Parce que nous sommes attachés à l'esprit de la Charte d'Amiens de 1906 qui fonda les bases du syndicalisme révolutionnaire, parce que nous nous opposons à la dérive réformiste de notre confédération depuis les années 1970 et que nous condamnons la déviance contre-révolutionnaire de notre CGT depuis la fin des années 90, nous avons fait le choix de ne pas mettre en lien le site de la confédération ainsi que celui de l'UD de la Creuse qui ont pris le chemin d'un syndicalisme bureaucratique et élitiste.
- Site d' Où va la CGT ?: Clic< link
- Site des Comités Syndicalistes Révolutionnaires (CSR):Clic< link
- Site des Communistes Libertaires CGT :Clic< link
- Parti Communiste Creusois: Clic< link
- Parti de Gauche Creusois: Clic< link
- Nouveau Parti Anticapitaliste Limousin : Clic< link
- Alternatifs Limousin : Clic< link
- Gauche Anticapitaliste: Clic< link
- Limousin Terre de Gauche. (site des élus au Conseil Régional): Clic<link
- Quotidien local "L'Echo": Clic<link
A l’attention de Monsieur le Préfet
Préfecture du Nord
Lille
MOTION
Dès le mois de mars 2011, la CGT s’est exprimée fortement contre l’instrumentalisation du syndicalisme par le Front National qui n’est pas un parti comme les autres et dont les orientations vont totalement à l’encontre des valeurs d’humanisme, de fraternité et de démocratie que porte la CGT.
Aujourd’hui, la frange la plus dure de l’extrême droite française, renforcée par des organisations belges, a décidé de manifester le 8 octobre 2011 dans les rues de Lille.
Cette manifestation, si elle devait avoir lieu, représenterait un grave danger pour la démocratie, et aussi pour l’ensemble des habitants de la métropole lilloise, compte tenu de l’idéologie xénophobe, raciste et fascisante diffusée par les organisations appelantes.
Le Syndicat CGT …………………………………………………………. soutient la démarche de l’Union départementale CGT et demande que la Préfecture du Nord prenne toutes ses responsabilités en interdisant la manifestation nationaliste prévue à Lille le 8 octobre 2011.
Le ……………………………………………….. à ………………………………………………………
Signature :
Motion à l’attention de Monsieur le Préfet
Fax n° 03 20 30 52 52
Copie à l’UD Cgt Nord : fax 03 20 62 11 60
Le capitalisme a toujours été un système d’exploitation.
Mais dans la crise actuelle toutes nos conquêtes sociales sont en cause, nos emplois, le sort de nos familles et comme après la crise de 29 les guerres contre les peuples, la guerre apparaît comme une solution aux classes dominantes.
Le système lui-même devient totalement incompatible avec les besoins et les aspirations les plus élémentaires des populations.
Aider le système à tenter de sortir de la crise en reproduisant les mêmes monstrueuses inégalités au profit d’une infime minorité OU commencer à s’extirper de sa logique destructive, voilà l’enjeu!
Au plan syndical, le choix actuel : OU la résignation, l’accompagnement et donc l’acceptation des plans d’austérité, des mesures budgétaires, la soumission à la dette OU la résistance au cas par cas mais en visant le TOUS ENSEMBLE pour modifier le rapport de forces qui depuis des dizaines d’années nous a été défavorable!
La casse dans le privé et dans le public !
Parce qu’en guise de concertation et de négociations entre "partenaires sociaux", pouvoir, banques et patronat n’offrent que des coupes sombres dans les prestations sociales, la casse de la sécu et du système de santé, le démantèlement des hôpitaux publics, la France détenant à présent le record européen (29%) de gens qui ne se soignent plus , la diminution des pensions, des milliers de suppressions de postes chez les fonctionnaires et dans l’enseignement , avec la liste des fermetures de classe, les remises en cause du droit à la retraite. ..
