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Antifascistes !

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Vive la CGT 1906

Parce que nous sommes attachés à l'esprit de la Charte d'Amiens de 1906 qui fonda les bases du syndicalisme révolutionnaire, parce que nous nous opposons à la dérive réformiste de notre confédération depuis les années 1970 et que nous condamnons la déviance contre-révolutionnaire de notre CGT depuis la fin des années 90, nous avons fait le choix de ne pas mettre en lien le site de la confédération ainsi que celui de l'UD de la Creuse qui ont pris le chemin d'un syndicalisme bureaucratique et élitiste.

 

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28 mars 2013 4 28 /03 /mars /2013 12:01

• Un chômeur nantais s’immole par le feu : MLP dénonce « la violence d’un système économique créateur de malheur »
• Le patron de Goodyear Amiens veut fermer l’usine : Le F.N. communique : «Goodyear Amiens : l’inacceptable fermeture »
• Une savonnerie de Marseille est en liquidation judiciaire : MLP s’y rend pour apporter son soutien et déclare que c’est « un problème de patrimoine presque national »
• Le gouvernement s’apprêterait-il à supprimer la demi-part fiscale des parents d’étudiant-e-s : Le F.N. dénonce immédiatement « un grave recul »
• Un référendum en Suisse remet en cause les salaires exorbitants des grands patrons : MLP déplore que le gouvernement français n’ait « pas encore interdit » parachutes dorés et retraites chapeau qui « scandalisent à juste titre les français »

Bien évidemment sa dénonciation du « système » ne mange pas de pain ; ce ne sont pas les méfaits du capitalisme en pleine crise qu’elle dénonce mais plus modestement le « libéralisme à la papa », et quand elle s’en prend à quelques grands groupes du CAC 40, c’est uniquement  pour stigmatiser leur capitalisme « apatride »...
Elle précise d’ailleurs,  dans un entretien à Valeurs Actuelles.com, qu’elle n’est pas favorable à l’interdiction des licenciements boursiers « car on tomberait dans une vision un peu soviétique des choses » et explique que « La participation prônée en son temps par le général de Gaulle me paraît être une bonne direction ». La vieille idée gaulliste de l’alliance du capital et du travail, voilà donc « l’anticapitalisme » du Front National ramené à de bien modestes proportions qui n’effrayeront pas le MEDEF !
Quant aux fonctionnaires, les clins d’œil appuyés que Marine Le Pen leur avait adressé pendant la campagne des présidentielles ne sont maintenant plus de mise : MLP a dénoncé la suppression du jour de carence des arrêts maladie pour les fonctionnaires en arguant que cette mesure « agrandirait la différence entre le privé et le public » . Donc le FN est pour la réduction des inégalités… en tirant tout le monde vers le bas !

Le F.N. défend les ouvrier-e-s… contre leurs syndicats !

Il n’y a pas besoin de gratter beaucoup pour se rendre compte que derrière le masque social se cache la haine antisyndicale.
Dans le communiqué Goodyear déjà cité, le F.N. charge violemment la CGT sous prétexte que « Les propos de la CGT qui en mars 2009 prétendait que ‘tout allait bien’ (…/…) révèlent une fois de plus la complicité entre ce syndicat et l’ultralibéralisme ». Le député « bleu Marine » Collard, sur I Télé, pointe aussi la responsabilité des syndicats : « ils ne voient pas l’intérêt des salariés, ils voient l’intérêt de leur syndicat » et appelle à un grand audit des syndicats en France… Marine Le Pen n’hésite pas à parler de « l’enfumage des syndicats » pour dénoncer la manifestation du 5 Mars contre l’accord signé par le MEDEF et trois confédérations syndicales, en la qualifiant de « simulacre d’indignation syndicale ».
Cette haine antisyndicale, au moment où les plans de licenciements se multiplient, et dans une situation où les travailleurs ont besoin de leurs outils syndicaux pour se défendre, est un coup de poignard dans le dos de ceux qu’elle prétend défendre. En fait, ce qui met le FN  en rage, c’est son incapacité, jusqu’à ce jour, à débaucher des équipes syndicales significatives : l’état végétatif de sa micro structure, le CNTS (Cercle National des Travailleurs Syndiqués), censée recueillir des militants syndicaux déçus et/où exclus des syndicats « du système », témoigne de cet échec.
Quant aux autres groupuscules d’extrême droite comme les Identitaires, ils essayent eux aussi dans leur surenchère de prendre le train social du FN en marche. « Souriez vous êtes remplacés » est le slogan d’une de leurs dernières affiches prétendant dénoncer les licenciements des travailleurs « français » soit disant au profit des… « étrangers ». A Rennes, ils veulent tenir une réunion publique au voisinage de l’usine automobile PSA avec comme thème « la gauche et l’extrême gauche ont trahi depuis des années les peuples européens sur la question du social » !
Le F.N. comme les Identitaires n’ont que faire des intérêts des travailleurs ; il ne visent qu’à diviser les salarié-e-s entre « bons » français et « mauvais » immigrés et à promouvoir un nationalisme qui est une voie sans issue et aggraverait encore plus la crise  que subissent les couches populaires.

Les routiers du F.N. ne sont pas sympas !

Une autre facette de cette offensive antisyndicale est l’affichage de militants « syndicaux » comme candidats FN aux élections. Après l’épisode des cantonales en 2011 (voir notre article « le front…syndical » sur ce site, juin 2011) le parti de MLP a franchi un cran supplémentaire dans les provocations à l’occasion des législatives de 2012 dans le Puy de Dôme. Le candidat frontiste, Dominique Morel, qui se présente comme conducteur routier, délégué syndical de la fédération des Routiers, explique dans un communiqué, dès février 2012 : «  en tant que syndicaliste (…/…) j’affirme que le projet politique porté par Marine Le Pen est aujourd’hui le seul qui soit tourné vers les intérêts des transporteurs et de leurs salariés …» Cela ne gêne visiblement pas son syndicat CNSF-FNCR puisqu’à l’automne 2012 il était nommé négociateur national pour son syndicat ! Cette promotion créa des tensions avec d’autres  syndicats de routiers qui auraient refusé de participer à une commission paritaire en sa présence (cf. déclaration d’un dirigeant du CNSF-FNCR rapportée sur le site Forum France Routiers le 07/01/13). La goutte d’eau qui fit déborder le vase fut l’interview de Morel dans Le Parisien du 26/12/12 qui poussa la direction de son syndicat, en janvier 2013,  à se séparer de ce frontiste un peu trop voyant et bavard. Le F.N. du Puy de Dôme poussa des cris d’orfraie, dénonçant des méthodes dignes « d’une république satellitaire de l’URSS du siècle dernier ». Quant à D. Morel,  il a pourfendu cette «stigmatisation inique » et annonça des actions du FN en direction des chauffeurs routiers « prochainement ».
Curieusement, certains dans ce département n’ont pas eu la patience d’attendre ! Une dépêche AFP du 19 Décembre 2012 annonçait que « Les transports en commun de la ville de Clermont Ferrand, la T2C, ont porté plainte pour diffusion d’un tract à caractère raciste mais anonyme la semaine dernière (…/…) Le tract vante la préférence nationale dans les embauches  ‘embauchons Français et la sérénité reviendra dans notre entreprise’ ».  En quelque sorte, ces courageux anonymes n’ont fait qu’anticiper les « promesses » de l’exclu Morel…

