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Antifascistes !

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Vive la CGT 1906

Parce que nous sommes attachés à l'esprit de la Charte d'Amiens de 1906 qui fonda les bases du syndicalisme révolutionnaire, parce que nous nous opposons à la dérive réformiste de notre confédération depuis les années 1970 et que nous condamnons la déviance contre-révolutionnaire de notre CGT depuis la fin des années 90, nous avons fait le choix de ne pas mettre en lien le site de la confédération ainsi que celui de l'UD de la Creuse qui ont pris le chemin d'un syndicalisme bureaucratique et élitiste.

 

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21 octobre 2011 5 21 /10 /octobre /2011 12:19

 

          

 

 

Rencontre entre Jean-Marc Canon, secrétaire général 
des fonctionnaires CGT, première organisation syndicale 
dans la fonction publique, 
et Bernadette Groison, secrétaire générale de la FSU, première organisation chez 
les agents de l’État.

3 millions d’agents de la fonction publique ont été invités 
à élire leurs représentants. En quoi est-ce important ?

Bernadette Groison. C’est le premier scrutin depuis la nouvelle loi de 
représentativité. Dorénavant, les personnels éliront directement les comités techniques, ce qui déterminera la 
représentativité des organisations syndicales. La FSU a signé ces « accords de Bercy » car nous avons toujours pensé que c’est aux personnels de donner leur légitimité aux organisations syndicales. Dans le contexte de remise en cause de la fonction publique et de crise économique, avec des mesures gouvernementales qui visent à faire porter les efforts sur les salariés, donner de la voix et conforter le mouvement syndical est un enjeu important.

Jean-Marc Canon. Le vote sera regardé : des préférences syndicales vont s’exprimer et ce sera indicatif du jugement qu’on émet sur la politique de démantèlement de la fonction publique. Il va y avoir un changement dans la démocratie sociale. Des organismes vont être constitués comme le Conseil commun de la fonction publique. Il sera nécessaire d’avoir un siège dans les comités techniques pour négocier et signer des accords et seuls les accords majoritaires seront valides.

 

Les nouvelles règles de représentativité entraîneront-elles un bouleversement ?

Jean-Marc Canon. Je suis intimement persuadé que dans une échéance de trois ou quatre ans, la démocratie 
sociale et la représentativité syndicale vont bouger de manière notoire dans la fonction publique. Au-delà des organisations « menacées » dans la mesure où elles ne seront pas représentatives. Il faut que les salariés et les organisations syndicales s’emparent des nouvelles règles de la démocratie sociale.

Bernadette Groison. Je pense comme Jean-Marc que ce n’est pas au soir du 20 octobre que le paysage syndical va changer. Ces nouvelles règles auront peut-être à terme des incidences sur des organisations qui pèsent déjà peu aujourd’hui. Mais c’est sur le long terme, sur la façon dont le syndicalisme va vivre avec ces nouvelles règles, dont le dialogue social sera porté, que des changements peuvent avoir lieu. Nous sommes au début de quelque chose.

 

Qu’est-ce qui changera 
dans vos pratiques syndicales ?

Bernadette Groison. Un nouveau dialogue social se met en place, on le voit depuis quelques années et notamment avec les différents accords, et la FSU en a signé un certain nombre. Cela suscite des débats car il s’agit de croiser les principes que l’on porte, l’idéal vers lequel on veut tendre, et ce qu’on peut gagner pour les salariés qui peut constituer à un moment une avancée et un point d’appui. Ce n’est pas un changement de fond mais davantage sur les pratiques syndicales.

Jean-Marc Canon. Un syndicalisme de lutte doit être aussi un syndicalisme qui montre sa capacité à gagner. Il faut rompre avec un raisonnement binaire : on a tout gagné ou tout perdu. C’est une question qui, de façon culturelle, interpelle la CGT et il faut que le corps militant et les salariés se l’approprient. D’autant qu’on pourra négocier à des niveaux « infra » pour améliorer les accords passés au niveau de la fonction publique. Il faudra investir tous les niveaux, consulter les salariés. Cela pose la question d’un syndicalisme de proximité, de la démocratie syndicale et de la démocratie ouvrière.

Bernadette Groison. Cela nous invite aussi à être un syndicalisme de propositions. Nous ne pourrons pas nous contenter de réagir à ce que propose l’administration et nous allons devoir encore plus être porteurs des exigences des personnels

 

Cela peut être au détriment 
de votre combativité…

Bernadette Groison. Je ne suis pas 
inquiète. « Débattre, agir, proposer » a toujours été le triptyque de la FSU. Je ne crois pas qu’il y ait un syndicalisme de proposition d’un côté et un syndicalisme de lutte de l’autre. Les deux fonctionnent ensemble.

Jean-Marc Canon. L’idée d’une frontière étanche entre un syndicalisme réputé contestataire et un syndicalisme réputé d’accompagnement ne me paraît pas renvoyer à la réalité. Par ailleurs, les évolutions dans la démocratie sociale devraient nous inciter à discuter en amont de propositions, avec la FSU et d’autres, pour dégager des positions unitaires. Enfin, je n’ai pas vu la CGT avoir été en retrait dans les luttes récentes.

 

Au ministère de l’Environnement 
et dans l’académie de Poitiers, 
des listes communes CGT-FSU 
ont été constituées. Pourquoi dans 
ces deux endroits seulement ?

Jean-Marc Canon. Ce n’est pas rien ! Dans ces élections où il y a concurrence entre la FSU et la CGT, des listes unitaires sont des actes forts. Là où elles ont été construites, ces listes correspondent à une vraie démarche revendicative. On n’est pas dans des constructions purement électoralistes. Je me félicite de ces listes qui participent d’une réflexion plus large car le syndicalisme n’est pas condamné en France aux scissions, aux divisions et aux oppositions.

Bernadette Groison. Ce ne sont pas des décisions de structures ou d’appareils. Cela correspond à une activité syndicale commune dans l’académie et le ministère concernés. Aucune liste commune n’aurait de sens dans un autre cadre. D’autre part, la FSU et la CGT poursuivent leurs réflexions notamment sur les pratiques syndicales, c’est-à-dire ce que nous avons en commun et ce qui nous différencie.

 

Politique salariale, RGPP, 
le gouvernement fait l’unanimité 
des organisations syndicales 
contre lui. Comment choisir ?