Dans le privé la vague continue de déferler sur nos industries en particulier dans l’automobile laissant des milliers de travailleurs et leurs familles rejoindre le cortège funèbre des sans-emploi et sans abri. Sans oublier, les milliers de départs de salariés âgés de plus de 58 ans comme chez Renault (les conditions de financement restant flou).
Le résultat de cette politique étant la destruction de l’emploi en masse, le démantèlement des sites de production en France de Renault comme de PSA (Peugeot) qui prévoit notamment la fermeture de deux sites employant 6 400 personnes, ceux d'Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) courant 2014 et de Sevelnord (Nord) en 2015.
A cela, il faut y ajouter cette surenchère honteuse, scandaleuse du patronat comme nous le vérifions avec la Fonderie du Poitou qui consiste au nom de la compétitivité à laisser 25% de son salaire avec une baisse de 15% des effectifs alors que le chiffre d’affaires a progressé de plus de 84% en 2010 . Ce n’est pas une première, et chez Continental la même opération a été utilisée avec la suite qu’on connaît.
Dans la sidérurgie, les travailleurs d’Arcelormittal se trouvent eux aussi une nouvelle fois dans la tourmente avec la clé la fermeture de ce site comme cela s’est produit pour Arcelor Gandrange. Ce groupe accélérant ses restructurations pour réduire ses coûts salariaux en dépit des promesses sarkosiennes !
La résistance s’organise !
Quelques exemples :
Les Fralib qui ont mis sous leur contrôle leur entreprise pour empêcher sa fermeture.
Au projet de fermeture de la raffinerie de Berre, qui emploie 370 personnes, les travailleurs ont voté une grève reconductible de 24 heures. Avec des assemblées générales qui se tiendront dans toutes les raffineries françaises.
Les Goodyear d'Amiens Nord, avec leur syndicat CGT tiennent en échec depuis 4 ans un des géants mondiaux du pneu acharné à délocaliser l'activité de l'entreprise et se battent depuis plusieurs semaines contre la procédure de licenciement engagée contre 4 dirigeants du syndicat par la direction qui tente ainsi de briser la résistance des travailleurs.
L’industrie Française est donc en danger et les travailleurs ont raison d’engager la lutte, la grève car un pays qui n’a plus d’industrie est un pays sans avenir.
Nous n’avons pas d’autres choix que la lutte en construisant la grève générale pour faire reculer le capital. Même si nous sommes confrontés au syndicalisme rassemblé au détriment de celles et ceux qui souffrent de la politique ultra libérale menée tambour battant par Sarkozy, relayé par l'Europe de Bruxelles et soutenu par la Confédération Européenne des Syndicats.
Il n’est donc pas étonnant que lors du dernier congrès de la CES, Jaques Delors soit l’invité d’honneur. De même que la déclaration commune des centrales syndicales françaises UNSA, CFDT, CGT du 18 août, intègre l’objectif de réduction graduelle des déficits publics et demande en quelque sorte que les capitalistes cessent leur brutalité sociale et qu’ils engagent par la douceur la destruction massive des acquis pour engraisser d’avantage banquiers et spéculateurs ! Une manière sans le dire d’accepter que les travailleurs paient la crise dont ils ne sont pas responsables !
Nous ne critiquons pas les actuelles directions syndicales par plaisir, mais l’indispensable déploiement du combat et la résistance populaire nécessitent lucidité et lutte contre les orientations de collaboration de classe.
Et c’est précisément pour lutter contre ce syndicalisme d’accompagnement du capital qui a fait faillite et qui laisse les travailleurs sans défense organisée que le FSC a été créé.
Pas comme une chapelle, mais avec la volonté de se battre pour la reconquête et la reconstruction par les bases combatives de leur outil syndical, efficace dans les conditions d’aujourd’hui comme a pu l’être la grande CGT de Frachon à son époque.
Le Front syndical de Classe, 5 octobre 2011
Appel de syndicalistes contre la politique xénophobe du gouvernement et les idées du Front national
Il y a actuellement 1722 signatures
Mobilisation et vigilance !
