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Parce que nous sommes attachés à l'esprit de la Charte d'Amiens de 1906 qui fonda les bases du syndicalisme révolutionnaire, parce que nous nous opposons à la dérive réformiste de notre confédération depuis les années 1970 et que nous condamnons la déviance contre-révolutionnaire de notre CGT depuis la fin des années 90, nous avons fait le choix de ne pas mettre en lien le site de la confédération ainsi que celui de l'UD de la Creuse qui ont pris le chemin d'un syndicalisme bureaucratique et élitiste.

 

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30 novembre 2011 3 30 /11 /novembre /2011 18:20

Comité de lutte des travailleurs de Continental                 le 18 novembre 2012

 

APPEL A MANIFESTER

LE 4 JANVIER 2012 A AMIENS

 à 11 heures à la gare, pour se rendre à la Cour d’Appel

Pour exiger :

La fin du harcèlement judiciaire contre les salariés de Continental et tous ceux qui défendent leurs droits et refusent les diktats patronaux.

La reconnaissance du jugement de relaxe prononcé par le tribunal de Compiègne en faveur de Xavier Mathieu, la fin des poursuites pour refus du prélèvement ADN et l’assimilation de l’action revendicative à un délit.

Le mercredi 4 janvier 2012 à 13h30 se tiendra à la Cour d’appel d’Amiens le procès pour juger Xavier Mathieu, qui avait été pourtant  relaxé par le tribunal de Compiègne, pour avoir refusé le prélèvement ADN suite à la simple amende à laquelle il avait été condamné, comme cinq autres travailleurs de Continental, pour leur participation à la manifestation contre la fermeture de l’usine de Clairoix, à la sous-préfecture de Compiègne en avril 2009.

Oui, il s’agit bien d’un acharnement de la part du gouvernement et de ses représentants pour continuer, plus deux ans après la fin du conflit Continental, les poursuites judicaires contre ceux qui ont eu l’audace de lutter contre les 1113 licenciements annoncés par un groupe multi-milliardaire.

Le gouvernement n’a toujours pas digéré que les travailleurs aient fait front à la coalition d’un grand industriel, Continental, et l’Etat, en les obligeant à lâcher certaines garanties.

Pendant des mois le gouvernement a poursuivi 7 salariés en demandant des peines de prison à leur encontre pour leur participation à une manifestation, en demandant des dommages intérêts astronomiques.  Le pouvoir a été désavoué par la justice. L’un d’entre eux a été relaxé et pour les six autres cela s’est réduit à une amende minime de principe, tout comme les remboursements ramenés à quasiment rien. Cela grâce à la mobilisation et au soutien de milliers de travailleurs.

Mais le gouvernement n’a pas lâché. Il a entrepris de nouvelles  poursuites contre Xavier Mathieu, un des porte-parole des travailleurs de Continental, dont le crime était d’avoir refusé de se faire prélever son ADN,  parce que ni lui, ni ses camardes n’acceptaient d’être considérés comme des délinquants pour avoir défendu leur peau. C’est exactement ce qu’a reconnu le tribunal de Compiègne. Il a relaxé Xavier Mathieu, en considérant que les manifestations des travailleurs pour défendre leurs droits, y compris celle à la sous-préfecture, ne pouvaient pas être assimilées à un délit. Et c’est ce que le gouvernement au service du patronat ne supporte pas. C’est pourquoi il a donné l’ordre de remettre en cause ce jugement et cette relaxe en demandant au parquet de faire appel.

Il faut que cela cesse !

C’est pourquoi nous, salariés de Continental, appelons les travailleurs, les syndicats, partis, associations, attachés au respect des libertés individuelles et collectives à se joindre à la manifestation du 4 janvier à Amiens pour exiger la relaxe définitive de Xavier Mathieu et la fin du harcèlement judiciaire contre ceux qui défendent leurs droits.

Aux responsables des organisations : Prière de donner vos réponses dans les délais les plus brefs au Comité de lutte et à l’Intersyndicale  à l’adresse  e-mail suivante :   psomme@sfr.fr   afin que nous puissions prendre contact avec vous.

 

Source: réseau.

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26 novembre 2011 6 26 /11 /novembre /2011 12:52

 

 

Social-Eco - le 24 Novembre 2011

Événement.

 

« Le président de la République dessine une mise en pièce de la Sécu », affirme le secrétaire général de la CGT. Il appelle les salariés à exercer leurs droits de citoyens et à être aussi les acteurs des mobilisations syndicales.

L’intersyndicale vient de décider une campagne d’information du 1er au 15 décembre avec un temps fort de rassemblements le 13. Est-ce que ce n’est pas insuffisant au regard des mesures prises par le gouvernement ?

Bernard Thibault. Il est indispensable que les syndicats, les salariés apparaissent dans une démarche unie pour contester les mesures d’austérité décidées d’autorité par le gouvernement. Des pans entiers du contrat social sont aujourd’hui remis en cause de façon unilatérale. C’est grave pour la démocratie. On constate qu’en Grèce ou en Italie, c’est sous la pression des agences de notation que se fait la désignation des chefs d’État. Il y a besoin d’une opération vérité. Non seulement ces mesures ne sont en aucun cas susceptibles de nous faire sortir de la crise, mais elles ne vont qu’amplifier les risques d’une récession. Les ripostes syndicales s’organisent le 24 novembre au Portugal et en Bulgarie, le 30 novembre en Grande-Bretagne, le 2 décembre en Belgique …

Peut-on lutter contre 
les agences de notation ?

Bernard Thibault. Ce n’est pas un phénomène naturel qui conduit les agences de notation à faire la pluie et le beau temps. Les chefs d’État l’ont organisé. Il y a une hypocrisie de la part de Nicolas Sarkozy qui tantôt dit pis que pendre de ces agences, annonce la fin du capitalisme financier et la disparition des paradis fiscaux dès 2009, pour aujourd’hui développer une argumentation opposée : il faudrait s’agenouiller devant ces agences qui seraient les révélateurs de la bonne santé de l’économie. En réalité, elles sont les révélateurs d’une économie spéculative au service des investisseurs internationaux et de leurs actionnaires.

Est-ce que les salariés sont prêts à se mobiliser ?