Bernadette Groison. Oui, et les efforts de la FSU pour l’unité et les actions menées unitairement en sont une démonstration ! Pas une seule organisation syndicale ne considère positivement le non-remplacement d’un agent sur deux partant à la retraite. Il faudrait cependant pousser plus loin : qu’attend-on de la fonction publique en termes de missions, de périmètre ? Avec Nicolas Sarkozy, c’est « moins de services publics », il faut y opposer un « mieux de services publics ». En période de crise, avec le débat sur la dette, ce n’est pas évident de porter ces idées, mais c’est pourtant essentiel.

Jean-Marc Canon. Je me félicite qu’il y ait un front commun des huit 
organisations syndicales de la fonction publique sur les salaires et l’emploi public. C’est le fruit d’un travail, d’une vision unitaire qui est celle en particulier de la CGT et de la FSU. Mais ce front commun ne doit pas masquer de notoires différences, qui sont saines pour la démocratie, ne serait-ce que sur l’enjeu fondamental d’une tout autre répartition des richesses créées. C’est aussi sur celles-ci que les salariés peuvent s’exprimer aujourd’hui.

Entretien réalisé par Olivier Mayer

source: L'Humanité.fr.

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19 octobre 2011 3 19 /10 /octobre /2011 19:24

 

 

Le burn out…C’est quoi ?


Une année, j’ai eu une fois de plus une classe très difficile. C’était un double niveau avec 25 élèves. Un tiers étaient en grande difficulté scolaire et beaucoup présentaient des troubles du comportement et de la sociabilité. Je ne parvenais pas à les faire travailler. Quand j’étais avec les grands, les petits se disputaient ; quand j’étais avec les petits, les grands se levaient, bavardaient et se battaient. Je perdais une énergie folle….. Tous les soirs, en rentrant de l’école, je pleurais à chaudes larmes puis je reprenais courage et j’essayais de trouver un nouveau mode d’organisation de la classe…. Qui ne donnait aucune amélioration le lendemain…..

Un matin, mon réveil a sonné et je n’ai pas pu me lever. Il était tout à fait impossible d’envisager l’idée de retourner dans la classe. C’était comme si, tout à coup, mon corps refusait d’obéir à mon cerveau… mes muscles étaient devenus si lourds que lever le bras me semblait impossible.

J’ai réussi à appeler le médecin qui a tout de suite compris ce qui m’arrivait et qui m’a expliqué que j’avais trop donné de ma personne pour mon travail et que je me retrouvais sans rien, vidée, brûlée de l’intérieur. Il m’a dit que cela s’appelait le burn-out et que beaucoup d’infirmières en étaient atteintes….

J’étais la première enseignante qu’il voyait dans cet état…

Claudine – professeure des écoles

 

L’Epuisement professionnel

Le meilleur synonyme de «  burn-out » en français est certainement « épuisement professionnel ». Les japonais désignent cet état par le mot « Karöshi » qui signifie littéralement « mort par le travail ».

Burn-out signifie être consumé, brûlé de l’intérieur. Il s’agit d’un syndrome lié à l’usure causée par la confrontation répétée à la souffrance, à la difficulté et à l’échec dans le travail. Lorsqu’il a été décrit dans les années 70 pour la première fois, ce syndrome touchait essentiellement les professions dites « aidantes » qui impliquent un engagement relationnel important. Dans ces professions, la « résistance du réel » est particulièrement importante et les résultats ne sont pas toujours en relation avec les efforts fournis.

Aujourd’hui, avec l’aggravation des contraintes et de la pression dans le monde du travail, le phénomène du burn-out peut toucher tout le monde.

Ce sont le plus souvent des idéalistes, très dévoués, qui veulent toujours bien faire, qui ont du mal à prendre du recul et pour lesquels l'échec ne fait pas partie du vocabulaire». L'épuisement émotionnel qui en résulte, étape ultime d'un stress long et chronique, les vide et les fait plonger, avec le sentiment de n'avoir pu se réaliser dans leur travail. «Ils ressentent un sentiment de honte, de ne plus exister», explique Christian Bourion, spécialiste du problème et professeur à l’école de management et de commerce ICN. Le Télégramme 20 avril 2011.

Comment se manifeste-t-il ?

Ce syndrome se manifeste par une perte d’intérêt, un ennui, la diminution de la satisfaction professionnelle et des manifestations somatiques (maux de tête, problèmes de dos, rhumes à répétition, insomnies, problèmes digestifs…).

Dans une première phase, les symptômes physiques et psychologiques sont souvent niés par la personne touchée qui peut essayer de compenser par une agitation désordonnée et stérile…. Un état de fatigue peut longtemps être la seule expression du burn-out. Malgré cet épuisement,  le professionnel rejette farouchement  l’idée d’un arrêt maladie. Celui-ci serait synonyme d’échec.

Les stratégies de surenchère, comme passer de plus en plus de temps au travail et déployer une hyperactivité inefficace, mais aussi les stratégies d’évitement, comme la recherche de l’isolement et le refus du contact avec ses collègues peuvent être l’expression des défenses mise en place pour essayer de lutter contre un état de burn-out.

La colère, l’irritation, l’incapacité à faire face aux tensions, la paralysie devant de nouvelles situations, le sentiment d’avoir la tête vide, la perte d’énergie et de créativité sont de premiers signes possibles du « craquage » ou de l’« épuisement émotionnel et mental ». Les attitudes négatives et le recours au cynisme en sont également des manifestations fréquentes.

·         Sur le plan émotionnel : l’individu en état de burn-out se sent vidé, incapable d’empathie, débordé par les problèmes auxquels il est confronté. Le mouvement de détachement émotionnel peut se transformer en rejet de l’autre (le patient, l’élève…) qui peut s’aggraver jusqu’à prendre le forme d’une susceptibilité  accrue, d’une agressivité à l’égard des « usagers » ou des collègues. On peut même observer des comportements paranoïaques.

Cet état général conduit à une auto dépréciation et à un sentiment de découragement. Celui-ci est lié à l’impression de perte des capacités professionnelles. Il y a une baisse du sentiment d’accomplissement personnel par le travail.

·         Sur le plan intellectuel, le sujet atteint par le burn-out devient incapable de dégager des priorités. Il a la sensation que les problèmes s’accumulent et paralysent la réflexion. Cet état de confusion mène à une désorganisation du travail : la personne tente de travailler plus pour compenser son inefficacité mais sans résultat. La fatigue s’accroît avec la perte de la capacité de récupération ce qui accentue bien sûr l’inhibition intellectuelle et le sentiment de dégoût.

·         Sur le plan relationnel, bien que le burn-out trouve son origine dans le travail avec les usagers (élèves, patients…), ce sont toutes les relations sociales et affectives qui sont affectées par ce syndrome : les collègues, et l’entourage extraprofessionnel et familial. Les relations avec les personnes dont on s’occupe (les usagers) sont perçues comme ennuyeuses ou désagréables: on ne les supporte plus.

