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Antifascistes !

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Vive la CGT 1906

Parce que nous sommes attachés à l'esprit de la Charte d'Amiens de 1906 qui fonda les bases du syndicalisme révolutionnaire, parce que nous nous opposons à la dérive réformiste de notre confédération depuis les années 1970 et que nous condamnons la déviance contre-révolutionnaire de notre CGT depuis la fin des années 90, nous avons fait le choix de ne pas mettre en lien le site de la confédération ainsi que celui de l'UD de la Creuse qui ont pris le chemin d'un syndicalisme bureaucratique et élitiste.

 

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8 avril 2012 7 08 /04 /avril /2012 00:50

 

politique en un temps suspendu ntnoe 0 politique En un temps suspendu

 

 

A Bordeaux, la Bourse du Travail demeure, imposante, témoin d’une époque, où la valeur travail et la lutte des classes étaient moteurs de la construction de la société.
Sa façade égratignée, ses étages désertés, sont autant de signes que le temps est passé, en emportant avec lui la vivacité de l’idéal du Front Populaire. 
Un groupe visite le bâtiment, le patrimoine semble pousser l’action syndicale aux oubliettes, pourtant le lieu dévoile peu à peu ses habitants, bien vivants et animés par des problématiques sociales on ne peut plus actuelles.

 

Image et Réalisation : Isabelle Solas
Prise de son : Aurélie Valentin, assistée de François Coiteux
Montage : Marie Pomme Carteret
Production : Sister Production, Julie Paratian

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29 mars 2012 4 29 /03 /mars /2012 22:40

Dans la suite de la déclaration du 13 mars portant le changement de politique et la conquête de la justice sociale, la Cgt fait le bilan du quinquennat.

A cette occasion elle édite, à un million d’exemplaires dans un premier temps, un quatre pages tabloïd pour faire connaître son analyse sur les mesures anti-sociales prises tout au long du quinquennat.

Pour la Cgt, il est de la responsabilité du syndicat de s’exprimer sur l’effet des choix politiques sur les salariés en affirmant que la citoyenneté, c’est aller voter, mais aussi se syndiquer.

Les salariés ont besoin d’une présence plus importante du syndicalisme, en y prenant leur place, pour créer le rapport de force nécessaire et organiser les luttes, en toutes circonstances, pour la prise en compte de leurs revendications.

Montreuil, le 23 mars 2012

PDF - 3.5 Mo
Changer de politique, conquérir la justice sociale

Source: Confédération
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23 mars 2012 5 23 /03 /mars /2012 18:19

J’ai plaisir à vous accueillir aujourd’hui à la Bourse du Travail de Montreuil pour ce meeting co-organisé avec nos amis de SOS RACISME. Je cèderai la parole dans un instant à Dominique SOPO, son Président.

Nous avons conçu cette rencontre comme un moment de rassemblement d’organisations et de personnalités qui, en ce jour de lutte contre le racisme et les discriminations, réaffirment leur détermination à défendre des valeurs humaines et républicaines trop souvent malmenées.

Bien sûr, nous n’imaginions pas le contexte si particulier dans lequel nous nous rencontrons ce soir.

Depuis plusieurs jours, le pays est plongé dans une atmosphère particulièrement pesante, générée par l’assassinat de plusieurs personnes, dont des enfants, issues de familles de confession juive.

Le premier sentiment est celui de la compassion à l’égard des familles endeuillées et de leurs proches.

Nous respecterons ensemble une minute de silence dans un instant.

Le deuxième sentiment est à l’inquiétude quant aux répercussions possibles que des crimes aussi odieux peuvent entraîner compte tenu des amalgames qu’il sont susceptibles d’alimenter dans cette période électorale.

Les forces antiracistes ont, à cet égard, une immense responsabilité à assumer pour porter un message d’espoir et de lutte contre toute forme de racisme, d’antisémitisme, qu’il soit criminel ou plus banal, dans l’entreprise comme dans la cité.

Nous avons l’habitude de dire que le racisme, ça se combat. Nous devons élever plus haut encore notre combat, contre la banalisation des idées qui portent en elles le racisme qui se masque désormais derrière le concept de « préférence nationale ».

La « préférence nationale, c’est l’organisation de la discrimination dans le travail, dans le logement, dans la vie sociale ! C’est la création de salariés de seconde ou de troisième zone ! La « préférence nationale » est contraire aux textes internationaux, elle est contraire aux fondements de notre République, elle est contraire aux valeurs fondatrices du syndicalisme et de notre CGT en particulier ! Nous la combattons de toutes nos forces.

Oui, le racisme, c’est d’abord un combat sur des valeurs.

Le syndicalisme a de nouveau été confronté à une volonté d’instrumentalisation de son action par le Front national. Nous avons réagi en 2011 à l’unisson pour affirmer que le thème de la préférence nationale est antinomique avec les valeurs de solidarité qui sont au fondement même du syndicalisme.

La CGT a publié un argumentaire et multiplié les rencontres à l’intention des militants pour combattre les thèses du Front national qui, comme dans d’autres pays d’Europe, prétend exploiter les peurs et les désarrois sociaux pour enfermer la société française dans un repli identitaire, liberticide, discriminatoire et raciste.