Cet épisode, passé relativement inaperçu au moment de la trêve des confiseurs, doit nous alerter sur la permanence de l’offensive contre le syndicalisme de la part du parti frontiste. Gageons que d’autres « Morel » vont apparaître durant la prochaine campagne des élections municipales. Dans une situation où le rapport de forces est souvent défavorable aux travailleurs, où les défaites s’accumulent et renforcent les sentiments d’impuissance et de résignation, toutes les équipes syndicales, quelque soit leur affiliation, leur secteur d’intervention et leur niveau de responsabilité , doivent être persuadées des potentiels  dégâts que la propagande démagogique du F.N. peut faire dans les rangs des salariés, des chômeurs et des précaires. Personne n’est à l’abri ; la seule « vaccination » qui vaille est la vigilance militante, combative et unitaire face aux poisons que l’extrême droite cherche à inoculer dans la société, en France et dans toute l’Europe.

Source: V.I.S.A.

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24 mars 2013 7 24 /03 /mars /2013 19:02

 

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22 mars 2013 5 22 /03 /mars /2013 21:13

NPA 35,  Communiqué du 19/03/13

 

Carton rouge contre la peste brune, sifflons l'expulsion des fachos!

 

Les travailleurs subissent actuellement de plein fouet une violente offensive patronale (multiplication des licenciements et fermetures de sites industriels, Négociations Annuelles Obligatoires débouchant la plupart du temps sur des augmentations de salaires inférieures à l'inflation, casse du code du travail…). Cette offensive se mène avec la complicité tantôt passive (licenciements, NAO…) tantôt active (ANI, chasse aux sans-papiers, stigmatisations des Rroms…) du gouvernement "de gauche".

Face à cette situation, des résistances existent (comme l'héroïque mobilisation des salariés de PSA Aulnay qui en sont à neuf semaines de grève!) mais une riposte coordonnée d'ampleur peine à se mettre en place.

 

Les groupuscules de l'extrême-droite radicale tentent de surfer sur le désarroi de la population laborieuse e organisant  une conférence intitulée "Que faire face à la crise sociale européenne ?" le 23 mars à Chartres-de-Bretagne. Le vernis social de ce titre ne cache pas le fond de leur pensée xénophobe de divisions des travailleurs. Sur la page Facebook de l'évènement, on peut ainsi lire "Ils ont décidé d'aider les autres, nous, nous aidons les nôtres [comprendre les français de souche] !" Une dizaine d'organisations de l'extrême-droite la plus radicale seront présentes, comme Casapound, mouvement italien ouvertement néo-fasciste dont les mains sont encore sanglantes du meurtre de deux vendeurs sénégalais à Florence ou Troisième Voie, représentée par son leader Serge Ayoub, ancien leader de l'explicite "Nazi Klan", condamné plusieurs fois pour agressions (et accessoirement pour trafic de stupéfiants). 

 

Nous ne pouvons laisser ces gens profiter de la crise et des difficultés subies par la population pour distiller leur poison nationaliste et raciste. A terme, seule une contre-offensive unitaire et massive de tous les travailleurs pourra couper l'herbe sous le pied de ces théories fumeuses en réaffirmant l'unité des opprimés et en désignant clairement l'ennemi commun, non pas l'étranger mais le patronat et les gouvernements qui lui servent la soupe. Cependant, il y a urgence à contrer les velléités d'implantation de l'extrême-droite et à organiser une riposte antifasciste immédiate.

 

Le NPA 35 appelle donc tous ses sympathisants et au-delà à participer à la manifestation unitaire (déjà 15 organisations signataires) SAMEDI 23 MARS à 15H DEVANT LA MAIRIE DE CHARTRES DE BRETAGNE.

 

Il va de soit que l'extrême-droite radicale, quand elle organise ce genre de sauteries, a pour habitude de se livrer à diverses déprédations et agressions contre ce qu'ils considèrent contre de la racaille immigrée ou des gauchistes. Les organisateurs de Jeune Bretagne sont d'ailleurs loin de démentir ces risques; leur porte-parole se répand dans la presse sur le thème "nous n'avons pas l'habitude de nous laisser faire" et leur site internet diffuse des menaces - à peine voilées par un procédé d'antiphrase cher à l'extrême-droite - contre divers bars qu'ils considèrent liés à l'extrême-gauche et dont ils diffusent l'adresse et le nom des gérants et contre divers militants antifascistes dont ils diffusent des photos. Cette posture agressive rend d'autant plus nécessaire de se mobiliser massivement pour bien leur montrer que le rapport de force n'est pas de leur côté.

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21 mars 2013 4 21 /03 /mars /2013 20:42

21 mars 2013 Par MATTHIEU LEPINE

Le Front national aime se poser en grand défenseur de la laïcité. Pour cela, il peut compter sur l’insupportable complaisance des médias qui osent faire de Marine le Pen une laicarde convaincue. La récente démission de Benoit XVI, puis l’élection du pape François ont cependant fait de nouveau tomber les masques. Du coté du FN, chacun y est allé de son communiqué pour venter le bilan du premier et faire l’éloge du second. Par leurs propos, les différents dirigeants frontistes ont une nouvelle fois démontré à quel point leur parti méprise la laïcité. Lorsqu’elle n’est pas antimusulmane, leur vision de ce principe républicain, garant de la liberté, de l’égalité et de la fraternité, est pro-catholique. Dans un cas comme dans l’autre, il s’agit d’une contrefaçon qui doit être dénoncée.

 


La laïcité est la stricte séparation entre le politique et le spirituel

Comme le répète si souvent mon camarade Henri Pena-Ruiz, la laïcité érige le primat de l’universel sur le particulier.  Elle est la stricte séparation entre le politique et le spirituel. Ainsi, elle impose à la puissance publique de ne se soucier que de l’intérêt de tous, sans discrimination ni traitement de faveur. Si aucune religion ne doit être mise à l’index, aucune autre ne doit être mise en avant. Cependant, pour le FN rien de cela n’a de sens. Ce parti use et abuse du terme de laïcité dans l’unique but de le réduire à néant. Le double langage tenu par sa présidente est l’incarnation même de cette volonté de nuire.