Il arrive fréquemment que le professionnel en état de burn-out adopte pour se protéger, une attitude cynique ou se réfugie dans un comportement administratif déshumanisé. L’autre devient un objet qu’on traite sans affect.

 

 

Les causes

Le burn-out vient d'un écart trop important entre ce qu'un individu donne et ce qu'il reçoit. Ce déséquilibre entraîne une usure, un  épuisement physique et émotionnel, une désillusion, une perte de motivation et de sens.

Parmi les causes les plus fréquentes, on peut noter :

·         une augmentation de la charge de travail telle qu'on ne parvient plus à l’assumer, on est en situation de surtravail

·         des exigences inaccessibles

·         des changements continuels avec la nécessité de faire face rapidement et de s’adapter

·         la pression liée à de fortes contraintes de temps (horaires et délais)

·         les conflits interpersonnels

·         le manque de marges de manœuvres

·         l'imprécision des attributions et des missions

·         les exigences contradictoires

·         les opportunités trop rares d'utiliser pleinement ses compétences et d'accomplir des choses intéressantes

·         le manque de soutien, de reconnaissance

·         un management qui nie le travail réel et ses contraintes

·         un mauvais climat de travail et une  insécurité ambiante

·         la solitude et l’impossibilité de collaborer avec des collègues

De mauvaises conditions matérielles de travail (bruit, locaux ou mobiliers inadaptés, manque de moyens) peuvent, conjugués aux facteurs évoqués ci-dessus, accentuer la fatigue et induire  des phénomènes de burn-out.

Le burn-out ne doit pas être confondu avec le stress. Les patients qui en sont victimes  disent tous ne pas rencontrer de soutien sur leur lieu de travail, ils manquent de valorisation et de la reconnaissance qui donneraient du sens à tous leurs efforts.

On voit que le type de management par la performance qui sévit partout aujourd’hui ne peut que provoquer l’augmentation des situations de burn-out. C’est surtout vrai pour des professions déjà exposées de par leur nature à l’usure professionnelle comme les travailleurs sociaux, les enseignants et les professions de santé.

Il va sans dire que l’organisation du travail actuelle qui entend imposer aux professionnels la réalisation d’objectifs fixés en dehors de toute réalité, est très grandement à l’origine de la généralisation des phénomènes de burn-out. Le secteur privé mais aussi la fonction publique sont concernés par cette dérive pathogène.

Pour les professionnels, le déni du réel qui les enferme dans un impératif de toute-puissance est lourd de conséquences pour la santé.

Que faire ?

Le burn-out est véritablement le symptôme de conditions de travail pathogènes.

Comme pour tous les risques professionnels, c’est l’ensemble de l’organisation du travail qu’il faut interroger.

Plus que jamais, il faut réinventer un travail qui soit adapté aux hommes et non l’inverse.

Etes-vous victime de burn-out ?


C’est l’échelle  Maslach Burn Out Inventory (MBI) qui permet de mesure le taux de burn-out. Il faut évaluer selon le barème suivant :

 

 

 

1 = jamais

2 = quelques fois par an
3 = 1 fois par mois

4 = quelques fois par mois

5 : 1 fois par semaine

6 = quelques fois par semaine

7 = tous les jours

 

EPUISEMENT PROFESSIONNEL

1- Je me sens émotionnellement vidé(e) par mon travail

 

2-Je me sens à bout à la fin de ma journée de travail

 

3-Je me sens fatigué(e) lorsque je me lève le matin et que j’ai à affronter une autre journée de travail

 

6-Travailler avec des gens tout au long de la journée me demande beaucoup d'effort.

 

8-Je sens que je craque à cause de mon travail.

 

13-Je me sens frustré(e) par mon travail.

 

14-Je sens que je travaille « trop dur » dans mon travail.

 

16-Travailler en contact direct avec les gens me stresse trop

 

20-Je me sens au bout du rouleau

 

TOTAL EPUISEMENT PROFESSIONNEL

 

 

DEPERSONNALISATION

5-Je sens que je m'occupe de certains patients/clients/élèves de façon impersonnelle comme s'ils étaient des objets.

Le test MBI évalue trois champs : l’épuisement professionnel, la dépersonnalisation et l’accomplissement personnel.

Un score élevé  aux deux premières échelles et un score faible à la dernière dénotent un état de  burn out.

 

10-Je suis devenu(e) plus insensible aux gens depuis que j'ai ce travail.

 

11-Je crains que ce travail ne m'endurcisse émotionnellement.

 

15-Je ne me soucie pas vraiment de ce qui arrive à certains de mes patients/clients/élèves

 

22-J'ai l'impression que mes patients/clients/élèves me rendent responsable de certains de leurs problèmes.

 

TOTAL DEPERSONNALISATION

 

 

ACCOMPLISSEMENT PERSONNEL

4-Je peux comprendre facilement ce que mes patients/clients/élèves ressentent.

 

7-Je m'occupe très efficacement des problèmes de mes patients/clients/élèves.

 

9-J'ai l'impression, à travers mon travail, d'avoir une influence positive sur les gens.

 

12-Je me sens plein(e) d'énergie.

 

17-J'arrive facilement à créer une atmosphère détendue avec mes patients/clients/élèves.

 

18-Je me sens ragaillardi(e) lorsque dans mon travail j'ai été proche de mes patients/clients/élèves.

 

19-J'ai accompli beaucoup de choses qui en valent la peine dans ce travail.

 

21-Dans mon travail, je traite les problèmes émotionnels très calmement.

 

TOTAL ACCOMPLISSEMENT PERSONNEL

 

 

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19 octobre 2011 3 19 /10 /octobre /2011 13:17

 

          

 

 

Les salariés de Thalès Services sont en lutte. Ils étaient plusieurs dizaines rassemblés devant le siège du groupe à Neuilly ce mardi, pour sauver leurs emplois, alors que l’intersyndicale (CGT, CFDT, CGC et FO) rencontrait la direction. Thalès ne veut pas entacher son image en lançant une large vague de licenciements boursiers. Mais l’enfumage prévu, la vente des bouts de son activité à une société de service, ne trompe pas grand monde.

« Ne sous-estimez pas votre savoir faire, je suis persuadé que vous retrouverez du travail facilement ». C’est ainsi que Luc Vigneron, actuel PDG de Thalès, a répondu la dernière fois qu’il s’est fait interpellé par ses employés à Valence. Il faut dire que le patron se tient difficilement en équilibre sur une ligne ténue : d’un côté il promet à ses actionnaires (dont l’état à 27 %) de vendre pour 1 milliard d’euros de chiffre d’affaires ses activités les moins rentables, de l’autre, il paye la prestigieuse agence de comm’ Euro RSG pour promouvoir en interne l’image de Thalès comme entreprise « sociale ».