Il n’est pas excessif de comparer ce phénomène à la montée du fascisme dans les Années 30 en Europe. La crise économique et les dégâts sociaux qu’elle provoque est, et a toujours été, le terreau des mouvements xénophobes qui auront d’autant plus de succès si on ne s’attaque pas aux véritables causes de la crise du système capitaliste.

La banalisation du racisme et de formes plus ou moins subtiles de xénophobies à des fins électorales n’est ni l’apanage du Front national ni cantonnée à la France. Ce phénomène européen a connu en France des développements inquiétants ces dernières années.

Rappelons nous les scandaleuses expulsions de Roms en 2010 à la suite du discours de Grenoble du président de la République.

Plus près de nous, la surenchère nauséabonde autour des modes rituels d’abattage des bovins n’avait pas d’autre but que de rabattre les électeurs.

Je n’oublie pas les prétendus dangers pour notre République que créerait le droit de vote des étrangers non communautaires aux élections locales ! Dans les entreprises, les salariés étrangers peuvent être élus comme DP ou comme membres des Comités d’entreprise. Cela ne pose évidemment de problème à aucun salarié.

Dans les villes, les salariés issus de l’Union européenne ont déjà le droit de vote aux élections locales. Cela ne pose pas non plus problème.

Cette banalisation du racisme à des fins électorales est moralement choquante. Elle est aussi politiquent dangereuse car, sous prétexte de disputer des voix au Front national, on ne fait que donner du crédit à ses thèses. Je relève que depuis ce matin, Marine Le Pen relance à grand fracas son offensive pour tenter d’imposer les thèmes de l’immigration, de la sécurité, de l’islam et de la peine de mort au centre de la campagne électorale.

Alors, assez de stigmatisation, assez de division !

La CGT est déterminée à poursuivre le combat de façon résolue et argumentée contre le racisme sous toutes ses formes, dans le travail comme dans la cité.

Nous combattons en fait pour l’unité des salariés. La frontière n’est pas entre « nationaux » et « mondialistes ». Elle est encore et toujours entre employeurs et salariés, quelle que soit l’origine ou la couleur de peau.

Avec 11 organisations syndicales et associatives, dont beaucoup sont présentes aujourd’hui, nous luttons pour la régularisation des travailleurs sans papiers. Je salue la présence ici de travailleurs enfin régularisés et d’autres pour lesquels le combat continue.

Ces travailleurs qui occupent des emplois en France, souvent dans des métiers difficiles, sont dans une situation, par définition, d’une extrême précarité.

Agir pour que leur situation soit régularisée, c’est mettre de l’ordre social et empêcher que des employeurs puissent faire du dumping social sur notre territoire. C’est mettre un terme à des situations humainement inacceptables. C’est un combat syndical pour la dignité.

C’est un combat difficile mais nous allons le poursuivre, avec d’autres organisations.

Notre combat antiraciste, c’est aussi celui contre les discriminations dont sont victimes les salariés, français pour la plupart, qui appartiennent à ce que l’on nomme bizarrement les « minorités visibles ». Faut-il être « blanc » pour être invisible ?

Accès au travail, reconnaissance des diplômes, déroulement de carrière, nous savons bien que rien n’est simple quand on n’est pas un « français de souche », comme dirait le Front national.

Les syndicats dans les entreprises sont de ce point de vue des points d’appui essentiels pour faire reculer ces discriminations.

Nous sommes prêts à travailler avec toutes les forces syndicales, associatives antiracistes pour faire avancer cette problématique. C’est un combat de longue haleine. Il doit être mené avec obstination pour qu’enfin l’égalité et la fraternité qui ornent les frontons de nos édifices publics retrouvent tout leur sens dans notre pays.

Encore une fois, bienvenue à toutes et à tous au siège de la CGT.

Que cette soirée contribue utilement au combat antiraciste.

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22 mars 2012 4 22 /03 /mars /2012 14:56

Les organisations syndicales CFDT, CGT, FSU et Solidaires du Finistère considèrent qu’il est de leur responsabilité de s’exprimer à l’occasion de cette journée internationale contre le racisme. En effet, ce n’est pas une nouveauté pour le monde syndical de se mobiliser, depuis des années, sur ce thème avec les associations et mouvements anti-racistes ; Elles marquent leur inquiétude vis-à-vis du front national et des idées populistes et d’extrême droite qui se développent en France et en Europe. Toutes les occasions doivent être saisies pour réaffirmer qu’il n’y a aucune place, ni dans nos points de vue, ni dans nos pratiques, pour le racisme, la xénophobie, l’autoritarisme, la morgue ou l’étroitesse chauvine. Mais l’histoire nous montre aussi qu’au-delà de ces traits hideux de l’extrême droite, sa force d’attraction tient surtout à sa capacité à s’emparer des problèmes sociaux pour les instrumentaliser et les mettre au service de sa stratégie. Une remarque au passage s’agissant du supposé vote ouvrier estimé dans les enquêtes d’opinion et les commentaires qui les entourent.

Depuis plusieurs semaines, s’installe l’affirmation d’ouvriers globalement acquis au vote FN. Ce n’est pas le cas. Les enquêtes d’opinion à ce stade disent surtout que, pour l’instant, la moitié des ouvriers n’est pas décidée à voter, ce qui n’est pas du tout la même chose. Cette bataille idéologique s’illustre par cette affirmation ressassée selon laquelle le FN fédèrera naturellement, mécaniquement, le vote des mécontents ou oubliés.