Nous, syndicalistes, attachés au progrès social, assistons à une grave régression des droits sociaux et à une avancée de la xénophobie,
terreau des idées d’extrême droite. Nous vivons et constatons au quotidien : Le candidat président avait promis : « travailler plus pour gagner plus », mais dans les faits ce sont les plus riches qui sont les gagnants et les inégalités ne se sont jamais autant creusées ! Entre 2004 et 2007, les 0,001 % des mieux payés ont gagné 40 % de plus !
Une politique qui favorise la banalisation des idées de l’extrême-droite.
Une politique qui s’en prend aux plus démunis et qui vise à diviser. Nous, syndicalistes, nous nous opposons fermement à cette politique de division, de stigmatisation et de répression qui vise d’abord à faire diversion face au mécontentement qui enfle dans le pays. Nous nous y opposons aussi parce qu’à terme, elle ne peut que renforcer le FN.
Un nouvel emballage mais le danger est le même |
DECLARATION COMMUNE
SAF - SM - CGT - CFDT - Solidaires - CFE-CGC - UNSA
La liberté d'accès à la justice pour tous
est remise en cause par l'introduction
d’une taxe de 35 euros !
Depuis 2007, les attaques contre la Justice se multiplient. La réforme
de la carte judiciaire a entraîné la suppression de nombreux tribunaux
(Tribunaux de commerce, d’Instance et de Grande Instance) ainsi que 61
Conseils de Prud’hommes, éloignant ainsi la Justice des citoyens.
Aujourd’hui, un nouveau pas est franchi avec l’instauration d’une taxe
de 35 € pour toutes instances introduites devant les juridictions
civiles, sociales, administratives et prud'homales remettant en cause la
gratuité de la procédure et, de fait, l'accès au juge pour des milliers
de salariés, consommateurs, locataires, etc.
Un nouveau coup contre les justiciables
La remise en cause de la gratuité de la procédure, c’est l’instauration
d’un obstacle supplémentaire pour que les citoyens ne puissent pas
demander la reconnaissance de leurs droits et la réparation de leurs
préjudices !
C’est 35 € pour cette salariée qui demande la communication de ses
bulletins de paye ou documents de fin de contrat, cela fait cher la
photocopie !
C’est 35 € pour les salariés victimes d’accident du travail ou de
maladies professionnelles qui demandent la juste indemnisation de leur
souffrance.
C’est 35 € pour les citoyens-consommateurs qui voudront mettre en cause,
pour recouvrer des sommes souvent modestes, le fabricant d’un produit
défectueux, ou, la grande surface, leur banque ou compagnie d’assurance,
le fournisseur indélicat qui n’honore pas son contrat…
C’est encore 35 € pour les locataires qui demandent la restitution de
leur dépôt de garantie aux propriétaires.
C’est aussi 35 € en plus qui seront mis au final à la charge des
emprunteurs ou des locataires qui ont des difficultés pour payer leurs
dettes, et sont assignés par leurs créanciers.
Cette mesure intolérable entrave l’accès au droit et au Juge, pourtant
protégé par l’article 6 de la convention européenne des droits de
l’homme, au prétexte inique d’alimenter le financement de missions de
service public de la Justice que l’Etat a la charge d’assurer lui-même,
sans mettre à contribution forcée les justiciables, et particulièrement
les plus fragilisés.
Nous exigeons le retrait de cette taxe de 35 € et d'ores et déjà nous
appelons tous ceux pour qui le mot Justice a encore un sens, à exiger
par tous moyens l’abrogation de cette loi liberticide.
AGISSONS ENSEMBLE
Pour la gratuité de la Justice
L'Histoire continue ! Après Ben Ali et Kadhafi, c'est le président dictateur du Kazaskhstan Nazarbaiev qui sera reçu lundi 26 septembre à l'Elysée. Ceci alors que dans le même temps une grave répression syndicale sévit dans le Kazakhstan :
-grévistes licenciés et assassinés.