Luc Vigneron décide de commencer par se séparer de la division de Thalès Service nommée Business Solution, 550 salariés répartis sur plusieurs sites et 80 millions d’euros de chiffre d’affaire. Plutôt que de se lancer dans un plan social, couteux en indemnités et en image, il propose de vendre l’activité à une société de service en informatique (SSII), GFI Informatique, même si son nom n’est pas encore officiel. Les salariés déplacés passeraient alors en convention collective Syntec, « couteront » donc deux fois moins cher à licencier et ne feront pas trop de tord à l’image de Thalès, ni à celle de l’état, son premier actionnaire. GFI de son côté y gagne un solide carnet de clients (Airbus, EDF, France Telecom…).
Ceux qui n’y gagnent pas, ce sont les employés. Gilbert Queury, délégué syndical CGT, explique bien les inquiétudes sur la santé des employés. « De nombreux salariés concernés ont plus de 45 ans, et une longue carrière dans l’entreprise, ils s’y sentent attachés. » Le sentiment d’insécurité causé par l’annonce se fait déjà ressentir, les passages à l’infirmerie se multiplient, l’impact psychologique s’annonce lourd. Les syndicats ont également déjà lancé une contre-expertise économique.
Car le conflit risque de durer, et de se durcir. Ces 550 employés ne représentent qu’une petite partie, même pas un dixième, des économies que le PDG de Thalès a promis à ses actionnaires. Ce qui explique pourquoi ce mardi, des représentants des 3600 salariés de Thalès Services étaient présents pour manifester, certains venus de Valence ou Toulouse.

  • Source: L'Humanité.fr
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18 octobre 2011 2 18 /10 /octobre /2011 15:33
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17 octobre 2011 1 17 /10 /octobre /2011 19:24

  

François Hollande (à présent candidat du parti socialiste), a rendu visite aux Goodyear d’Amiens Nord à la veille du 2eme tour des primaires, le vendredi 14 octobre.

Travailleurs qui depuis 4 ans tiennent en échec le géant mondial du pneu, pourtant pressé de délocaliser (plus de 1000 emplois en jeu et plus de 2000 si on inclue les Dunlop d’Amiens Sud eux aussi dans le collimateur en fait!)

 

A la question posée par le secrétaire du syndicat CGT, Mickaël Wamen :

" En 2002 les salariés en lutte de LU avaient demandé à Lionel Jospin ce qu'il ferait s'il devenait Président de la République pour empêcher la fermeture de leur usine, il leur avait répondu « l'état ne peut pas tout !». Depuis ils ont fait condamner leur employeur pour licenciement boursier. Que feriez-vous si vous étiez Président de la République, pour empêcher la délocalisation de notre usine alors que GOODYEAR vient d'annoncer de bénéfices historiques ?

"

 

François Hollande répond :

 

"Vous êtes depuis plusieurs années confrontés à un plan qui vise à délocaliser l’activité sur le seul principe du rendement, alors même que votre groupe fait des bénéfices et que votre site est rentable.

Vous avez engagé une procédure devant les tribunaux … qui a permis de suspendre l’opération qui était prévue. Mais vous avez toujours la même épée de Damoclès sur votre tête.

Moi je ne suis pas comme d’autres, vous allez le reconnaître assez facilement, qui vient devant les travailleurs dans leur usine et qui leur promet ce qu’il n’est pas capable de tenir après.

Donc ce que je dois dire doit être aussi ce que je tiendrai.

Il faut que face à ces situations où il y a des plans sociaux, des licenciements dont la seule justification est le rendement d’un cours boursier, il faut que la jurisprudence qui maintenant s’est établie puisse être en forme de loi, pour que vous puissiez là, non pas empêcher des licenciements, nous ne les empêcherons jamais dans les entreprises qui connaissant hélas des diminutions de charges ou d’activité. Mais là où il y a la recherche de licenciements pour un seul but boursier, il faut qu’il y ait la saisine d’un tribunal qui puisse suspendre ce plan et obliger l’entreprise et le groupe à revenir dans la négociation et dans la discussion avec les salariés.

L’état peut fixer les règles

Ensuite il faut aussi que les partenaires sociaux, vous puissiez jouer votre rôle dans une négociation et que vous puissiez empêcher, ou en tout cas prévenir ce type de délocalisation."

 

 

 

 

Ne rêvons plus ?

les promesses d’avant

 

Par exemple dès 1983 après la victoire de 81 c’est le tournant de la rigueur et la désindexation des salaires sur les prix qui se soldera au fil des années par un transfert de 190 milliards d’euros par an au détriment des salariés et au profit des actionnaires !

C’est aussi dès cette époque que s’amorce et s’accélèrent les politiques de désindustrialisation massive avec le lâchage de la sidérurgie, du textile …

En 97 Jospin déclare "si nous sommes aux commandes Renault-Vilvorde ne sera pas fermé !" 3 semaines après sa nomination comme premier ministre il déclare "c'est trop tard je ne peux rien faire !!!! "

Et actuellement, en Europe, malgré les promesses pré-électorales, les socialistes Zapatero et Papandréou appliquent soigneusement les injonctions draconiennes de la troïka (Banque centrale européenne, FMI et Union Européenne) pour le peuple.

 

 

Le réalisme d’aujourd’hui

 

F. Hollande tient un autre discours.

"Je ne promet que ce que je pourrai tenir". Apparemment ça inspire la confiance !

Sous-entendu « avant les socialistes (et les candidats en général) faisaient des promesses pour se faire élire tout en sachant qu’ils ne les tiendraient pas parvenus au pouvoir. La déception et la colère étant au bout.

Sous-entendu aussi, la crise actuelle, la dette actuelle, la "nécessité" de garder la confiance des marchés financiers et de revenir aux contraintes du traité de Maastricht (un déficitbudgétaire inférieur à 3% du PIB) vont nous contraindre à des mesures de rigueur et d’austérité.

Ce retour à 3% dès 2013 qui répond à l’injonction de F. Fillon selon lequel cet objectif est "intangible", impliquant une purge budgétaire de 110 milliards d'euros, soit 40 % des dépenses de l'Etat !! Bonjour le recrutement de nouveaux enseignants !

Au fond en semblant se différencier de la position de Jospin de 2002, la position de F. Hollande renvoie à la même soumission politique puisqu’en substance il répond aux travailleurs de Goodyear, " ", et "si je suis élu je ne pourrai pas tout ! ".

