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Antifascistes !

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Vive la CGT 1906

Parce que nous sommes attachés à l'esprit de la Charte d'Amiens de 1906 qui fonda les bases du syndicalisme révolutionnaire, parce que nous nous opposons à la dérive réformiste de notre confédération depuis les années 1970 et que nous condamnons la déviance contre-révolutionnaire de notre CGT depuis la fin des années 90, nous avons fait le choix de ne pas mettre en lien le site de la confédération ainsi que celui de l'UD de la Creuse qui ont pris le chemin d'un syndicalisme bureaucratique et élitiste.

 

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17 octobre 2012 3 17 /10 /octobre /2012 15:59

 

 

Proposé ce mardi par la Commission exécutive de la CGT pour succéder à Bernard Thibault en 2013, Thierry Lepaon a déjà fait part de son opposition aux accords de compétitivité-emploi soutenus par le Medef.

A entendre les représentants du patronat, ces accords de compétitivité sont LA solution à tous les maux actuels de l'économie française. Mais derrière ce terme marketing se cachent une belle boîte à outil pour déconstruire le droit du travail. Il permettrait aux entreprises en difficulté de négocier le niveau des salaires ou le temps de travail en échange d'hypothétiques garanties sur le maintien de l'emploi. Ce qui revient à réclamer pour le patronat un droit de chantage aux licenciements (à lire: l'offensive du Medef contre le modèle social).

Ces accords de compétitivité dans les cartons du Medef  (et du candidat Sarkozy à la présidentielle 2012) depuis un bon moment ont déjà suscité la réaction de Thierry Lepaon. Le membre de la commissuion exécutive fédérale de la CGT avait expliqué dans un point de vue publié dans l'Humanité du 10 février dernier: "Il faut refuser les accords de compétitivité emploi qui signifient la fin du contrat de travail".

Thierry Lepaon y affirmait: "Avec cette offensive majeure, l’objectif est bien de supprimer le socle commun valable et applicable pour toutes et tous : la loi. Dans notre système actuel, la loi est le socle commun légal qui s’impose à tous les employeurs. Les éventuelles conventions collectives, les accords de branches ou d’entreprises ne peuvent, aujourd’hui encore, qu’améliorer la loi. Beaucoup d’entre nous ont appris cela dans la législation du travail. C’est ce que nous appelons la hiérarchie des normes. La nouveauté de la proposition du Medef, reprise en chœur par Nicolas Sarkozy et ses ministres, vise à mettre un terme au socle commun au prétexte et au profit d’un accord collectif, dont la définition n’est d’ailleurs même pas esquissée."

  • A lire aussi:

"Il faut refuser les accords de compétitivité emploi", par Thierry Le Paon

CGT: Thierry Le Paon choisit pour succéder à Bernard Thibault

Tous nos articles consacrés à la compétitivité-emploi

S.G.

 

Source : L'Humanité

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12 octobre 2012 5 12 /10 /octobre /2012 00:03

Le licenciement, l’arme des patrons

Pour augmenter leurs profits, les capitalistes licencient. À PSA, Sanofi Rhodia, mais aussi  dans bien d’autres boites moins connues, donneurs d’ordre ou sous traitante. En France comme dans le reste du monde.

http://juralib.noblogs.org/files/2012/10/0113.jpg

L’objectif de ces licenciements : tirer les salaires vers le bas en augmentant la peur du chômage, et nous faire payer les pots cassés de la crise. Ils mettent la pression sur ceux qui travaillent pour gagner plus en faisant produire plus, à moins de travailleurs et travailleuses (les « gains de productivité ») pour débourser moins de salaires.

Avec pour résultats des plans de licenciements appelé hypocritement Plan de Sauvegarde de l’Emploi et la misère programmée pour des millions de personnes. La crise actuelle a pour conséquence prévisible des dizaines de milliers de licenciements. Face à cet enjeu crucial, il nous faut réfléchir aux stratégies les plus à même de permettre aux travailleurs et travailleuses de se défendre collectivement, tout en ouvrant des perspectives de transformation de la société qui permettent d’en finir avec ce système générateur de misère.

Quelle stratégie ?

Brandir comme revendication « l’interdiction des licenciements » ? Cette revendication est de nature démagogique parce qu’elle tente de faire croire aux salariés que l’État peut les protéger contre les coups tordus des patrons et des actionnaires.

Mais l’État est le bras armé des patrons : il envoie les CRS contre les grévistes, liquide toutes les manifestations de solidarité sociale, criminalise l’entraide, prend aux pauvres pour donner aux riches. Les 300 milliards d’euros donnés aux banques à la faveur de la crise et les exonérations de cotisations patronales démontrent une nouvelle fois, s’il est besoin, qu’il ne faut rien attendre d’autre de l’État, que son soutien aux patrons. Une telle revendication condamne à l’attentisme, en brandissant l’illusion du « bras protecteur de l’État » qui serait un barrage à la politique patronale. Bien au contraire, nous pensons que les travailleuses et les travailleurs ont tout intérêt à agir directement pour lutter contre les licenciements.

Qu’entendons-nous par « agir directement » ?

Les entreprises fonctionnent grâce aux travailleuses et aux travailleurs. C’est pour cela que nous affirmons que l’outil de travail leur appartient, quel que soit les titres de propriétés brandis, et cautionnés par l’État.

Dans le cadre d’un plan de licenciement, l’enjeu pour les personnes licenciées, c’est d’échapper à la misère. Pour cela, nous pensons que le premier élément est la construction d’un rapport de force. Occuper l’usine, attaquer les intérêts économiques de la boite donneuse d’ordre ou ceux des entreprises clientes (par exemple par le boycott, l’occupation de filiales, le blocage de l’acheminement des produits de la boite en question…), pour se réapproprier l’outil de travail et disposer d’un moyen de pression. C’est cette utilisation de l’action directe offensive contre le capital qu’il faut promouvoir.

La solution historique du mouvement ouvrier, c’est l’expropriation des patrons et le redémarrage de la production dans le cadre de l’autogestion, c’est à dire par les travailleuses et les travailleurs eux-mêmes, pour eux mêmes. C’est cette solution que nous devons remettre au goût du jour.

Une telle solution a par exemple été mise en œuvre dans des centaines d’entreprises en Argentine lors de la crise de 2001. Les patrons s’étant enfuis avec la caisse, les ouvriers n’ont pas attendu un hypothétique et illusoire secours de l’État. Ils se sont organisés collectivement, sans hiérarchie, pour redémarrer l’activité sous forme coopérative, en reprenant leur outil de travail. On trouve d’autres initiatives autogestionnaires du même genre aujourd’hui ou au cours de l’histoire, comme par exemple récemment les « Strike bike » en Allemagne. En France, l’exemple de LIP nous donne également quelques pistes. Si l’expropriation n’est pas possible, dans le cas d’un plan social partiel, faute de rapport de force, il est intéressant de proposer la mise en commun des indemnités de licenciement pour lancer une coopérative ouvrière, sur la base du principe « à travail égal/salaire égal », et de l’égalité totale entre coopérateurs (en terme de décisions, de gestion de la structure).