L’extrême droite est parvenue ces dernières années à leurrer une partie de l’opinion avec un discours politique prenant notamment comme cible la mondialisation, l’immigration et l’insécurité : Penser que le FN a vocation à défendre le monde des salariés est un leurre. Il suffit de consulter son programme pour constater qu’il comporte bien, en effet, des dispositions contraire au monde des salariés qu’il oppose entre eux quand les syndicats sont pour le rassemblement et l’unification du salariat ; contraire au syndicalisme et au droit de grève ; contraire au principe solidaire de notre protection sociale.

Nous devons en avoir conscience et militer en conséquence. Les effets délétères des campagnes de Sarkozy sur l’immigration, la sécurité, le droit d’asile et l’identité nationale ont renforcé les peurs collectives. Nous en mesurons aujourd’hui les dégâts. Le discours du FN est une imposture et donc un déni de démocratie mais il serait cependant illusoire de penser venir à bout du problème par des postures simplement moralisantes. Ce sont les piliers du vivre ensemble que sont la laïcité, la liberté, l’égalité, la fraternité et la solidarité qui sont fragilisés par ces thèses véhiculées. La réponse à la crise du système capitaliste n’est pas l’émergence d’un pouvoir autoritaire avec une cheftaine à sa tête. Comme nous l’enseigne l’histoire, c’est illusoire et dangereux. L’alternative est l’ouverture d’un nouveau chantier démocratique qui permettra de reconstituer les solidarités en faisant reculer les contraintes imposées par les institutions financières aux citoyens et aux salariés.

Ainsi, les organisations CFDT, CGT, FSU et Solidaires appellent les salariés qui pourraient être tentés par ce vote d’extrême droite à s’en détourner car il est contraire à leurs intérêts.

 

Source: VISA

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12 mars 2012 1 12 /03 /mars /2012 21:01

 

« Etre neutre aujourd’hui c’est être complice (…) En tant que syndicat nous avons la responsabilité de dire ce qu’est la situation et le bilan de l’activité du Président actuel dès lors qu’il prétend repartir pour cinq ans de plus et le bilan est catastrophique du point de vue des salariés. » (Bernard Thibault, LCI, le 13-02-2012)

 

« Il n'y pas de neutralité syndicale qui vaille (...). Il n'y pas de tradition. Je ne connais pas d'organisation syndicale qui soit neutre ». (Bernard Thibault à l’AFPle 26-02-2012)

 

Ces déclarations de Bernard Thibault, secrétaire général de la CGT, sont toutes justes et notre syndicat les fait siennes, à mille pour cent !

 

« Un candidat comme Jean-Luc Mélenchon est en phase avec ce que nous demandons. Eva Joly s'est aussi globalement positionnée en faveur d'un retour à la retraite à 60 ans. Les candidats qualifiés de plus petits par les sondages sont aussi en phase avec notre revendication ». (Bernard Thibault, L’Humanitéle 26-02-2012). Parmi les « candidats qualifiés de plus petits dans les sondages », il convient bien entendu de citer en particulier Philippe Poutou avec lequel nous sommes tout autant « en phase ».

 

La CGT n’a pas de candidat, certes. Mais avec beaucoup d’autres, nous pensons que le départ de Nicolas Sarkozy serait salutaire pour la vie démocratique de ce pays, les institutions, les services publics et toute la population.

 

Tous ceux qui par leurs propositions entendent répondre aux revendications des salariés, des jeunes et des retraités, et qui peuvent aider à faire dégager Sarkozy font en réalité œuvre de salubrité publique.

Qu’ils s’en aillent tous avec Sarkozy !

 

En matière de fonctionnement des institutions et des services publics, François Hollande a déclaré le 19 février 2012 que Sarkozy avait mis en place « un Etat UMP, un système » notamment dans la police et la justice et a prévenu que s’il était élu, les hauts fonctionnaires qui « sont liés à ce système auront forcément à laisser la place à d’autres ».

 

A ces exemples pris par François Hollande il convient d’en ajouter d’autres : il n’y a pas qu’à l’Intérieur ou à la Chancellerie où sont retranchés les séides de Sarkozy, ces hauts fonctionnaires qui ont fait de la soumission à ce personnage une seconde nature. Ici aussi, au ministère de la Culture et aux Archives nationales, nous en avons quelques exemplaires dont nous ne serions pas mécontents d’être débarrassés en même temps que ce Président « Bling-Bling » ! Il en va de l’avenir de la Culture, des musées nationaux, des monuments historiques, des Archives nationales et pour tout dire du Patrimoine de notre pays. Se débarrasser de Sarkozy et de ses mercenaires, il n’y a pas de tâche syndicale plus urgente.