Bernard Thibault. Ils s’interrogent sur ce que l’on peut faire pour arrêter cette spirale insupportable. Il y a des échéances électorales qui peuvent laisser croire que tout va se trancher à cette occasion. Ce sera naturellement un moment important. Mais compte tenu de ce à quoi nous sommes confrontés, il faut dire les choses clairement : quelles que soient les majorités politiques, la pression des agences de notation ne va pas disparaître ; l’exigence de rentabilité financière qui règne dans les entreprises, le chantage des marchés à la réduction des dépenses publiques qui minent le contrat social ne vont pas s’arrêter en mai 2012. Les salariés doivent se mobiliser. Le 13 décembre est conçu pour cela. Le président de la République dessine une mise en pièces de la Sécurité sociale. J’alerte sur la portée de l’offensive en cours pour changer les mécanismes de financement de la Sécurité sociale : ce fameux transfert des cotisations sur l’impôt revendiqué par le Medef et relayé par Nicolas Sarkozy est un anéantissement des principes de base de la Sécurité sociale. Notre pays a les moyens de s’extraire de la pression des marchés financiers. Nous préconisons la mise en place d’un pôle financier public dont une des vocations serait d’assurer les besoins des pays.

Vous critiquez les mesures d’austérité mais il faudra bien résoudre le problème 
de la dette.

Bernard Thibault. Désormais, la dette sert d’alibi facile pour justifier toutes les régressions. Le président de la République a prononcé début novembre, à Strasbourg, une phrase révélatrice de sa démarche : « La crise va créer beaucoup de souffrances mais ce peut être une opportunité pour notre pays de prendre des mesures qu’il n’aurait jamais acceptées. » D’où cette volonté de noircir le tableau.

Si Nicolas Sarkozy veut chasser les principaux voleurs et fraudeurs de notre pays, la CGT sera à ses côtés et peut lui désigner quelques cibles. Déjà en 2006, l’UMP analysait que 10 à 12 % des entreprises étaient en infraction par rapport à leurs obligations vis-à-vis de la Sécurité sociale, que 5 à 7 % des salariés n’étaient pas déclarés par les entreprises. Le travail dissimulé représente toujours entre 8 et 15 milliards d’euros de vol de la Sécu, la sous-déclaration des accidents du travail et maladies professionnelles 1 milliard. 80 % des fraudes sont l’œuvre d’établissements de santé et de certains professionnels, pas des assurés. On supprime des postes de fonctionnaires chargés de faire reculer la fraude fiscale qui représente 45 à 50 milliards d’euros Au nom des déficits, on s’attaque au noyau dur du contrat social : la Sécurité sociale, les retraites, le temps de travail.

Vous parlez de « mise en pièces de la Sécurité sociale » à propos de la réforme annoncée de son financement. En quoi, selon vous, passer à un financement par l’impôt est-il si dangereux ?

Bernard Thibault. Il y aura une croissance des dépenses de santé dans notre pays, c’est inévitable. La consommation de soins et de biens médicaux est passée de 98 milliards en 1995 à 175 milliards en 2009. L’augmentation de la population, l’espérance de vie qui augmente et les progrès qui permettent de soigner des pathologies qu’on ne pouvait pas soigner hier expliquent cette croissance. L’un des enjeux majeurs, c’est de savoir si nous allons conforter un système collectif et solidaire pour prendre en charge ces besoins de santé au sein de la Sécu ou si la santé de chacun dépendra un peu plus de l’épaisseur de son portefeuille pour se payer son assurance. La revendication du patronat de transférer une part des ressources de la Sécurité sociale vers l’impôt, tout comme l’annonce d’un haut conseil du financement de la protection sociale pour préparer l’instauration d’une TVA dite sociale ou anti-délocalisation, minerait le système solidaire.

Mais la France a-t-elle 
les moyens d’assurer 
cette protection sociale 
de haut niveau ?

Bernard Thibault. Si on rapporte l’augmentation des dépenses de santé au PIB, c’est-à-dire aux richesses créées dans le pays, cela représentait 10,4 % en 1995 et 11,7 % en 2009. Il y a un choix de société à faire mais on ne peut pas dire que la France n’a plus les moyens. Les cotisations sont une part du salaire, un salaire socialisé. Elles n’appartiennent pas au patronat.

Mais est-il interdit de penser qu’il y a des économies à faire sur les dépenses publiques ?

Bernard Thibault. On peut trouver de nouvelles ressources par des réformes fiscales et la création d’emplois pour permettre aux besoins sociaux d’être satisfaits. 172 milliards d’euros par an d’argent public distribués aux entreprises par l’État et les collectivités locales sans outils d’évaluation de leur pertinence. PSA, Montupet… ont reçu des aides publiques et détruisent des emplois. Il y a des dépenses publiques à remettre en cause.

Les revendications patronales sont formulées au nom de la compétitivité vis-à-vis de l’Allemagne notamment…

Bernard Thibault. Dans tous les pays, c’est toujours au nom de l’emploi qu’on justifie la mise en cause des droits des salariés, et pourtant le chômage et la précarité progressent partout. Depuis de longs mois la CGT se bat contre le sabotage de notre potentiel industriel. La balance commerciale dans l’industrie pour 2010 était en déficit de 66 milliards d’euros alors qu’elle était en équilibre il y a une dizaine d’années. On est dans le rouge. En comparaison, celle de l’Allemagne est excédentaire de 154 milliards d’euros. L’Allemagne pratique des salaires supérieurs à la France et pour un temps de travail inférieur. IG Metal vient de signer pour une augmentation de 3,8 % des salaires pour les métallurgistes ouest-allemands. Ce n’est donc pas le coût du travail qui est en cause. Le problème est d’abord l’absence de politique industrielle structurée pour inverser la tendance. C’est aussi le sous-investissement. L’an dernier, les entreprises industrielles et de services (hors les banques et assurances) ont injecté 180 milliards d’euros en investissements. C’est inférieur à la somme des dividendes versés aux actionnaires, 210 milliards d’euros. Voilà le malaise.

Ce que vous proposez prend 
à contre-pied ce qui se fait 
en Europe. Est-ce crédible ?

Bernard Thibault. L’Europe est dans une impasse politique majeure. Elle est dans l’incapacité de dessiner un avenir mobilisateur du point de vue social du fait des choix actuels. Le marché européen devait produire un espace de progrès social. Ce constat est révolu. Cela s’est accompagné d’une offensive sur les services publics au nom de la concurrence libre et non faussée érigée en dogme. Les syndicats en Europe ont d’ailleurs décidé d’une journée d’action le 30 novembre pour défendre les services publics. Il ne sera pas praticable de rester dans cette logique où le marché est l’unique fin et moyen de cette construction européenne. Si on est incapable de redonner une dimension sociale à l’Europe, seuls ceux qui prônent le repli nationaliste en maniant racisme et xénophobie se feront de plus en plus entendre. Les tensions seront immenses

Cela vous inquiète ?

