idéales.

Construisons les conditions subjectives nécessaires pour tenter la révolution. C’est notre chance.

VIVE LUTTE REVOLUTIONNAIRE

HONNEUR POUR TOUJOURS AU COMPAGNON LAMBROS FOUNDAS

VIVE LA REVOLUTION

POLA ROUPA -NIKOS MAZIOTIS -KOSTAS GOURNAS

http://www.secoursrouge.org/IMG/pdf/lutrev.pdf
* Tsolakoglou fut le premier premier ministre du gouvernement collaborationniste grec lors de l’occupation allemande en 1941-1942.

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1 octobre 2011 6 01 /10 /octobre /2011 18:18

Alors que la Palestine vient de poser sa candidature auprès de l'ONU pour une reconnaissance internationale d'un état palestinien, colons et flics israéliens continuent d'entretenir un régime d'apartheid.

Voici ci-dessous un témoignage.

Pour l'UPAC, Kyosen.

 

Message provenant de Anat Guthmann, une militante israélienne actuellement en Palestine.
Netanyahou commence à mettre son plan de terreur en exécution en se basant sur ses semblables: les colons.
Taoufiq


Palestiniens et Israeliens sauvagement agressés par des colons

samedi 1er octobre 2011

 

Des Palestiniens et des opposants israéliens ont été sauvagement agressés vendredi par des colons et policiers israéliens alors qu’ils se rendaient au village d’Anata pour y planter des oliviers. Plusieurs personnes ont été hospitalisées, tandis que les médias israéliens taisent l’affaire.

 

Communiqué :

"Nous avons été attaqué par des colons près de la colonie d’Atarot (en bordure de Jérusalem Est). Le propriétaire du terrain sur lequel nous venions planter des arbres, ainsi que sa femme, ont eu le crâne fracassé par les colons et ont été hospitalisés à l’hôpital de Hasasa Ein Karem.

Des policiers présents sur les lieux n’ont pas bougé tandis que nous étions roués de coups et que nos appareils photos et caméras étaient fracassés. Plusieurs des attaquants portaient même des chemises de la police et des armes de service.

Trois militants israéliens ont été hospitalisés et trois autres arrêtés par la police qui n’a arrêté aucun de des colons agresseurs, bien qu’ayant assisté à toute la scène.

Dans la soirée de vendredi d’autres militants sont arrivés sur les lieux. Ils ont été à leur tour brutalisés et ont reçu de violents jets de pierres. La encore, la police n’est pas intervenue, laissant 19 personnes se faire blesser, dont 3 qui ont dû être hospitalisées. Plusieurs voitures des militants israéliens, garées dans les environs, ont été saccagées par les colons.

La plupart des Israéliens ne réagissent pas aux atrocités commises par les colons dans notre régime d’apartheid. C’est pourquoi nous appelons la communauté internationale à boycotter Israël, son économie et ses institutions".

 

Source: AFPS.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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30 septembre 2011 5 30 /09 /septembre /2011 22:19

 

 

 

 

La palestine aux nations unies

Les déclarations/ analyses du jour :

 

LA PROCEDURE

Le 28 sept, suite à la transmission au Conseil de sécurité par le Secrétaire général des Nations unies de la demande d’adhésion à l’ONU de la Palestine comme Etat de plein droit, les membres du Conseil ont approuvé la proposition de la Présidence d’en saisir le comité permanent sur les admissions. Première réunion de ce comité, aujourd’hui à18h (heure fr). Selon le Jerusalem Post, citant le ministre palestinien des Affaires étrangères, 8 pays voteront en faveur de la demande palestinienne : Russie, Chine, Inde, Afrique du Sud, Brésil, Liban, Nigéria et Gabon. Une majorité de 9 membres est nécessaire pour que celle-ci soit acceptée.

En parallèle, les discussions continuent sur la proposition du Quartette, Yasser Abed Rabbo (cité par Libération) déclarant depuis Ramallah que : « le communiqué du quartette contient des éléments encourageants et nous appelons Israël à faire part de son engagement en faveur des principes et des points de référence spécifiés, nous considérons que la référence du quartette aux obligations des parties palestinienne et israélienne en vertu de la feuille de route et l’exhortation à éviter des actes provocateurs constituent un appel clair à un arrêt définitif de la colonisation sous toutes ses formes, ce qui est un signe encourageant. ». Côté israélien, selon L’Orient le Jour, plusieurs dirigeants, dont Avigdor Lieberman, se sont également déclarés en principe favorables à l’adoption du plan du quartette.