Paris, le 8 mars 2012

 

Pour tout contact :

Syndicat CGT des Archives de France

56, rue des Francs-Bourgeois 75003 Paris

téléphone : 01 40 27 63 33 télécopie : 01 40 27 63 66 courriel : cgt.archives@culture.gouv.fr

 

 

PAS DE NEUTRALITE
AVEC LES ENNEMIS
DES SALARIES !
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7 mars 2012 3 07 /03 /mars /2012 12:33

Décortiquer le programme du Front National n’est pas chose aisée, pour une raison fondamentale : pour les fascistes, les questions programmatiques sont secondaires et essentiellement tactiques. Leur vrai et unique programme est l’Etat fort ; entendons par là un Etat où les libertés démocratiques sont fortement restreintes, en attendant d’être liquidées, un Etat où le mouvement ouvrier - partis et syndicats - est muselé, détruit, ou transformé en officine corporatiste ; un Etat où l’idéologie nationaliste et chauvine tient le haut du pavé, d’abord contre les immigrés soit disant responsables de tous les maux, puis contre « l’étranger », individu ou pays, contre lequel il faut se prémunir voire s’armer (…)

Cette brochure de 48 pages a donc l’ambition de livrer une analyse syndicale pour contrer le discours et le programme du FN qui risquent de tromper un nombre important de salariés et de fonctionnaires. Mise sous presse mi-février, cette brochure a été réalisée alors que le FN n’avait pas encore publié tout son programme dans le détail. Néanmoins, sa lecture permet de convaincre tout un chacun de la nature toujours profondément d’extrême droite, donc anti-sociale, du FN.

Au sommaire de cette brochure, préfacée par Jean Paul Gautier (politologue) :

• L’économie vue du FN : « nationaliser » et aggraver la crise !
• Social, emploi, pouvoir d’ achat : poudre aux yeux et mise au pas
• Le programme fiscal du FN : incohérent et malhonnête !
• Le Front national et l’école :  le faux tournant républicain
• « Préférence nationale » ou « Priorité nationale » : un projet raciste
• Marine Le Pen : Femmes et Homos ... le double langage
• Du marigot fasciste à Ron Paul, Poutine ... et Lieberman

Comment obtenir des brochures ?

-  Une brochure gratuite est envoyée sur simple demande àassovisabis@gmail.com
   (ne pas omettre d’indiquer une adresse postale).

- Pour les envois en nombre, frais de port inclus, à partir de 5 brochures commandées :

• de 5 à 49 brochures :            1,50 € la brochure
• de 50 à 99 brochures :          1,40 € la brochure
• de 100 à 499 brochures :      1,20 € la brochure
• à partir de 500 brochures :    1,00 € la brochure

Les commandes sont à adresser via l’adresse de VISA :assovisabis@gmail.com

Les envois ne se feront qu’à réception du chèque (à l'ordre de VISA) à envoyer à :
VISA 80/82 rue de Montreuil 75011 Paris.
(ne pas oublier de rappeler les coordonnées de la commande).

 

Source: VISA

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2 mars 2012 5 02 /03 /mars /2012 17:56

« La critique historique est une ressource précieuse pour notre combat actuel »  

Bernard Thibault, secrétaire général de la CGT.

 

C’est d’abord dans les racines du Front national que ce numéro spécial des Cahiers l’Institut CGT d’histoire sociale, fruit de la journée d’étude organisée le 19 janvier 2012 au siège de la CGT, nous emmène. Et l’on comprend mieux, à faire l’histoire du Boulangisme ou des ligues de l’entre-deux-guerres par exemple, d’où vient le Front national et quelle est sa véritable nature. Riche de cet éclairage historique, c’est ensuite à une plongée au cœur du programme économique et social du Front national et des mécanismes de lepénisation des esprits que les auteurs nous convient.

Une lecture stimulante, indispensable pour mieux débattre sur les lieux de travail.

 


Présentation des auteurs

Jérôme Beauvisage, collaborateur à l’Institut CGT d’histoire sociale

Elyane Bressol, présidente de l’Institut CGT d’histoire sociale

Sylvain Crépon, sociologue

Jean-Paul Gautier, historien

René Mouriaux, politologue, ancien directeur de recherche au CEVIPOF

Bernard Thibault, secrétaire générale de la CGT

 

Prix:7 euros l'unité (frais de port inclus)

10 cahiers achetés: 6 euros l'unité

20 cahiers achetés: 5 euros l'unité

 

Commande à adresser à : IHS-CGT – 263, rue de Paris – Case 2-3 – 93516 Montreuil Cedex.

Règlement à l’ordre de l’IHS-CGT.

 

Source: CGT

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29 février 2012 3 29 /02 /février /2012 18:20

L’Union syndicale Solidaires mobilise pour combattre l'extrême droite et ses promesses mensongères. Dans un tract de quatre pages tiré à plus de 400.000 exemplaires pour diffusion massive dans les entreprises, Solidaires démonte le programme du FN et conclue que ce parti "demeure l’allié du patronat et l’ennemi des salarié-es ! Contre la division, Solidaires défend au contraire la solidarité de classe entre les travailleurs-euses ! Les réponses alternatives et les avancées pour ceux/celles-ci et leurs familles ne viennent jamais de l’extrême droite mais bien des mobilisations sociales que nous devons construire et amplifier pour gagner !". http://www.solidaires.org/

Par ailleurs, SUD-Rail, adhérent de l'Union syndicale Solidaires, a également rédigé un tract soulignant que "la politique menée par le Front National est avant tout anti-sociale. Les accents « sociaux » de ses dirigeant-e-s ne sont qu’un écran de fumée. N’en soyons pas dupes. Rejeter l’autre, en se tournant vers le Front National n’est pas une solution. C’est tous et toutes ensemble, parce que solidaires et non divisé-e-s face au patronat que nous arriverons à gagner plus de droits." http://www.sudrail.fr/

Ces deux structures impliquées dans le combat antifasciste participent à VISA.

