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Antifascistes !

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Vive la CGT 1906

Parce que nous sommes attachés à l'esprit de la Charte d'Amiens de 1906 qui fonda les bases du syndicalisme révolutionnaire, parce que nous nous opposons à la dérive réformiste de notre confédération depuis les années 1970 et que nous condamnons la déviance contre-révolutionnaire de notre CGT depuis la fin des années 90, nous avons fait le choix de ne pas mettre en lien le site de la confédération ainsi que celui de l'UD de la Creuse qui ont pris le chemin d'un syndicalisme bureaucratique et élitiste.

 

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1 mars 2013 5 01 /03 /mars /2013 17:50

Le site de camarades communistes anarchistes :

http://lamouetteenragee.over-blog.com/

A retrouver sur le module "Liens militants"

 

Voilà comment ils se définissent :

 

"Nous nous définissons comme Communistes-Anarchistes parce que:

 

- Nous rejetons tous les systèmes économiques, toutes les institutions politiques, étatiques ou privées qui se fondent sur l'exploitation de l'homme par l'homme, sur l'autorité et la hiérarchie.

- Nous avons toujours lutté, à la fois contre toutes les formes de Capitalisme d’État qui se dissimulaient ou se dissimulent encore sous les noms de Marxisme-Léninisme, Bolchevisme, Stalinisme, Etats-ouviers, etc... , et contre les Capitalismes Libéraux avec leur cortège de gaspillage et de consommation effrénés. Il s'agit pour nous, des deux faces de la même médaille.

- Nous considérons que, partout dans le monde, les inégalités sociales, la loi du profit et du plus fort conduisent à une société de plus en plus déséquilibrée, polluée, inhumaine et sont directement responsables du racisme, du crétinisme passif, de la corruption financière et politique.

- Nous sommes pour l'auto-organisation sur une base de classe , des travailleurs, des habitants, des consommateurs dans les formes qu'il leur convient de se donner, pourvu qu'elles ne reproduisent pas, comme les mafias politiques de Droite comme de Gauche ou les bureaucraties syndicales, les tares que nous dénonçons plus haut.

- Nous sommes pour une Démocratie Directe qui correspondrait aux besoins authentiques des individus sans distinction de sexe ou de nationalité, et non plus au profit des marchands et des publicitaires, des bureaucrates et des notables.

- Nous pensons que le capitalisme ne s’ effondrera pas de lui même et qu’une révolution sociale et mondiale demeure la condition indispensable de son dépassement.

- Nous pensons que c’est au cœur même des luttes et des mouvements sociaux que s’élaborent les formes nouvelles de rapports sociaux et donc que c’est au sein de ces mouvements qu’il faut lutter.

- Nous n'appelons donc personne à nous "suivre'' aveuglément, et ne recherchons aucun pouvoir pour nous mêmes, mais souhaitons œuvrer avec tous ceux et toutes celles qui veulent changer radicalement cette société en prenant dès aujourd'hui leur destinée en main."

 

 

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25 février 2013 1 25 /02 /février /2013 17:32

«Pour tous ceux qui se sont convertis au communisme avant l’époque antifasciste, la jeune Union soviétique était un élément essentiel. Il nous a été très […] difficile de nous libérer du mythe de la révolution d’Octobre. L’URSS était la base dynamique de la révolution mondiale.

C’est un sentiment que je n’ai, par exemple, jamais éprouvé avec la révolution chinoise, dépourvue de toute dimension universelle. […]. Ce n’est qu’au fil du temps que nous sommes devenus de plus en plus circonspects vis-à-vis du type de socialisme qui régnait en URSS. Jusqu’aux années 1960, nous pensions qu’il progressait. Ce n’est qu’à ce moment-là que nous nous sommes rendu compte qu’il piétinait. […] Mais s’il n’y avait plus grand sens à être communiste après 1956 en Angleterre, la situation était tout à fait différente ailleurs. C’est après 1956 que le Parti communiste espagnol a accru ses effectifs pour devenir une force d’opposition à Franco ; et en Amérique latine, les intellectuels étaient trop occupés à préparer une révolution qui paraissait possible pour réagir à la révélation des crimes du stalinisme. […] J’ajoute que nous aurions dû découvrir la terreur stalinienne plus tôt, faire plus attention, mais l’URSS incarnait la force antiréactionnaire. Même dans les années 1945-1950, Staline conservait une image de libérateur international acquise grâce à l’action de l’Armée rouge pendant la Seconde Guerre mondiale, alors que c’était un tyran à l’intérieur de l’URSS. La dialectique était parfaitement tragique !

Une promesse de libération

Pour nous, dans les pays de l’Ouest, surtout pendant la guerre froide, l’URSS était la superpuissance de l’avenir. Jusqu’à la fin des années 1950, économistes et hommes politiques occidentaux pensaient même que le dynamisme de la Russie dépasserait celui de l’Occident ; nous éprouvons le même état d’âme actuellement face à la Chine. Mais, après 1960, il était absolument évident que ce ne serait pas le cas.[…] Dans le Tiers Monde, l’URSS était d’abord la promesse de la libération du joug colonial, ensuite la voie d’un progrès économique non capitaliste plus abordable que le marché libre. Au cours des années 1940-1950, et même au-delà, l’URSS représentait un modèle de développement. Les Indes cherchaient ainsi à imiter cette économie planifiée bien qu’elles ne fussent pas communistes. La planification économique semblait en effet rendre possible le saut d’un pays agraire à l’industrialisation […]. Ensuite, l’organisation soviétique de l’enseignement, l’émancipation, les mesures antiféodales séduisaient beaucoup de gens. [..] Cette fonction de modèle a perduré jusqu’à ce que des populations moyen-orientales tentent de l’appliquer à leurs propres États ; elles se sont alors heurtées à de farouches résistances.
C’est l’Afghanistan qui a marqué cette rupture. Jusqu’aux années 1980, il s’était en grande partie inspiré du soviétisme. Lorsque les communistes y ont pris le pouvoir, ils ont entrepris de vastes réformes bénéfiques pour le pays. […] La réaction islamiste, appuyée par les activismes états-unien et saoudien, a eu tôt fait d’effacer des mémoires que les gouvernements prosoviétiques de Kaboul ont électrifié le pays, mis sur pied une éducation féminine, des hôpitaux acceptables bien que primitifs, et certaines nécessités infrastructurelles comme l’eau potable et des routes dans des régions indiennes.