Difficultés et pistes de réponses

Dans ce type de luttes, plusieurs difficultés émergent. D’abord une telle perspective ne va pas sans l’instauration d’un rapport de force. L’État ne tardera pas à jouer l’auxiliaire et le garant des intérêts du patronat en envoyant la « force publique » pour tenter d’évacuer les salariés en lutte de l’entreprise.

Tous les prétextes seront invoqués : entrave à la « liberté du travail » (sic), dégradations, effraction, non respect de la propriété privée, « trouble à l’ordre public », etc… Le patronat peut aussi faire intervenir des milices, sous formes de boîtes de sécurité privées, voir d’hommes de main. Il est alors indispensable d’organiser la solidarité à l’extérieur de la boîte : en allant voir les autres entreprises aux alentours, en sollicitant les organisations interprofessionnelles des syndicats (UL…), et, si elles font défaut, en allant rencontrer directement la population, les autres travailleuses et travailleurs, sur les quartiers…

Ensuite, si la forme « coopérative » existe légalement (la loi du 19 juillet 1978, articles 48 à 52, permet la reprise en coopérative d’une entreprise qui dépose le bilan), la loi sur les SCOOP a permis un détournement de l’esprit originel des coopératives. Il faut donc être attentif à la forme choisie, afin d’éviter au maximum de permettre un retour à des logiques capitalistes au sein de la structure coopérative.

Les coopératives peuvent fonctionner de manière très proche des entreprises capitalistes : certaines de celles qui existent reproduisent les inégalités de salaire, le maintien d’une distinction dirigeants/dirigés, d’un encadrement, la dépendance envers un actionnaire (jusqu’à 50% du capital). Il est important d’affirmer la revendication de l’égalité des salaires, mais aussi celle d’une gestion collective de la coopérative, ainsi que le contrôle de la totalité du « capital » par les salariés.

Le second problème, c’est la pression capitaliste du marché, la logique de la concurrence qui a tendance soit à mettre en difficulté la survie du projet, soit de faire évoluer celui-ci vers les normes capitalistes de rentabilité. C’est en cela que nous ne pouvons considérer la constitution de SCOOP comme autre chose qu’une solution temporaire, un outil de résistance, et que nous devons réaffirmer la nécessité d’un changement révolutionnaire, seul à même de permettre de surmonter cette pression. La forme coopérative telle qu’elle existe légalement est un outil de résistance, mais à terme il n’y a pas de perspective réelle de lutte contre les licenciements sans perspective de transformation révolutionnaire de la société. Il est dès lors impératif que les coopératives ainsi créées soit des appuis aux luttes sociales, puissent faire jouer l’entraide comme contre-société ouvrière.

On peut insister sur la mise en réseau nécessaire des coopératives, sur l’entraide, afin de rompre l’isolement, mais cela ne suffit pas. L’exemple de l’Argentine nous le montre, où la pression capitaliste du marché a contraint de nombreuses coopératives à la fermeture, où l’État n’a eu de cesse, une fois la vague de révolte affaiblie, de vouloir récupérer les outils de production coopératifs, où les milices patronales ont pu intervenir pour briser la résistance ouvrière, où, plus grave, certaines coopératives ont remis en vigueur les normes de production et d’organisation du travail (inégalités de salaires, distinction dirigeants/dirigés) pour « s’adapter » à la pression capitaliste du marché.

Le seul moyen de rompre avec cette capacité qu’ont le capitalisme et l’État à intégrer les structures qui lui sont antagonistes, c’est le développement incessant des luttes, c’est la fédération des structures de résistances coopératives, avec la pratique de la mutualisation directe de la production chaque fois que c’est possible.

Des syndicalistes libertaires lyonnais
Pour nous contacter

VENEZ DÉBATTRE AVEC NOUS DES RÉPONSES SYNDICALES À LA CRISE
CE SAMEDI 13 OCTOBRE à 15 heures
LIBRAIRIE LA PLUME NOIRE 8 rue DIDEROT LYON 1er

 

Tribune syndicaliste libertaire

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2 octobre 2012 2 02 /10 /octobre /2012 09:42

Au sommaire du N° 41 de la revue Syndicaliste ! :

Un dossier sur les tendances syndicales (les CSR de 1920-1922, Essere Sindacato dans la CGT italienne, les tendances dans la CNT espagnole) Vie Syndicale (élections TPE, SUD Industrie, Fédérations cheminots) La lutte des électriciens britanniques, chroniques de livres…



Au XIXe siècle, un vieux philosophe barbu avait exposé sa thèse de « la baisse tendancielle du taux de profit des capitaux ». Cette thèse figure encore parfois dans les formations Premier niveau de la CGT. Elle sert également de fondement à toute action anti-capitaliste, qu’elle soit réformiste ou révolutionnaire. Avec cette théorie, Marx expliquait l’impossibilité de maintenir dans la durée un taux de profit pour les capitaux, sans un combat acharné entre capitalistes et prolétaires. Les capitalistes n’ayant donc comme solution que de s’attaquer aux coûts de production des marchandises, et donc à tous les acquis gagnés par les travailleurs-euses.

Depuis le milieu des années 1970, les capitalistes annoncent régulièrement « une crise » et ensuite une prochaine reprise économique ! Ce discours démagogique vise à cacher qu’il existe en fait une seule et même crise, permanente, qui ne peut se régler dans le cadre du capitalisme. Cette contradiction rend indispensable la mise en place de politiques anti-sociales qui paupérisent jusqu’aux travailleurs des États impérialistes. Alors pourquoi les réformistes et les révolutionnaires se refusent-ils à expliquer cette évidence aux travailleurs-euses ?

Parce qu’ils vivent, eux aussi, dans le mythe d’une société capitaliste harmonieuse, démocratique, écologique où les profits seraient partagés équitablement. C’est le slogan des tracts et manifs : « Pour un autre partage des richesses ! ». En propageant ce mythe, ils rangent le Socialisme et le Communisme dans un musée. Ils développent une vision nostalgique des décennies qui ont suivi la fin de la seconde guerre mondiale, de « l’État providence », de « l’Économie nationale », de « la République sociale »… Le tout en chantant la Marseillaise et en brandissant le drapeau tricolore de la bourgeoisie. Mais surtout, ils ne peuvent offrir aux travailleurs qu’une succession de défaites puisque leurs luttes s’enferment dans une démarche défensive, dans le cadre du système capitaliste et de ses institutions.

Non, l’heure n’est plus aux luttes défensives, ou pour un « capitalisme social ». Nos luttes doivent s’organiser avec une stratégie révolutionnaire. Les luttes ne sont pas une fin en soi pour maintenir un peu de pouvoir d’achat, mais un moyen d’organiser les travailleurs dans leurs organisations de classe : nos organisations syndicales. De les structurer sur une base professionnelle et géographique (interpro). De les renforcer politiquement pour en faire dès maintenant des contre-pouvoirs. Des contre-pouvoirs qui se transformeront en organes de pouvoir. Car c’est justement ce qui fait la nature même d’une révolution : l’écroulement des anciens organes de pouvoir de la bourgeoisie et leur remplacement par de nouvelles structures de classe.