-Avocats des grévistes emprisonnés.
Mais que fait notre belle république française, elle qui est le fer de lance de la démocratie lybienne. Et bien, elle fait du commerce avec M. Nazabaiev car le kazaskhstan est un partenaire économique privilégié.(pétrole).
C'est décidément toujours les intérêts capitalistes qui gouvernent le néo-colonialisme européen ! Et tout ça sur le dos des peuples, sur le dos de peuples isolés, abandonnés et baillonnés.
Ci-dessous un appel à la solidarité internationale, n'hésitons pas à les soutenir !!
Et diffusons ce que les médias masquent à l'ensemble des citoyens.
Pour l'UPAC, Kyosen.
NB: à la suite de l'appel un article du monde sur la venue de Nazarbaeiv.
APPEL A LA SOLIDARITE
· La grève des travailleurs du pétrole à l’Ouest du Kazakhstan en est à son 3ème mois
· Des centaines de grévistes ont été licenciés et l’avocate du syndicat, condamnée à 6 ans de prison
· L’employeur intransigeant refuse les négociations
· Et maintenant, un gréviste assassiné !
Les négociations entre les employeurs et le syndicat représentant les travailleurs pour l’implantation de coefficients de salaires pour le travail dangereux ont été interrompues quand les employeurs ont utilisé les agents de sécurité et la police pour empêcher nos représentants élus, y compris l’avocate du syndicat Natalia Sokolova, de participer au Conseil d’Arbitrage.
Suite à une courte grève de la faim début mai, des milliers de travailleurs sont entrés en grève. Les employeurs avaient l’aide des tribunaux et de la police. Des centaines de grévistes ont été licenciés. Deux des négociateurs élus par le syndicat, Natalia Sokolova et Akzhanat Aminov, ont été arrêtés à la requête de l’employeur et Natalia Sokolova a déjà été condamnée à 6 ans de prison pour « agitation de conflit social ». Le juge n’a autorisé aucun témoin de la défense ni expert indépendant pendant son procès. La maison d’un autre des négociateurs a été incendiée par des inconnus. A présent, l’un de nos leaders, Zhalsylyk Turbaev, a été assassiné.
Le conflit dure depuis plus de 3 mois. Les grévistes et leurs familles manifestent devant la porte des employeurs chaque jour sous un soleil de plomb. A cause de la perte de salaires, la situation économique des grévistes et de leurs familles empire à chaque heure.
A l’heure actuelle, nous demandons la reprise des négociations. Nos seules conditions sont que notre avocate, Natalia Sokolova, et le syndicaliste Akzhanat Aminiv soient immédiatement libérés de prison, et que tous les travailleurs qui ont été licenciés soient réembauchés selon leurs anciens contrats.
Nous appelons tous les syndicats et les militants travailleurs du Kazakhstan, de Russie, d’Europe et du monde à soutenir nos justes revendications et à organiser une campagne de solidarité. Nous avons énormément besoin de votre aide et de votre soutien, parce que les employeurs, aidés par l’état, écrasent nos droits du travail, ils essaient de détruire notre droit à une représentation syndicale. Nos leaders et nos représentants élus sont derrière les barreaux, et un grand nombre d’autres militants sont inculpés de charges criminelles. Des centaines de grévistes ont été licenciées.
Les travailleurs sont déterminés à se battre jusqu’au bout. Mais avec votre soutien nous serons beaucoup plus forts et nous pouvons venir à bout de la résistance des employeurs et de l’état qui les supporte.
Les messages de protestation peuvent être envoyés à :
doverie@kmg.kz (L’entreprise KazMunaiGaz)
info@mangystau.kz (le gouvernement local)
ppo@s-k.kz (les fonds souverains de l’état qui détiennent la majorité des actions de KazMunaiGaz)
P.Howes@s-k.kz and kbm@kbm.kz (Karazhanbasmunai – une des filiales)
Un modèle de lettre de protestation peut être trouvé ici: http://www.paulmurphymep.eu/protest-letters-needed-in-solidarity-with-striking-workers-in-kazakhstan . Elles doivent être mises en copies à :
alex@socdeistvie.info.