Bernard Thibault. Oui. On a fait l’Europe pour vivre dans un continent fait d’harmonie et de solidarité, nous a-t-on dit. Ce n’est pas cela qui inspire les gouvernements et les institutions européennes. Quel écart entre l’affirmation d’une « union » européenne et le spectacle stupéfiant à l’occasion du G20 où deux chefs d’État dictent la conduite à tenir à d’autres chefs d’État ! L’Europe est un espace où on se livre à une guerre économique. Elle ne sera pas viable. Il n’y a jamais eu autant de manifestations, de mouvements de grève dans tous les pays européens que ces derniers mois. Il y a un divorce de plus en plus important entre la représentation politique et les aspirations sociales. Voir l’arrivée de l’extrême droite dans un gouvernement comme en Grèce au titre de l’union nationale, c’est une banalisation inquiétante. Il faut un réel débat sur les politiques à mener, qui impliquent les peuples, et pas seulement sur la couleur politique des majorités au pouvoir. Et ceux qui pensent résoudre cela en transférant plus de pouvoir à un échelon européen prennent le risque d’une implosion de l’Europe.

Est-ce que la proximité 
des élections du printemps prochain ne crée pas 
un climat d’attente chez 
les salariés, peu propice 
à l’action syndicale ?

Bernard Thibault. Ce serait une erreur de considérer que seule la consultation électorale va régler tous les problèmes. Regardons comment procèdent les employeurs : ils sont toujours très offensifs en période électorale pour faire en sorte que tous les candidats intègrent leurs revendications. Si les salariés s’en remettaient aux candidats, quels qu’ils soient, dans une forte délégation de pouvoir, ils seraient très largement déçus. Les solutions à la crise dépendent de réformes structurelles qui appellent l’intervention des salariés. Elles ne seront pas obtenues sans rapport de forces. Ce sont les agences de notation qui convoquent les conseils des ministres pour leur dicter des mesures d’austérité. Ce chantage ne va pas disparaître avec un changement de président de la République. Ce qui ne veut pas dire qu’il y aura dans les prochains mois une incitation de la CGT à conserver le même président !

Ces idées, vous voulez les mettre dans le débat électoral ?

Bernard Thibault. Oui, par la mobilisation. J’ai évoqué le 30 novembre à propos des services publics. Nous allons relayer l’appel intersyndical et appeler à la mobilisation et aux rassemblements du 13 décembre. Nous relançons notre action sur le développement industriel avec des initiatives de nos régions au moment où il y a beaucoup de conflits avec des occupations d’entreprise pour empêcher les coups portés à notre potentiel industriel. Nous allons également tenir un grand meeting national le 31 janvier pour rappeler les revendications sur les retraites. Des millions de salariés se sont mobilisés en 2010 pour la retraite à 60 ans, la reconnaissance de la pénibilité, le système par répartition et de nouvelles ressources pour le financer. Le combat continue.

Nous dialoguons avec les partis et les candidats qui voudront discuter avec nous, mais c’est surtout vers les salariés que nous allons nous tourner pour qu’ils exercent leurs droits de citoyens, en connaissant les analyses de la CGT, et qu’ils soient aussi acteurs dans un rapport de forces syndical pour défendre les revendications.

Que pensez-vous du climat dans le monde du travail ? Il semble pesant, il y a beaucoup de souffrances.

Bernard Thibault. Un climat très anxiogène est entretenu. On voudrait accréditer l’idée qu’il n’y a pas d’alternative à la précarité sociale, qu’il faut s’agenouiller devant des organismes qui n’ont rien de démocratique. Cela questionne sur les mécanismes du vivre ensemble, de la démocratie. On ne sait plus où sont les centres de décision. Cela pèse sur le climat, il ne faut pas s’en désoler mais travailler à des 
alternatives, et la CGT est parmi les acteurs qui défendent des alternatives. Les salariés ont tout à perdre à rester spectateurs. On ne leur a jamais rien accordé, c’est la logique du capitalisme. À chaque fois qu’il y a eu des progrès sociaux, en France et dans le monde, il a fallu les arracher par l’action syndicale.

A lire :
"Pour un débat clarificateur" par Patrick Le Hyaric
Refus syndical de l’austérité
L'UMP pour un "FBI" de la lutte contre les fraudes sociales

Programme des mobilisations. La CGT propose aux salariés un copieux calendrier de mobilisations. Ses militants relaieront l’appel de l’intersyndicale du 1er au 15 décembre et s’emploieront à assurer le succès des rassemblements programmés le 13 décembre, dont celui de l’Île-de-France vers l’Assemblée nationale à Paris. Le 30 novembre, la CGT avec la FSU et Solidaires organisent la journée d’action décidée au plan européen pour la défense des services publics. Un meeting national de la CGT pour rappeler les revendications exprimées dans le mouvement sur les retraites, et notamment 
le droit à la retraite à soixante ans, se tiendra le 31 janvier. 
La CGT a décidé de coordonner par une campagne d’initiatives régionales les luttes engagées dans les entreprises pour défendre le potentiel industriel et les emplois.

Entretien réalisé par 
Olivier Mayer

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23 novembre 2011 3 23 /11 /novembre /2011 19:24

 

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Nous sommes en état de légitime défense !

Les travailleurs sont en état de légitime défense !

Les peuples d’Europe sont en état de légitimes défense !

 

 

Parce qu’il s’agit d’une véritable agression :

 

                       

 

Licenciements massifs et fermetures d’entreprise, menaces de fermeture de licenciements et répression syndicale : PSA dans l’automobile, Sealink de Calais , Goodyear d’Amiens, BNP Paribas et Société Générale, amendes sur les arrêts maladie contre les salariés du privé comme du public, l’accélération des fermetures de services dans les centres hospitaliers dans de nombreuses villes, prélude à la fermeture d’hôpitaux eux-mêmes etc. etc….  on n’en finirait pas d’énumérer les attaques contre nos droits, contre le droit à la retraite, à la santé…

 

Les coups d’état des marchés et leur dictature

 

En Italie et en Grèce les marchés, les banques, Le FMI, la BCE et l’union Européenne décident par-dessus la tête des peuples de qui doit appliquer les politiques de rigueur, les hommes en place n’offrant plus la garantie qu’ils soient en mesure de faire accepter … les mêmes politiques de rigueur !

 

Il n’y aura pas d’autre barrage à cette agression permanente que la résistance et les luttes, dans chaque entreprise, dans chaque profession mais avec l’objectif fondamental du "TOUS ENSEMBLE".