Cette évidence est masquée par la domination idéologique et culturelle que la bourgeoisie nous impose. Le mouvement « anti-capitaliste » est dominé par les schémas de la Révolution bourgeoise de 1789 et par la Révolution russe de 1917. Ce mouvement s’exprime donc par les élections et par l’agitation. Il se focalise sur des outils intégrés au système capitaliste : partis, syndicats d’entreprise, collectifs sectoriels et des associations caritatives.

L’actualité, ce n’est pas la rénovation du capitalisme mais la Révolution prolétarienne. Il nous faut donc des outils appropriés à cette perspective. Des outils qui nous permettent de structurer le Prolétariat dans une organisation sociale capable de réaliser une révolution sociale. Ces mêmes outils devant nous permettre ensuite de gérer sur une base démocratique et collective le Socialisme. L’urgence est donc à la construction de cette Confédération syndicale unitaire, qui s’appuie sur ses syndicats d’industrie (professionnels) et sur ses Bourses du Travail (Unions locales). Pour populariser et appliquer cette stratégie révolutionnaire nous avons besoin de regrouper les révolutionnaires dans une tendance qui pousse dans cette direction.

La Révolution ne se construit pas avec de beaux discours mais en s’organisant. Alors organise toi !

 

Source: Classe contre Classe

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29 juillet 2012 7 29 /07 /juillet /2012 18:41

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16 juillet 2012 1 16 /07 /juillet /2012 18:08

 

Même si les dirigeants des organisations syndicales considèrent que la conférence sociale est une éclaircie après ces années où elles ont été mises dans la peine ombre par le pouvoir Sarkosyste, pour les travailleurs et la classe ouvrière, il ne faut pas s’attendre à une embellie sur leur situation sociale.

Le gouvernement agi de manière stratégique, il veut gagner du temps alors que les urgences sociales sont là. Tiraillé par les diktats de l’UE d’un côté, et de l’autre par le Medef, Hollande et Ayrault entendent donc faire au cas par cas, à la petite semaine et avec des mesurettes homéopathiques.

C’est donc bien un gouvernement d’alternance libérale qui est en place pour continuer la ligne tracée par Sarkozy et ses prédécesseurs, mais en pommadant les syndicats et en manigançant avec le patronat, pour mettre les travailleurs et la classe ouvrière au service de l’économie capitaliste qui fait autant de dégâts dans les droits sociaux et acquis qu’une guerre de tranchées sur les hommes.

Le gouvernement sait qu’il joue au-dessus d’un terrain miné, et qu’il entend se déplacer sur le fil tendu par la lutte des classes qui s’aiguise de jour en jour : d’un côté les fascistes, l’arme du capital et du patronat, et les pires réactionnaires, de l’autre les travailleurs et la classe ouvrière qui s’organisent avec un Front de Gauche qui s’émancipe et se renforce.

En 1936, pour gagner les premières grandes conquêtes sociales, il y avait eu alliance et unité entre la social-démocratie de Blum, les communistes de Thorez, et la CGT reconstituée après plus de 10 années de division en deux camps, CGT et CGT-U.

Grâce à ce Front Populaire, la grève générale a été organisée et soutenue par le Peuple, le patronat a dû céder en voyant la situation s’empirer et leur avenir compromis... tous les secteurs de travail étaient touchés et tous les lieux de production étaient occupés… la terreur du capital !

On peut d’ores et déjà considérer que cela ne se répétera pas, c’est-à-dire qu’aujourd’hui il ne faut donc compter que sur nous-même en tant que classe des travailleurs pour arracher les urgences sociales mais aussi nos légitimes revendications après des années de perte et de disette. Tout au plus, nous serons soutenus par le Front de Gauche, les mouvements d’extrême-gauche et d’ultragauche.

Beaucoup pouvaient penser que l’arrivée de la gauche social-démocrate au pouvoir pouvait freiner les ardeurs du patronat, mais que nenni, au contraire car il est à l’offensive pour défendre ses intérêts capitalistes. Des dizaines voire des centaines de milliers d’emplois sont sur la sellette et prêts à être sacrifier par le patronat pour influencer le gouvernement dans ses décisions.

On ne peut pas croire que la continuité libérale améliora cette grave situation de l’emploi qui est une variable d’ajustement dans une période de crise si intense du système capitaliste.

La seule solution progressiste serait que le gouvernement social-démocrate annonce la nationalisation sans contrepartie des entreprises qui licencient ou qui délocalisent les productions, mais pour cela il faudrait qu’il se démarque de Bruxelles, mais comme le gouvernement Hollandais est Bruxellois, cela n’arrivera jamais. Au contraire, ils vont signer les traités au nom de l’unité de l’Europe qui doit faire face à une crise et à la concurrence, ils veulent donc « sauver le soldat capital » au détriment des intérêts des peuples laborieux qui sont la ressource humaine qui crée le capital.

Donc de fait, pour améliorer la sacrosainte compétitivité des entreprises, c’est-à-dire la compétitivité financière pour satisfaire les actionnaires, les banques et les propriétaires des moyens de productions, le gouvernement n’a d’autre choix que de diminuer les droits de travailleurs qui sont considérés comme des entraves à cette sacrosainte compétitivité. Comme vient de l’annoncer une direction d’usine « dans cinq ans, on devra être aussi rentable et compétitif que le sud-est asiatique ou la production ici s’arrêtera ».

Il faut donc s’attendre à des coupes sombres dans les effectifs, par l’élimination des travailleurs les plus faibles, par l’externalisation ou la délocalisation des secteurs les moins rentables, par des réorganisations de la production, et par des coupes dans les droits et acquis sociaux.

Et on ne peut imaginer que seuls les salariés des entreprises de productions ou commerciales seront touchés, c’est toute la société et tous les secteurs qui pourraient en subir les conséquences. Cela veut dire que le moment n’est pas de s’isoler dans le corporatisme ou dans un pseudo cocon protecteur incarné par un statut ou un accord, mais de créer une grande unité pour ne pas passer à la moulinette les uns après les autres sans se poser la question de savoir qui seront les prochains sur la liste.

Aussi des questions se posent :

1) jusqu’où les travailleurs et la classe ouvrière laisseront-ils faire et accepteront-ils le déclin ?

2) comment les populistes-fascistes vont-ils utiliser cette situation ?

3) Comment organiser la résistance et préparer l’offensive ?

Comme beaucoup maintenant le répètent, il y a des urgences sociales et des revendications

nécessaires à gagner. Le meilleur moyen est de ne plus être sur la défensive comme pendant les

années où le sarkozysme a sévit avec toutes ses dérives, désormais, nous n’avons plus le choix car en

2017, il n’y aura plus pas l’alternance droite / gauche, mais l’alternative avec un gouvernement et des

élus qui entendent se sortir des griffes du capital en proposant la mise en place d’une politique sociale

et socialiste réelle, ou la mise en place d’une politique basée sur la nationalisme qui met le pied à

l’étrier au système violent du fascisme…

Et ce n’est vouloir faire peur que de dire cela, c’est une réalité objective, car dans d’autres pays où le

capital est tout aussi impitoyable qu’ici, les mouvements d’extrême-droite cachés ou affichés, ne

marquent pas le pas, mais ils progressent de manière inquiétante, même en Allemagne qui a subi le

nazisme, même en Espagne qui a subi le franquisme et en Italie qui a subi Mussolini…

Aussi, pour organiser la résistance, il faut être conscient de cette réalité qui c’est vrai fait peur, mais

comme dit l’adage « la peur n’évite pas le danger ».