Elle qui aime citer Jean-Paul II et avoue avoir  » toujours eu pour lui une très grande admiration », a été ému par la démission de Benoit XVI. Dans un communiqué officiel, elle le qualifie de « Sainteté » et lui rend hommage afin de venter « son action infatigable en faveur de l’universalité des valeurs de la civilisation chrétienne« . Drôle de langage pour un élue disant vouloir défendre ardemment la laïcité. Il y a quelques années elle avait été jusqu’à déclarer « l’Église catholique (…) est là pour fixer la règle« … Que dirait-elle si un élu exprimait de tels propos au sujet de l’islam ?

 

Pour le Front national, la France est catholique

La présidente du Front national n’a pas été la seule au sein de son parti à réagir suite aux récents événements au Vatican. Le conseiller régional Rhône-Alpes, Christophe Boudot a à son tour salué le pape démissionnaire : « Il a su, dans la continuité de Jean Paul II, conduire notre église dans la paix et le rassemblement de tous ».

Jean-Marie Le Pen, président d’honneur, c’est lui félicité de l’élection du pape François et l’a appelé à défendre « la morale chrétienne et la tradition de l’Eglise catholique« . Dans un communiqué, la vice-présidente du Front National, Marie-Christine Arnautu,  a elle déclaré être « certaine que ce nouveau souverain pontife saura renforcer l’Eglise catholique afin que celle ci puisse continuer sa haute mission« .

France Jamet, présidente du groupe FN au conseil régional de Languedoc-Roussillon, a quant à elle accueillie avec joie le choix du nouveau nom du pape : il « a décidé de s’appeler du nom des habitants de la « fille ainée de l’Eglise ». De nombreux sites locaux et régionaux du parti se sont eux aussi exprimés avec enthousiasme, titrant même pour certain d’entre eux (FN Bourgogne, FN Eure-et-Loir, FN Pyrénées-Orientales, FN Villeurbanne, FN Plaine des Vosges…)  « Habemus papam » (« Nous avons un pape »).

Florian Philippot, conseiller de Marine Le Pen, a lui aussi été de son petite commentaire, affirmant trouver « lumineux » le nouveau pape avant de s’indigner de façon éhonté de l’absence du président de la République, François Hollande, à la cérémonie d’investiture au Vatican. « On sent quand même parfois des relents de cathophobie dans le gouvernement, c’est évident pour tout le monde »…

 

Le front national, un parti pro-catholique et donc anti-laïque

Récapitulons, pour le Front national, l’Eglise catholique est « notre église » et la France est sa « fille ainée ». Le pape, aussi qualifié de « Sainteté », est en charge d’une « haute mission » et son rôle est de « fixer la règle ». Quant au tout nouvel élu, l’argentin Jorge Maria Bergoglio dit François, il est « lumineux » et est appeler à défendre la « morale chrétienne » et la « tradition de l’Eglise catholique ».

Tant de propos qui n’auraient rien de choquant s’ils étaient exprimés publiquement par un ecclésiastique. Or, ce sont ici des élus du peuple, qui plus est des élus issus d’un parti disant défendre ardemment la laïcité, qui font l’éloge d’un chef spirituel, qu’ils reconnaissent comme étant le leur. Il faut aujourd’hui, être  né de la dernière pluie, aveugle ou tout simplement consentant pour ne pas voir que le Front national est en réalité, un parti pro-catholique et donc anti-laïque.

 

Source: Blogs Médiapart

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21 mars 2013 4 21 /03 /mars /2013 16:47

121014-valls

 

 

       Alors que l' "Hortefeux" ministre de l'intérieur Manuel Valls va venir sur Guéret le 22 mars afin d'inaugurer le nouveau centre de secours et pour saluer policiers et gendarmes locaux, l'UPAC  rappelle ce courrier daté du 18 mars 2013 et adressé au "Fillon" 1er ministre Jean-Marc Ayrault concernant le traitement  infligé aux Rroms.(voir plus bas).

      Evidemment cette visite du "1er flic de France" se fait à grands déploiements de moyens matériels et humains arrivés dès la veille et ponctionnés sur l'argent des contribuables qui, pour les groupies du PS, ne pourront même pas en profiter avec le cordon de forces de polices que l'"Hortefeux" Valls affectionne. En effet, si la police politique n'est pas envoyés pour tabasser et faire fermer leurs gueules aux travailleurs en difficultés, l'"hidalgo-franquiste" Valls aime les avoir autour de lui afin de parader avec ces jeunes gens si disciplinés et aux ordres.

     Aussi ce déploiement sécuritaire  pourrait être qualifié d'excessif avec un repérage et un bouclage du centre ville de Guéret. Mais Tarnac n'est pas si loin. On est donc jamais trop prudent !

     Ce politicard, parvenu au siège ministériel de l'intérieur et parvenu tout court, peut donc bien serrer des mains aussi grasses que les siennes et discourir sans fin sur la vertue de la sacro-sainte sécurité ceci n'enlèvera pas qu'il est le symbole de la faillite du politique au profit du clown. Et que lui, si prompt parfois à défendre la regrettée république espagnole, est une phalange de la main sombre aux relents  fascistes qui aujourd'hui se répand un peu partout. 

 

Communard 23 pour l'UPAC.

 

Le courrier :

 

"Monsieur le Premier ministre,

Le Collectif National Droits de l’Homme Romeurope, la FNARS, la Fondation Abbé Pierre, Emmaüs France, ATD Quart-Monde, et l’Association des Cités du Secours Catholique souhaitent vous exprimer leur indignation face aux récentes déclarations du ministre de l'Intérieur annonçant la reprise des « démantèlements » de bidonvilles au motif que leurs occupants refuseraient de s'insérer en France.

Ces propos nous paraissent particulièrement choquants et contraires aux engagements de campagne du Président de la République ainsi qu'à la mission que vous avez confiée au Préfet Alain Régnier, délégué interministériel à l’hébergement et à l’accès au logement, visant à organiser un accompagnement global de ces situations, en recherchant avec les services de l’Etat, les collectivités territoriales et les associations, des solutions dignes et des perspectives d'insertion. Cette orientation strictement répressive, qui a déjà démontré dans le passé son inefficacité, nous semble également éloignée de la position que vous aviez exprimée sur ce sujet à l'occasion de notre dernière rencontre."

La suite ci-dessous.

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20 mars 2013 3 20 /03 /mars /2013 11:59
Ce mec a emprunté 500 000 euros avec la ferme intention de ne jamais les rembourser

Enric Duran veut anéantir le système financier

 

En 2008, le militant anticapitaliste Enric Durán a emprunté 492 000 € à 39 organismes de crédits différents sans aucune intention de les rembourser. Mais –comme on peut s’y attendre de la part d’un militant anticapitaliste –, il n’a pas tout claqué dans des couteaux de cuisine en diamants et des frisbees de luxe. Au lieu de ça, il a reversé son fric à quelques causes anticapitalistes indéterminées et le reste à Crisi, un journal gratuit qui a détaillé sa façon de procéder et encouragé la population à faire pareil.