Les tenants du système prétendent que le peuple français, sa jeunesse ne se révoltent pas, que le mouvement des Indignés ne prend pas en France parce qu’ils attendent le changement de la présidentielle de 2012.

 

Rien ne serait plus mortel !

 

Parce que la droite, le pouvoir sarkosyien et les partis candidats à l’alternance sont quant au fond d’accord pour appliquer une politique d’austérité draconienne pour le peuple au nom "de la nécessaire réduction des déficits publics et du remboursement de la dette." Comme la droite qui en Espagne succède aux socialistes va infliger les mêmes potions !

 

Parce que ce sont les marchés financiers qui dictent leurs exigences !

 

Or ce que ne disent pas ces forces c’est que les politiques d’austérité vont non seulement aggraver la situation des classes populaires notamment, mais qu’elles vont aussi aggraver la dette et les déficits de l’état.

Par conséquent ils mentent lorsqu’ils prétendent vouloir réduire les déficits et la dette et nous accusent d’avoir vécu au-dessus de nos moyens !

C’est le contraire, parce que la dette est un moyen pour imposer l’austérité et les régressions sociales en les faisant accepter par les travailleurs et la population soit disant au nom des intérêts des générations futures, dans le même temps où ils précarisent massivement la jeunesse !


Voilà leur objectif : faire capituler les travailleurs, nous conduire à courber l’échine, à considérer qu’il n’y a pas d’autre solution que le recul des salaires, la casse des services publics et de l’industrie … seraient inéluctables !

 

L’appel intersyndical pour une action le 13 décembre prochain est totalement insuffisant.

Il suggère de s’adresser "aux salariés pour interpeller le gouvernement, les élus et les responsables d’entreprises dans la période du 1er au 15 décembre. Dans ce cadre, le 13 décembre sera un temps fort de mobilisations interprofessionnelles, notamment avec des rassemblements. "

Il ne s’agit pas seulement d’interpeller les responsables, d’autant que les directions syndicales et en particulier la CFDT insistent elles aussi sur la nécessité de réduire les dépenses publiques, ce qui revient à acquiescer aux politiques d’austérité comme on voit que les partis socialistes y acquiescent en Grèce et en Espagne par exemple.

 

Ce dont il convient de débattre avec les travailleurs du 1er au 15 décembre c’est :

 

-          des mensonges sur la dette, la manière dont elle a été construite par une fiscalité au service des riches et des grandes entreprises, l’abandon par l’état de la gestion de la monnaie … son utilisation contre les droits des travailleurs

 

-          de la dictature des marchés financiers relayée par le personnel politique à son service et les institutions européennes.

 

-          de la nécessité de construire un puissant mouvement "TOUS ENSEMBLE" pour contrer cette régression et commencer au contraire à conquérir de nouveaux droits

 

-          de la nécessité pour s’opposer aux politiques de rigueur de contester le remboursement de la dette et de débattre des moyens à mettre en œuvre pour se dégager de la domination des marchés, de l’Union européenne servile agent de leur domination.

 

Tout cela sans s’en remettre aux résultats des élections en ne perdant pas de vue que dans notre pays les résultats sociaux ont toujours résulté presque exclusivement des luttes sociales comme en 36, les congés payés ou en 1968, 1995 …

 

Oui, Banksters nous ne vous devons rien !

Comme en 36 pour les congés payés ne comptons que sur nos propres forces !

 

Le Front Syndical de Classe

22 novembre 2011

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18 novembre 2011 5 18 /11 /novembre /2011 18:47

Les organisations syndicales CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA, dénoncent fermement les plans d’austérité et de rigueur décidés et imposés par le gouvernement.

L’austérité en France et en Europe n’est pas la solution à la crise. Au contraire, elle risque d’entraîner la récession.

Le gouvernement décide de mesures dans le domaine social sans rencontrer ni entendre les organisations syndicales. Il fait porter les efforts sur les salariés, ce qui creuse les inégalités et plonge des milliers de familles dans les difficultés sociales

Après la taxe sur les complémentaires, les déremboursements, l’instauration de forfaits et franchises, les ponctions sur le budget de l’assurance maladie, la diminution des prestations sociales, le gouvernement s’en prend aux salariés malades, potentiellement « fraudeurs » et « responsables des déficits publics », en instaurant un jour de carence de plus dans le privé et un dans la Fonction publique et en tentant d’opposer les uns aux autres.

Les organisations syndicales CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA décident d’agir ensemble pour s’opposer à ces mesures et obtenir d’autres solutions. Avec un appel commun, elles s’adresseront aux salariés pour interpeller le gouvernement, les élus et les responsables d’entreprises dans la période du 1er au 15 décembre. Dans ce cadre, le 13 décembre sera un temps fort de mobilisations interprofessionnelles, notamment avec des rassemblements.

Les organisations syndicales CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA, se retrouveront rapidement après le 15 décembre, afin d’en tirer le bilan et d’envisager, ensemble, de nouvelles initiatives en janvier.

Montreuil, le 18 novembre 2011

 

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16 novembre 2011 3 16 /11 /novembre /2011 13:30

 

Face aux mesures d'austérité annoncées et à venir, la CGT proposera à ses partenaires, dont FO, une riposte unitaire.


«Nous sommes entrés dans un cycle infernal, si nous ne permettons pas maintenant aux salariés de s'exprimer fortement. » Bernard Thibault annonce ainsi qu'à l'intersyndicale, qui se réunira vendredi au siège de Montreuil, la CGT proposera à ses partenaires l'organisation « d'une riposte unitaire » contre les mesures d'austérité, sous la forme d'une journée d'action interprofessionnelle. Elle proposera que cette action, avant la mi-décembre, cible en particulier les parlementaires au moment du vote de la loi de financement de la Sécurité sociale et du budget. Crise oblige, Jean-Claude Mailly, qui avait annoncé il y a quelques semaines, à l'annonce du premier plan de rigueur, qu'on « avait évité le pire », a prévenu que FO serait présente vendredi à l'intersyndicale, rejoignant la CGT, la CFDT, la FSU, l'Unsa et Solidaires. Mais, pour FO, « il n'est pas question d'entrer dans un cycle de manifestations », elle se dit plutôt favorable à une grève de 24 heures.

De son côté, François Chérèque s'insurge contre le maintien « incompréhensible » de la défiscalisation des heures supplémentaires. Il demande que le gouvernement réunisse toutes les organisations syndicales pour un débat contradictoire sur le sujet.