Les lettres de solidarité peuvent être envoyées à :
solidar@socialismkz.info robert.cwi@gmail.com et alex@socdeistvie.info.
Nous avons établi un fond special au Kazakhstan pour procurer un soutien aux familles des grévistes et surtout aux enfants, à quelques semaines de la rentrée. La gestion de ce fond supervisée par un comité de personnalités culturelles du Kazakhstan, comme l’éditeur du journal en langue Kazakh « Zhas Alash », Ryspek Sarsenbaev, l’artiste internationalement connu Kanat Ibragimov, le metteur en scène Bolat Atabaev, le président de la campagne « touche pas à nos maisons » Yesenbek Ukteshbaev, l’activiste syndical Igor Kolov, le vice-président du syndicat républicain « Zhanartu » et président du Mouvement Socialiste Kazakhstan Ainur Kurmanov, le militant pour les droits civiques Bakhit Tumenova et l’écrivain et poète Mukhtar Shakhanov, pour assurer la transparence et le bon usage des fonds. Nous avons conclu un accord avec le membre du Parlement Européen Paul Murphy de l’Irish Socialist Party qu’il nous aiderait à lever des fonds du mouvement ouvrier et syndical international et il a donc ouvert un compte bancaire auquel les donations peuvent être envoyées
Workers
Solidarity Fund
IBAN BE29 7340 3242 2964
Le président kazakh Nazarbaïev reçu par Sarkozy à l'Elysée
Le président français Nicolas Sarkozy recevra lundi 19 septembre après-midi le président du Kazakhstan, Noursoultan Nazarbaïev, un des partenaires stratégiques de la France en Asie centrale, a annoncé la présidence française.
Noursoultan Nazarbaïev, qui dirige le Kazakhstan d'une main de fer depuis l'ère soviétique, a été réélu pour cinq ans avec plus de 95 % en avril, après une élection que l'OSCE n'a pas jugée "vraiment démocratique". Nazarbaïev a hérité l'an dernier du titre de "chef de la nation", ce qui lui garantit l'immunité à vie, ainsi que le droit de présider aux destinées du pays jusqu'à sa mort.
PARTENARIAT PRIVILÉGIÉ
Pour leur cinquième rencontre bilatérale, les deux chefs d'Etat doivent aborder "les principales questions à l'agenda international, les sujets débattus dans le cadre du G20, ainsi que les perspectives d'approfondissement du partenariat stratégique entre la France et le Kazakhstan", précise la présidence dans un communiqué.
Nicolas Sarkozy a décidé de faire du Kazakhstan, une ancienne république soviétique aux portes de l'Iran très riche en pétrole et en gaz, un partenaire "privilégié" de la France. Les deux pays ont signé un "partenariat stratégique" scellé par d'importants accords commerciaux de plusieurs milliards de dollars lors des visites de M. Sarkozy à Astana en 2009 et de M. Nazarbaïev à Paris l'an dernier. Côté français, les groupes Total et GDF-Suez (hydrocarbures), EADS (hélicoptères), Areva (nucléaire) et Alstom (trains) y ont signé d'importants contrats.
"ÎLOT DE STABILITÉ ET DE TOLÉRANCE"
En ce 27 octobre 2010, les plus grands patrons français s'étaient retrouvés à Paris à l'occasion du cinquième dîner de l'Atlantique avec pour invité d'honneur le président du Kazakhstan. A cette occasion, Claude Guéant, alors secrétaire général de l'Elysée, avait rendu hommage à la "vision" du chef de l'Etat kazakh et à son pays, "îlot de stabilité et de tolérance".