Des éléments structurels
de faiblesse

Mais le socialisme accusait, en dehors de ces données conjoncturelles, des éléments structurels de faiblesse. D’abord, l’inflexibilité et le manque de dynamisme d’une économie centralisée. L’idéal d’une économie totalement planifiée s’est révélé irréalisable […]. Elle n’est jamais parvenue à générer de dynamique intérieure. […] À décharge, gardons à l’esprit que l’archétype originel de la planification était fondé sur les planifications de la Grande Guerre. Il n’a au fond jamais réussi à s’autonomiser de l’esprit de l’économie de guerre, qui veut que l’on mobilise toutes les forces disponibles pour atteindre un objectif prédéterminé. Mais, en temps de paix, une fois l’objectif atteint, que fait-on ? Il faut fixer un autre objectif, ou bien conserver le même. Il n’y a donc pas de dynamique interne qui continue à faire avancer : voilà la seconde faiblesse des économies planifiées. Elles se sont révélées très efficaces tant qu’il s’est agi de fournir les biens de première nécessité à la population. Mais, lorsque l’économie mondiale a évolué vers une économie de loisirs et que les gens ont désiré davantage qu’une nourriture en quantité suffisante, la sécurité sociale et un système éducatif performant, la planification n’était plus adaptée en raison de sa faible productivité.
La troisième faiblesse de ce système consistait à considérer la politique exclusivement en fonction du pouvoir et de la décision. La théorie politique se résumait à la manière de prendre le pouvoir, de le gérer et de le conserver. On pensait que procurer à manger au peuple garantissait la paix sociale, mais, à un certain moment, ça n’a plus suffi. En fin de compte, tous ces régimes se sont effondrés pour avoir perdu le contact avec le gros de la population à cause de leur conception léniniste de la politique. Il n’y avait aucune consultation réelle du peuple. Ils ont également sous-estimé le problème de l’hégémonie, en croyant qu’elle se réduisait à l’établissement du régime et à la censure de ses opposants. Une hégémonie ne s’impose pas de cette façon, il faut quelque chose de plus. Il est très révélateur que personne n’ait cherché à défendre ces États au moment de leur chute. Ils avaient promis beaucoup, donné certaines choses, mais n’ont jamais réussi à créer chez la masse un sentiment d’identification au système. C’est là, à mon avis, la faute rédhibitoire de l’idée léniniste du Parti, qui était avant tout une formation de cadres, de meneurs et de chefs, qui se désintéressait de la base. […] Le naufrage du contre-modèle soviétique a permis aux États-Unis de se considérer comme les patrons du monde et de mener leur propre politique sans aucune limite. Le résultat, absolument négatif, se dresse sous nos yeux : une situation de crise internationale et de guerres multiples. Sur un plan plus purement politique, elle a grandement affaibli non seulement les anciens communistes, mais aussi tous ceux qui croyaient au socialisme et à la possibilité de remplacer le capitalisme. Depuis la chute du mur de Berlin, plus personne, même dans les rangs qui se disent socialistes, n’a osé dire qu’il fallait dépasser le capitalisme. La gauche était démoralisée […]. Il a alors été possible aux gouvernements occidentaux, dont la majorité s’est convertie à cette espèce de théologie néolibérale de l’économie, d’imposer ses « réformes », ses privatisations, d’affaiblir les organisations syndicales et de diminuer la protection sociale, sans craindre de quelconques difficultés politiques. […] Les conséquences de la disparition de l’URSS se révèlent donc, dans l’ensemble, assez négatives, même si, évidemment, les populations d’Europe de l’Est ont connu une amélioration de leur niveau de vie, et leurs intellectuels, une sorte de libération. Malgré tout, le système éducatif très performant mis en place par le communisme a périclité, tout comme le souci de protection de la culture, même si celle-ci était en partie officielle. Un récent rapport sur la Russie vient de montrer que l’ancienne intelligentsia russe avait survécu sous Lénine et sous l’Union soviétique pour s’éteindre sous Poutine !

Le dépassement du capitalisme

C’est la contradiction permanente entre le progrès et le mode selon lequel il advient, sa réalisation historique. C’est là le noyau de l’analyse de Marx. Le capitalisme en action révolutionne tout et provoque de ce fait une situation conflictuelle. […] Le problème historique principal, ce me semble, n’est pas la barbarie ou la terreur, dont la plus grande partie se situe entre 1914 et la mort de Staline, même à l’intérieur de l’URSS, mais l’accélération effrénée du progrès de tout, surtout dans la seconde moitié du siècle, que personne n’avait prévue. Les changements autrefois séculaires se sont réduits à des décennies, voire des années. […] Le fait est que le Parti communiste continue en tant que tel, même s’il a partout abandonné l’idée d’une économie totalement planifiée. Certaines de ses idées subsistent et recèlent toujours une potentialité politique à l’intérieur du système […] Une organisation plus planifiée, plus étatiste que l’idéal capitaliste, a toutes les chances de voir le jour et de prospérer, puisque les problèmes auxquels se confronte le monde, comme celui de l’environnement, se trouvent hors de la sphère spontanée du système et de sa correction. Cela n’implique pas pour autant que ces États « étatistes » soient socialistes, […] Par ailleurs, le nouveau turbo-capitalisme global génère des crises dont la véritable profondeur n’a pas encore été expérimentée dans les pays riches, à la différence de l’Argentine ou de la Corée. Le capitalisme avait cru pouvoir maîtriser ses fluctuations, alors qu’il ne fait que les exacerber. Les éléments qui montrent la nécessité de quelque chose de mieux se multiplient, mais la prise de conscience ne s’opère et ne s’organise que dans les parties du monde où le camp progressiste a établi des bases historiques. Ce n’est plus, pour le moment, un phénomène global. […] À mon avis, nous serons contraints de dépasser le capitalisme puisque sa logique aboutit à une espèce de désintégration de la société et de la biosphère. […] L’idéal marxiste de la pleine réalisation des potentialités de l’homme est devenu possible, il me semble, grâce à l’extraordinaire développement des forces de production. N’importe quel homme dispose aujourd’hui de voies de réalisation bien plus grandes que celles de son grand-père. Ce qui l’en empêche, c’est que le capitalisme fixe l’épanouissement humain dans la thésaurisation financière, le niveau de revenu, donc dans l’accélération de la production. Tant que cela prévaudra, ce rêve restera inaccessible : l’homme ne se réalise pas tant qu’il n’aspire qu’à améliorer sa vie matérielle. Comme analyse du monde, un marxisme émancipé de ses éléments historiques et théologiques reste essentiel. Il aurait tout intérêt à tenir beaucoup plus compte de dimensions négligées dans le passé, comme la culture, ce que Gramsci avait parfaitement perçu et préconisé, déjà, en son temps.[…] Enfin, la question de l’agent historique est à reposer. On a longtemps cru que le prolétariat serait celui de la transformation sociale, mais l’économie moderne l’ayant fragmenté, voire désintégré, il n’en est plus capable. Qui, désor­mais, pour assurer ce rôle ? » 

Extraits de l’entretien réalisé par Théophile Hazebroucq, en 2007, paru dans Nouvelles FondationS, publiés avec l’aimable autorisation de la fondation Gabriel-Péri.

Eric J. Hobsbawm

Il s’est éteint le 1er octobre 2012, à l’issue d’une vie de 95 ans, longue comme un siècle, le XXe, celui des pires violences de masse et des plus belles espérances d’émancipation. Ce siècle avait 17 ans lorsqu’il est né, et Octobre était sur le point d’arriver. À la croisée des grands chemins, il est à Berlin en 1931-1933, au moment de la crise finale de la République de Weimar. Face au national-socialisme conquérant, il fait le choix du communisme. Depuis l’Angleterre ensuite, il consacrera sa vie à l’écriture d’une histoire du temps long, sans frontière, de la fin du XVIIIe siècle à nos jours. Marxiste non repenti, méfiant envers toute orthodoxie mécaniste et simpliste, il cherchera à faire progresser la théorie et à utiliser « la méthode marxiste pour comprendre le monde, puis le changer ». Laissons donc une dernière fois la parole à la finesse implacable de ses analyses, à travers un exemple particulier, celui des espérances déçues et de l’échec final du régime soviétique.