C’est aujourd’hui ce manque de prise en compte de ce danger qui doit inquiéter, beaucoup de gens se

disant sans se cacher alors que personne ou très peu, n’osait dire cela ouvertement il y a encore

quelques années « on a essayé la droite, la gauche, ils n’ont rien fait pour nous, qu’avons-nous à

perdre quand nous avons tout perdu »

Il suffit d’écouter autour de soi pour entendre des bêtises, certes des bêtises mais elles sont collectives

car beaucoup osent dire en parlant du non-événement monté en épingle lors de l’eurofoot :

« pourquoi y-a-t-il des étrangers qui jouent dans l’équipe de France de foot ? »

Il suffit de regarder les journaux télévisés ou les émissions d’investigation à grande écoute pour se

rendre compte comment le capital utilise les chenils médiatiques où les chiens de garde sont dressés

pour influer sur les consciences en développant subjectivement à dose sagement calculée, le racisme

et la xénophobie, c’est un véritable endoctrinement de masse qui se passe sous nos yeux. (Affaire

Mehra, affaire de Lille, Syrie, Egypte, Afghanistan…)

Le capitalisme français, européen et mondial, a perdu un de ses meilleurs valets, Sarkozy, qui était

comme Thatcher en son temps, le fer de lance de l’ultralibéralisme européen droit dans ses bottes, et

soutenu par ses pairs en Allemagne, en Italie, en Hollande, aux USA et en Israël… Aujourd’hui, le

patronat français appuie là où ça fait mal, et il met la pression sur les sociaux-démocrates en le

menaçant avec ses armes car il n’est pas menacé par des mesures qui lui feraient « fermer le caquet ».

Aussi nous devenons des victimes collatérales d’un système et d’une politique qui n’apportent rien

aux travailleurs et à la classe ouvrière, bien au contraire, mais nous le répétons, c’est le résultat de

l’alternance alors qu’il nous faut une alternative.

Il s’agit donc un choix de société : soit nous subissons les affres du capitalisme qui emploiera des

méthodes barbares pour s’en sortir (l’exemple de la catastrophe pour les travailleurs victimes de la

crise puis des expulsions suite à la crise des subprime aux USA est flagrant

[http://www.youtube.com/watch?v=r3qmPqWl-nY], soit nous nous en débarrassons en le

combattant dans une unité et une détermination qui ne laissent aucune place au sectarisme, aux

idéalistes ou à ceux qui croient encore que le capitalisme peut être moral et social.

Nous allons proposer de former des camarades de la circonscription de Béthune (Bruay-Auchel-Lillers et

environs…), à la théorie politique et à la science marxiste, avec des cours, 3 cycles sur 3 ans, une soirée

de 2-3 heures par mois (durant la période scolaire). Si des camarades sont d’ores et déjà intéressés pour

comprendre théoriquement ce qu’ils vivent chaque jour, qu’ils nous envoient un email.

Ceci est ouvert à tous les camarades assidus, pour se doter des armes nécessaires pour combattre pied

à pied le capitalisme et son bras fasciste, et surtout éviter tous les pièges souvent distillés par les

mensonges et la propagande réactionnaire et négationnistes de l’histoire.

Source: Blog "onsbouge".

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15 juillet 2012 7 15 /07 /juillet /2012 02:14

Début Juin, V.I.S.A. a adressé un courrier ( fichier joint ) aux organisations syndicales nationales et à un certain nombre de syndicats locaux, départementaux , régionaux ou fédérations  qui  se sont, d’une façon ou d’une autre, confrontés  à l’offensive « sociale » du Front National.
Par cette lettre, nous tenions à réaffirmer que, au-delà des péripéties électorales, le combat contre l’idéologie du FN et de l’extrême-droite ne pouvait souffrir de pause et qu’il devait être mené en permanence par le syndicalisme. VISA tient ainsi à montrer sa détermination et sa disponibilité pour continuer à fournir des outils aux militants syndicaux engagés dans cette bataille de longue haleine    (brochures, formations, débats etc...)
« Leurs avancées sont faites de nos reculs » disions nous il y a plus de quinze ans. Malheureusement ce constat est toujours d’actualité. C’est de la responsabilité de l’ensemble du mouvement syndical d’inverser la tendance et de faire reculer les idées nauséabondes de l’extrême-droite qui empoisonnent le terrain social et s’attaquent aux fondements mêmes de la solidarité entre les travailleurs.
Il n’y aura pas de répit après les élections, le combat continue !

Cette lettre a été envoyée aux organisations suivantes :
CFDT/CFE-CGC/CFTC/CGT/CGT-FO/FSU/SOLIDAIRES/UNSA
FD CGT FINANCES/FD CGT SERVICES PUBLICS/UNION CGT EDUC’ACTION
SOLIDAIRES FINANCES PUBLIQUES
FD SGEN-CFDT/ FD FGTE-CFDT/ FD CFDT FINANCES
SNES-FSU/ SNESUP-FSU/ SNUIPP-FSU/ SNEPS-PJJ-FSU/ SNU-TEFI-FSU
CFDT-REGION NORD-PAS DE CALAIS
UD CGT 38/ UD CGT 57/ UD CGT 62/ UD CGT 09/ UD CGT64/ UD UNSA 38
SDU-FSU13/ CGT TERRITORIAUX 38/ CGT VILLE DE PARIS75 /UL CGT HARFLEUR 76

Fichier attaché Taille
Lettre aux OS.pdf 192.72 Ko
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18 juin 2012 1 18 /06 /juin /2012 12:04

Avec le récit d'Elie Domota sur ce qui se passe en Guadeloupe, on est bien loin de l'image idyllique des sept îles enchanteresses de la Caraïbe...

 

Elie Domota, le secrétaire général de l'Union générale des travailleurs de Guadeloupe (UGTG), et porte ­ parole du LKP (collectif d'organisations syndicales, associatives, politiques et culturelles de Guadeloupe) était l'invité d'honneur, vendredi soir, d' une réunion publique à Limoges. Il venait, à l'invitation du Comité international contre la répression et la défense des droits syndicaux et politiques (CICR), parler de la répression antisyndicale en Guadeloupe, suite au mouvement social contre la vie chère de 2009 d'abord. Ensuite pour parler de la non application et du non respect de l'accord Bino, qui avait mis fin à la crise sociale. Cet accord prévoyait, à partir de mars dernier, le versement d'une prime de 200 euros par les entreprises.

 

Or, comme l'a indiqué Elie Domota, «la CGPME et le Medef ne veulent pas prendre cette prime en charge, et les autorités laissent faire. Le protocole d'accord prévoyait que ces 200 euros étaient pen- dant 3 ans pris en charge par l'Etat et les collectivités, puis par les entreprises. L'accord a été signé en présence du préfet et de quatre directeurs du travail. Nous leur avons écrit pour dénoncer cette situation, mais ils n'ont pas répondu».