Ce geste hardi de Robin des Bois des temps modernes a fait de lui un héros du jour au lendemain. Mais le problème, quand on devient un héros en jouant avec la légalité, c’est que la police se fait une joie de vous coffrer. Enric a donc passé deux mois en prison en 2011 et a été relâché en attendant son procès, qui s’est tenu le mois dernier. Au minimum, il risquait 8 ans en cage, ce qui explique sûrement pourquoi il a refusé d’assister aux premières convocations. Un mandat d’arrêt a donc été émis à son encontre.

Ça faisait deux ans que j’essayais d’interviewer Enric, mais – que les 14 organismes de crédit qui essayent de l’envoyer en prison pour détournement de fonds en témoignent – c’est un mec sur lequel il est assez difficile de mettre la main. Après d’innombrables emails, nous sommes convenus d’un entretien Skype. Qui a été repoussé de trois heures, mais j’imagine que quand on essaie de mettre en œuvre le renversement complet du système capitaliste, on évolue dans un espace-temps différent. Quand on a enfin réussi à discuter, on a parlé d’enculer les banques, de la théorie de la désobéissance civile et de son dernier projet : créer une ville complètement autonome dans la banlieue de Barcelone.


Enric avec un exemplaire de son journal, Crisi

VICE : Hey Enric, qu’est-ce qui s’est passé exactement avec ton procès ?
Enric Durán : 
La Cour a accepté la démission de mon avocat le 13 février et m’a demandé de revenir le 18, ce que je n’ai pas fait. Aujourd’hui, ce n’est pas très clair. Je ne sais pas s’ils veulent porter l’affaire plus loin parce que je n’ai toujours pas de nouvel avocat, donc continuer serait aller contre mes droits.

Je vois. Revenons au début. Tu es activiste depuis 2000. Comment est-ce que tu t’es intéressé au système financier ?
Revenons plutôt à l’époque ou j’ai rejoint le mouvement antimondialisation. En 2005, j’avais commencé à lire un tas de trucs sur la crise de l’énergie, qui était liée au système financier. J’ai réalisé que non seulement ce système était indésirable, mais que ça ne pouvait tout simplement plus continuer comme ça. C’est ce qui a fait naître en moi cette idée d’acte de désobéissance – récupérer l’argent des banques pour l’investir dans des projets anticapitalistes.

Contracter tous ces emprunts était une manière de démontrer comment il est possible de tirer avantage du système ?
Il y avait plusieurs idées derrière, mais deux objectifs principaux. L’un était de dénoncer le système financier comme quelque chose d’insoutenable, le second était de montrer que l’on pouvait être désobéissants, courageux, et que l’on pouvait se responsabiliser. Quand j’ai commencé tout ça, j’étais inspiré par des personnages historiques comme Gandhi, et je pensais qu’il était important de porter des actions comme les siennes au XXIe siècle. Nous voulions utiliser l’argent pour un projet qui prouverait que le capitalisme n’était pas la seule voie possible.


Enric devant le tribunal

Comment tu as fait pour emprunter autant de fric ?
C’était entre l’été 2005 et le printemps 2008 – il y a à peu près 3 ans, donc. Je me suis renseigné sur les rouages du système d’emprunts, sur les informations que requéraient les banques avant d’accorder un prêt. J’ai appris à exploiter les failles du système. Au début, pour trois demandes que je faisais, j’obtenais un prêt. À la fin, j’en obtenais neuf pour dix demandes. Je suis devenu super efficace. Par exemple, la Banque d’Espagne communique les informations sur les prêts aux autres banques mais seulement pour les prêts supérieurs à 6 000 €. Du coup, je n’ai demandé que des prêts inférieurs à ce montant pendant deux ans, et je transférais systématiquement l’argent pour ne pas que la Banque d’Espagne me grille en contrôlant mes comptes.

Est-ce qu’il y a eu un moment où tu t’es dit : « Putain de merde, j’ai quand même un sacré paquet de fric » ? Ou est-ce que tu investissais tout, tout de suite ?
L’argent était tout de suite investi. Je n’ai jamais eu plus de 50 000 € en même temps. Tout était toujours distribué à différents projets.

Tu n’as révélé aucun des projets dans lesquels tu avais investi, mais sais-tu si l’un d’eux a des problèmes suite à un de tes « dons » ?
Pas du tout. En fait, il apparaît que les banques se foutent royalement de savoir où l’argent est passé. Elles n’ont jamais fait aucune enquête et, comme c’était un acte politique, ils voulaient juste me réprimander moi. Ils ne voulaient pas rendre ça plus gros que ça ne l’était déjà.

Tu publies ton propre journal, Crisi. Pourquoi tu n’as pas utilisé les médias traditionnels pour se faire l’écho de ton combat ?
J’ai passé pas mal de temps à me demander comment j’allais rendre l’histoire publique. Je voulais qu’elle touche le plus de monde possible, mais j’avais peur des représailles. Donc on a décidé d’utiliser une partie de l’argent pour imprimer le journal, et je pense que c’est l’une des meilleures décisions qu’on ait prises. Les médias ont compris que ce journal était distribué dans la rue, ils ne voulaient pas passer à côté d’un sujet, donc au final, publier notre propre journal nous a aidés à diffuser notre message dans la presse mainstream.

Si tu devais réussir la mission que tu t’es fixée, quelles seraient les conséquences ? À quoi ressemblerait le monde ?
Plein de gens l’ont déjà fait par accident ; ne pas payer ses dettes est une des causes principales du récent effondrement du système financier. Bon, il ne s’agissait pas vraiment de petits crédits et d’hypothèques privées mais de grosses constructions, de sociétés immobilières qui ne pouvaient pas payer leurs dettes et qui ont fait faillite. Il est peu probable qu’on arrive à dessein à provoquer cet effondrement, mais la chose importante à retenir c’est que de petits changements, des petites décisions peuvent quand même rendre le monde meilleur.

Tu dis souvent : « Je préfère une liberté dangereuse à une servitude paisible. » Tu milites pour la désobéissance civile, en somme.
Ouais, tout repose sur ce que tu penses être juste. Il faut agir en son âme et conscience pour faire du mieux qu’on peut, même s’il y a une autorité pour nous dire de faire autrement. Il serait intéressant de lancer un débat sur l’efficacité du système et sur la manière dont le système judiciaire fonctionne. C’est un système prison qui ne vient en aide à personne – ni les victimes, encore moins les prisonniers ou le gouvernement, qui doivent payer pour tout. C’est le moment de tout repenser et de créer quelque chose de nouveau, non ?

J’ai l’impression que t’es une espèce de cobaye kamikaze qui essaye de démembrer le système et de voir si un système alternatif peut fonctionner.
L’objectif principal est de construire un autre système en repartant de rien. Un système ouvert que personne ne t’oblige à rejoindre. Nous pouvons tout revoir avec cette liberté et décider comment nous voulons que le système de santé, l’éducation, l’économie et tout le reste fonctionnent. Nous l’avons déjà mis en pratique à travers la Coopérative intégrale catalane (CIC) et d’autres projets.