 

FRANCE/EUROPE - LES POSITIONS OFFICIELLES
A   LIREsur   la saisine de   la Cour pénale   internationale - Ministère des Affaires   étrangères (Point presse du 23 septembre)  

Q - Human Rights Watch (HRW) critique vivement le fait que vous ayez demandé aux Palestiniens de ne pas avoir recours à la Cour pénale internationale durant le processus. HRW dit notamment que c’est une justice à deux vitesses, que vous dites que la justice internationale peut être valable pour la Libye, pour d’autres pays mais pas pour la Palestine. Qu’est-ce que vous répondez à cette critique ?

R - Je renvoie encore à ce qu’a dit le président de la République devant l’Assemblée générale des Nations unies, c’est-à-dire que nous souhaitons que pendant la durée des négociations, il n’y ait pas de gestes unilatéraux de nature à saper la confiance entre les parties. Notre objectif premier est en effet la reprise des négociations. Le calendrier serré que nous proposons est destiné à sortir du statu quo et à aboutir à une solution satisfaisante. Le président de la République l’a indiqué dans son discours devant l’Assemblée générale de l’ONU : les Palestiniens « devraient s’engager à ne pas utiliser ce nouveau statut pour recourir à des actions incompatibles avec la poursuite des négociations. » Les déclarations du ministre d’État s’inscrivent dans cet objectif de dialogue et de création de la confiance.

 
Parlement européen  
Le Parlement européen demande aux 27   gouvernements de l’UE « d’être unis dans leur attitude face à la demande   légitime du peuple palestinien à être représenté en tant qu’État aux Nations   unies présentée par l’Autorité palestinienne, au   gouvernement israélien de mettre un terme à toute construction ou extension de   colonies en Cisjordanie et à Jérusalem-Est ». Pour en savoir   plus.

 

MONDE
Mgr   Mamberti, chef de la diplomatie vaticane
« La résolution 181   de 1947 pose la base juridique pour l’existence de deux États. L’un d’entre eux a déjà vu le jour, alors que   l’autre n’a pas encore été constitué, bien que près de soixante-quatre ans se   soient passés. Le Saint-Siège est convaincu que, si on veut la   paix, il faut savoir adopter des décisions courageuses, les organes compétents   des Nations unies prennent une détermination qui aide à mettre en œuvre   effectivement l’objectif final, c’est-à-dire la réalisation du droit des   Palestiniens à avoir leur propre État indépendant et souverain et du droit des   Israéliens à la sécurité, les deux États étant munis de frontières reconnues   internationalement ». Pour   en savoir plus.

 

ISRAEL
Menachem Klein,   Professeur de sciences politiques, ancien conseiller du ministre des Affaires   étrangère Shlomo Ben   ami et du premier ministre Ehoud   Barak
« Une galaxie sépare l’OLP d’Israël.   Et Obama,   mû par la seule recherche de gains politiques à très court terme, est devenu   un satellite du cosmos israélien ». Pour   en savoir plus.

 

 

Pour consulter l’ensemble du dossier :

1. LA PROCEDURE

2. PALESTINE/ LES POSITIONS DE LA SOCIÉTÉ CIVILE

3. PALESTINE/ LES POSITIONS OFFICIELLES

4. ISRAEL

5. FRANCE/EUROPE - LES POSITIONS OFFICIELLES

6. FRANCE/EUROPE - les analyses

7. MONDE

 

 

 


Elsa Putelat

Secrétaire exécutive

Maxime Guimberteau

Chargé de communication

 

 

Plateforme des ONG françaises pour la Palestine
14, passage Dubail
75010 Paris
(00 33) 1 40 36 41 46
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30 septembre 2011 5 30 /09 /septembre /2011 20:58
La fièvre du samedi soir pour les fachos toulousains
Mis en ligne le 20/09/2011

Concert et attaque de facho : encore un week-end où le groupuscule des Jeunesses Identitaires (JI) toulousaine a cru s’imposer à Toulouse, une ville qui, sans prétention, croit lui appartenir [1].

En effet, ce groupe d’extrême droite radicale est la section toulousaine de Nòstra Revòlta, l’organe jeune du Bloc Identitaire (BI) en Midi-Pyrénées. Nous retiendrons les méfaits du BI les plus médiatiques, à savoir la distribution discriminatoire de soupe au cochon aux SDF (longtemps attribuée au FN) ainsi que les apéros saucisson/pinard de juin et septembre 2010. Le Bloc Identitaire est né des cendres d’Unité Radicale, dissout par décret en 2002 suite à l’attentat raté contre Jacques Chirac perpétré par Maxime Brunerie, membre d’Unité Radicale.

Les JI toulousains ont donc invité à Toulouse un groupe de musique parisien pour jouer Samedi 17 Septembre 2011. Le groupe Hôtel Stella la fanfare du Projet Apache (JI parisien) [2].