D’ailleurs en évoquant le rôle de réglementation de l’état, en fait il renvoie immédiatement à la saisine d’un tribunal et à des négociations entre "partenaires sociaux" alors qu’il ne peut ignorer que dans ce cas comme toute l’histoire en atteste, un tel tête à tête profite à celui qui tient le manche et donc au capital.

 

Au fond donc pour la social démocratie et le parti socialiste AUPARAVANT on faisait lors des élections des promesses qu’on ne tenait pas après, pour se montrer "responsable", "raisonnable" et "rigoureux" parvenu au pouvoir, et MAINTENANT c’est dès avant les élections qu’il faut se montrer "responsable", "raisonnable" et "rigoureux" !

Le contenu permanent lui, de ce "responsable"-"raisonnable"-"rigoureux" étant que dans la lutte de classes qui oppose le travail au capital les socialistes au pouvoir tranchent toujours en faveur des intérêts du capital.

Les licenciements boursiers

 

En matière de licenciements boursiers et donc de délocalisations il est faux de prétendre qu’il s’agit d’un simple problème de jurisprudence et de "dialogue social" !

 

Ce qui permet les délocalisations ce sont : la prévalence de la recherche effrénée du profit, la mise en concurrence des travailleurs dans le monde comme au sein de l’Union européenne, la libre circulation sans aucun contrôle et sans aucune entrave des capitaux (mise en place en France dès 83-84 par Bérégovoy / Mauroy), la domination du capital financier sur la vie économique elle-même et le fait que les dirigeants politiques au pouvoir –de droite et de gauche- soient en fait les commis des détenteurs du pouvoir économique.

Par conséquent le maintien de l’emploi, la réindustrialisation du pays (rappelons que l’emploi industriel représentait 25,1% de l’emploi total en 1997 et qu’il n’en représentait plus que 13,6% en 2007 ! –source Bercy) passent ET par la lutte des travailleurs eux-mêmes D’ABORD (maintenant et après) ET au plan politique par la mise en cause de la domination des marchés financiers et du capital sur l’économie ET la mise en cause des institutions qui sont au service de cette politique comme la Banque centrale européenne et l’Union européenne elle-même !

Alors que le parti socialiste –contre la volonté du peuple français exprimée en 2005 contre le traité constitutionnel- a soutenu et continue de soutenir le traité de Lisbonne qui constitutionnalise cette mise en concurrence des travailleurs et cette domination du capital !

Le rôle de la puissance publique ce devrait être de peser en faveur des travailleurs, garder leur confiance et non pas celle des agences de notation et des institutions supranationales au service de l’oligarchie mondiale et européenne!

Il s’agit bien donc là de volonté politique, de projet, d’esprit de résistance non pas face aux dérives du capitalisme mais de rupture avec lui pour commencer à satisfaire les aspirations profondes des travailleurs et d’une manière générale des salariés et du peuple lui-même dans son ensemble.

Et c’est précisément cette volonté qui fait défaut à un parti socialiste fortement recentré, fortement consensuel et à son candidat si "raisonnable" !

C’est pourquoi nous appelons la classe ouvrière, les salariés à ne pas se laisser aller aux illusions d’un changement "raisonnable" qui ne changerait pas grand-chose pour les victimes de la crise et à compter d’abord sur leurs propres luttes dès à présent et demain quel que soit le résultat des présidentielles de 2012 !

Et c’est pourquoi aussi nous soutenons de toutes nos forces la lutte des Goodyear et appelons à les soutenir en particulier lors de leur venue à Rueil à la direction de Goodyear le 30 novembre prochain !

Le Front Syndical de Classe

Lundi 17 octobre 2011

 

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17 octobre 2011 1 17 /10 /octobre /2011 12:47

te "plus belles les luttes"

Fralib CGT : le syndicat de la fiche de paie… Un syndicat de lutte

Les Fralib ont participé mercredi 12 octobre à un débat ("Du mouvement social aux responsabilités politiques") à Aubagne dans le cadre du forum Mondissimo. Il y avait autour de la table : Francis Wurtz, député européen honoraire (France) - Pierre Zarka, directeur de l’Observatoire des mouvements de la société (France) - Eduardo Pereira, responsable des relations internationales à la fédération des municipalité brésiliennes- Gus Massiah, membre du conseil international du Forum social mondial, auteur de Une stratégie altermondialiste (France) - Franck Gaudichaud, Universitaire, co-président de l’association France Amérique Latine (France), Alfonso M. Dorado, avocat constitutionnaliste, représentant pour l’Europe de la Condéfération des Peuples Autochtones de Bolivie (Bolivie). Ils ont tous adhéré à notre Comité National de Soutien et de Lutte.

Intervention CGT Fralib :

Depuis plus d’un an, nous luttons pour faire aboutir notre solution alternative face à l’annonce de la fermeture de l’usine par Unilever. Nous sommes convaincus de la rentabilité de notre usine et nous en avons fait la démonstration avec un premier rapport d’étape réalisé par l’expert du comité d’entreprise, expertise soutenue et financée par le Conseil régional PACA. L’ensemble des collectivités territoriales a affirmé sa solidarité et son soutien à notre combat contre le chômage, la précarité, les inégalités et la misère (qui est le quotidien de millions de personnes de plus en plus en difficultés) et pour contribuer à une société juste et solidaire. Notre projet est crédible et porteur d’espoir.