Outre sa proposition unitaire, la CGT, qui a réuni son comité confédéral national la semaine dernière, souhaite relancer les mobilisations, notamment sur les salaires. Elle annonce un meeting national sur les retraites en janvier 2012, et des initiatives régionales sur l'emploi industriel.

 

O. M.


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10 novembre 2011 4 10 /11 /novembre /2011 18:07

Pourquoi Bernard Thibault a boudé le G20 
(Noblecourt dans "Le Monde")

Lorsque le Labour 20 (L20) et le Business 20 (B20) ont présenté, le 3 
novembre à Cannes, leur déclaration commune à l'intention des chefs 
d'Etat et de gouvernement du G20, l'absence de Bernard Thibault avait 
été très remarquée. A la différence de ses homologues de la CFDT et de 
FO, François Chérèque et Jean-Claude Mailly, le secrétaire général de 
la CGT n'avait pas fait le déplacement pour cette initiative inédite 
associant des représentants du patronat et des syndicats. Pis, il 
avait boycotté la réunion organisée la veille à l'Elysée, où Nicolas 
Sarkozy avait reçu à déjeuner une délégation du L20 menée par Sharon 
Burrow, la secrétaire générale de la Confédération syndicale 
internationale (CSI), qui fédére 301 syndicats, dont la CGT, la CFDT, 
FO et la CFTC.

Le blog "Questions sociales" est en mesure de révéler la raison de 
cette absence : Bernard Thibault était en désaccord avec le principe 
d'une déclaration commune entre le L20 et le B20.

Dans une lettre à Sharan Burrow, en date du 27 octobre, que le blog 
s'est procurée, Bernard Thibault souligne que "la pertinence politique 
de cette initiative" n'a pas été débattue lors du conseil général de 
la CSI et que la CGT "invitée à participer au L20 n'a jamais été 
sollicitée à ce sujet".

Bernard Thibault va plus loin : "Il me parait inopportun, écrit-il, au 
regard de la crise actuelle et de la situation à laquelle sont 
confrontées les organisations syndicales dans nombre de pays, de 
laisser entendre qu'il y aurait une vision partagée entre syndicats de 
salariés et patronaux sur les principaux facteurs qui permettraient 
une sortie de crise durable."

"LA CGT NE PEUT SE DECLARER SOLIDAIRE"

"Celle-ci passerait, entre autres, poursuit M. Thibault, par une mise 
en cause des critères de gestion qui prévalent dans les 
multinationales aujourd'hui. Tant sur la forme que sur le fond, la CGT 
ne peut se déclarer solidaire de cette démarche. Aussi, si un texte 
commun au B20 et au L20 doit être publié, il ne peut laisser entendre, 
par la présentation utilisée, qu'il a reçu l'accord de la CGT."

Cette "mise au point" n'a pas été rendue publique lors du sommet de 
Cannes. Et François Chérèque et Jean-Claude Mailly avaient assuré que 
la CGT n'avait pas exprimé de réserves officielles sur la déclaration 
commune, mettant l'absence de Bernard Thibault à l'Elysée sur le 
compte du lourd contentieux qui oppose la centrale syndicale au 
président de la République. La lettre de Bernard Thibault écorne 
singulièrement la belle unanimité syndicale que prétendait afficher 
cette déclaration.


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2 novembre 2011 3 02 /11 /novembre /2011 19:28
Déclaration du Front Syndical de Classe:


"Ils" s’adressent à nous comme à des débiles sans mémoire !

"Vous avez vécu au-dessus de vos moyens !"

"Vous vous êtes trop soigné !"

"Vous avez bénéficié de trop de protection sociale !"…

 

Et le temps est venu du sang et des larmes et demain, après les cures draconiennes d’austérité, ça ira mieux.

Cela fait 40 ans qu'ils nous font vivre en crise, qu'ils nous promettent que la rigueur d'aujourd'hui fera les emplois de demain, que l'Europe assurera la prospérité une fois les sacrifices passés. 40 ans qu'ils promettent la "sortie du tunnel" comme le jurait Raymond Barre, premier ministre dans les années 1970 et « meilleur économiste de France »  !

 

Mais ce sont les mêmes qui trinquent depuis toutes ces années de restrictions salariales en plans sociaux et en licenciements, de privatisations en casse de tous les acquis sociaux, de délocalisations en régions industrielles transformées en déserts économiques. Pour la jeunesse ? La précarité généralisée!

Et ce sont les mêmes qui en profitent, gros actionnaires du CAC 40 et tous leurs experts auto-proclamés grassement payés pour expliquer au peuple qu'il faut se serrer la ceinture tandis que les profits explosent. Champagne pour les uns, potion amère pour les autres.

 

Pour imposer ces politiques et ces mesures contre les travailleurs, ils invoquaient hier la crise des matières premières, la concurrence internationale, les coûts salariaux…

 

Aujourd’hui ce sont la dette, les déficits publics et le sauvetage de leur sacro-saint Euro qu’ils martèlent !

Et c’est au nom de leur "nécessaire" réduction pour sauver leur monnaie et leurs compagnies bancaires qu’ils veulent nous imposer la pire des régressions sociales depuis la fin de la deuxième guerre mondiale !

 

En mentant de manière éhontée !

 

Ce que veulent tous les gestionnaires du système, de Sarkozy à Merkel en passant par les socialistes Zapatero et Papandréou, c’est continuer et aggraver cette orientation. Si possible avec notre accord en nous faisant croire qu’il n’y a pas d’autres choix et que nous mettons nos propres enfants qui sont en danger !

 

Mais pour obtenir notre accord, ils mentent, ils ne nous informent pas correctement !

Ils misent sur la complexité des mécanismes économiques et financiers pour paralyser notre sens critique, et font donner sur tous les grands médias, télé, radios, presse régionale les "experts économiques" qui n’ont pas vu venir la crise et qui continuent à pérorer en nous faisant la leçon !

 

Matraquage  mensonger!

 

 

Parce que la dette n’est pas d’abord le résultat de dépenses publiques et sociales excessives !

Au contraire des dépenses spéculatives, des transactions financières qui ne créent aucune véritable richesse, qui ne rendent aucun service sauf aux spéculateurs, les dépenses de santé, d’éducation, de fonctionnement et de développement des services publics participent au contraire à la richesse nationale, à la croissance économique et à l’emploi et elles rendent effectivement service à la population !

L’accroissement de la dette résulte essentiellement en schématisant :

 

  1. de la privatisation de la création et de la gestion monétaire par les banques privées (il faut savoir par exemple qu’actuellement les banques empruntent auprès de la Banque Centrale Européenne autour de 1,5% alors que les mêmes banques prêtent ensuite aux Etats à des taux qui vont de 2,3 à 3, 4, 5 et bien plus !!!)