Alors depuis le 10 mai, à l'appel du LKP, 3000 salariés de 100 entreprises, sont en grève générale illimitée. «La seule réponse de l'Etat : la répression en nous envoyant des gendarmes venus de métropole. Dix-sept de nos camarades sont poursuivis pour homicide involontaire, après qu'un jeune motard de 20 ans se fut tué dans un accident de la circulation. D'autres ont été poursuivis pour avoir refusé des tests ADN, puis condamnés à verser une amende de 1000 euros ! Nous demandons l'arrêt de tous les procès contre des syndicalistes pour des actes relevant de leurs mandats syndicaux et la levée de toutes les sanctions. Nous allons écrire, en ce sens, à la ministre de la Justice.»

Bien d'autres sujets ont été évoqués, comme la préparation de la réforme territoriale, «la Guadeloupe est le laboratoire de cette réforme et l'est aussi pour l'éradication de tous les acquis sociaux»

 

 

FATIMA AZZOUG,

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12 juin 2012 2 12 /06 /juin /2012 13:27

Dans l’article : "Tu seras peut être ouvrier comme ton père mais au moins tu sauras t’exprimer face au patron" (lien en bas d'article), Luc, militant syndical évoque la culture comme une "arme" au service de l’action syndicale. [1]
Rangeant des archives, j’ai retrouvé un échange savoureux entre deux syndicats, à propos du français, des mots et de leurs usages… dans la lutte de classes.


Dans une communication, un syndicat "X" se déclarait "extrêmement choqué du terme "outrecuidance" [qui avait été] employé" par un syndicat "Y".
Jugeant cela "particulièrement malvenu et insultant", le syndicat "X" partait alors dans une analyse sémantique pour le moins personnelle. S’appuyant sur "une grande expérience de terrain du discours patronal" (sic), il assurait que "ce terme est en général employé par les patrons et chefs de tout poils dans leurs rapports hiérarchiques avec leurs subordonnés pour justifier des sanctions disciplinaires, voire des licenciements. (cf:vous avez l’outrecuidance de me répondre quand je vous donne un ordre !! »). Il était donc particulièrement malvenu et insultant dans le débat interne".

Reprenant la plume, le syndicat "Y" lui faisait la réponse suivante (non sans un certain humour critique…)


Camarades,

Qu’un syndicat, "sous le couvert joyeux de soleils fraternels" [2], se pique d’attaquer "à fleuret mocheté ou sabre au clair" un autre syndicat n’a rien d’extravagant dans le débat syndical interne. Bien que volontiers procédurier il omette de référencer une citation visant à crédibiliser son amphigouri [3] n’a rien de remarquable non plus. En revanche, qu’un sophisme [4] étaye un "diktat" et le droit de réponse se mue alors en droit de réaction. Arguant [5] d’une "grandes expérience de terrain du discours patronal…" (sic) [6], le syndicat "X" nous "assure" entre autre que le terme d’outrecuidance (action de croire en soi outre mesure) "est en général employé par les patrons et chefs de tous poils dans leurs rapports hiérarchiques avec leurs subordonnés pour justifier des sanctions disciplinaires, voire des licenciements." Le message binaire est limpide :

1. L’usage "du terme outrecuidance" (entre autres) serait "malvenu et insultant", car à priori préempté [7] par le Medef et ses "petits marquis" pour un usage exclusif de "classe".

2. Nous autres anarcho-syndicalistes, syndicalistes révolutionnaires ou sans-grade, ne serions donc autorisés à n’employer que certains termes ou mots déterminés consignés dans un codex [8] estampillé "populaire", "ouvrier" ou "prolétarien" établi sous la bienveillante autorité de quelques gardiens du dogme [9] auto mandatés.

Tout impudent [10] bravant l’interdit serait considéré ipso facto [11], comme un "traître", un "ennemi de classe" et donc au mieux vilipendé [12]…
Mais si nous appliquons cet axiome [13] à la lettre, pourrions-nous encore employer par exemple ce mot de "Révolution" que Copernic utilisa dans ses travaux sur la rotation de la terre autour du soleil [14] ou que le Maréchal Pétain collait à "nationale" pour qualifier l’idéologie officielle du régime de "l’État français" en juillet 1940 ?.
Quel mépris pour la Culture et ceux qui oeuvrent, toutes disciplines confondues, à son appropriation par le plus grand nombre. "Quelle défense d’entrer dans le jardin avec des fleurs" comme le chantait un poète libertaire [15].
Notre syndicat rejette tout obscurantisme [16], tristement résumé dans la formule lancée par Baldur von Schirach, lors d’un meeting en 1939 : "Quand j’entends le mot "culture", je sors mon revolver !" [17]. Il le rejette comme assurément les camarades de l’éducation, de la presse, des éditions… et plus largement tous ceux qui ne sont pas résignés à "passer sous les fourches caudines" du "temps de cerveau humain disponible" prôné par M. Le Lay et TF1.

Mais pendant que d’aucuns font la fine bouche sur un terme, les boulangeries Banette, (entreprise du Commerce et de l’industrie de l’Alimentation) puisent sans vergogne [18]dans le "Panthéon Rebel" en extrapolant la maxime de Zapata. Sur leurs emballages on peut effectivement lire : "Mieux vaut manger du pain debout qu’un steak à genoux." Dont acte [19].

Nota bene [20]. Les définitions de certains mots ou citations sont référencées en bas de document afin d’éviter toute interprétation ou "éclairage scialytique" [21].

Le Syndicat "Y"


P.-S.

Mais au-delà de l’humour provocateur de la réponse, c’est bien la lutte pour la réappropriation de la culture qui est rappelée.

Notes

[1] Lire sur ce site : "Tu seras peut être ouvrier comme ton père mais au moins tu sauras t’exprimer face au patron"

[2] In "L’oppresion" Léo Ferré – 1973

[3] Amphigouri : "Discours dépourvu d’ordre et de sens." (Source : Littré)

[4] Sophisme : "Faux raisonnement qui a quelque apparence de vérité." (Source : Littré)

[5] Arguer : " Tirer une conséquence d’un fait, d’un principe." (Source : Wikitionnaire)

[6] Sic : "De la façon dont cela a été dit ou écrit, aussi étrange que cela paraisse." (Wikitionnaire)

[7] Préempté : de préemption : "Droit qui consiste à revendiquer un objet ou un bien avant toutes autres personnes." (Source : Littré)

[8] Codex : "Recueil des formules." (Source : Littré)

[9] Dogme : " Point de doctrine établi comme fondamental, incontesté, certain." (Source : Littré)

[10] Impudent(e) : "Qui n’a point de pudeur, insolent, effronté." (Source : Wikitionnaire)

[11] Ipso facto : "Par le fait même"." (Source : Littré)

[12] Vilipender : Traiter de vil, traiter avec beaucoup de mépris." (Source : Littré)

[13] Axiome : "Vérité évidente de soi et non démontrable." (Source : Littré)

[14] Copernic : "Des révolutions des sphères célestes vers 1530".