La Revue du projet, n° 21, novembre 2011

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23 février 2013 6 23 /02 /février /2013 17:44

Nous militant-e-s syndicalistes, politiques ou associatifs exigeons le vote d’une loi d’amnistie en faveur de toutes celles et tous ceux qui ont été condamné-e-s pénalement depuis 2002 à raison d’actions militantes n’impliquant pas des atteintes aux personnes ou pour des infractions pour lesquelles est encourue une peine de moins de dix ans d’emprisonnement. L’amnistie emportera leur effacement immédiat du fichier national automatise des empreintes génétiques (FNAEG). Il nous est insupportable que les plus courageuses et courageux d’entre nous puissent continuer, après le changement de majorité politique du printemps dernier, à être traite-e-s comme des délinquant-e-s ou des criminel-le-s de droit commun ! Les députés du Front de Gauche ont déposé une proposition de loi portant amnistie des faits commis à l’occasion de mouvements sociaux et d’activités syndicales et revendicatives. Il faut que ce cette proposition soit examinée et adoptée.

Le Président de la République doit tenir la promesse du candidat François Hollande. L’amnistie, c’est maintenant !

 télécharger la pétition pour la faire signer autour de vous.

 

L'amnistie des syndicalistes, c'est maintenant !
Pour signer : clic sur le lien< link


 

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20 février 2013 3 20 /02 /février /2013 07:49

Une bonne nouvelle sur le front de la lutte contre l'extrême droite: le regroupement de forces associatives dans une coordination nationale contre l’extrême droite, la CONEX. Il s'agit notamment de partager les informations, de mutualiser la diffusion d'analyses et de documents et de travailler particulièrement sur le versant "social" que le Front National tente d'instrumentaliser. Ci-joint dessous le texte de fondation de ce regroupement; une mention particulière aux militants syndicalistes de VISA (Vigilance syndicale anti-fasciste) à l'origine de ce projet.

 COordination Nationale contre l’EXtrême droite CONEX

 

FACE A L’EXTREME DROITE ET SON IDEOLOGIE,

LA CONTRE-OFFENSIVE UNITAIRE

EST UNE URGENCE !

 L’extrême droite s’est durablement enracinée dans le paysage politique français et européen.

Ses thèmes de prédilection n’ont pas changé : la préférence nationale, la stigmatisation des immigrés, la xénophobie, l’antisémitisme, l’homophobie, la défense de l’ordre moral au détriment des droits et de la place des femmes, l’Etat autoritaire, le nationalisme exacerbé…

Ces thèmes s’accompagnent aujourd’hui d’inflexions nouvelles avec la stigmatisation des musulmans, une soi disant défense du peuple et des travailleurs français, ainsi qu’une dénonciation des institutions financières et politiques internationales.

Le Front National, principal représentant de l’extrême droite, réalise des scores électoraux sans précédent, y compris dans les couches populaires désorientées et frappées par les politiques d’austérité. Par ailleurs, nous assistons au développement de groupuscules radicaux et violents qui représentent une menace pour nos libertés.

L’idéologie nauséabonde de l’extrême droite a trouvé des échos, voire des convergences, dans une partie de la droite qui reprend sans complexe des pans entiers des thèmes du FN, pensant ainsi séduire son électorat.

Par ailleurs, certains à gauche, sur la question des droits des immigrés (dans et hors Schengen, avec ou sans papiers, les Roms), abondent dans le même sens, au mépris des engagements pris par leur candidat maintenant Président.

La diffusion de cette idéologie est facilitée par la stratégie de « dédiabolisation » de Marine Le Pen que certains intellectuels et médias ont accompagnée. Le FN, même derrière son paravent bleu marine, n’a en fait pas changé et les groupuscules fascistes font de la surenchère pour se démarquer. Le danger que représente l’extrême droite s’en trouve ainsi renforcé.

Cette situation lourde de menaces n’est pas spécifique à la France. Partout en Europe, sous les coups de boutoir des politiques d’austérité, les courants fascistes, voire néo-nazis comme en Grèce, relèvent la tête. Des mouvements populistes apparus plus récemment leur emboîtent le pas.

Tous ces courants prétendent apporter leurs solutions démagogiques à la crise du système capitaliste. Mais comme dans les années 1930, cette crise économique et financière pourrait conduire à de nouvelles catastrophes sociales et politiques !

Pour éviter cela, les mobilisations contre les politiques anti-sociales sont donc nécessaires, mais il nous faut aussi créer les conditions d’un large front antifasciste unitaire qui soit un bouclier efficace face à la résurgence de toute forme de fascisme !

C’est à cette tâche que, nous, associations nationales, régionales et locales, nous sommes attelés. Afin de démultiplier notre combat tout en respectant les particularités de chacun, nous décidons maintenant de mettre nos efforts en commun en créant une :

 

Coordination Nationale contre l’extrême droite : CONEX

 

Nous appelons tous les collectifs, réseaux, associations et syndicats qui partagent cette inquiétude et qui ont à cœur de participer à cette bataille à nous rejoindre. Nous encourageons aussi la création de structures unitaires antifascistes dans toutes les régions.

Notre unité dans l’action sur des objectifs communs est une nécessité vitale pour ce combat décisif !

Premiers signataires :

Les collectifs Ras l’front de Rouen, Grenoble, Voiron, Grésivaudan, Justice & Libertés de Strasbourg, Le Collectif de Vigilance Lyon/ 69, les Collectifs de Lutte antifascistes de Rennes et de Reims, le collectif de St Denis / 93 contre le FN et l'extrême droite, La Horde, VISA, Mémorial 98 et le Collectif Antifasciste d'Avignon.

 

Le Collectif de vigilance de Lyon, participant à la coordination,  était d’ailleurs ce samedi 16 février au cœur d’une mobilisation contre la tentative de mainmise des Identitaires locaux  sur le quartier du Vieux Lyon ; le récit en figure sur le blog de ce collectif

http://collectifvigilance69.over-blog.com/

ainsi que sur cet article d’un journal suisse de gauche.

http://www.lecourrier.ch/106019/le_vieux_lyon_laboratoire_de_l_extreme_droite

 Lyon représente un enjeu important pour le Front National, dirigé par B. Gollnisch qui y réalisa en 1998 une alliance régionale avec Charles Millon , ainsi que pour divers groupes fascisants comme les Jeunesses Nationalistes.

Voir aussi à propos de Lyon:

Résistance : Aubrac et son tortionnaire.

Lyon: l'UMP avec les amis de Gollnisch

Le sénateur complice de Le Pen

R.Barre: requiem pour un antisémite

Qui veut se faire piéger par Marine Le Pen ?

Devedjian copie les insultes du Front national

 

Source: Médiapart.

 

Lien pour lire l'appel de VISA : http://www.visa-isa.org/node/12736

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18 février 2013 1 18 /02 /février /2013 18:44

Je suis allé au rassemblement des agents de contrôle de l’inspection du travail, ce lundi matin à 10 h devant la « Dagemo » direction du personnel du ministère du travail, dans le XV° arrondissement de Paris. Les services sont en grève ce 18 février.

Je n’ai jamais entendu pareille colère en trente ans d’inspection. Les collègues sont médusés. Ce qui leur arrive est ressenti comme inimaginable… mais vrai…

Il faut dire que l’ampleur de l’attaque est tellement brutale qu'on comprend que les contrôleurs et inspecteurs soient KO debout. Il s’agit tout simplement de l’assassinat de l’inspection du travail indépendante telle qu’elle existe depuis la seconde guerre mondiale.