  • Une grande majorité des salariés de Fralib a décidé de prendre son destin en main.
  • Nous refusons le chômage et la précarité, la fatalité de la misère, nous n’acceptons pas l’injustice, nous sommes convaincus que d’autres choix sont possibles.
  • Nous allons gagner cette lutte pour la sauvegarde du site industriel et les 182 emplois. La Région a franchi l’étape du soutien et de la solidarité par un engagement politique fort à nos côtés. C’est ce que les travailleurs doivent pouvoir attendre des partis de gauche. Maintenant, il faut des actes et des mesures concrètes, précises pour que s’ouvrent des solutions. Mais soyons clairs, l’action vigoureuse des travailleurs et de notre syndicat ne se contentera pas d’un vague appel à voter à gauche. Si les élections sont un acquis démocratique arraché par les luttes, ces votes ne suffisent pas. Nous ne nous contenterons pas d’une visite, d’un passage chez nous. Nous serons vigilants et exigeants. Les travailleurs luttent pour leur emploi, leur vie et leur avenir. Nous analysons les décisions et les positions politiques du point de vue de nos revendications et des perspectives politiques ouvertes ou non. Nous ne sommes pas là pour distribuer les bons points aux différents candidats à la prochaine élection Présidentielle Notre conception du syndicalisme CGT est un syndicalisme de lutte. Ce syndicalisme de lutte a deux jambes, défendre les revendications des salariés dans l’entreprise au quotidien qui répondent à leurs besoins. Pour reprendre un mot d’ordre de Krazucki, on est le syndicat de la fiche de paie et cela comprend les salaires, l’emploi, les conditions de travail. Mais cela ne suffit pas, on se bat également pour un changement profond de société, pour éradiquer l’exploitation de l’homme par l’homme et l’émancipation des Hommes et des Femmes de ce pays. Ce qui nous fait nous réclamer du marxisme. Le syndicat n’a pas vocation à prendre le pouvoir, mais il doit être acteur de la vie politique. En ayant conscience que son action participe de la gestion de toute la société, le syndicalisme prend une dimension politique tout en respectant son indépendance. Nos adversaires, puisque c’est comme cela que nous les appelons et non pas nos partenaires sociaux, je veux parler des Patrons, eux ne se trompent pas. La courroie de transmission entre le MEDEF et l’UMP, donc le gouvernement, est incontestable et cela ne dérange personne. L’Europe capitaliste qui est imposée aux peuples, celle que les Français ont rejetée démocratiquement par vote devient insupportable. Les syndicats qui se disent apolitiques font en réalité la politique du grand capital. D’ailleurs ils sont tous dans une logique d’accompagnement social pour pallier les conséquences. Mais on n’humanise pas le capitalisme. Le syndicat doit participer aux débats politiques. D’ailleurs simplement en regardant de près notre lutte et les sujets que l’on soulève, il faudrait être ignare pour ne pas se rendre compte que cela est politique :
  • Le problème du chômage où veut nous envoyer Unilever.
  • Celui de la désindustrialisation de notre pays avec nos productions délocalisé en Pologne.
  • Celui de la fiscalité avec Unilever qui, depuis 2007, lèse l’État et les contribuables français avec un montage financier et sa structure en Suisse qui joue le rôle de paradis fiscal et qui escamote au fisc français 67 millions d’€ d’impôts chaque année. Un changement de société s’impose. D’autres choix sont urgents. Depuis un certain temps, la question de la répartition des richesses créées, que nous avions porté lors du conflit sur les salaires au printemps 2010, est au coeur des débats d’aujourd’hui. Mais ne nous arrêtons pas à un hypothétique partage des richesses dans lequel nous serons toujours les dupes. A Fralib, nous parlons de leur réappropriation par les salariés, ce qui se traduit concrètement dans notre solution alternative par l’exigence d’un engagement financier d’Unilever pour la relance de l’activité, ce qui ne représente qu’une petite partie de ce qu’ils nous ont volés depuis de nombreuses années. Nous ne voulons pas de promesses faites sur un tréteau. Nous ne sommes pas à la foire et nous ne sommes pas à vendre. Nous voulons des engagements forts et précis, des actes concrets. Les paroles ne remplissent pas nos assiettes et ne donnent pas de travail. Ce sont nos luttes qui feront avancer nos exigences. Nous exigeons des actes forts pour un véritable changement de société :
  • Une réappropriation des richesses créées par les salariés et une maîtrise publique par la nation des groupes des grands secteurs stratégiques,
  • L’interdiction des licenciements et un vrai droit de veto pour les salariés et leur syndicat.
  • Des mesures claires pour combattre l’injustice sociale et toutes les formes d’inégalités.
  • Une société de paix, juste et solidaire, pour une France solidaire et respectueuse des peuples, pour une France qui n’envoie pas, au nom de la domination impérialiste et du bon vouloir du prince, ses chars, ses soldats, ses avions bombardé les populations mais pour une France qui agit partout pour la paix et le désarmement.

CGT Fralib     

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17 octobre 2011 1 17 /10 /octobre /2011 12:32

Le leader de la CGT a clos vendredi sa série de rencontres de fonctionnaires. Il s'alarme de leur « souffrance » et dénonce le « mépris » de Nicolas Sarkozy.


 

Pour Bernard Thibault, l'élection présidentielle débute ce jeudi. Vendredi dernier, le leader de la CGT a exhorté les 3 millions de fonctionnaires appelés à élire leurs représentants ce 20 octobre à « profiter de ce premier bulletin de vote pour adresser un message clair au gouvernement de refus de sa politique d'austérité et de casse du service public ». « Pour cela, le vote clair, sans ambiguïté sur sa signification, c'est le vote CGT, que personne ne peut copier », a-t-il insisté lors d'un rassemblement devant l'université de Jussieu, à Paris.

 

 

Devant une petite centaine de militants, il a fustigé le « mépris » de Nicolas Sarkozy à l'égard des fonctionnaires, « toujours présentés comme un  fardeau ». Il a aussi évoqué, en vue de peser sur les débats présidentiels, la préparation d'un livre basé sur des exemples de terrain, « mettant en lumière pour les citoyens l'impact sur la qualité du service public de la politique gouvernementale ». Cette démarche est inspirée, même si Bernard Thibault s'en défend, du « Livre noir de la RGPP » que diffuse actuellement FO.

 

Redonner la flamme

Le leader cégétiste a en particulier pointé, vendredi, les fermetures de service de maternité dans des hôpitaux parisiens : « Bientôt, on ne pourra plus accoucher que dans le privé ! On abandonne des pans entiers de la vocation des hôpitaux. C'est dramatique. »

 

 

Cette intervention venait clore quatre semaines de déplacements à la rencontre de fonctionnaires de l'éducation, des douanes, de la recherche, des impôts ou encore des hôpitaux. Un tour d'horizon dont Bernard Thibault retient avant tout « le malaise et la souffrance d'agents  coincés entre leur forte conscience professionnelle et le constat qu'ils n'ont plus les moyens d'assurer la qualité du service public ».

 

 

Sur le fond, la CGT aborde le scrutin sûre de sa force. Certes, elle pourrait connaître, comme dans d'autres bastions récemment (SNCF, EDF et GDF Suez notamment), une légère érosion de son score après l'échec du conflit sur les retraites. Mais la réforme de la représentativité devrait renforcer son influence dans les ministères et hôpitaux.

 

 

Sa principale crainte porte surtout, comme pour les autres gros syndicats, sur le taux de participation des agents. « La colère est là mais on sent aussi gagner le découragement face à l'inflexibilité du gouvernement, d'autant que les agents doutent de plus en plus de la capacité des syndicats à pouvoir peser. Le vrai enjeu des élections, c'est de leur redonner la flamme », confiaient vendredi plusieurs délégués CGT en marge de l'intervention de Bernard Thibault.