L’Union Antifasciste Toulousaine ne pouvait pas laisser se produire un évènement public de ce genre. Les JI ont donc réservé un établissement du quartier Saint-Michel omettant de préciser la nature nauséabonde de l’événement. Une fois l’établissement prévenu le concert a été annulé et le bar fermé pour la soirée. Mais les JI, fidèles à leurs agaçantes habitudes, n’en restèrent pas là [3].

En effet, le soir même se tenait une soirée organisée dans un bar d’Arnaud Bernard par le collectif trans-pédé-bi-gouines Insurrection du désir [4].

Peu avant 3 heures du matin, alors que le bar procédait à sa fermeture et qu’il ne restait que quelques participants, un groupe fit son apparition. L’allure, la démarche et pour certains le look bonehead (skinhead néo-nazis) ne laissèrent aucun doute : « les fachos attaquent ! »

Une vingtaine de fascistes des jeunesses identitaires (leurs t-shirts étant là pour le rappeler) arrivèrent, quasiment tous armés de matraques télescopiques et d’aérosol lacrymogènes, vociférant leurs slogans racistes et joignant le geste à la parole. La réaction ne se fit pas attendre et dispersa promptement le groupe identitaire.

Une question demeure : qu’elle était la cible des fachos? Les « arabes » d’Arnaud Bernard ? Les pédés et gouines de la soirée ? On ne le saura sans doute jamais, mais ce qui est certains c’est que tous firent face aux fachos pour leur signifier qu’à Arnaud Bernard comme dans tout Toulouse et partout ailleurs, l’extrême droite et le fascisme n’ont pas leur place !

Pas de fachos dans nos quartiers, pas de quartiers pour les fachos !

[1] Nous reviendrons bientôt sur l’agitation des JI toulousains, section récréée fin 2009 et qui depuis quelques temps multiplie les actions, les tags, les dégradations, les agressions avec comme dénominateurs communs, le racisme et une haine viscérale des milieux progressistes (militants de gauche).

[2] On notera que la plupart de ses membres sont des habitués de la tribune boulogne du PSG connue pour ses débordements, ses violences et son apologie du fascisme.

[3] Ils auraient certainement fait de même si leur concert s’était tenu. On peut même s’avancer en indiquant que cela aurait entraîné des répercutions plus importantes. En effet un bon nombre d’éléments de l’extrême droite radicale locale se seraient retrouvés à ce concert, des boneheads aux hooligans du TFC et autres extrémistes racistes freelance. On aurait peine à croire que les participants soient retournés gentiment à la maison sans penser à « ratonner » en ville.

[4] Le thème de la soirée était les mouvements homosexuels révolutionnaires des années 1970. Une soirée ponctuée d’une projection d’un documentaire La Révolution du désir (2007) (bande annonce ici) poursuivi d’un débat pour finir avec un sound system haut en couleur.
Source: Union Antifasciste Toulousaine. 
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Non au Front National !

Camarades ,

Ne nous livrons pas aux chants des sirènes fascistes, qui sous couvert d'un discours anti-systémique bien rôdé, ne visent qu'à instaurer un régime aux relents des années 30. Ne soyons pas naifs face à ce nouvel ordre moral que veulent imposer par le mensonge et la peur les tenants de la haine et du "sang pur". Sous couvert d'une fausse expression démocratique et médiatique, le FN ne s'est jamais détaché de ce qui a construit son origine : une droite populaire qui rejette le prolétaire, une droite chrétienne qui rejette le non-croyant ou l'autre croyant, une droite corporatiste qui rejette l'union des travailleurs. Le FN a ses petits groupuscules néo-nazi dont il se défend d'être en lien publiquement mais avec qui il travaille bien tranquillement  : GUD, bloc identitaire et autres "natios".

    Et lorsque l'on se penche sur son programme politique le vernis craque : Contre la retraite par répartition et tout ce qu' a fondé le CNR de 1945 (où était-il lors des manifs de 2010 ?)  , contre les droits des salariés ( poujadiste un jour, poujadiste toujours !) etc... 

De nombreux documents démontrent l'imposture du FN. L'UPAC vous en propose deux :

- Celui du collectif communiste Prométhée dans son numéro 85, (site net : http://promcomm.wordpress.com), 5 pages.

-Celui du collectif VISA (Vigilance et Initiatives Syndicales Antifascistes), qui s'intitule "FN, le pire ennemi des salarié(e)s" et dont le lien est sur le blog, 29 pages. 

 

Ne lâchons rien ! 

Face au bras tendu du facho, levons le poing ferme du prolo !! 

 

Vêtements et accessoires skinheads et Antifas.

            Site "La Pétroleuse" : Clic<  link

 

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Modèle 32 mm.

 

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