[15] Léo Ferré In "Et Basta !" – 1973

[16] Obscurantisme : "Attitude d’opposition à la diffusion du savoir, quelque soit le domaine." (Source : Wikipédia)

[17] Reprise par B von Schirach (Chef des jeunesses hitlériennes et administrateur d’un district de Vienne jusqu’en avril 1945), c’est l’écrivain allemand national-socialiste, Hanns Johst (1890-1978), qui plaça cette formule dans l’une de ses pièces de théâtre intitulée "Schlageter" (1933). (Source : Wikipédia)

[18] Vergogne : " Honte." (Source : Wikitionnaire)

[19] Dont acte : "Prendre bonne note de ." (Source : Wikitionnaire)

[20] Nota bene : " Locution latine signifiant : remarquez, remarquez bien." (Source : Littré)

[21] Scialytique :"système d’éclairage sans ombres portées pour salles d’opérations."( Wikipédia)

Source: Futur.net

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1 mai 2012 2 01 /05 /mai /2012 08:12

1er mai

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20 avril 2012 5 20 /04 /avril /2012 20:30

COMMISSION EXECUTIVE DU 17 AVRIL 2012
Intervention de B. THIBAULT
La direction confédérale



Pour introduire notre discussion, je veux d’abord évoquer le contexte dans lequel nous abordons la perspective d’un changement de Secrétaire général de notre Confédération dans une ambiance qui s’est manifestement dégradée dans les relations entre dirigeants, voire entre organisations, ces dernières semaines.

Nous sommes en effet dans cette situation paradoxale où la CGT a marqué les débats et l’actualité sociale de ces dernières années dans des proportions importantes. Nous sommes le syndicat réputé en pointe, le plus combatif, le plus présent et le chaînon principal du mouvement syndical français face à un pouvoir politique autoritaire et libéral. Nous avons su marquer des points dans un environnement hostile. Nous nous sommes renforcés en nombre d’adhérents et en cohésion entre militants de la CGT.

Et voilà que du jour au lendemain, au moment même où les français peuvent décider de mettre fin à l’ère Sarkozy pour ouvrir une page nouvelle, la direction de la CGT apparaît traversée de clivages sans clairement identifier ce qui est à l'origine d'une situation qui ne peut qu’être incompréhensible pour beaucoup !

Comme cela était malheureusement prévisible, des camarades ont fait le choix une nouvelle fois d’utiliser la presse après notre dernière Commission exécutive pour influencer les débats internes aux instances de la CGT.

Ma lettre du 5 avril condamnant sans réserve au nom de la CE « toute attitude de camarades, quelle que soit leur responsabilité, qui apportait leur concours à ces opérations qui contribuent à la division et à l’affaiblissement de la CGT en visant ses dirigeants » est restée lettre morte.

Le Figaro s’est donc fait un malin plaisir d’ouvrir le feu d’une série d’articles ces derniers jours autour du thème de « la guerre des chefs déclarée à la CGT ».

Je ne relèverai pas toute les énormités que j’ai pu lire comme vous.

Cependant, dès lors que je suis nommément mis en cause, tout comme la légitimité de la CE confédérale, et qu’au travers de cela c’est bien l’organisation qui est la cible principale, il y a certains points que je ne peux laisser sans réagir.

Les contrevérités diffusées par presse interposée relèvent de la malhonnêteté. Affirmer que les organisations de la CGT auraient déjà choisi leur premier responsable, qu’il s’agisse d’Eric Aubin ou d’un autre, est totalement faux et j’y reviendrai dans un instant.

Prétendre que je chercherais à imposer un « coup de force » antidémocratique est irrespectueux de la procédure collective que nous avons arrêtée ensemble.

En osant dire, je cite « que je voulais rempiler pour un 5e mandat mais que c’est la CE qui m’en a dissuadé », on tente d’accréditer l’idée que je chercherais à mettre le bazar pour apparaître un recours de dernière minute. C’est pour moi une insulte au vu de mon engagement au service de l’organisation.

Les nombreux dirigeants à qui j’ai fait part de ma décision dès le mois de décembre avant de la rendre publique en janvier savent ce qu’il en est.

Les décisions concernant l’avenir de la CGT seraient maintenant prises dans une sorte de « cabinet noir »se substituant aux instances dirigeantes. Pour ceux qui ne le sauraient pas, sachez que tous les secrétaires généraux de la Confédération ont, à un moment ou à un autre de leur mandat, eu à affronter ce genre de campagne. Vous constaterez vous-même que ce sera le cas encore à l’avenir quel que soit le premier dirigeant que se donneront les organisations de la CGT.

J’ai été habitué aux coups bas lorsqu’ils viennent d’en face, pas aux coups tordus qui viennent de notre propre camp.

Ces articles de presse participent à déstabiliser la CGT. Ils entachent la crédibilité de dirigeants de la Confédération. Ils créent une atmosphère pesante dans les relations personnelles. Ils affectent nos capacités de travail collectif pour les tâches présentes et celles à venir. Ils créent maintenant des problèmes au sein des organisations. Nous avons un courrier de la Fédération des Cheminots, j’ai eu d’autres appels de camarades ne supportant pas de voir l’instrumentalisation dont leur organisation fait l’objet dans un débat dont ils ne comprennent pas les vrais tenants et aboutissants.

Je suis obligé de constater qu’Il y a maintenant des déclarations ou des comportements qui ne sont pas dignes du mandat qui nous a été confié et des responsabilités qui incombent à la CGT.

Je ne sais si c’est le sujet qui veut ça, si c’est le contexte, mais il va falloir trouver entre nous les moyens de se sortir de cette passe délicate pour toute la CGT, sinon le trouble va gagner jusqu’aux syndicats et les militants seront en droit de nous demander des comptes.

Personne ne peut croire que le Secrétaire général peut résoudre seul une équation qui est à traiter collectivement. Le mandat que vous détenez des syndicats de la CGT est fait pour cela.

Après que j’ai fait connaître ma décision de ne pas être reconduit dans mes responsabilités, nous sommes convenus ensemble que je prendrai le temps de consulter les secrétaires généraux d’UD et de FD, les membres de la CE. Ceci avec l’objectif d’être en mesure de faire une proposition collant au mieux à la fonction et susceptible de recevoir le consensus le plus large possible au CCN.

J’ai lancé cette consultation sous la forme d’un courrier adressé aux secrétaires généraux qui a généré à la fois de la surprise, parfois de l’incompréhension, voire de mauvaises interprétations.

Par exemple, je n’avais pas anticipé qu’en m’adressant aux premiers responsables pour connaître leurs attentes, certains allaient se tourner vers leur instance de direction pour faire adopter des délibérations pour supporter la candidature de tel ou tel. Çà n’était pas l’objectif. Chacun peut comprendre qu’on ne peut pas se retrouver devant un CCN où nous serions amenés à compter les positions d’organisations en faveur de X, Y, Z ou Tartempion !

Force est de constater que cette consultation a suscité des interprétations et des attitudes qui en ont détourné progressivement le sens.