Le QG de la Coopérative intégrale catalane

Ouais, parle-moi de la CIC.
C’est une assemblée où nous avons construit une économie commune, organisé la consommation, couvert les besoins, organisé tout le travail et établi des relations financières afin de soutenir de nouveaux projets de production. Nous avons une infrastructure pour couvrir la santé, les besoins alimentaires de base, les transports, l'énergie – toutes les bases. L’idée principale, c’est que la coopérative se fonde sur l’autonomie. Nous avons besoin de profonds changements dans les relations humaines, de plus de confiance entre les gens. Une révolution intégrale, ça ne consiste pas uniquement à changer le système économique, mais à tout changer, à changer l’être humain. Nous souhaitons changer chaque aspect de la vie.

Tu souhaites un jour fonder un parti politique pour soutenir tes idées ?
Le gros problème, ici, c’est que le concept de parti politique est en contradiction avec l’esprit d’assemblée. L’assemblée est un processus ouvert qui fonctionne par consensus. Le concept du parti politique, lui, est basé sur la confrontation.

 

La crise, encore et toujours :

LES NOUVELLES FRONTIÈRES DE LA CRISE La Grèce en a jusque là des immigrants illégaux

SACRÉE FRAUDE FISCALE ! Mais pourquoi Dieu ne paierait-il pas d’impôts ?

GOLDMAN SACHS À MERDE

 

Source: Vice Beta

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18 mars 2013 1 18 /03 /mars /2013 18:58

Commémoration 2013 du déclenchement de la Commune de Paris... par lesamisdelacommune
Lundi 18 mars 2013 de 18 heures à 20 heures

MANIFESTATION
de l’Assemblée nationale au Sénat

POUR LA REHABILITATION DE LA COMMUNE ET DES COMMUNARDS

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L’INSURRECTION DU 18 MARS 1871

Le 18 mars 1871, à l’aube et sur ordre de Thiers, des détachements de l’armée attaquent les Gardes nationaux de faction auprès des canons payés par les Parisiens pour défendre Paris contre les Prussiens. A Montmartre les femmes s’opposent aux soldats empêchant la prise des canons et le Comité de vigilance du 18è organise la riposte.

Les Gardes nationaux et le peuple s’avancent vers la troupe en criant : « vive la République  » ! Par deux fois le général Lecomte donne à sa troupe l’ordre de tirer, mais les soldats mettent crosse en l’air et arrêtent leur général. Ils l’exécutent le soir même avec le Général Thomas, l’un des responsables de la répression en 1848.

C’est l’insurrection. Paris se couvre de barricades et le Comité central de la Garde nationale s’installe à l’Hôtel de ville. Thiers s’enfuit à Versailles avec son gouvernement.

Ainsi, le 18 mars, le peuple de Paris prend possession de sa ville, organise l’élection d’une Assemblée communale le 26 mars, et proclame la « Commune de Paris » le 28 mars 1871 sur la place de l’hôtel de Ville.

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Le 18 mars prochain, nous célébrerons le début de la Commune de 1871 par une manifestation à Paris de l’Assemblée nationale au Sénat.

Nous avons choisi ce parcours entre les deux assemblées du Parlement, dont la fonction est de voter les lois de la République, pour demander aux élus de la nation de répondre, dans les domaines qui les concernent, aux exigences formulées dans la pétition initiée pour la réhabilitation de la Commune et des communards.

Plus de 10 000 citoyennes et citoyens ont signé ce texte qui demande notamment de :
- donner à la Commune de Paris, dans les programmes scolaires, une place à la mesure de son importance ;
- inscrire la Commune dans les commémorations nationales ;
- graver les noms des Communards sur les murs des ministères, mairies et administrations où ils ont exercé des responsabilités importantes.

La pétition demande que soient mises en œuvre les mesures démocratiques et sociales de la Commune d’une brûlante actualité aujourd’hui encore.

Pour soumettre ces demandes au plus haut niveau de l’Etat, nous avons été reçus à la présidence de la République, à la présidence du Sénat, au ministère de l’Education nationale.

Nous avons été écoutés. Nous voulons être entendus.

Au moment où ces lignes sont écrites, nous n’avons pas reçu de réponse à notre demande adressée au président de l’Assemblée nationale.

Le 18 mars, nous crierons haut et fort nos exigences de réhabilitation de la Commune et des communards, à proximité de l’Assemblée nationale et du Sénat, pour que les élus de la nation les entendent.

>> L’appel des Amis de la Commune <<

>> Signez la pétition pour la réhabilitation des communards <<

EXIGEONS LA REHABILITATION DE LA COMMUNE ET DES COMMUNARDS !
VIVE LA COMMUNE !
Départ de la manifestation, lundi 18 mars à 18 heures
Boulevard Saint Germain (face au n°225)
Paris VIIe (Métro Solférino)

Arrivée vers 20 heures, rue de Tournon, ParisVIe

 

Source: L'association des amis de la commune.

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18 mars 2013 1 18 /03 /mars /2013 15:01

17 mars 2013 Par Dianne

Vu de loin, toutes les luttes se résument à quelques pneus brûlés devant une usine, des bastons avec les C.R.S et un enfumage général. Quand on s’y penche de plus près, on peut y voir plein d’autres choses que les JT n’ont pas pris le temps de nous montrer. Vous vous souvenez du porte-parole des Conti, Xavier Mathieu, envoyant balader David Pujadas qui le sommait de calmer les troupes et de s’excuser devant les Français pour le bris de quelques ordinateurs ? Le « off » de cette histoire, la partie cachée, toute l’aventure, la voici dans ce film tourné pendant des mois au côté des salariés. Reçu des Mutins de Pangée (17/03).

 

Dans La Saga des Conti (au coeur d’une révolte ouvrière), Jérôme Palteau a suivi l’extraordinaire parcours de combattants des Conti dont on peut tirer beaucoup de leçons… Notamment, celle de l’importance d’établir un rapport de force collectif, international, et de laisser les individus s’exprimer, se déployer sans les entraves des directions et des convenances hypocrites du pouvoir. Ici, on gueule, on pleure, on rit, on jubile au côté de fortes personnalités qui ont mené cette lutte alors que tout semblait perdu d’avance.

Nos copains des Films des Deux Rives distribuent en salles, dans sa version intégrale, ce documentaire que nous soutenons de tout notre coeur (vous pouvez les contacter si vous voulez aider à programmer le film). Ne manquez pas cet évènement si ça passe par chez vous, ça vaut le détour... Et on vous le dit avec autant de conviction qu’on n’y est pour rien ce coup-ci mais qu’on a vraiment aimé ce film !