Et le coup vient d’un gouvernement de gauche. « On s’attendait pas à ça ».  « Là, c’est la mort de notre boulot ». « Jamais on aurait cru que la gauche ferait ce que la droite n’avait pas osé faire. » « Pour l’inspection, ça sent le sapin » « Sapin ment aux agents, quand il consulte c’est pour prendre la température, ministère « fort » bâti sur le mensonge » « les fourberies de Sapin », « pour une inspection du travail au service des travailleurs, non à la mise au pas ». « Contrôleur du travail résiduel » « 540 promus, 2700 sacrifiés, le compte n’y est pas ».

C’était triste de voir tant de compétences, d’expérience du droit du travail et des entreprises, bafoués et méprisés de la sorte.

Les plus informés expliquent : de tout façon, Sapin, il n’y connaît rien à l’inspection. Mais la « DGT » lui a fabriqué cette incroyable « réforme d’ampleur inédite ». La DGT direction générale du travail, c’est Jean-Denis Combrexelle, celui-ci n’a été que malheur pour le droit du travail du pays sous dix ans de droite, depuis 2002. On se demande comment il est resté,  d’abord il devait partir en juin 2012 puis en janvier 2013 puis maintenant c’est en août, il a expliqué au ministre crédule qu’il avait fait la « recodification » puis la « représentativité » et qu’il fallait jusqu’au terme le 1er juillet, au moins. Demeuré en place, il a « vendu » à Michel Sapin la liquidation des sections d’inspection géographiques, généralistes et indépendantes, tout habillée derrière une « vraie fausse » promotion d’une partie des contrôleurs. Le coup de pied de l’âne contre une inspection dont il a toujours voulu la peau, tout comme celle du code du travail.

L’astuce a consisté à mettre en œuvre une prétendue « promotion » des contrôleurs en inspecteurs. Evidemment c’est difficile à réaliser : faire passer 1500 catégories B de la fonction publique en catégorie A, sans concours, selon un tri… par la hiérarchie, c’est fortiche. En fait 540 contrôleurs vont devenir inspecteurs. Cela paraît au premier coup d’œil positif, car toute promotion est bonne à prendre mais c’est fait arbitrairement, dans la durée, de façon confuse et manipulatrice, avec, à la clef, une complète refondation des services placés en direct aux ordres de la hiérarchie politique du moment. Ca divise les gens dans les services. Ca oppose les catégories. Ca change les responsables : tous vont l’être… au choix soit vous aurez soit 540 contrôleurs promus, soit 540 inspecteurs déclassés. Ca ne sera guère mieux pour les salaires mais ca sera catastrophique pour la mission.

Ca va bloquer les effectifs car il n’y a plus de concours de contrôleur. Faisant semblant de consulter, de « dialoguer » Michel Sapin a essayé de passer en force en janvier par un « cavalier parlementaire » (Combrexelle est coutumier de ces sales coups cyniques, il l’avait déjà fait pour la médecine du travail en octobre 2010). Il y a recours pendant devant le Conseil Constitutionnel, même l’UMP a sauté sur l’occasion et s’ y est mis !

Une section d’inspection est composé d’un inspecteur (« chef de service »), de deux contrôleurs, et deux secrétaires, elle a une « compétence » géographique et intervient en toute indépendance, en équipe et en « opportunité » dans le secteur concerné, délimité, en moyenne 3000 entreprises et 30 000 salariés. Il y a 767 sections, il aurait fallu en doubler le nombre mais au lieu de cela Combrexelle-Sapin veulent les supprimer !

Dans les sections, ou ils étaient affectés par arrêtés, l’inspecteur et les deux contrôleurs s’organisaient comme ils le voulaient, ils intervenaient « en opportunité » : c’est-à-dire qu’ils jugeaient eux-mêmes des priorités, de l’importance de leurs dossiers, de leurs urgences, des suites qu’ils donnaient à chaque saisine, à chaque visite. Ils étaient ainsi sous la pression des plaintes des 30 000 salariés de leur secteur : ils les recevaient dans des permanences, deux fois par semaine et ils pouvaient se rendre dans les entreprises à toute heure, sans prévenir, pour imposer en toute matière le respect du code du travail aux employeurs assujettis. Les actions étaient indépendantes (convention OIT n°81) : l’inspection avait pour « mission d’alerter les gouvernements en place sur le sort qui est fait aux salariés ».

Ca ne sera plus le cas, les nouveaux « inspecteurs-contrôleurs » seront en « brigades » avec des directeurs qui les enverront là où ils le décident. Soit des « brigades amiante » soit des « brigades durée du travail », soit des brigades "travail dissimulé”. Ils ne seront plus maitres du choix de l’entreprise, il n’y aura plus de « permanences » pour les salariés 

Les missions ne seront plus définies par le champ d’action et les demandes des salariés… mais par le haut, par les exigences de la hiérarchie. Les ex-sections devenues brigades seront redécoupées, « spécialisées » par branche, secteur, thème, et la hiérarchie dicterait  « quand il faut y aller », « les actions prioritaires » qu’il faudra mener. C’en sera fini de l’accès (déjà difficile, mais par faute d’effectif) des salariés à l’inspection et de l’opportunité pour les agents de contrôle de répondre à telle ou telle plainte. Les « brigades » seront diligentées selon les aléas politiques de la chefferie, elles ne seront plus généralistes, elles pourront être plusieurs sur un même secteur ou une même entreprise. Les agents n’auront plus ni continuité de terrain, ni vision globale dans la durée, ni maitrise de leurs actions.

Ce sera la politique du « Direccte » qui l’emportera : le « Direccte » est un nouveau monstre administratif, une sorte de préfet de tous les services de contrôle qui n’est pas issu de l’inspection, et qui la dirige sans avoir à respecter ses missions propres.

Ca c’est la mort d’un métier et d’une institution. Une cassure historique. « Une liquidation », disent les plus expérimentés de l’inspection, incrédules devant les dégâts. C’est aussi la fin de défense du droit du travail pour des millions de salariés. C’est pour cela que les agents sont médusés et dans une colère noire.

Pourquoi c’est la gauche qui commet ce crime ? Pourquoi ? Pourquoi ?

La grève, le 18 février des agents de toute l’inspection, a exigé le doublement des sections d'inspection qui doivent rester généralistes et territoriales et rejeté le « plan Sapin ». Vont-ils être écoutés ?

Mais attention, car détruire un service pareil, ça laisse des traces. Si Combrexelle réussit à pousser Sapin jusqu’au bout dans cette voie, il y aura de la haine. Grave et ancrée. Le corps de l’inspection a voté à gauche, ulcéré déjà par 10 années de droite, il a voté « pour le changement ». Mais pas du tout pour ce changement là. « Ils ne se rendent pas compte en haut ». "Et il y a l’ANI en plus et en même temps ! » Mais « ça va péter, et ça ne sera pas gentil, ils en font trop, avec nous et avec les salariés, trop de reculs, trop de reculs, il leur arrivera des pépins sérieux quand ça va bouger » ai-je entendu. Et bien entendu !

Gérard Filoche, le 18 février 2013

 

Source : Réseau Militant

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16 février 2013 6 16 /02 /février /2013 10:33
Alohanews est allé à la rencontre d’un homme au destin atypique. Salah Hamouri était un étudiant franco-palestinien en sociologie et militant pour la cause palestinienne. Une vie ordinaire qui basculera le 13 mars 2005. Il sera enfermé dans les geôles israéliennes pendant plus de sept ans. C’est le récit d’un homme devenu le symbole de la jeunesse citoyenne militante. Un entretien qui casse des barrières. Salah Hamouri revient sur ses conditions de détention, sur la responsabilité des autorités françaises sur sa libération, sur l’affaire Florence Cassez et sur son combat.