Il faut donc convenir que ça n’était pas une bonne méthode.

Je le regrette d’autant plus que la plupart des camarades ont salué cette initiative comme participant à améliorer la démocratie et la transparence dans les prises de décisions.

Ce qui devait permettre d’être à l’écoute des dirigeants s’est transformé sous certaines pressions en l’organisation d’une sorte de primaire qui ne disait pas son nom.

Cette mise en concurrence de dirigeants a notamment été renforcée du fait que des camarades se sont organisés depuis plusieurs mois pour imposer leur réponse, quoi qu’en pense le reste de la CGT.

Vous me pardonnerez l’exercice mais je crois utile à ce stade de rappeler un extrait de mon intervention lors du 49ème Congrès à Nantes.

En réaction à ceux des camarades qui, après le vote du Congrès, avaient cherché à figer les positions, j’avais rappelé quelques règles fondamentales qui demeurent d’actualité. J’avais indiqué :

La CGT, c’est une école de la démocratie syndicale, celle qui vous apprend que l’on peut tout se dire DANS le syndicat. On doit même TOUT se dire lorsque ça ne va pas dans le syndicat.

On le fait dans le respect mutuel et en ayant la volonté de rapprocher les points de vue et non en les cristallisant parce que l’unité dans le syndicat, c’est une première condition pour être efficaces.

Une école qui apprend à respecter les points de vue qui s’expriment et le verdict des décisions, non pas pour que chacun efface sa personnalité et ses opinions mais parce qu’il ne peut pas y avoir de CGT attrayante si une partie de ses militants donne le sentiment que son premier combat, c’est celui qui se mène à l’intérieur du syndicat car ce sont d’abord nos objectifs de transformation de la société qui sont nos priorités. …

A la CGT, il ne peut pas y avoir par principe une opposition et une majorité, comme si tout devait demeurer figé une bonne fois pour toutes dans les rapports entre camarades...

la CGT n’est pas une organisation qui peut fonctionner avec des écuries ou des tendances qui prétendraient agir dans la CGT en marge des règles de vie communes que se sont données tous les syndicats qui la constituent.

La CGT n’a pas besoin de gourou ou de sauveur. La CGT n’est pas en danger, elle est aux mains de ses syndicats. La CGT sait où elle va 

Imagine-t-on dans une fédération, une union départementale, des syndicats se regroupant en autant de groupes de pression pour imposer une direction ? Quelle serait la réaction dans ces organisations ? Cela serait ingérable.

Dès lors que des membres de la direction confédérale se prêtent à cet exercice, il ne faut pas s’étonner que cela provoque de l’incompréhension dans les organisations et donne l’image d’une direction confédérale empêtrée dans une révolution de palais totalement déconnectée des enjeux immédiats et à venir sur lesquels la CGT a besoin de travailler.

J’ai eu, dans cette phase de consultation, un entretien ou une réponse écrite de 51 secrétaires d’UD, de 23 secrétaires de fédérations, de 48 membres de la Commission exécutive et de la CFC.

Que disent principalement ces dirigeants ? Je vous livre une synthèse de ce qui m’apparaît primordial :

- tous accordent plus d’importance aux questions de démarches, aux orientations à définir plutôt qu’aux noms des camarades qui auront la responsabilité de les mettre en œuvre au plan confédéral.

- la très grande majorité attend un 50ème Congrès qui se situe dans le prolongement des précédents pour pousser plus loin l’analyse des enjeux auquel la CGT sera confrontée. Il n’échappe à personne que le contexte qui sera de toute façon modifié après les élections nécessite d’actualiser notre démarche en conséquence. C’est aussi l’attente que le 50ème Congrès prolonge les transformations à opérer sur l’outil syndical pour augmenter le rapport de force.

- La direction confédérale est d’abord perçue dans sa dimension collective, d’où la nécessité de prendre le temps pour définir sa conception, ses missions, son mode de fonctionnement. Les organisations attendent, à partir de leur expérience, une série d’améliorations à ce propos. La nouvelle direction confédérale devra prendre le temps de les identifier pour les travailler.

Je relève pour m’en satisfaire qu’aucune des remarques ou des attentes ne repose sur un désaccord d’ordre politique avec le bilan de la direction confédérale. Lorsqu’il y a des motifs de satisfaction, il faut aussi savoir se le dire.

- Concernant le ou la future secrétaire générale,

Ils attendent d’abord et avant tout qu’il ou elle soit le garant de l’unité et du rassemblement de la CGT.



Une remarque personnelle à ce propos : l’unité et le rassemblement des forces de la CGT dépendent aussi de la volonté et de l’état d’esprit des organisations qui constituent la CGT.

J’insiste au passage pour attirer votre attention sur le fait que cette première mission, garant de l’unité jugée prioritaire par tous, est incompatible avec un processus qui consisterait à faire élire un secrétaire général de la CGT à partir d’une série de militants ou d’organisations qui chercheraient à imposer leur point de vue aux autres composantes de la CGT dans une logique de tendance ou de courant.



Ça n’est pas par hasard si le Secrétaire général est élu par le CCN, c’est-à-dire les secrétaires généraux des UD et des FD réunis. Cela sous-entend que les organisations doivent rechercher le consensus entre elles ce qui, en retour, confère une forte légitimité à celui ou celle choisi(e) et lui assigne cette mission de veiller à l’unité de l’organisation.

  • Le Secrétaire général doit, toujours selon les responsables d’organisations, avoir une expérience dans la direction confédérale.

  • Il doit avoir une capacité d’analyse, d’animation et d’impulsion de la direction confédérale. Etre à l’écoute des diversités d’opinions.

  • Il doit être garant de l’indépendance à l’égard des partis politiques. Nous allons devoir en reparler très prochainement.

  • Il doit aider à la perception des enjeux professionnels et interprofessionnels.

  • Pour la moitié de ceux qui se sont exprimés, il ou elle pourrait plutôt être issu(e) du privé.

  • Le critère d’âge n’apparaît pas prédominant dès lors que c’est une élection qui peut porter sur plusieurs mandats.

  • Dans une majorité de réponses, élire une femme serait considéré comme un événement marquant, un choix politique attendu dont l’impact serait bénéfique, tant à l’extérieur de la CGT (réalité du salariat) qu’à l’intérieur de la CGT (mettre en oeuvre la Charte sur l’Egalité Femmes / Hommes).



A juste titre, un camarade fait remarquer qu’il faut éviter de multiplier toute une série de critères pour s’apercevoir ensuite que personne ne peut totalement les remplir.

On ne cherche pas un Zorro qui, à lui seul, va tout régler.

Plusieurs de ceux qui n’ont pas répondu à la consultation m’ont fait savoir qu’ils estimaient ne pas avoir suffisamment d’éléments pour faire une proposition nominative. Ils font confiance à la direction confédérale, qu’ils considèrent suffisamment responsable pour leur faire une proposition qui réponde à leurs attentes et aux besoins de la CGT.

S’agissant des 51 secrétaires d’UD :

  • 27 ne proposent pas de nom pour la responsabilité de secrétaire général à ce stade du processus,

  • 19 proposent un nom qui n’est pas toujours le même,

  • 5 font plusieurs propositions.