En salle à partir du 20 mars

Résumé :

11 mars 2009, les 1120 salariés de l’usine de pneumatiques « Continental » de Clairoix reçoivent leurs lettres de licenciement. Dès les premiers jours c’est la colère, mais ceux que l’histoire retiendra sous le nom des « Conti » sont déjà habités d’une certitude : celui qui se bat n’est pas sûr de gagner, mais celui qui ne se bat pas a déjà perdu.

 Un film de Jerôme Palteau produit par Vic Production et Les films d’Ici, distribué au cinéma par Les films des Deux Rives.

Voir des extraits http://www.lesmutins.org/La-saga-des-Contis-au-coeur-d-une.html

 Visiter le site du film

 

Source: Médiapart

 

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11 mars 2013 1 11 /03 /mars /2013 20:12

Souvent présentées comme étant en rupture avec l'extrême droite traditionnelle, les références doctrinales des identitaires proviennent pourtant - en partie - de l'héritage nazi. Ce sont les nouveaux racialistes de la droite radicale européenne. Des purs et durs. Malgré l'adoption d'un style adapté aux temps modernes. Démonstration après une conférence à Genève de l'Action européenne, un réseau transfrontalier partisan d'un nouvel ordre européen.
 



Paris, janvier 2012, la « défense de la race blanche » scandée sur un autocollant © Photo : Manuel Abramowicz


L'extrême droite est composée de plusieurs courants. Partageant un tronc commun, un passé historique analogue et des valeurs identiques, ces courants ont parfois des approches doctrinales et stratégiques différentes. Le « courant identitaire » est l'un de ceux-ci. Apparu dès la fin des années 1980, c’est au milieu des années 1990 qu'il va progressivement prendre place, puis s'imposer, au sein de l’extrême droite traditionnelle.

Le courant identitaire se singularise par sa rupture avec le nationalisme historique. A la place des Etats-Nations formant le continent européen, il est partisan d'une Europe des régions sur une base fédéraliste. Le socle commun de celle-ci serait constitué par ses « communautés homogènes », soit par ses ethnies (ses races) d’origine.

Bien implanté en France, ce courant se subdivise lui-même en deux sous-courants. L’un rassemble ses «pragmatiques», l'autre regroupe des organisations qui se revendiquent ouvertement comme racialistes, avec des liens avec le (néo)nazisme.


Identitaires pragmatiques
Conduits outre-Quiévrain par le Bloc identitaire (BI) , les identitaires pragmatiques se caractérisent par un discours et une militance adaptés au monde actuel. Cependant, le corpus doctrinal du BI s'arc-boute toujours sur des références ethniques et, par ricochets, sur la défense de la « race blanche ». Lors de sa dernière « convention identitaire », en novembre dernier dans la ville d'Orange (sud de la France), l'un de ses orateurs, Mario Borghezio, député européen de la Ligue du Nord (parti xénophobe régionaliste italien), a enflammé la salle avec une diatribe des plus racialistes. Extrait :

« Un peuple c'est le sang, une ethnie, des traditions et nos ancêtres ! (...) Vive les blancs en Europe ! Vive notre ethnie ! Vive notre race ! » (1).


Identitaires racialistes
Le second « clan identitaire » est conduit en France, notamment, par le mouvement Terre et Peuple (T&P) et par la publication Réfléchir & Agir (R&A).

Fondé en 1994 par Pierre Vial, l'un des dirigeants historiques de l'extrême droite française  ,Terre et Peuple se présente comme un mouvement de « résistance identitaire européenne », désormais également implanté, sous l'égide de « bannières », en Espagne, au Portugal et en Wallonie. Pour ce mouvement, le « peuple », c'est la race ! Le combat pour l'identité raciale est au centre de son combat. Comme le rappelait, Pierre Vial en 2011 :

« L’identité a évidemment une base ethnoraciale (ou, si l’on préfère, - mais c’est la même chose – bioculturelle). C’est donc notre appartenance à la communauté ethnoraciale européenne qui fonde notre identité » (2).

La revue Réfléchir & Agir est acquise aux mêmes théories  . Le dossier de son dernier numéro publié (hiver 2013) est justement consacré à « la question raciale ». L'un des responsables de cette « revue autonome de désintoxication idéologique », Eugène Krampon (un pseudonyme), écrit dans ce dossier :

« Avec près de 12 millions de personnes (un habitant sur 6 !) ayant une origine extra-européenne, la question raciale se pose pour nous autres Français de souche européenne avec une angoisse non dissimulée : celle de disparaître à moyen terme dans un vaste magma gris et métissé » (3). Il est dès lors impératif, pour Eugène Krampon, que la « race blanche » retrouve sa « fierté identitaire ».


Nouvel ordre européen
Au milieu des années 2000, la revue Réfléchir & Agir et le mouvement Terre et Peuple proposèrent une alliance au Bloc identitaire. Sans eux, ce dernier lancera ensuite, en 2007,  une « Fédération identitaire », dont l'existence ne sera toutefois qu'éphémère . En désaccord au niveau politique, la concurrence pour obtenir le leadership de leur courant d'appartenance est rude entre les deux fractions identitaires devenues les pires ennemies. Sur le plan européen, elles se distinguent par leurs contacts respectifs avec des formations et mouvements d'extrême droite différents. En Belgique, des contacts existent entre le Bloc identitaire et le Vlaams Belang. Ailleurs, le BI tente des alliances avec des formations émergeant de la « nouvelle droite national-populiste », moins marquée par un héritage historique lié au fascisme ou au nazisme .

La seconde fraction identitaire a établi pour sa part des collaborations avec des organisations d'extrême droite pures et dures pour qui l'Europe de l'« ère hitlérienne » reste « le » modèle. Comme en témoigne une récente conférence confidentielle qui s'est déroulée récemment à Genève. Celle-ci était proposée par l'Action européenne (AE). Ce réseau européen est directement issu du Nouvel ordre européen (NOE), une structure internationale fondée, en 1951, par des rescapés du nazisme et animée par le suisse Gaston-Armand Amaudruz. Le NOE a été l'initiateur de congrès européens auxquels ont participé des groupuscules néonazis venant d'Espagne, de Suisse, de France, d'Allemagne, de Belgique... Depuis la fin des années 1980, le NOE agonise.

Pour éviter sa disparition définitive, l'AE a repris le flambeau sous une nouvelle forme, plus moderne, passe-partout et en se présentant officiellement comme un « mouvement pour l'Europe libre ». Dans les coulisses de l'Action européenne, Gaston-Armand Amaudruz reste incontournable et ses responsables des disciples inconditionnels du négationnisme, une stratégie en vue de réhabiliter le nazisme .