 

Pouvez-vous rappeler aux lecteurs, quels ont été les chefs de votre détention en Israël ?

 

J’ai été arrêté le 13 mars 2005 pour avoir “l’intention d’assassiner” le rabbin extrémiste Yossef Ovadia et d’être membre du Front Populaire de Libération de la Palestine. J’ai été jugé par un tribunal militaire d’occupation. Ce dernier m’a condamné à sept années de prison.

 

Quel a été votre quotidien durant les sept années de votre emprisonnement ?

 

Les prisonniers palestiniens connaissent le but de leur détention : tuer l’être humain et détruire son mental afin qu’une fois sorti, il soit un poids pour sa famille et pour la société palestinienne. Nous faisions tout pour nous organiser, afin d’avoir une vie normale. Nous organisions des élections discrètes, pour élire nos dirigeants. La vie quotidienne s’organisait par plusieurs comités élus qui s’occupaient de la culture, de l’organisation et de la communication avec les autres prisons. Par exemple, nous devions lire minimum deux livres par mois, et nous en débattions. 

 

Par rapport aux visites, normalement, le prisonnier politique palestinien a le droit de recevoir une visite tous les quinze jours. Cette visite s’effectue derrière une vitre. Toutes les conversations s’y effectuent par téléphone et sont enregistrées. Israël a divisé en trois catégories les visites, une pour Gaza, une pour Jérusalem et une pour la Cisjordanie.

 

Les prisonniers venant de Cisjordanie n’ont pas le droit de recevoir des visites sans que leur famille ait une autorisation militaire. Néanmoins, cette autorisation demande une contrepartie qui favorise la colonisation. Par exemple, l’armée de Tsahal demande à un enfant de collaborer avec les renseignements israéliens pour obtenir une autorisation afin de voir sa mère ou son père. 

 

Entre 2006 et 2012, les prisonniers de la bande de Gaza n’ont pu recevoir qu’une seule visite de leurs proches. Suite à cela, les prisonniers ont entamé une grève de la faim en 2012 qui a duré 28 jours. Suite à cette grève, quelques prisonniers de Gaza ont pu recevoir des visites. La grève de la faim est le moyen le plus efficace pour les prisonniers politiques pour faire valoir leurs droits. À l’heure où je vous parle, quatre prisonniers sont en grève de la faim. Deux d’entre eux parce qu’ils sont en détention administrative (détention sans procès, sans preuve, renouvelable tous les six mois sans jugement), les deux autres parce qu’ils ont été de nouveau arrêtés, alors qu’ils avaient été libérés lors de l’échange de prisonniers en 2011.

 

Il faut savoir qu’il y a des prisonniers qui souffrent de maladies et que l’occupation refuse de leur donner des soins adaptés. Actuellement, onze détenus sont atteints du cancer. Israël refuse de les libérer alors qu’ils sont en danger de mort.

 

Le plus dangereux, c’est qu’Israël se sert des prisons comme centre de recherche. Le gouvernement utilise des prisonniers comme cobayes en testant toute sorte de médicaments. Des médecins internes viennent pratiquer des opérations sur les détenus pour obtenir leur diplôme. 

 

Il faut savoir que depuis 1967, plus de 300 prisonniers sont morts dans les cellules. Certains corps n’ont pas été rendus à la famille, tant que la peine de l’incarcéré n’est pas terminée. À ce jour, 111 prisonniers sont incarcérés depuis plus de 20 ans. Israël refuse de les libérer malgré qu’ils aient été emprisonnés avant l’accord d’Oslo.

 

Vous êtes devenu une icône de la résistance palestinienne malgré vous à l’image de Marouane Barghouti. Est-il vrai que vous avez été incarcéré avec lui ?

 

Oui, j’ai vécu avec lui quelques mois. Je suis devenu une icône de la résistance palestinienne malgré moi. Mais il faut savoir qu’aujourd’hui, il reste 4600 icônes de la résistance palestinienne derrière les barreaux. Je crois que ma liberté est seulement le début d’un long chemin pour obtenir leur libération. 

Comment s’est négociée votre libération par les autorités françaises ?

 

Je crois que mon dossier n’était pas soutenu par le gouvernement français et qu’il était caché au fond d’un tiroir. J’ai senti que je n’ai pas été traité comme un citoyen français à part entière. Nicolas Sarkozy a refusé plusieurs fois de recevoir ma mère, alors qu’il a reçu tous les parents des autres français détenus dans le monde. Il faut rappeler qu’il s’était promis de chercher les Français détenus dans le monde entier. Je crois aussi que la France à l’époque a traité mon dossier en fonction de ses alliances politiques. 

 

La première fois que j’ai reçu la visite de Christophe Bigot, ambassadeur de France à Tel-Aviv, c’était juste après la libération du soldat franco-israélien, Gilad Shalit. Il m’a dit que la France allait négocier pour que mon nom soit mis sur la liste des prisonniers libérés lors de la deuxième vague d’échange de prisonniers lors de la libération du soldat Gilad Shalit. Dix jours plus tard, j’ai reçu une deuxième visite de l’ambassadeur, m’annonçant qu’il a participé à plusieurs réunions avec 14 ministres israéliens, mais qu’il n’avait pas encore de réponse quant à ma libération.

 

Un jour après, j’ai été surpris d’apprendre que Christophe Bigot avait été rencontrer le rabbin Yossef Ovadia pour lui demander son avis sur ma libération. Le jeudi 15 décembre, j’ai appris que j’allais être libéré le 18 décembre 2011. Depuis le début de ma détention, j’ai pu compter sur la mobilisation citoyenne, bien plus que sur la mobilisation du gouvernement. Je remercie toutes les personnes qui ont pris part à cette mobilisation.

 

Cela fait maintenant plus d’un an que vous avez été libéré, comment arrive-t-on à vivre normalement après un tel traumatisme ?

 

Je ne crois pas que je pourrai un jour reprendre une vie normale en faisant comme si l’étape de la prison n’avait pas existé. La prison m’a volé sept ans de ma vie. Néanmoins, il y a des choses que je n’aurais jamais pu apprendre si je n’y avais pas été. Malgré la souffrance de l’incarcération, j’ai appris beaucoup de choses qui me resteront gravées : la solidarité, avoir des principes, cultiver l’espoir et surtout toujours garder le sourire et le moral même dans les moments les plus difficiles. Cette épreuve a forgé mon caractère. Depuis ma sortie, j’essaie de rattraper le temps volé par mon emprisonnement.

 

Vous avez pu suivre au journal télévisé, la sortie de la ressortissante française Florence Cassez en détention au Mexique. Jugez-vous avoir été soutenu de la même manière ?

 

La France avait moins de problèmes à créer une crise diplomatique avec le Mexique, qu’avec un état d’occupation. Les médias ont également beaucoup parlé d’elle pendant sa détention et l’ont reçu sur leurs plateaux après sa libération. En ce qui me concerne, seul le journal militant l’Humanité a réellement relayé mon affaire et à ma sortie, peu de médias français étaient présents. À l’inverse de Florence Cassez, je n’ai pas été reçu ni par le Président de la République ni par des ministres. Nous sommes face à un réel “deux poids, deux mesures” aussi bien au niveau de la classe politique qu’au niveau des médias. Dès que l’on touche aux alliés politiques de la France, les droits des citoyens français semblent oubliés. Tout cela confirme l’importance d’une mobilisation citoyenne forte envers la Palestine.