Concernant les secrétaires de fédérations :

  • 14 ne font pas de proposition nominative à ce stade,

  • 7 proposent un nom qui n’est pas toujours le même,

  • 2 proposent plusieurs noms.

Concernant les membres de la CE et de la CFC :

  • 13 ne proposent pas de nom en particulier,

  • 22 proposent un nom qui n’est pas toujours le même,

  • 13 proposent plusieurs hypothèses.

Si je prends l’ensemble des opinions exprimées, ce sont 16 camarades, 10 hommes et 6 femmes, qui sont évoqués pour la responsabilité, dont 3 qui ne sont pas membres de l’actuelle Commission exécutive.

Il est donc totalement faux, je le répète, de prétendre qu’il y aurait aujourd’hui une réponse qui s’imposerait par l’expression actuelle des organisations.



Face à ce qui apparaît comme une difficulté à résoudre, surgit l’idée de ne prendre aucune décision concernant le ou la future secrétaire général(e) avant le 50ème Congrès. C’est une hypothèse ; il faut cependant bien en apprécier les conséquences, et elles seraient très dommageables.

Les statuts stipulent que c’est le Congrès des syndicats qui élit les membres de la Commission exécutive sur la base d’une liste arrêtée par le CCN. Les membres du Bureau confédéral, dont le nombre est fixé par le CCN, sont choisis dans la Commission exécutive et proposés par elle. Ils sont élus par le CCN qui désigne parmi eux un ou une Secrétaire général et un Administrateur.

Nous sommes convenus, comme en 1999 et comme le pratique la plupart des organisations, qu’il était judicieux d’anticiper le rendez-vous en permettant au CCN de faire son choix sur le Secrétaire général dans la phase préparatoire au Congrès pour lui permettre d’être acteur, notamment dans la construction de la direction confédérale.

Il y aurait plusieurs conséquences à ne rien décider :

  • la préparation du congrès se focaliserait un peu plus encore sur le changement de secrétaire général alors que tout le monde considère que ce n’est pas là l’essentiel,

  • Il faudrait construire la Commission exécutive et le Bureau confédéral sans connaître son premier animateur,

  • La CGT serait pendant de longs mois considérée en transition et donc peu influente dans la nouvelle séquence politique qui va s’ouvrir dans quelques semaines.

Il est nécessaire que la CE réaffirme l’objectif de permettre au CCN des 30 et 31 mai prochains de prendre une décision.

D’ici là, j’ai programmé 9 réunions interrégionales pour rencontrer l’ensemble des secrétaires généraux d’UD et de FD et les secrétaires régionaux.

Ce sera autant d’occasions de pousser la réflexion collective en y associant ceux qui ne s’y sont pas impliqués jusqu’à présent.

Chacun disposera d’ici là de cette intervention que j’enverrai au CCN dès aujourd’hui, et de nos premières réflexions sur la direction confédérale émanant du débat précédent.

Cela me permettra ensuite de faire une proposition précise.

Nous devons par conséquent adapter le calendrier et organiser une nouvelle Commission exécutive le 25 mai, quelques jours avant le CCN. Il sera recommandé aux organisations qui en verraient la nécessité de convoquer leurs instances le 29 mai.

Tout ceci étant dit, tous les membres de la Commission exécutive ont une contribution à apporter pour que le processus aille à son terme, dans les meilleures conditions possibles.

Je suis bien placé pour apprécier la dimension singulière de cette responsabilité, en interne comme dans sa dimension publique. Elle ne justifie pas une guerre fratricide pour occuper la place.

Nous avons ouvert une procédure inédite pour faire en sorte que ce soient bien les dirigeants des organisations qui maîtrisent leur choix. Ce n’est ni à la presse, ni aux pseudos experts ou cercles de DRH, ni aux autres syndicats de dicter notre conduite.

Nous l’avons fait aussi parce que la CGT a de nombreux cadres dirigeants qui peuvent avoir les compétences requises. Il n’y a aucune raison que tous ceux qui ne seront pas proposés le vivent comme un échec.

Dans tous les cas de figure, celui ou celle qui sera élu(e) aura besoin d’animer une équipe soudée, efficace, compétente, représentative de la CGT et volontaire sur la mise en œuvre des orientations validées par les syndicats.

La CGT aura besoin de tous ses cadres et de toutes ses forces.

Vous dire cela n’est pas pour moi une clause de style si je me remémore les conditions lorsqu’à 39 ans, on m’a dit, maintenant tu vas habiter au 8ème étage de la Confédération. Il faut se dire que je n’entrais à priori pas dans le profil attendu de compétence et de reconnaissance dans les organisations territoriales.

Si le jeune secrétaire général que j’étais n’avait pu s’appuyer sur un Bureau confédéral et une Commission exécutive efficaces, composés de militantes et militants expérimentés et loyaux, alors le pari aurait échoué. Je leur en suis reconnaissant encore aujourd’hui.

Cela a aussi été possible parce que chacun a su dépasser ses propres a priori, a su faire confiance, non pas en une délégation de plein pouvoir mais dans une vision collective de la direction de la CGT, ce qu’elle est en réalité.

Il nous faut encore quelques semaines pour élaborer notre décision. Cela ne doit pas nous empêcher de travailler les enjeux stratégiques qui sont devant nous, ce qui interdit tout retard si nous voulons que la CGT conserve son influence et la renforce dans une période difficile mais ouverte.



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Non au Front National !

Camarades ,

Ne nous livrons pas aux chants des sirènes fascistes, qui sous couvert d'un discours anti-systémique bien rôdé, ne visent qu'à instaurer un régime aux relents des années 30. Ne soyons pas naifs face à ce nouvel ordre moral que veulent imposer par le mensonge et la peur les tenants de la haine et du "sang pur". Sous couvert d'une fausse expression démocratique et médiatique, le FN ne s'est jamais détaché de ce qui a construit son origine : une droite populaire qui rejette le prolétaire, une droite chrétienne qui rejette le non-croyant ou l'autre croyant, une droite corporatiste qui rejette l'union des travailleurs. Le FN a ses petits groupuscules néo-nazi dont il se défend d'être en lien publiquement mais avec qui il travaille bien tranquillement  : GUD, bloc identitaire et autres "natios".

    Et lorsque l'on se penche sur son programme politique le vernis craque : Contre la retraite par répartition et tout ce qu' a fondé le CNR de 1945 (où était-il lors des manifs de 2010 ?)  , contre les droits des salariés ( poujadiste un jour, poujadiste toujours !) etc... 

De nombreux documents démontrent l'imposture du FN. L'UPAC vous en propose deux :

- Celui du collectif communiste Prométhée dans son numéro 85, (site net : http://promcomm.wordpress.com), 5 pages.

-Celui du collectif VISA (Vigilance et Initiatives Syndicales Antifascistes), qui s'intitule "FN, le pire ennemi des salarié(e)s" et dont le lien est sur le blog, 29 pages. 

 

Ne lâchons rien ! 

Face au bras tendu du facho, levons le poing ferme du prolo !! 

 

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