 

  1. dans la dernière période du renflouement massif des banques au nom de leur crise des subprimes (des centaines de milliards) !

 

 

  1. des politiques fiscales massivement en faveur des plus riches et des grandes entreprises (bouclier fiscal, niches fiscales, exonérations diverses, utilisation des paradis fiscaux …) mais aussi des privatisations qui ont massivement appauvri l' Etat.

 

Au dernier sommet européen de Bruxelles, au lieu bien sûr de s’attaquer à ces véritables causes de la dette et de s’en prendre donc à la domination du capital financier, les décisions prises (« réduction » de la dette grecque associée à la "recapitalisation" des banques…) laissent intactes les causes mêmes de la crise qui au final résident dans la paupérisation massive des classes populaires et des couches moyennes et de l’accumulation considérable de la richesse entre les mains d’une infime minorité !

 

La preuve :

- du côté des peuples c’est l’inquiétude quant à l’avenir à l’annonce de la rigueur et de la récession qui pointe, les plans de rigueur aggravant le fonctionnement de l’économie et aggravant les déficits publics qu’ils prétendent combattre ! LA situation dramatique du peuple grec préfigure ce qui se prépare à l'échelle de l'Union européeenne.

- du côté des « marchés », le lendemain de ce sommet, c’est l’euphorie, la « confiance » est à son comble : les titres des banques ont été plébiscités par les investisseurs: à Paris, BNP Paribas a grimpé de 16,92%, Crédit Agricole de 21,96% et Société Générale de 22,54%. A Londres, Barclays a bondi de 17,58% et Royal Bank of Scotland (RBS) de 10,05%. Même tendance à Milan où Intesa Sanpaolo gagnait 10,09% et UniCredit 7,49%.

On sauve les banques, on tue les peuples, voilà la réalité !

Au niveau de l’Union Européenne, ils veulent empêcher tout choix dans les budgets nationaux (ce qu’ils appellent la Règle d’or !) et ce avant la fin 2012, clôturant ainsi le verrouillage néolibéral dans lequel ils enferment les peuples pour mettre en place un véritable empire sous domination du capital allemand dans lequel les travailleurs sont jetés les uns contre les autres.

 

Pour les travailleurs, pour les peuples il n’y a donc pas d’autre voie libératrice que le refus de cette politique et que l’engagement de la lutte pour les revendications immédiates, contre les fermetures d’entreprise, pour l’augmentation des salaires … et pour des changements politiques qui s’en prennent vraiment à la domination des puissants et des marchés financiers et à tous leurs plans anti-sociaux et anti-démocratiques.

 

Comme en 36 pour l’obtention des congés payés, comptons d’abord sur nos propres forces et sur l’action indépendante de la classe ouvrière !

 

Banksters nous ne vous devons rien !

La confiance des peuples OU la confiance des marchés financiers, il faut choisir !

 

Le Front Syndical de Classe

31 octobre 2011

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29 octobre 2011 6 29 /10 /octobre /2011 17:36

Les rodomontades du Président ne trompent personne. Les décisions du Sommet du 26 octobre, loin de sauver l’Europe et la France, enfoncent un peu plus le continent dans l’impasse.

On ne desserre pas l’étau de la dette. On continue d’alimenter les marchés financiers, on les alimente par de nouveaux endettements. Le Fonds Européen de Stabilité Financière (FESF) au lieu de servir de pare-feu va nourrir l’incendie.

Tout le continent est mis à l’heure de l’austérité au risque d’aggraver la récession qui s’annonce. Les pays seront de moins en moins à même de faire face au poids de la dette. La crise financière va être relancée par les perspectives de faible croissance.
Aucun moyen nouveau n’est dégagé pour soutenir l’activité. La recapitalisation des banques n’est pas le problème. Les gouvernements demandent aux banques d’enregistrer une partie des pertes sur la dette grecque. Mais on ne leur demande pas de financer l’activité économique, ce qui serait leur rôle.
Ainsi, le jour même où les chiffres du chômage battent un nouveau record les cours de la Bourse s’envolent !
Le Président de la République annonce un nouveau plan d’austérité de l’ordre de 8 milliards. Sa mise en œuvre est confiée à François Fillon qui répète sans arrêt au mépris de la réalité, que « les Français vivent au dessus de leurs moyens ». De nouvelles amputations du pouvoir d’achat sont à l’ordre du jour concernant les allocations, minima sociaux et remboursements de la Sécurité sociale. Une augmentation de la TVA est clairement à l’ordre du jour. C’est pourtant l’impôt le plus injuste puisqu’il est identique sur la consommation des riches et des pauvres. Les fonctionnaires continuent d’être présentés comme des « budgétivores ».

C’est l’austérité au goutte à goutte. D’abord la réforme des retraites, ensuite la mise au régime sec des services publics, puis la réduction des indemnités journalières, le prélèvement sur les mutuelles, l’augmentation de la CSG sur les salaires… Faute de pouvoir présenter l’addition en une seule fois, le gouvernement la découpe en tranches qui se succèdent de plus en plus vite.

Nicolas Sarkozy ne masque pas son intention de relayer la revendication du patronat de bouleverser les modalités de financement de la Sécurité sociale au nom de la compétitivité des entreprises et pour mettre un terme "à l’assistanat". C’est un pilier essentiel du contrat social qui est menacé.
Dans la philosophie présidentielle les entreprises sont exonérées de toutes responsabilités, ce qui est un comble.
Cerise sur le gâteau, les gouvernements prétendent imposer la fameuse « règle d’or » qui privera tous les pays, en corsetant les dépenses publiques, d’un levier décisif de politique économique. Au lieu « d’encadrer les marchés financiers », les gouvernements européens sont en train de « limiter la démocratie » !

La CGT réaffirme ses dix exigences pour une autre répartition des richesses créées :

1 - Revaloriser les salaires, les pensions et les minima sociaux.
2 - Contrôler les aides publiques aux entreprises
3 - Contraindre les entreprises à des alternatives aux licenciements
4 - Supprimer des exonérations fiscales et sociales sur les heures supplémentaires
5 - Stopper les suppressions d’emplois
6 - Développer les politiques publiques et les moyens des services publics
7 - Réformer la fiscalité en profondeur
8 - Créer un pôle financier public et établir un mécanisme de crédits à taux réduits pour
9 - Taxer les mouvements spéculatifs de capitaux et éradiquer les paradis fiscaux.
10 - Mettre en place un fond européen de solidarité sociale et de développement économique

Plus que jamais, la CGT appelle l’ensemble des salariés, retraités et demandeurs d’emploi à s’organiser dans la CGT et à se mobiliser pour faire prendre en compte leurs revendications légitimes.