En quelques années, cet Etat d'Asie centrale grand comme cinq fois la France et peuplé de 16 millions d'habitants est devenu, grâce aux revenus du pétrole, la locomotive économique de la région avec une croissance annuelle moyenne de 5 à 6 %. Le pays est aussi le premier producteur mondial d'uranium.
Halte à la criminalisation de l'action syndicale !
Déclaration du Front Syndical de Classe
Comme toujours lorsqu'il devient urgent d'interdire les résistances populaires, le grand patronat et les institutions à son service multiplient les atteintes aux libertés et s'engagent dans la criminalisation ouverte de l'action syndicale.
Sont particulièrement visés les militants de terrain, toutes OS confondues, qui développent la lutte de classe en opposition au syndicalisme d’accompagnement et de partenariat social. La récente mise à pied conservatoire de 4 délégués CGT de Goodyear Amiens Nord qui s'opposent avec force et détermination à la casse de l'emploi industriel dans notre pays est un élément de plus de cette offensive anti-démocratique (http://www.cgt-goodyear-nord.fr/ ).
Le FSC n'est pas à l'abri de ces attaques, qui est victime de la part du patronat (par DRH et cabinets d’avocats interposés) de pressions et de menaces de procès, pour avoir diffusé des communiqués ou tracts de soutien aux syndicalistes attaqués par le MEDEF devant les tribunaux ou en voie de licenciement ou de sanctions administratives.
Le FSC poursuivra son action et sa bataille idéologique et défendra sans cesse les intérêts des salariés, retraités, sans emplois et les militants syndicaux de terrain qui s'opposent aux attaques du patronat (et parfois aussi aux tenants de la collaboration capital-travail). Les attaques à notre encontre ne nous intimideront pas.
Mais il est urgent de construire un mouvement unitaire contre la criminalisation de l'action syndicale. Cette solidarité de classe est ancrée au cœur de l'histoire du mouvement ouvrier. Toutes les organisations se réclamant des intérêts des travailleurs doivent affirmer haut et fort leur solidarité avec l'ensemble des militants inquiétés dans tout le pays, à commencer par les Goodyear.
Dans le même temps, nous appelons les salariés et retraités à renforcer le Front Syndical de Classe afin de lui donner encore plus de poids et de lui donner les moyens de se défendre contre les attaques dont il est victime.
Camarades ,
Ne nous livrons pas aux chants des sirènes fascistes, qui sous couvert d'un discours anti-systémique bien rôdé, ne visent qu'à instaurer un régime aux relents des années 30. Ne soyons pas naifs face à ce nouvel ordre moral que veulent imposer par le mensonge et la peur les tenants de la haine et du "sang pur". Sous couvert d'une fausse expression démocratique et médiatique, le FN ne s'est jamais détaché de ce qui a construit son origine : une droite populaire qui rejette le prolétaire, une droite chrétienne qui rejette le non-croyant ou l'autre croyant, une droite corporatiste qui rejette l'union des travailleurs. Le FN a ses petits groupuscules néo-nazi dont il se défend d'être en lien publiquement mais avec qui il travaille bien tranquillement : GUD, bloc identitaire et autres "natios".
Et lorsque l'on se penche sur son programme politique le vernis craque : Contre la retraite par répartition et tout ce qu' a fondé le CNR de 1945 (où était-il lors des manifs de 2010 ?) , contre les droits des salariés ( poujadiste un jour, poujadiste toujours !) etc...
De nombreux documents démontrent l'imposture du FN. L'UPAC vous en propose deux :
- Celui du collectif communiste Prométhée dans son numéro 85, (site net : http://promcomm.wordpress.com), 5 pages.
-Celui du collectif VISA (Vigilance et Initiatives Syndicales Antifascistes), qui s'intitule "FN, le pire ennemi des salarié(e)s" et dont le lien est sur le blog, 29 pages.
Ne lâchons rien !
Face au bras tendu du facho, levons le poing ferme du prolo !!