 

 

 

 

 

 

 

DEREK PERROTTE, D. P.


 

 

 

Tous droits réservés : Les Echos

Diff. 140 313 ex. (source OJD)

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13 octobre 2011 4 13 /10 /octobre /2011 22:31

Une lutte d’intérêt général
pour refuser une baisse des salaires de 25%

 

7 semaines de grève aux Fonderies du Poitou

 

 

Cette lutte a besoin de la solidarité et d’un élan national pour gagner et dénoncer un comble de mensonges et d’injustices et de gâchis industriels.

Ensemble pour gagner,la Fédération de la métallurgie, avec les salariés de Châtellerault, toutes les Unions départementales CGT de la région Poitou-Charentes, appellent les salariés à manifester

 

le 20 octobre à 14h30 à Châtellerault
en se rassemblant devant l’usine des Fonderies du Poitou
zone industrielle Saint Ustre – 86220 Ingrandes

 



La FTM CGT, avec ses syndicats de l’automobile, appellent à faire du 20 octobre une journée d’actions et d’arrêts de travail pour exiger partout l’ouverture de négociations sur les salaires.

C’est la bonne réponse à tous ceux qui prêchent l’austérité et les pressions sur les salaires pour opposer les salariés entre eux avec la menace permanente des délocalisations qui détruisent notre industrie et nos emplois.

 

Ca suffit de ne pas pouvoir vivre de son travail et de se voir imposer mépris et sacrifices.

 

Cette exigence et cette révolte servent de drapeau aux salariés des Fonderies qui ont vécu l’externalisation, censé assurer leur avenir du groupe Renault qui était censé assurer leur avenir.

Au départ le groupe Montupet repreneur s’est engagé à ne pas toucher aux acquis et aux salaires… Ils tournent autour de 1 700 euros avec 30 ans d’ancienneté c’est loin d’être un privilège.

18 mois après, le groupe Montupet renie ses engagements et exige une baisse des salaires de 25% en menaçant de ne plus alimenter l’usine en charge de travail.

 

Renault, le donneur d’ordres, est aux abonnés absents et décline toutes responsabilités.

Faute de faire plier les salariés en lutte, le groupe Montupet décide d’engager une procédure de redressement judiciaire devant le tribunal de commerce.

 

C’est un vrai scandale industriel !

Le groupe Montupet réalise pour les 6 premiers mois 2011, 30% de chiffres d’affaires en plus et améliore son résultat financier de 23%.

Mais ils en veulent toujours plus !

C’est inacceptable d’autant que Renault, donneur d’ordres, totalise aussi des profits conséquents.

Rien n’aura été épargné aux salariés des Fonderies de la part de la direction qui pour justifier ses choix en faveur des actionnaires n’a pas hésité à mentir.

Elle a prétendu que les procédés technologiques notamment la « basse pression », utilisés sur le site étaient dépassés et que la qualité n’était pas au rendez-vous pour justifier du même coup ses investissements en Bulgarie.

 

L’action unie et les démarches communes de la CGT Renault et celle des Fonderies auront battu en brèche tous les faux arguments de la direction. Les bureaux d’études Renault et Châtellerault ont démontré que les technologies en cours étaient porteuses d’avenir, utilisées par d’autres constructeurs, elles pouvaient même se révéler plus performantes et moins polluantes.

Les éléments révélés par la CGT sont incontestables. Ils ont contraint le ministre de l’industrie, le cabinet du premier ministre, le préfet à condamner publiquement la stratégie du groupe Montupet.

Le soutien de l’opinion publique et l’émotion des populations devant ce diktat financier a même conduit le préfet à refuser de mettre une salle à disposition de la direction pour ne pas être associé à cette injustice.

Fort du soutien qui s’exprime, la lutte continue depuis 7 semaines, elle met en difficulté le groupe Montupet qui joue la montre et le gouvernement qui pratique double jeu.

 

En effet, le gouvernement a les moyens d’obliger Montupet et Renault à s’asseoir à la table des négociations et que soit retiré le plan de baisse des salaires.

En agissant pour nos salaires, dans nos lieux de travail et en nous rassemblant à Châtellerault le 20 octobre, nous unirons nos forces pour refuser le recul social.



Tous ensemble, on va gagner.

 Le 13 octobre 2011

 

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8 octobre 2011 6 08 /10 /octobre /2011 07:48
Trois blessées graves lors d’un rassemblement de salariés
Il nous faut des explications !

 

 

Trois salariées ont été blessées lors de la manifestation à Lyon des personnels du secteur sanitaire et social non lucratif. Deux d’entre elles le sont gravement. Le pronostic vital de la responsable du syndicat CGT de la Clinique de la Mutualité de Saint­ Etienne est engagé.

Comment ne pas être profondément indignés par l’attitude des forces de l’ordre qui ont pris la décision de gazer les manifestants ?... Ce gazage, confirmé par le communiqué de la préfecture serait à l’origine du mouvement de foule qui aurait provoqué la rupture d’une grille au sol, entraînant la chute des trois salariées.

Rien ne justifiait un tel déploiement policier ! Pacifiquement, les manifestants majoritairement des personnels de soins - protestaient contre la décision unilatérale de leur employeur, la FEHAP* de dénoncer leur convention collective de 1951 : ils demandent uniquement que leurs revendications, après l’échec de plusieurs mois de négociations, soient enfin prises en compte !

La CGT demande au Ministère de l’Intérieur des explications : qui a donné l’ordre de gazer ? Pourquoi une telle violence ?

Nous appelons également les employeurs relevant de la convention collective Du 31.10.1951 à plus de respect envers leurs salariés et les représentants syndicaux, et à revenir sur leurs décisions en ré-ouvrant des négociations.

La CGT et la Fédération de la Santé et de l’action sociale tiennent à témoigner leur soutien aux trois salariées concernées, à leur famille, à leurs collègues de travail, à leurs camarades syndicalistes.

Montreuil, le 6 octobre 2011

(*) Fédération des Etablissements Hospitaliers d’Aide à la Personne.

Source: Site CGT. 

 

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7 octobre 2011 5 07 /10 /octobre /2011 19:26

 Des milliers d'"indignés" de Wall Street, protestant
contre les inégalités économiques, ont rallié mercredi le coeur de la
capitale financière des Etats-Unis, alors que des infirmiers, des
travailleurs intérimaires et des syndicalistes ont gonflé leurs rangs.
"Occupons Wall Street tous les jours, toute la semaine",
scandaient les manifestants qui étaient 5000 selon des sources
policières, et jusqu'à 12.000 selon des sources syndicales.