Communiqué de la CGT

Montreuil, le 28 octobre 2011

 

 

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26 octobre 2011 3 26 /10 /octobre /2011 18:58
Mathieu Deslandes
Journaliste Rue89
 

 


Jean-Luc Mélenchon lors de l'inauguration de son QG, le 18 octobre 2011 aux Lilas (Audrey Cerdan/Rue89)

Si la mayonnaise prend, il faudra se souvenir que l'histoire a officiellement commencé là, dans la cour de la gare d'Austerlitz, entre une brique de Tropicana maxi-format et des chipolatas surveillées par des pompiers en grève.

C'est l'endroit qu'avait choisi Marie-George Buffet mardi midi pour lancer le « Front des luttes », une filiale du Front de Gauche censée « construire une grande mobilisation politique dans le monde du travail » (et drainer des voix vers la candidature Mélenchon).

Le postulat est énoncé par Eric Coquerel, secrétaire national du Parti de Gauche : pour « changer les choses », il faut « être uni dans les luttes et dans les urnes ». Faire travailler ensemble des militants politiques et syndicaux quand ils ont des objectifs communs. Une évidence ? Certes. Sauf que cette stratégie n'a pas été appliquée depuis une éternité.

« On a été trop loin dans la neutralité »

« Il y a en France une énorme prévention des syndicats vis-à-vis des partis politiques. Ils gardent un mauvais souvenir de l'époque où des liens très forts unissaient la CGT et le PCF, la CFDT et le PS », explique l'historien du syndicalisme Stéphane Sirot. Il va plus loin :

« De la prise de distance entre syndicats et partis, on est passé dans les années 1990 à une prise de distance du monde syndical vis-à-vis des sujets qui ont une teneur politique. »

Didier Le Reste, le secrétaire général de la CGT Cheminots – qui, comme l'ex-leader de la FSU Gérard Aschieri, a rejoint ce « Front des Luttes » – ne dit pas autre chose :

« Je pense qu'on a été un peu trop loin dans la question de l'indépendance et la neutralité politique. Ça a conduit à une certaine dépolitisation, cela a contribué à affaiblir le rapport de forces. »

Il raconte aussi les psychodrames déclenchés par la décision des cheminots CGT de prendre position contre le traité instituant la communauté européenne (TCE) en 2005. « Pour nous, c'était logique, on se battait depuis des années contre la libéralisation des transports. » Mais prendre ainsi parti, lui ont expliqué nombre de camarades, ce n'était plus du syndicalisme, c'était de la politique...

« Récupération » de candidats en campagne

Six années ont passé et aujourd'hui, même si certains, comme Alex Jamain, président du Comité de soutien des salariés grévistes de la Fonderie du Poitou, répètent que « la politique, c'est la politique, et le syndicalisme, c'est le syndicalisme », la plupart des syndicalistes contactés regrettent le degré d'éloignement entre les deux mondes.

Il est devenu tel que certaines mobilisations n'arrivent même plus à trouver de relais politiques – « hormis les défilés de candidats en campagne qui tentent de faire de la récupération sur notre dos », grogne Xavier Lecoq, représentant CFE-CGC d'Arcelor-Mittal à Florange (Moselle).

Un temps, reconnaissent-ils, Besancenot a été un porte-voix efficace. Puis il est passé de mode et son successeur, Philippe Poutou, est jugé « sans charisme ».

Désormais, « il manque une courroie de transmission entre les syndicats et les partis politiques », résume Johnny Groutsche, délégué CGT des Fralib de Géménos (Bouches-du-Rhône)

« Courroie de transmission »

« Il ne s'agit pas de revenir à la courroie de transmission à l'envers [référence à la tutelle passée du PCF sur la CGT] », s'amuse Didier Le Reste. Mais il considère qu'il faut « créer des passerelles » et peser sur les politiques.

C'est aussi l'avis de Yann Cochin, responsable de Sud-Energie, un des déçus du NPA qui ont rejoint le Front de Gauche :

« Les syndicalistes doivent dire aux politiques : “Voilà ce que nous attendons de vous.” Ça ne remet pas en cause leur indépendance. »

Laurence Sauvage, conseillère régionale PG du Pas-de-Calais, raconte pour sa part qu'elle sent « un désir de réappropriation de la politique par les gens qui ont les mains dans le cambouis ».

Le Front de Gauche veut profiter de cet air du temps favorable et organiser cette « réappropriation ». Comment ? En faisant en sorte qu'éclosent « dans les usines » des « assemblées citoyennes ».

Encouragés par leurs représentants syndicaux, les « travailleurs », par leurs prises de parole, seront censés participer à la définition de la politique à mener – Ségolène Royal va pouvoir dire que ce n'est rien d'autre que de la « démocratie participative » – puis militer pour l'élection du candidat qui les incarnera.

A entendre les militants du Front de Gauche, cette amorce de retour de figures syndicales vers le monde politique répondrait à une demande de l'époque... Voilà pour la version positive.

Syndicats en déliquescence

On peut aussi considérer que c'est l'ultime occasion pour des syndicats en déliquescence de se régénérer. Comme le note Stéphane Sirot :

« Depuis dix ans, la France a connu une succession de mouvements sociaux très importants. Mais à part le CPE, ils se sont tous soldés par un échec. »

Plus grave, relève-t-il, « la mobilisation contre les retraites a même marqué une forme de soumission du temps social au temps politique : les syndicats avaient dès le début intégré l'idée qu'ils renonceraient à la mobilisation une fois que la loi serait votée au parlement. C'est inédit ! »

« A partir du moment où les syndicats n'arrivent plus à produire une pensée autonome, ni de nouvelles utopies, autant s'allier aux politiques qui y parviennent encore. »

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21 octobre 2011 5 21 /10 /octobre /2011 12:31

Le secrétaire général de la CGT rend hommage aux syndicalistes, aux communistes, aux patriotes qui ont fait le sacrifice de leur vie. Il fustige l'extrême droite qui se cache derrière un discours « social ».


Quelle signification donnez-vous à votre présence pour le 70e anniversaire de Châteaubriant ?