Fichier attaché Taille
tract_antiFN(1).pdf 209.84 Ko
SUD_Anti FN.pdf 905.49 Ko



Source: VISA

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22 février 2012 3 22 /02 /février /2012 00:17

 

Campagne Labourstart, en partenariat avec les délégués syndicaux de Ferrari Auto, membres de FIOM CGIL, la plus grande organisation syndicale de métallos en Italie.

Matteo Parlati est délégué syndical. Il travaille chez Ferrari Auto en Italie. Il est militant de la FIOM-CGIL, le syndicat italien des ouvriers métallurgistes.

Matteo Parlati, délégué syndical FIOM-CGIL à Ferrari Auto a été inculpé puis dénoncé à son employeur pour sa participation à une manifestation en Octobre 2011 à Modène contre un groupe néo-fasciste célébrant la Marche Fasciste sur Rome en 1922. La police est intervenue pour repousser la manifestation des antifascistes. Matteo est maintenant accusé, avec 13 autres manifestants, de résistance à des agents de police et d’avoir eu une « responsabilité morale » dans les affrontements entre la police et les antifascistes.

 

Ce n’est pas vrai. En fait, Matteo a été matraqué à la tête par un policier, comme clairement démontré par des photos et des vidéos. Le juge local et le préfet essayent simplement de légaliser les organisations fascistes et d’interdire les antifascistes. Tous les délégués syndicaux FIOM-CGIL chez Ferrari Auto ont appelé à une campagne mondiale de solidarité avec Matteo Parlati, coupable d’aucun crime.

Des messages de protestation peuvent être envoyés depuis cette page.

Source: Solidarité Ouvrière

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21 février 2012 2 21 /02 /février /2012 00:05
Clarification du CSR pour un débat constructif et fraternel sur la réunification syndicale et le projet syndicaliste-révolutionnaire.

Nous allons essayer de dissiper des malentendus portés sur les CSR. En effet des camarades syndicalistes issus notamment des syndicats dits « alternatifs » (SUD, CNT, etc.) prétendent que les CSR ont une orientation exclusivement portée dans et vers la CGT.

Tout d’abord, il est bon de rappeler que depuis notre (re-)création, les CSR affichent la volonté de regrouper tous les militant-e-s syndicalistes honnêtes reconnaissant leurs propres responsabilités dans la situation de crise du syndicalisme en menant la bataille des idées, relancer la réflexion, au sein des instances syndicales pour ne pas se satisfaire des faiblesses actuelles du syndicalisme. Renouer avec les pratiques syndicalistes de classe et syndicalistes révolutionnaires. Et aujourd’hui ?

Rien n’a changé ! Au contraire, nous persévérons. Nous affichons et assumons toujours l’objectif de regrouper les syndicalistes quel que soit leur appartenance (CGT, SUD, FSU, CNT, syndicats oppositionnels FO, CFDT, etc.) voulant développer :

- les outils de solidarité interprofessionnelle telles les Bourses du Travail de la CGT au début du 20ème siècle.

- de réorganiser les syndicats d’entreprises en véritables syndicats d’industrie selon le modèle historique du syndicalisme de classe.

- de reconstruire la sociabilité ouvrière grâce à des activités d’entraide socialisées.

- de pouvoir coordonner les syndicalistes révolutionnaires en isolant les bureaucraties pour rendre démocratique nos syndicats en redonnant le contrôle aux adhérent-e-s.

Les CSR forment donc un courant trans-syndical qui est actuellement entrain de s’étendre au plan international grâce à notre campagne concernant le syndicalisme d’industrie afin de rassembler et d’organiser les travailleurs-euses et les équipes syndicales au delà des structures qui nous divisent.

Il s’agit de mettre en place des comités au sein des différentes confédérations citées plus haut pour faire évoluer les structures vers une pratique syndicale de classe cohérente. Il ne s’agit évidemment pas de prendre la direction des syndicats par des manoeuvres d’appareil comme le font les fractions politiques, mais au contraire de défendre nos propositions au grand jour en renforçant la formation, la capacité de débat d’un maximum de travailleurs-euses. Il s’agit donc de contribuer, par des pratiques syndicales honnêtes, à l’éducation et à l’organisation de notre classe pour défendre nos intérêts communs en vue d’une perspective révolutionnaire.

En même temps, dans la suite logique du premier objectif, les CSR ont pour rôle de mener le débat sur la nécessité de la réunification syndicale de classe. La division syndicale est un frein à la victoire de notre classe pour son émancipation intégrale, un frein à la révolution. Nous affirmons et assumons que notre objectif est bien d’arriver à fusionner dans la CGT toutes les organisations syndicales de classe (sections syndicales, syndicats, unions locales, autres confédérations...), pour réaliser concrètement le front unique.

Pourquoi la CGT et pas une autre organisation, qui se revendique plus combattive ?

La réunification du syndicalisme de classe, la révolution et le socialisme

Avant tout il faut rappeler un élément de base de notre stratégie : la bataille pour la réunification du syndicalisme de classe est un axe d’une stratégie révolutionnaire.