Comment qualifiez-vous le refus de la libération du résistant libanais Georges Abdallah par l’état français bien qu’il a purgé l’entièreté de sa peine ?

 

Tout d’abord, je veux saluer ce grand combattant de la liberté, à qui j’accorde un grand respect parce que sa volonté et ses principes n’ont pas été brisés par les barreaux des prisons. Comme beaucoup de personnes, je demande la libération immédiate et sans condition de Georges Ibrahim Abdallah. Aujourd’hui plus qu’avant, cette libération doit avoir lieu compte tenu de la décision prise par le tribunal. Malheureusement, le gouvernement français bloque cette libération, et préfère se soumettre à la pression américano-israélienne, au lieu de défendre sa souveraineté nationale.

 

Vous soutenez une opération ‘J’écris ton nom LIBERTE : Je parraine un prisonnier’ en appui aux prisonniers politiques palestiniens. Quel est le but de cette initiative ?

 

Il s’agit d’une démarche simple, mais politiquement très forte. Chaque parrain s’engage à envoyer une lettre par mois à son filleul (en anglais ou en arabe), tout en sachant que les prisonniers ne peuvent pas y répondre. Le parrainage permet de faire comprendre aux prisonniers qu’ils ne sont pas seuls et de prouver à cette occupation qu’il y a des milliers de citoyens en France et partout dans le monde qui soutiennent la lutte et les droits des prisonniers. C’est aussi une sorte de protection pour ces détenus. Cette mission simple est une part de la mobilisation et de la solidarité entre tous les femmes et les hommes libres du monde. Pour y participer, il suffit de s’inscrire sur http://www.france-palestine.org/Parrainer-un-e-prisonnier-e

 

Quel est votre combat aujourd’hui ?

 

Je milite pour le droit des prisonniers politiques palestiniens. En Palestine, en France ou dans mes conférences à travers le monde, je m’efforce de faire connaître la situation des prisonniers palestiniens pour mobiliser le plus de monde afin d’obtenir leur libération.

 

Propos recueillis par Mouâd Salhi

Source : Alohanews

 

Source : AFPS

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10 février 2013 7 10 /02 /février /2013 12:26
La télé identitaire, la drôle d’agence de presse et le « soft power » russe

Plaquette de présentation de "Notre antenne"/DR

"A vot' bon coeur  msieu' dames"... Depuis septembre 2012, une petite équipe s'agite à coup de lettres et de mails, pour trouver les financements qui permettront de lancer une télévision d'extrême droite sur le Net, à savoir 1,5 million d'euros.

"Notre antenne", car c'est le nom du projet, se présente comme une "télévision française, libre, défendant nos valeurs et notre identité". Leur ambition: "entrer en résistance";"entreprendre la reconquête avant qu'il ne soit trop tard"; lutter contre "le multiculturalisme douteux". Elle s'inscrit en faux contre"l'idéologie subversive et antinationale diffusée par les médias".

On peut aussi lire sur une lettre adressée à des"donateurs fondateurs potentiels" triés sur le volet, du 19 septembre 2012: "La télévision s'est transformée en une énorme machine à décérébrer les Français, et à en faire(...) les futures proies consentantes des lobbies les plus hostiles à la France que nous aimons". Bref, tout un programme...

Grille de Notre Antenne/DR

A l'origine de ce projet, deux hommes: Philippe Milliau et Gilles Arnaud. Le premier, nous en avons déjà parlé plusieurs fois, est un ancien cadre du GRECE(Groupement de recherche et d'études pour la civilisation européenne), et ex-dirigeant du Bloc identitaire jusqu'à récemment. Le second, Gilles Arnaud, quant à lui, est un ancien conseiller régional du FN de Haute-Normandie, aujourd'hui au Parti de la France (PdF) de Carl Lang, dans la même région.

Une agence de presse au profil particulier

Les personnalités d'extrême droite qui se sont associées depuis à ce projet sont, entre autres, Jean Yves Le Gallou (Club de l'Horloge, président de Polémia), les écrivains Jean Raspail et Renaud Camus, Robert Ménard (qui dirige aujourd'hui Boulevard Voltaire),  Gérard Marin (ancien rédacteur en chef du Figaro), Roger Holeindre (ancien du FN), Paul-Marie Couteaux (1), Pierre Descaves (ex-OAS, ex FN), Michel Marmin (GRECE), Yvan BLOT (cofondateur du Club de l'Horloge).

"Notre antenne" se targue d'avoir déjà une grille de programmes. Et un organigramme. Philippe Milliau jouera le directeur financier, Gilles Arnaud, le directeur d'antenne.

Ce dernier est déjà un peu dans le métier puisqu'il dirige une petite boîte de production audiovisuelle, baptisée l'Agence2presse, au profil un peu particulier. Les équipes d'Agence2presse étaient par exemple sur le pont lors de la "Manif pour tous" du 13 janvier à Paris, avec aux manettes l'ancien directeur du FNJ, Alexandre Ayroulet.


Surtout, l'Agence2presse a un partenariat très étroit avec La Voix de la Russie (programmes officiels du Kremlin à l'étranger), au sein de la web télé ProRussia.tv. Gilles Arnaud- qui dirige ce site- y anime un magazine contre "la désinformation". Par ailleurs, ProRussia.tv diffuse le flash d'actualités hebdomadaire en langue française de la Voix de la Russie, dont la présentatrice n'est autre que son épouse, Sylvie Collet (ex-FN aujourd'hui au PdF).

Le site ProrussiaTV

La Russie s'intéresse décidément de près à ce petit milieu (et réciproquement) puisqu'Yvan Blot est l'invité, le 30 janvier, de l'Institut de la Démocratie et de la coopération pour une conférence sur "Les droits de l'Homme en Occident".  A Paris, ce think-tank dont la création a été voulue par Vladimir Poutine est dirigé par Natalia Narotchnitskaïa, historienne, diplomate, ancienne députée nationaliste et très proche du Kremlin . Une forme de "soft power" russe.

----------

(1) Le président du SIEL, petit parti associé au FN dans le cadre du Rassemblement bleu Marine, élargit en ce moment ses contacts, comme l'a montré l'organisation par le SIEL et Jacques Bompard (député du Vaucluse) d'un colloque le 28 janvier, où les invités allaient de l'homme d'affaires UMP Charles Beigbeder au très radical militant  de la mouvance identitaire Pierre-Louis Mériguet en passant par Xavier Dor, extrémiste anti-IVG.

Source: VISA
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9 février 2013 6 09 /02 /février /2013 17:03
Daniel Bensaïd mode d’emploi

L’ouverture de ce site est le fruit d’un important travail, encore très incomplet.

Le parcours atypique de Daniel Bensaïd nous a semblé le mériter. Philosophe et militant indéfectiblement présent sur le terrain des luttes – « dont jamais la rigueur de chacune de ces deux exigences n’a eu à souffrir de l’autre, chose rare, pour ne pas dire unique » –, Daniel Bensaïd s’est attelé à débarrasser le marxisme de ses interprétations déformantes et réductrices, à l’élargir et à l’enrichir « par l’épreuve d’autres lectures, d’interférences éclairantes », comme celle de Walter Benjamin.

Notre objectif aujourd’hui : faire connaître et vivre cette pensée exigeante, toujours en action. Nous sommes pourtant encore loin du compte et de nos ambitions. Le travail de recensement et de numérisation de l’ensemble de ses écrits, la réunion de ses interventions radiophoniques, audiovisuelles… de 1968 à son décès le 12 janvier 2010 doit se poursuivre.