Bernard Thibault. La CGT entend honorer la mémoire toujours vivante de ces syndicalistes, dont beaucoup de dirigeants de grandes fédérations de la CGT, de ces communistes, de ces patriotes qui ont fait le sacrifice de leur vie pour libérer la France et l'Europe de la barbarie nazie et faire triompher des valeurs qui restent aujourd'hui encore d'une grande actualité. C'est aussi l'occasion de tirer les leçons pour le présent et pour l'avenir de cette terrible page de notre histoire, écrite avec le sang d'hommes extraordinairement courageux. Et de rappeler le rôle majeur de la classe ouvrière dans la Résistance et dans la reconstruction du pays.

« Seule la classe ouvrière dans sa masse aura été fidèle à la France profanée », a dit François Mauriac. Que peut-on dire pour aujourd'hui de cette leçon de la Résistance ?

Bernard Thibault. Engagés dès 1934 dans le combat antifasciste qui créera les conditions de l'unité syndicale et de la victoire du Front populaire, ces syndicalistes avaient été à la tête des luttes sociales qui avaient conduit à des avancées sociales majeures en 1936, comme la semaine de 40 heures, les congés payés et les premières conventions collectives. C'est ce qui a motivé Pierre Pucheu, homme du grand patronat, pour les désigner comme cibles pour les nazis.

Résistants de la première heure, ils furent traqués, arrêtés, internés et fusillés en premier pour l'exemple et pour créer la peur. Il était déterminant pour les nazis et le gouvernement de Pétain de tuer dans l'œuf cette résistance naissante qui redonnait espoir et encourageait à agir dans l'unité syndicalistes, communistes et gaullistes, croyants et non-croyants.

La participation des travailleurs à la Résistance a-t-elle marqué les avancées sociales et démocratiques du programme du CNR ?

Bernard Thibault. La Résistance avait un double objectif : libérer la France et l'Europe du fascisme et jeter les bases de la reconstruction du pays afin d'assurer son indépendance économique. La CGT contribua grandement à faire inscrire ces objectifs, qui ont associé étroitement idéal de liberté, progrès économique et progrès social dans le programme du Conseil national de la Résistance. Ce programme avait pour ambition de restaurer et d'accroître les libertés publiques, de créer la Sécurité sociale et les retraites, de donner à l'état la maîtrise du crédit, de l'énergie, des grandes infrastructures, jetant ainsi les bases d'un modèle social de prospérité et de partage jamais connu jusque-là.

Ceux qui veulent conserver l'ordre social injuste qui régit l'économie et la société cherchent à nous convaincre qu'aucune autre politique n'est possible que celle qui conduit à ce que les jeunes soient promis à un avenir plus sombre que leurs aînés. L'histoire est pour eux un enjeu. Il s'agit notamment d'effacer les repères et le sens des combats de la Résistance, comme on l'a vu avec la récupération de la mémoire de Guy Môquet.

Les valeurs de la Résistance sont-elles parties prenantes de celles de la CGT d'aujourd'hui ? Ont-elles un rapport avec le combat que vous avez décidé de mener contre le Front national ?

Bernard Thibault. L'exigence commune de partager les fruits de l'effort commun qui était au cœur du programme du CNR n'est pas moins ardente aujourd'hui qu'elle ne l'était il y a soixante-dix ans. C'est pourquoi la CGT conjugue au présent ces valeurs dans ses combats d'aujourd'hui. C'est la misère qui engendre le désespoir. Oublier cette leçon serait dramatique alors que l'extrême droite réapparaît en France comme en Europe et marque partout des points sur le plan électoral dans une période qui, à bien des égards, présente des similitudes avec celle de la montée du fascisme en Europe. Comment ne pas penser aux événements de Norvège, l'attentat d'Oslo et le massacre de dizaines de jeunes socialistes sur l'île d'Utoya perpétués par un adepte des idées d'extrême droite ?

Cette montée d'une extrême droite qui cherche à camoufler ses racines profondes et sa filiation historique avec la collaboration, et se drape dans un discours social pour duper le monde du travail, n'est pas un fait banal dans cette période de crise profonde. Brecht ne disait-il pas que le ventre de la bête immonde est encore fécond ? C'est pourquoi la CGT n'acceptera jamais que soit banalisée la montée de l'extrême droite. Elle a pris toutes ses responsabilités pour alerter le monde du travail sur le danger majeur de ces thèses pour la démocratie et les libertés.

 

Entretien réalisé par Olivier Mayer

Source: CGT

 

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Non au Front National !

Camarades ,

Ne nous livrons pas aux chants des sirènes fascistes, qui sous couvert d'un discours anti-systémique bien rôdé, ne visent qu'à instaurer un régime aux relents des années 30. Ne soyons pas naifs face à ce nouvel ordre moral que veulent imposer par le mensonge et la peur les tenants de la haine et du "sang pur". Sous couvert d'une fausse expression démocratique et médiatique, le FN ne s'est jamais détaché de ce qui a construit son origine : une droite populaire qui rejette le prolétaire, une droite chrétienne qui rejette le non-croyant ou l'autre croyant, une droite corporatiste qui rejette l'union des travailleurs. Le FN a ses petits groupuscules néo-nazi dont il se défend d'être en lien publiquement mais avec qui il travaille bien tranquillement  : GUD, bloc identitaire et autres "natios".

    Et lorsque l'on se penche sur son programme politique le vernis craque : Contre la retraite par répartition et tout ce qu' a fondé le CNR de 1945 (où était-il lors des manifs de 2010 ?)  , contre les droits des salariés ( poujadiste un jour, poujadiste toujours !) etc... 

De nombreux documents démontrent l'imposture du FN. L'UPAC vous en propose deux :

- Celui du collectif communiste Prométhée dans son numéro 85, (site net : http://promcomm.wordpress.com), 5 pages.

-Celui du collectif VISA (Vigilance et Initiatives Syndicales Antifascistes), qui s'intitule "FN, le pire ennemi des salarié(e)s" et dont le lien est sur le blog, 29 pages. 

 

Ne lâchons rien ! 

Face au bras tendu du facho, levons le poing ferme du prolo !! 

 

Vêtements et accessoires skinheads et Antifas.

            Site "La Pétroleuse" : Clic<  link

 

            Site "moonstomp" : Clic<  link

 

           Site "La Boutique, Tapage Rock" : Clic<  link

 

            Site "Antifa Wear" : Clic<  link

 

          Site "Ni Dieu, Ni Maitre": Clic< link   

 

             Site "FFC Production": Clic< link

 

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Modèle 25 mm

 

Badge-UPAC-GM.jpg

 

 

 

Modèle 32 mm.

 

badge-UPAC.jpg

 

 

Fabrication "FFC Production".