"Mettez fin aux guerres, taxez les riches", ajoutaient les
protestataires massés sur Foley square, siège de plusieurs tribunaux
new-yorkais. Ils n'avaient jamais été aussi nombreux depuis le début
de la mobilisation le mois dernier par le collectif "Occupons Wall
Street".


Des dizaines de protestataires ont toutefois été arrêtés à
New York, principalement après des échauffourées avec la police.

Le réalisateur Michael Moore était au milieu de la foule à
New York. "Partout où vous allez dans ce pays, vous voyez le mouvement
Occupy Wall Street", explique-t-il.

"Lors des premiers jours, les gens critiquaient (le
mouvement), disant que ce n'était qu'une bande de hippies. Mais
l'Américain moyen qui a perdu sa protection médicale, qui est sur le
point de perdre son boulot, dont la maison est en forclusion, peut
être tenté de joindre le mouvement", a estimé Michael Moore.

Les contestataires protestent notamment contre le plan de
sauvetage dont a bénéficié Wall Street en 2008, qui a permis aux
banques américaines d'enregistrer des profits considérables, alors que
l'Américain moyen affrontait le chômage, recevant peu de soutiens de
Washington.

Depuis le rassemblement initial du 17 septembre, les
"indignés" de Wall Street continuent de convaincre des Américains et
leur mouvement a trouvé des partisans à Baltimore, Los Angeles,
Philadelphie, Tampa ou encore Saint Louis.


"Je suis une mère. Je veux un meilleur monde pour mes
enfants", indique Lisa Clapier, âgée de 46 ans et productrice en
Californie, qui a rejoint les protestataires à Los Angeles.

A Seattle, où les protestataires ont monté des tentes dans
un parc de la ville, une vingtaine de personnes ont été arrêtées pour
avoir empêché les policiers de défaire leur camp.

"Les flics font leur boulot, et nous allons les laisser
faire leur boulot. Mais nous reviendrons et nous occuperons à nouveau
le parc", promet Michael Trimarco, charpentier de 39 ans actuellement
au chômage.

A San Francisco, une foule estimée à plusieurs centaines
de personnes a défilé dans le quartier financier, scandant "Join our
ranks, stop the banks" (rejoignez nos rangs, arrêtez les banques).

"Ce n'est que le début du mouvement" promet Sidney
Gillette, infirmière à Oakland.


Jeudi, un rassemblement est prévu dans la capitale
fédérale, Washington.

Les syndicats rallient le mouvement de contestation

Pour la première fois, des organisations syndicales
s'étaient jointes au mouvement, groupes d'infirmières, d'enseignants,
ou de personnels du transport notamment.

"Nous sommes les indignés de New York, les indignés de
l'Amérique, les indignés du monde", a lancé Hector Figueroa, du
Syndicat des employés des services (SEU), en écho au mouvement de
protestation qui s'est emparé ces derniers mois de plusieurs pays
européens.

Sarah, une secrétaire qui refuse de donner son nom, a pris
deux jours de congé pour être là. Et ce soir, elle dormira par
solidarité au square Zuccotti, où campent depuis trois semaines les
indignés d'"Occupons Wall Street".

"J'ai 34 ans, dit-elle. Je travaille et je n'ai rien. Pas
d'économies. Pas de maison. Et pourtant j'ai fait des études. Pour
notre génération, plus rien ne semble possible", ajoute-t-elle en
dénonçant les profits des grandes entreprises et en montrant sa
modeste pancarte "Quelque chose ne va pas". Elle se dit déçue par le
président Obama, qui "a fait trop de compromis". Il faut qu'il
"reconnaisse ce qui se passe ici" ajoute-t-elle.

Le soutien des syndicats la ravit. "Je suis
reconnaissante, ils renforcent le mouvement", dit-elle.



Plus loin dans la foule, Jose Martin, 29 ans, qui se dit
"militant anticapitaliste", "chômeur ou sous-employé selon les mois",
se réjouit aussi du succès de la manifestation. Il a dormi plusieurs
fois au square Zuccotti. "Au début j'étais très sceptique", dit-il.
"Ils n'avaient pas d'idéologie, pas d'agenda, ils étaient désorganisés
et ne demandaient rien. Mais il y a une vraie énergie", ajoute-t-il,
en voulant croire que ce n'est qu'un début.

"Ils parlent pour la vaste majorité des Américains
frustrés par les banquiers et les courtiers qui en ont profité, sur le
dos de ceux qui travaillent dur", a déclaré mercredi Larry Hanley,
président du syndicat des transports "Amalgamated Transit Union", qui
compte quelque 20.000 membres dans la région de New York.



Al Manar 

 

Source: Front Syndical de Classe. 

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Non au Front National !

Camarades ,

Ne nous livrons pas aux chants des sirènes fascistes, qui sous couvert d'un discours anti-systémique bien rôdé, ne visent qu'à instaurer un régime aux relents des années 30. Ne soyons pas naifs face à ce nouvel ordre moral que veulent imposer par le mensonge et la peur les tenants de la haine et du "sang pur". Sous couvert d'une fausse expression démocratique et médiatique, le FN ne s'est jamais détaché de ce qui a construit son origine : une droite populaire qui rejette le prolétaire, une droite chrétienne qui rejette le non-croyant ou l'autre croyant, une droite corporatiste qui rejette l'union des travailleurs. Le FN a ses petits groupuscules néo-nazi dont il se défend d'être en lien publiquement mais avec qui il travaille bien tranquillement  : GUD, bloc identitaire et autres "natios".

    Et lorsque l'on se penche sur son programme politique le vernis craque : Contre la retraite par répartition et tout ce qu' a fondé le CNR de 1945 (où était-il lors des manifs de 2010 ?)  , contre les droits des salariés ( poujadiste un jour, poujadiste toujours !) etc... 

De nombreux documents démontrent l'imposture du FN. L'UPAC vous en propose deux :

- Celui du collectif communiste Prométhée dans son numéro 85, (site net : http://promcomm.wordpress.com), 5 pages.

-Celui du collectif VISA (Vigilance et Initiatives Syndicales Antifascistes), qui s'intitule "FN, le pire ennemi des salarié(e)s" et dont le lien est sur le blog, 29 pages. 

 

Ne lâchons rien ! 

Face au bras tendu du facho, levons le poing ferme du prolo !! 

 

Vêtements et accessoires skinheads et Antifas.

            Site "La Pétroleuse" : Clic<  link

 

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Badge-UPAC-GM.jpg

 

 

 

Modèle 32 mm.

 

badge-UPAC.jpg

 

 

Fabrication "FFC Production".