Front de combat identitaire européen
Lors de la conférence à Genève de l'AE, le dimanche 20 janvier dernier, plusieurs responsables de mouvements identitaires européens étaient présents : les français Pierre Vial (dirigeant-fondateur de Terre et Peuple) et Jean Haudry (ancien professeur d'université et membre de la direction de  T&P), l'allemand Pierre Krebs (dirigeant du Thule-Seminar, un cercle idéologique racialiste), l'espagnol Enrique Bisbal Rossel (de Tierra y Pueblo, la bannière espagnole de T&P), l'autrichien Hans Berger (responsable de l'Action européenne en Autriche) et le suisse Bernhard Schaub (chef actuel de l'AE).

Cette conférence s'organisa dans l'objectif de « renforcer la collaboration entre identitaires européens » (4). A terme, cette collaboration devrait  déboucher sur la mise en place d’un véritable « front de combat identitaire européen » (5).



Le français Pierre Vial (Terre et Peuple) et l'allemand Pierre Krebs (Thule-Seminair) à la tribune de la conférence de l'Action européenne, le 20 janvier dernier à Genève – Image extraite d'une vidéo postée sur Youtube.


« Nous sommes racialistes »
Prenant la parole au nom des bannières française, espagnole et portugaise de Terre et Peuple, Pierre Vial y a défendu la « communauté du peuple », dont la base ne pourrait être que « bioculturelle ». Pour Vial, « l’identité implique l’appartenance à une race ». En précisant :

« Nous disons, sans hésitation ni ambiguïté, que nous sommes racialistes. Etre racialistes, c’est considérer l’appartenance raciale comme un facteur décisif – mais non le seul – dans l’histoire des peuples » (6).

Pour Pierre Vial, la « race blanche » est l'objet d'un « asservissement », dont les responsables sont « les monothéismes, les religions du Livre, les fils d’Abraham comme se définissent aussi bien les musulmans et les chrétiens que les juifs – ainsi que les versions laïcisées des monothéismes que sont le marxisme et le capitalisme ». Dans cette optique, il est dès lors impératif pour Pierre Vial de se doter d'un programme « ethnopolitique ». Impliquant dès lors la séparation des « races », c'est-à-dire en clair la mise en pratique d'un système d'apartheid planétaire. Pour lui, il y a une urgence d'y parvenir, puisque :

« Aujourd’hui, (...) (les) peuples blancs (...) sont menacés de mort par les envahisseurs venus d’autres continents et qui haïssent les Blancs ».


« Révolution identitaire...
une révolution du Sang et du Sol
 »

Face à cette vision apocalyptique, l'allemand Pierre Krebs précisera dans son allocution prononcée à Genève à la tribune de l'AE :

« Nous sommes mes amis les éveilleurs de l’âme de notre race et les gardiens de son sang ! A ceux qui l'auraient peut-être oublié, rappelons-le : nous sommes en guerre ! Une guerre à mort, la guerre du globalisme contre les Peuples, la guerre de l’arbitraire contre le droit, la guerre du nomadisme contre l'enracinement, la guerre de l'or et de la marchandise contre le Sang et le Sol, la guerre des planétariens contre les identitaires » (7).

Pour gagner cette guerre, Pierre Krebs prône la « révolution identitaire » qui ne pourra être qu'une « révolution du Sang et du Sol ». La mission des identitaires est dès lors, à rappelé son « camarade » français Pierre Vial, de « réveiller la conscience raciale des peuples blancs », d'« organiser la résistance et la reconquête identitaires ». Tout un programme. Avec pour cibles désignées : « le mondialisme », « le pouvoir cosmopolite » et « le conditionnement mental qui est infligé (aux Blancs, NDLR) depuis 1945 ».



Identitaires et racisme biologique
Déjà présente en Suisse (son bastion), en Autriche, en Allemagne et en Grande-Bretagne, l'Action européenne ambitionne de s'étendre encore d'avantage en Europe. A l'occasion de sa conférence genevoise, Pierre Vial a été dans ce but nommé « responsable national pour la France » de l'AE.

A n'en pas douter, les identitaires - nostalgiques de l'Europe racialiste d'avant 1945 – souhaitent participer à la réorganisation de l'extrême droite au niveau continental. Ils démontrent ainsi que le racisme biologique reste en vogue. Les identitaires ne proposent rien de nouveau.

Alexandre VICK

 



L'identitaire racialiste et négationniste suisse Gaston-Armand Amaudruz reste incontournable au sein de l'Action européenne (AE). Depuis 1951, il animait le Nouvel ordre européen (NOE), un réseau international néonazi. – Capture d'écran du site de l'AE faite le 26 février 2013.

 

Notes :
(1) Source : « Les identitaires font la police de la presse », article publié le 4 novembre 2012 sur le blog de notre partenaire français Droite(s) extrême(s).
(2) Extrait de « Europe Identité, qu'est-ce que c'est ? », article de Pierre Vial, in Europe Identité (journal édité par le mouvement Terre et Peuple), n° 1, avril 2011, p. 1 
(3) Extrait de « La question raciale est posée », article d'Eugène Krampon (pseudonyme), in Réfléchir & Agir, n°43, hiver 2013.
(4) Selon la notice « Front de combat identitaire européen » publiée le 25 janvier 2013 du mouvement Terre et Peuple.
(5) Idem.
(6) Extrait de « Notre Honneur s’appelle Fidélité », discours tenu à Genève le 20 janvier 2013 par Pierre Vial à la conférence de l'Action européenne.
(7)  Extrait de « L'avènement de l'ethno-socialisme », discours tenu par Pierre Krebs à Genève le 20 janvier 2013 à la conférence de l'Action européenne.

 


Source : Résistance.B, L' Observatoire Belge sur l'extrême droite. 

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11 mars 2013 1 11 /03 /mars /2013 11:26

La mort puis les obsèques du camarade Hugo Chavez ont une nouvelle fois révélé la gueule hideuse et sans fard de la clique troïko (UE-BCE-FMI)-compatible qui voudrait se faire passer pour l'alpha et l'oméga de la pensée politique et du (seul) possible en la matière, au nom du principe thatchérien qui énonça un jour : There is no alternative (TINA).

La France a cru bon d'envoyer un personnage a priori subalterne de l'Etat aux obsèques du Commandante mais, beau coup de pied de l'âne, le supposé subalterne Victorin Lurel aura sans doute été bien meilleur que l'opportuniste Fabius puisque, n'écoutant sans doute que le courage de dire la vérité telle qu'il l'a constatée à Caracas face à ce peuple éploré devant la disparition de son chef politique, l'élu antillais a mis en cause l'aspect "dictatorial" de Hugo Chavez et a comparé celui-ci à De Gaulle et à Léon Blum.

Cette sortie, juste honnête quelles que soient les réserves - après tout... - qu'on puisse avoir vis à vis de Chavez, a été suivie, en France, de réactions ahurissantes de la droite et du MEDEF mais aussi de la gauche. Mme Parisot allant jusqu'à dire que les déclarations de M. Lurel déshonorent la France...