D’une façon logique, la réunification syndicale est bien entendu une garantie d’efficacité dans la lutte quotidienne contre le patronat et l’État.

Mais il ne s’agit pas là d’une orientation révolutionnaire. En effet, cet objectif peut très bien être partagé par des courants syndicalistes de classe sans projet politique révolutionnaire, ou même réformiste. En effet, qui peut refuser un meilleur outil de défense des intérêts immédiats du prolétariat dans une lutte des classes reconnue et assumée ?

La première raison d’une stratégie SR de la réunification syndicale est que le moyen concret de l’action révolutionnaire est la grève générale. Lors de celle-ci, où l’affrontement entre le prolétariat et la bourgeoisie/État bourgeois a pour objectif la prise du pouvoir, les meilleures conditions possibles seront obtenues si le syndicalisme de classe est uni, et non pas divisé. Ceci afin de se donner les meilleurs moyens pour détruire l’État bourgeois, de transformer la confédération en nouvel organe de pouvoir du prolétariat, et de neutraliser au maximum les bureaucraties réformistes qui, dans de telles conditions, recherchent toujours la division. Il ne faut pas oublier que les travailleurs doivent être unis pour dépasser les corporatismes et les statuts, pour aller plus loin que la seule résolution des crises du capitalisme.

La seconde raison d’une stratégie syndicaliste-révolutionnaire (SR) de la réunification syndicale consiste à atteindre l’objectif révolutionnaire à proprement parlé : le Socialisme.

La construction d’une société socialiste ne peut être obtenue qu’avec la gestion des entreprises et des services socialisés (santé, éducation, etc.) par le prolétariat. Or, le seul moyen dont il dispose est son outil de classe : sa confédération syndicale. A la différence des organisations politiques ou philosophiques qui conditionnent la révolution socialiste à l’aura d’un leader ou d’une avant-garde, nous affirmons que l’émancipation de travailleurs sera l’oeuvre des travailleurs eux-mêmes.

Parvenir à établir le Socialisme, c’est à dire la disparition du capitalisme, fut-il d’État, suppose une préparation, mais aussi une lutte quotidienne y compris après la révolution. Les meilleures conditions doivent être obtenues pour cela.

Comment le faire avec plusieurs confédérations de classe ? Comment la gestion des branches industrielles, des services publics par les syndicats sera-t-elle possible si plusieurs fédérations et confédérations interviennent, chacune défendant becs et ongles son appareil (ses syndicats d’industrie, ses unions locales, ses fédérations, etc.) ? Ce sera la désorganisation totale, avec soit le retour en arrière, les capitalistes reprenant la main, soit l’arrivée d’une nouvelle classe sociale dominante (l’encadrement) pour imposer une coordination indispensable.

De plus, la faiblesse actuelle du syndicalisme de classe nous place de fait dans le rôle de l’encadrement « socialiste » face à de nombreux travailleurs qui ne sont pas préparés à la gestion de la production socialiste. Nos divisions actuelles sont la cause principale de cette faiblesse, et donc du fossé qui se creuse chaque jour entre ce syndicalisme de classe et la masse des travailleurs.

Se battre donc dès aujourd’hui pour la réunification syndicale, en faire une axe incontournable du syndicalisme-révolutionnaire, fait donc partie de notre stratégie révolutionnaire et sa finalité : la construction d’une société socialiste.

Il n’y a en conséquence aucun patriotisme d’organisation qui consisterait à dire pour les CSR « hors de la CGT, point de salut ! ». Les CSR estiment que la CGT est la confédération la plus à même de porter ce projet : la révolution pour construire le socialisme. Nous n’avons pas d’autre objectif fondamental.

Cette question nous oblige à revenir aux bases mêmes du syndicalisme de classe.

Le syndicalisme de classe

Il est en tout premier point nécessaire d’éclaircir une notion : pour nous, le syndicalisme de classe, n’est pas celui dont se revendiquent un certain nombre de syndicalistes, y compris à la CGT.

Pour ces camarades, le syndicalisme de classe est avant tout idéologique, et se base sur un programme revendicatif. Plus les revendications sont « radicales », plus tu es « révolutionnaire », plus tu es « de classe » ! Et tout ce qui touche à l’outil syndical, aux pratiques syndicales, est soit totalement hors sujet, soit au mieux une question secondaire. Il s’agit là en général de syndicalistes « de classe » avant tout membres de fractions politiques, qui considèrent le syndicalisme comme mineur, et le parti comme le guide. Il est clair que nous ne pouvons prendre au sérieux ce « syndicalisme de classe » là. La bourgeoisie et l’État capitaliste n’ont jamais eu, et n’auront jamais peur des programmes « plus rouge que moi tu meurs » tant que l’outil efficace pour le gagner n’existe pas. Un programme sans outil c’est du vent. La bourgeoise a, contrairement à ces camarades, une véritable vision matérialiste dans la défense de ses intérêts de classe. Elle n’est pas classe dominante depuis si longtemps pour rien...

Pour schématiser, il y a, trois courants d’idée que l’on peut qualifier de classe dans l’histoire des luttes des travailleurs :

Le premier est un courant que nous qualifions d’« apolitique » : il reconnaît la lutte des classes, il s’en revendique dans les luttes, mais uniquement pour améliorer la situation quotidienne des travailleurs. Il ne défend pas le projet politique d’une autre société.