Des ouvertures en espagnol, portugais, anglais, italien et allemand sont prévues. Dans l’immédiat, ce sont essentiellement les traductions des textes existant en français qui sont accessibles.

Au-delà, nous espérons pouvoir nous faire l’écho
de contributions et de travaux se revendiquant d’une même filiation.

Votre aide nous est indispensable !

Sophie Bensaïd
Contact :
assosdanielbensaid@gmail.com

Merci à Wiaz d’avoir fait revivre pour nous
son « Bensa » des années soixante-dix !

 

Lien du site : http://danielbensaid.org/

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7 février 2013 4 07 /02 /février /2013 08:45

Nous reprenons un article du collectif libertaire Indymédia Paris sur la personne de Michel Collon. Personnage sur lequel l'UPAC a participé à démonter l'imposture en son temps lors de l'épisode du Front Syndical de Classe. (notre article est d'ailleurs repris en référence dans cet article).

 

Vendredi 25 janvier, Indymédia Paris :

 

A l’aune de la crise malienne, le journaliste national-stalinien Michel Collon ressort du bois et est allé déverser sa propagande jusque chez Frédéric Taddéï, qui lui a assuré ainsi une publicité sans commune mesure avec ses compétences réelles sur le sujet. Suite à cette émission, une vague colloniste déferle depuis quelques jours sur le web et de nombreux camarades, y étant confrontés, cherchent à en savoir plus sur cet éminent membre de la Belgian Connection du conspirationnisme. Voici quelques liens [1] pour s’informer sur le phénomène (liste non exhaustive) :

- Le site du Collectif Missak et Mélinée, dont l’action a suscité l’éviction de Michel collon de la Bourse du Travail de Paris :https://missaketmelinee.wordpress.com/

- Toujours à propos de cette interdiction : Mise au point de l’UPAC (Union prolétaire antifasciste creusoise) et droit de réponse à propos du Front Syndical de Classe (FSC).

- Sur Indymedia Paris : 
Bas les masques (à gaz) ! - Questions sur la présence de Michel Collon à la Fête de l’Huma 
Les idéologues de la contre-révolution s’invitent à l’AGECA, et on devrait laisser faire ça ? 
Alerte antifasciste : Skandrani remet le couvert demain en soutien à Kadhafi 
Faut-il briser le cordon sanitaire autour des néo-fascistes et de leurs amis ? 
- Le cas Michel Collon est également évoqué dans cet article théorique : La crise économique et le fascisme en France

- On le retrouve cité dans plusieurs articles du blog Conspis hors de nos vi[ll]es, notamment celui-ci : 25 Novembre : Saint Michel Collon en conférence à Villerupt avec une association qui programme des spectacles de Dieudonné

- Sur Contresubversion : Un pamphlet antisémite distribué à une conférence de Michel Collon en 2010

- Sur Mondialisme.org : 
Sur Michel Collon (extrait de l’ « Inventaire de la confusion ») 
Anti-impérialisme

- Sur Conspiracy Watch : 
- Michel Collon est nommé dans plusieurs articles consacrés à la complosphère : http://www.conspiracywatch.info/tag... 
- En particulier, le cas Collon est développé dans ce livre datant de 2008, à partir de la page 30 : http://www.conspiracywatch.info/L-h... 
- Il est aussi listé parmi les soutiens au régime syrien dans cet article extrait du Monde (d’autres articles consacrés à ce sujet et parus ailleurs sur le web, notamment sur Reflets.info, le citent également) : Le petit monde composite des soutiens au régime syrien

Michel Collon est également évoqué dans le livre La Galaxie Dieudonné de Michel Briganti, André Déchot et Jean-Paul Gautier paru chez Syllepse en 2011 :

A propos de la conférence Axis for peace, organisée en 2005 par Thierry Meyssan, il est cité p.52 parmi les participants avec son comparse Jean Bricmont. Voici la note associée : « Jean Bricmont et Michel Collon sont indirectement liés aux réseaux belges des amis de Dieudonné. Ils le défendent au nom de la liberté d’expression. »

Ensuite, p. 136, Collon et Bricmont sont de nouveau cités, dans un passage concernant Olivier Mukuna (journaliste belge auteur d’un film hagiographique sur Dieudonné) et plus généralement les réseaux dieudonnistes belges : « Parmi les soutiens - plus ou moins actifs et plus ou moins revendiqués - de Dieudonné, outre Olivier Mukuna, on peut citer Jean-Marie Dermagne, le très controversé Michel Collon (ex-militant stalinien - il animait à la fin des années 1970 un comité "Joseph Staline" -, ex-cadre maoïste du Parti du travail de Belgique (PTB) et animateur du site internet Investig’Action), Aurore Van Opstal (étudiante en science politique à l’ULB, coauteure avec Michel Collon deIsraël, parlons-en ! et amie très proche de Mukuna). »

La note associée concernant Collon précise : « Michel Collon, qui se définit comme militant anti-impérialiste et antisioniste, fait l’objet de nombreuses critiques dans ces milieux. Par exemple, son site internet référençait, il y a peu encore, de nombreux liens de sites liés à la mouvance Dieudonné et/ou à l’extrême droite (Clap36, Alterinfo, Géostratégie, Silvia Cattori). Rappelons qu’il a aussi participé à la conférence Axis for Peace. »

Action Anti-Conspis Paris-Banlieue.


Note

[1] Nous donnons ces liens à titre informatif, pour les personnes soucieuses d’en savoir plus, mais cela ne veut pas dire que nous partageons l’intégralité des analyses publiées sur ces différents sites.

 

 

Source : Indymédia Paris

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1 février 2013 5 01 /02 /février /2013 16:09


INFO STREETPRESS De Saint-Germain-des-Prés au Panthéon, les nationalistes-révolutionnaires de Troisième Voie attendent un demi-millier de manifestants. Les manifestations de groupes radicaux se multiplient, illustration de la concurrence à laquelle ils se livrent.

les-skinheads-de-troisieme-voie-defileront-samedi-au-coeur-de-paris
Serge Ayoub aka Batskin, le leader de Troisième Voie, en 2011.
 

C’est l’événement skinhead du week-end à venir. Samedi 2 février à Paris, le groupuscule « national-révolutionnaire » Troisième Voie réunit le Tout-Paris skinhead entre la place Saint-Germain-des-Prés et le Panthéon. Une manifestation avec un mot d’ordre fédérateur « tous unis contre l’impérialisme », qui devrait faire la part belle à la Syrie de Bachar El-Assad. L’organisateur Serge Ayoub – « skin » historique – de spoiler pour StreetPress quelques-uns des slogans : « En Syrie comme à Paris, toujours les même ennemis » ou encore « Obama ferme-là, la France n’est pas à toi. Obama ferme-là, la Syrie n’est pas à toi. » 

COMPÉTITION À DROITE DU FN Au-delà de la cause syrienne, c’est surtout l’occasion pour le mouvement de Serge Ayoub de montrer ses muscles dans la guéguerre qui l’oppose aux autres familles de l’extrême-droite radicale. Car depuis « la dédiabolisation » au Front National, trois mouvements se livrent une concurrence acharnée pour remporter le leadership à droite de l’extrême-droite : Le Bloc Identitaire, les Jeunesses Nationalistes et Troisième Voie qui se tirent la bourre en comparant la taille de leurs manifs respectives. Une course à l’échalote dans laquelle les crânes rasés de Troisième Voie ont pu ces derniers temps apparaître distancés. Serge Ayoub a ainsi du fermer sa deuxième enseigne parisienne, le Bad Street Shop, l’été dernier.