En vérité, de Philippe Corcuff à Mme Parisot en passant par Cohn-Bendit et les médias officiels français (parmi lesquels Le Monde, avec l'ignoble dessin de Plantu), c'est toute la caste oligarchique flanquée de ses idiots utiles qui n'a même pas attendu la fin du deuil national vénézuélien pour salir un homme sur la dépouille duquel, pourtant, les humbles de son pays viennent, peinés, se recueillir. Le jour de l'enterrement du Commandante  - dont on peut très sérieusement se demander pourquoi la cérémonie n'a pas été retransmise sur une chaîne publique comme, en 1997, celui de Diana Spencer -, la journaliste de France 2, Maryse Burgot, expliquait que certes les pauvres du Venezuela pleuraient Hugo Chavez mais qu'ils avaient été... manipulés (Par qui ? Par quoi ? Comment ? Nul ne le sait...).

Au-delà du cas de Chavez, ce concours d'ignominies nous dit certainement quelque chose sur notre situation, en France et/ou en Europe. Pourquoi tant de haine ? Pourquoi de si gros et invraisemblables mensonges ? La chef du MEDEF sait bien que le Venezuela chaviste est mille fois plus démocrate qu'une UE incontrôlable via ses comités occultes d'experts et ses traités qu'on avalise sous un autre autre nom du moment qu'ils sont rejetés par un des peuples de "l'Europe". Et nos crânes d'oeufs de la télé qui ne disent pas moins la bonne parole officielle que les journalistes de feu la RDA ou de la Pologne jaruzelskiste... Qu'est-ce qui les pousse à mentir avec autant d'aplomb et à dire, alors qu'il est patent que feu Hugo Chavez était porté par tout un peuple, que les damnés de la terre au Venezuela sont manipulés ?

Ce délire anti-Chavez s'explique par une seule raison. La peur de notre oligarchie. La trouille ressentie par les ploutocrates, les parasites de la bourse et les brigands de la Troïka face à un monde qu'ils s'imaginaient, sinistres imbéciles, définitivement enterré. Dans ce monde qu'ils ne veulent plus voir et dont ils ne veulent plus entendre parler, la lutte des classes est tangible et le mot (pour eux maudit) de socialisme n'est pas remisé dans une malle estampillée Vingtième siècle.

En effet, pendant quelques jours et à la faveur - si l'on peut dire - de la triste nouvelle de la mort de Chavez, des noms propres qu'on aurait pensé ne plus jamais entendre ont été prononcés à la télévision et à la radio. C'est que Chavez sera embaumé "comme Lénine" a dit Maduro, "comme Hô Chi Minh et Mao Tsé Toung" a-t-il ajouté. Hasard ou pas, retour du refoulé vraisemblablement, il est à noter que l'orthographe même désignant le grand Timonier était revival puisqu'il y a belle lurette qu'on écrit "Mao Zedong" et non plus Mao Tsé Toung (comme pourtant on pouvait le lire dans Le Monde il y quelques jours). 

Qu'on ait des réserves sur Mao, cela s'entend et c'est évidemment - y compris au sein de cette édition Mille communismes - un sujet de discussion potentiellement houleuse mais enfin, quel aveu de faiblesse du monde dit "libre" où dès que les masses redeviennent solaires, nos oligarques et leurs factotums médiatiques ne peuvent plus se tenir et basculent dans l'injure gratuite et sans fondement. Il fallait voir Daniel Cohn-Bendit ("libertaire" comme M. Corcuff...) il y a quelques jours au Grand journal finissant, en creux, par comparer Chavez à Hitler. Tout cela, au fond, fait écho à l'inexpiable haine de Thermidor pour Robespierre et rappelle que dès que le peuple a un chef politique conséquent, les possédants ne peuvent dissimuler une gueule torve et haineuse.

Que ce soit en Tunisie, en Egypte ou en Amérique latine, force est de constater que l'Histoire est de retour et que le fait que cela ait lieu au moment où la monstrueuse Union Européenne - sorte de brejnévo-capitalisme - s'effondre est assez savoureux. Eh oui, oligarques et ploutocrates, les masses peuvent encore prendre le ciel et il n'y a pas de fatalité ne laissant d'autre choix qu'une alternative entre technocrates à la botte de l'UE et fascistes relookés.

Le communisme et le socialisme restent des idées d'avenir et le bonheur reste une idée neuve en Europe.

Qu'outre-Atlantique, au sud du continent, il y ait une politique organisée, populaire, émancipatrice, marchant sur une jambe électorale et sur une jambe mouvementiste est en effet une mauvaise nouvelle pour nos bourgeoisies à bout de souffle. Mais pour nous qui aspirons à un autre monde et à la gloire des pauvres et des exploités, c'est une excellente chose car, constituées, les masses révoltées risquent bien d'opposer à une UE à bout de souffle autre chose qu'une simple jacquerie désespérée et récupérable.

 

 

Pour tout cela, pour ce souffle, pour le socialisme envisageable, pour la révolution de retour, merci à toi, Commandante !

 

Source: Mille communismes.

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Non au Front National !

Camarades ,

Ne nous livrons pas aux chants des sirènes fascistes, qui sous couvert d'un discours anti-systémique bien rôdé, ne visent qu'à instaurer un régime aux relents des années 30. Ne soyons pas naifs face à ce nouvel ordre moral que veulent imposer par le mensonge et la peur les tenants de la haine et du "sang pur". Sous couvert d'une fausse expression démocratique et médiatique, le FN ne s'est jamais détaché de ce qui a construit son origine : une droite populaire qui rejette le prolétaire, une droite chrétienne qui rejette le non-croyant ou l'autre croyant, une droite corporatiste qui rejette l'union des travailleurs. Le FN a ses petits groupuscules néo-nazi dont il se défend d'être en lien publiquement mais avec qui il travaille bien tranquillement  : GUD, bloc identitaire et autres "natios".

    Et lorsque l'on se penche sur son programme politique le vernis craque : Contre la retraite par répartition et tout ce qu' a fondé le CNR de 1945 (où était-il lors des manifs de 2010 ?)  , contre les droits des salariés ( poujadiste un jour, poujadiste toujours !) etc... 

De nombreux documents démontrent l'imposture du FN. L'UPAC vous en propose deux :

- Celui du collectif communiste Prométhée dans son numéro 85, (site net : http://promcomm.wordpress.com), 5 pages.

-Celui du collectif VISA (Vigilance et Initiatives Syndicales Antifascistes), qui s'intitule "FN, le pire ennemi des salarié(e)s" et dont le lien est sur le blog, 29 pages. 

 

Ne lâchons rien ! 

Face au bras tendu du facho, levons le poing ferme du prolo !! 

 

Vêtements et accessoires skinheads et Antifas.

            Site "La Pétroleuse" : Clic<  link

 

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             Site "FFC Production": Clic< link

 

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Modèle 25 mm

 

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Modèle 32 mm.

 

badge-UPAC.jpg

 

 

Fabrication "FFC Production".