Le second est le courant réformiste, dans le plein sens du terme, c’est à dire se battant pour une autre société, mais estimant que l’État bourgeois est un cadre adéquat pour y arriver, par réformes successives. Celles-ci peuvent nécessiter parfois des luttes dures. Ce courant est anticapitaliste.

Le troisième est le courant révolutionnaire. Contrairement au précédent, il ne croit pas au « passage pacifique au socialisme » : la bourgeoisie fera tout pour conserver son pouvoir. La neutralisation et la destruction de l’appareil d’État bourgeois, et en priorité de son bras répressif (police, armée, milices parallèles, justice,...) est une tâche incontournable. Les CSR se placent dans ce troisième courant.

Mais on ne peut rester sur le seul plan des idées.

Le syndicalisme de classe est pour nous un ensemble de pratiques sociales que des travailleurs organisés mettent en oeuvre par le moyen d’outils cohérents et adaptés : leurs organisations syndicales, regroupées dans une confédération. Sans ces outils, il ne peut y avoir des pratiques syndicales de classe cohérentes, car aucune possibilité concrète n’est donnée au développement d’une conscience de classe réelle, stable et cohérente. C’est la une leçon tirée de plus de deux siècles d’histoire de la luttes des classes des travailleurs.

Quels sont ces outils ?

Nous en dénombrons trois :

1/ le syndicalisme interprofessionnel : unions locales, départementales

2/ syndicalisme d’industrie : syndicats locaux de branche (et donc tout le contraire des syndicats d’entreprise !) et fédérations d’industrie

3/ les organismes divers agissant dans le domaine de la solidarité, la sociabilité et l’entraide pour combattre la consommation capitaliste, et ses rapports sociaux en dehors du travail.

L’ensemble de ces outils doivent se regrouper dans une confédération pour avoir une cohérence de classe, pour combattre les localismes et les corporatismes. Cela suppose l’indépendance syndicale vis à vis du patronat, des partis, mais aussi vis à vis de l’État. Cela suppose aussi la mise en oeuvre intransigeante de la règle du mandatement, seul contre-poison efficace contre la bureaucratie, seule garantie de la démocratie syndicale.

Passons maintenant à l’examen de la situation du syndicalisme de classe en France au regard de ces critères.

Aucune organisation syndicale ne répond pleinement à ces conditions idéales. Mais pour les CSR c’est dans la CGT que l’on a le plus de chances et de potentiels pour les faire vivre tous. Elle a gardé, malgré son extrême bureaucratisation, accélérée après 1945, le cadre le plus adapté pour y défendre notre projet révolutionnaire, en tant que tendance syndicale.

Voilà le bilan tiré par les CSR qui au début de leur recréation à la fin des années 1990 étaient majoritairement dans une autre organisation syndicale. C’est un bilan pratique que nous avons tiré.

De plus, la CGT, bien que trop faible, reste l’organisation la plus importante, et elle garde au sein du prolétariat une tradition historique incontournable.

C’est tout cet ensemble de conditions réelles qui nous fait défendre la réunification syndicale de classe dans la CGT, et pas ailleurs.

Pour une tendance syndicaliste-révolutionnaire internationale

Les CSR ne s’adressent pas aux camarades de Solidaires, de la CNT, certains de FO, de la FSU,... et qui se revendiquent du syndicalisme-révolutionnaire en leur disant : « sans débat ni bilan, vous devez rejoindre la CGT ! ». Nous comprenons que le bilan que nous avons tiré puisse ne pas être partagé par ces camarades. D’ailleurs quelques adhérents des CSR sont membres d’autres organisations que la CGT. C’est le cas lorsque les pratiques locales de la bureaucratie cégétiste empêchent tout développement de notre tendance, il s’agit donc d’un repli tactique. Cependant aujourd’hui celle-ci est bien moins puissante, du fait de l’explosion du PCF, que dans les décennies précédentes. Les possibilités sont donc réelles pour y défendre l’existence publique d’une tendance syndicaliste-révolutionnaire.

Cet écrit étant destiné à clarifier les éléments qui nous sont parfois reprochés par des militants syndicalistes, souvent actifs et valeureux, qui lisent nos analyses. Nous nous permettons donc de leur poser la question suivante :

Camarades, vous qui vous revendiquez du syndicalisme-révolutionnaire, vous qui êtes critiques au sein même de votre organisation (Solidaires, CNT, FO, FSU), pourquoi ne créez-vous pas une tendance syndicaliste-révolutionnaire dans votre propre organisation syndicale ?

Nous voyons deux raisons possibles à cela. Et c’est là que devrait se situer le débat fraternel entre nous, et non dans un quelconque « cégétisme viscéral » des CSR.