Saint-Germain-Des-Près, ses intellos et… ses skinheads


JOLIS DRAPEAUX Sur le tract qui appelle à la manifestation de Troisième Voie, les drapeaux syrien, russe, serbe, vénézuélien et québécois. Quand StreetPress fait remarquer à Serge Ayoub que la situation en Syrie n’a pas grand-chose à voir avec le Québec, il nous renvoie à notre ignorance : 

« Ah bon ? Le Québec, ce n’est pas la même chose que la Syrie ? Ils ne sont pas opprimés par l’impérialisme américain ? Depuis 300 ans ? Oui, c’est la même chose ! C’est toujours la même chose et les mêmes personnes ! »

Le rendez-vous est donc donné à 14h place Saint-Germain-des-Prés, à quelques mètres du Café de Flore cher à Bernard-Henri Lévy, pour manifester contre « l’impérialisme ». Et Serge Ayoub d’expliquer pourquoi il a mis tous ces jolis drapeaux sur ses tracts :

« Tous les peuples qui se battent pour rester libres seront à l’honneur. »

Si des Vénézuéliens sont attendus sous réserve, plusieurs collectifs syriens pro-Assad ont confirmé leur venue. Comme l’Union nationale des étudiants syriens qui a même dédicacé une vidéo à la manifestation de Serge Ayoub. Mais côté people, les manifestants risquent d’être déçus : NiDieudonné, ni Alain Soral ou Frédéric Chatillon, animateurs vedettes du fan club de Bachar, ne sont annoncés.

MARQUEUR IDÉOLOGIQUE Joint par StreetPress, le politologue spécialiste de l’extrême-droite Jean-Yves Camus, fait remarquer que la thématique anti-impérialiste permet à Troisième Voie « de se démarquer de la concurrence. » Se revendiquant du solidarisme, « une doctrine floue, à l’origine très respectable, qui valorise le travail par rapport au capital et à la spéculation », Troisième Voie reprend aussi à son compte l’héritage des « non-alignés », ces nations qui refusaient de se définir comme soviétiques ou capitalistes. Une rhétorique issue de la guerre froide qui tranche avec celle des Identitaires, qui mobilisent eux contre l’Islam. Quant aux Jeunesses Nationalistes, l’autre mouvement à droite du FN, elles mettent en avant leur « conscience raciale »comme l’expliquait un de ses cadres Yvan Benedetti en septembre à StreetPressJean-Yves Camus d’ajouter :

« Et puis l’anti-impérialisme, ça permet de s’associer à des personnes ou des mouvements qui ne sont pas concernés par cette concurrence franco-française entre mouvements nationalistes. »


[VIDÉO] Le clip d’appel des « étudiants syriens» à la manif







[VIDÉO] L’incroyable vidéo d’appel à la manif du groupuscule « Lys Noir». La vidéo sans doute la plusLOL-fasciste de Youtube !


QUI AURA LA PLUS GROSSE ? Samedi après-midi, Serge Ayoub pense qu’ils seront au moins 500 à manifester. « Il y aura de 25 à 30 organisations. Et on ne fédère pas ? Mais qu’est-ce qu’on peut faire de mieux ? », tance l’ancien hooligan du PSG, avant de citer différents collectifs serbes ou russes qui ont été invités. Pour lui, Troisième Voie est « le parti qui rassemble le plus. » Il en prend pour preuve une manifestation en 2011 à Lille qui avait rassemblé « 800 personnes ». « Quelque chose d’exceptionnel pour des nationalistes », se félicite Ayoub, qui pousse la comparaison avec les manifestations locales du Front National qui réuniraient en moyenne 1.500 personnes. 

Et il en remet une couche : « Ça va changer des manifestations d’extrême-droite qui sont souvent des commémorations ». Une allusion aux 250 identitaires – « soi-disant formation principale » du milieu – qui ont défilé à Paris en janvier dernier en l’honneur de Sainte-Geneviève, la patronne de Paris. 

AUGMENTATION DU NOMBRE DE MANIFS « Il y a une vraie animosité entre ces groupes », observe Jean-Yves Camus, qui remarque que le nombre de manifestations sur la voie publique a carrément augmenté depuis 2 ans. « Depuis l’arrivée de Marine le Pen, il y a une tentative d’OPA sur cet espace totalement réduit, à droite du FN, qui représente 1% des électeurs ». Ce dimanche encore, les Jeunesses Nationalistes d’ Alexandre Gabriac ont fini en garde à vue à Lyon en marge des manifestations pour le mariage pour tous. Tandis que les Identitaires ont fait un beau carton médiatique en occupant une mosquée à Poitiers en octobre.

Serge Ayoub espère juste que cette première manifestation à l’appel de Troisième Voie à Paris ne sera pas interdite par la préfecture. Cela avait été le cas pour les Jeunesses Nationalistes en septembre:

« Je ne sais pas comment [les Jeunesses Nationalistes] s’y prennent pour se faire interdire partout. Ça pourrait faire jurisprudence. Le ministère de l’Intérieur peut être tenté d’interdire toutes les manifs de la même mouvance.»

 

La rhétorique anti-impérialiste permet à Troisième Voie de se démarquer de la concurrence




Source : Réseau militant.
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Non au Front National !

Camarades ,

Ne nous livrons pas aux chants des sirènes fascistes, qui sous couvert d'un discours anti-systémique bien rôdé, ne visent qu'à instaurer un régime aux relents des années 30. Ne soyons pas naifs face à ce nouvel ordre moral que veulent imposer par le mensonge et la peur les tenants de la haine et du "sang pur". Sous couvert d'une fausse expression démocratique et médiatique, le FN ne s'est jamais détaché de ce qui a construit son origine : une droite populaire qui rejette le prolétaire, une droite chrétienne qui rejette le non-croyant ou l'autre croyant, une droite corporatiste qui rejette l'union des travailleurs. Le FN a ses petits groupuscules néo-nazi dont il se défend d'être en lien publiquement mais avec qui il travaille bien tranquillement  : GUD, bloc identitaire et autres "natios".

    Et lorsque l'on se penche sur son programme politique le vernis craque : Contre la retraite par répartition et tout ce qu' a fondé le CNR de 1945 (où était-il lors des manifs de 2010 ?)  , contre les droits des salariés ( poujadiste un jour, poujadiste toujours !) etc... 

De nombreux documents démontrent l'imposture du FN. L'UPAC vous en propose deux :

- Celui du collectif communiste Prométhée dans son numéro 85, (site net : http://promcomm.wordpress.com), 5 pages.

-Celui du collectif VISA (Vigilance et Initiatives Syndicales Antifascistes), qui s'intitule "FN, le pire ennemi des salarié(e)s" et dont le lien est sur le blog, 29 pages. 

 

Ne lâchons rien ! 

Face au bras tendu du facho, levons le poing ferme du prolo !! 

 

Vêtements et accessoires skinheads et Antifas.

            Site "La Pétroleuse" : Clic<  link

 

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           Site "La Boutique, Tapage Rock" : Clic<  link

 

            Site "Antifa Wear" : Clic<  link

 

          Site "Ni Dieu, Ni Maitre": Clic< link   

 

             Site "FFC Production": Clic< link

 

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Modèle 25 mm

 

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Modèle 32 mm.

 

badge-UPAC.jpg

 

 

Fabrication "FFC Production".