La première raison réside dans un certain confort intellectuel que procure l’adhésion à une structure « alternative » à la bureaucratie CGT. Mais les conséquences d’une telle attitude sont dramatiques : la division syndicale affaiblit la stratégie de préparation de la révolution et de la construction du socialisme. Ce repli amène, année après année, la production de justifications idéologiques à l’existence de la division. C’est pour nous injustifiable. Prenons le cas des élections en 2012 dans les entreprises du privé de moins de 11 salariés. Il y a là l’occasion de transformer cette campagne électoraliste de guerre inter-syndicale en une véritable campagne de syndicalisation parmi ce qui représente aujourd’hui l’une des, sinon la composante la plus importante du prolétariat. Mais pour syndiquer durablement, encore faut-il avoir les outils adéquats : les unions locales. Or seule la CGT en dispose d’un point de vue réaliste et national, même si elles sont souvent en mauvais état. Un autre outil à notre disposition est l’implantation de syndicats locaux de branche dont le principe a été gagné au 49ème congrès, et dont de plus en plus de militants en comprennent l’incontournable efficacité. Pourquoi alors va-t-on voir en campagne certains syndicats de classe incapables ensuite d’organiser durablement ces travailleurs, parce que ne disposant pas des outils pour le faire ? Voilà un exemple parmi d’autres de l’absence de justification matérialiste à la division syndicale qui perdure.

La seconde raison, possible, réside dans la confusion entre une organisation syndicale (syndicat, union locale, fédération, confédération) qui serait considérée comme « révolutionnaire » et une tendance syndicaliste-révolutionnaire.

Les CSR d’aujourd’hui ont tiré des leçons de l’histoire du syndicalisme-révolutionnaire : c’est une illusion de penser que dans une situation non révolutionnaire, un syndicat, une fédération, une UL et même une confédération, qui sont des organisations de masse et non pas des fractions politiques se cachant derrière l’enseigne « syndicaliste », puissent être révolutionnaires. C’est faux, et inefficace. En effet, le mythe d’une organisation syndicale révolutionnaire entraîne un isolement expose très facilement à la répression du patronat et de l’État. Le positionnement « révolutionnaire ou « alternatif » n’est d’ailleurs absolument pas une garantie contre l’existence d’une bureaucratie syndicale comme la réalité de ce syndicalisme là nous le montre dans les faits. La contradiction entre le discours « révolutionnaire » ou « radical », dépourvu d’une base suffisante au sein de toutes les couches de travailleurs, produit alors une fuite en avant. C’est alors l’activisme dans des collectifs diverses et variés (regroupant des responsables syndicaux coupés de leurs bases, des groupes politiques et philosophiques, des associations intellectuelles, voire caritatives...) qui fleurissent au gré des mobilisations et de l’actualité politique...

Par conséquent, l’organisation révolutionnaire doit exister sous forme de tendance syndicale, stable, permanente, et structurée, donc à l’image de la confédération (dans les syndicats de branche, dans les unions locales, en réseau de branche professionnelle, etc.), ainsi qu’au niveau international, sans quoi, tout cela n’aurait strictement aucun sens. Mais l’organisation révolutionnaire ne doit regrouper que des militants, et non pas des organisations de masse (syndicats, UL, etc.) que l’on aura fait adhérer artificiellement (sans débat réel et approfondi parmi tous les adhérents) à la tendance syndicaliste-révolutionnaire. Ce fut là l’erreur des premiers CSR, en 1919-1921.

En conclusion, nous ne disons pas que la construction de tendances syndicaliste-révolutionnaires dans d’autres organisations syndicales que la CGT est impossible. Nous appelons simplement ces militants à débattre concrètement avec nous de cette perspective : la construction d’une tendance syndicaliste-révolutionnaire dans leur propre organisation syndicale n’aura en effet de sens qu’avec une stratégie globale visant à la réunification syndicale. C’est sur cette base concrète que nous souhaitons engager un débat fraternel et constructif.

 

Source: Site de Formation du Syndicalisme Révolutionnaire.

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Non au Front National !

Camarades ,

Ne nous livrons pas aux chants des sirènes fascistes, qui sous couvert d'un discours anti-systémique bien rôdé, ne visent qu'à instaurer un régime aux relents des années 30. Ne soyons pas naifs face à ce nouvel ordre moral que veulent imposer par le mensonge et la peur les tenants de la haine et du "sang pur". Sous couvert d'une fausse expression démocratique et médiatique, le FN ne s'est jamais détaché de ce qui a construit son origine : une droite populaire qui rejette le prolétaire, une droite chrétienne qui rejette le non-croyant ou l'autre croyant, une droite corporatiste qui rejette l'union des travailleurs. Le FN a ses petits groupuscules néo-nazi dont il se défend d'être en lien publiquement mais avec qui il travaille bien tranquillement  : GUD, bloc identitaire et autres "natios".

    Et lorsque l'on se penche sur son programme politique le vernis craque : Contre la retraite par répartition et tout ce qu' a fondé le CNR de 1945 (où était-il lors des manifs de 2010 ?)  , contre les droits des salariés ( poujadiste un jour, poujadiste toujours !) etc... 

De nombreux documents démontrent l'imposture du FN. L'UPAC vous en propose deux :

- Celui du collectif communiste Prométhée dans son numéro 85, (site net : http://promcomm.wordpress.com), 5 pages.

-Celui du collectif VISA (Vigilance et Initiatives Syndicales Antifascistes), qui s'intitule "FN, le pire ennemi des salarié(e)s" et dont le lien est sur le blog, 29 pages. 

 

Ne lâchons rien ! 

Face au bras tendu du facho, levons le poing ferme du prolo !! 

 

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