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Antifascistes !

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Vive la CGT 1906

Parce que nous sommes attachés à l'esprit de la Charte d'Amiens de 1906 qui fonda les bases du syndicalisme révolutionnaire, parce que nous nous opposons à la dérive réformiste de notre confédération depuis les années 1970 et que nous condamnons la déviance contre-révolutionnaire de notre CGT depuis la fin des années 90, nous avons fait le choix de ne pas mettre en lien le site de la confédération ainsi que celui de l'UD de la Creuse qui ont pris le chemin d'un syndicalisme bureaucratique et élitiste.

 

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23 juillet 2012 1 23 /07 /juillet /2012 19:49

anti nazi 

 

       Les militants de l'Union Prolétaire Antifasciste Creusoise (UPAC) sont indignés de la jurisprudence effectuée en matière correctionnelle par le tribunal de Limoges. Et contrairement aux hommes politiques qui, hypocritement, sous le couvert d'une fausse séparation des pouvoirs ne commentent pas les décisions de justice, l'UPAC qui prend au pied de la lettre l'expression que « la justice se prononce au nom du peuple », ne va donc pas faire l'économie de la critique.

Pour ceci nous nous appuyons sur 2 jugements récents.

Le premier, qui  date du 12 juillet , a vu 2 camarades antifascistes de Limoges condamnés à 1 mois de prison avec sursis et 600 euros d'amende pour avoir « molestés » un civil bardé d'un tee-shirt avec des symboles  nazis et qui n'était autre qu'un agent de police pas en service.(voir articles précédents).

Les symboles affichés par ce « nazillon » tombent sous le coup de la loi et plus exactement de l'article R 645-1 du Code Pénal, nous citons : « Est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la 5e classe le fait, sauf pour les besoins d’un film, d’un spectacle ou d’une exposition comportant une évocation historique, de porter ou d’exhiber en public un uniforme, un insigne ou un emblème rappelant les uniformes, les insignes ou les emblèmes qui ont été portés ou exhibés soit par les membres d’une organisation déclarée criminelle en application de l’article 9 du statut du tribunal militaire international annexé à l’accord de Londres du 8 août 1945, soit par une personne reconnue coupable par une juridiction française ou internationale d’un ou plusieurs crimes contre l’humanité prévus par les articles 211-1 à 212-3 ou mentionnés par la loi n° 64-1326 du 26 décembre 1964. »

Et hors le fait que l'individu « bousculé » soit un policier ce qui pourrait lui valoir quelque appui institutionnel, nous sommes atterrés de l'analyse juridique que les juges ont fait de la situation.

En effet, ils ont tout simplement écarté ce que l'on appelle en terme juridique le lien de causalité c'est à dire le lien entre le geste reproché et la circonstance ayant amené ledit geste. Il est évident que nos camarades antifas ont eu une réaction toute légitime due au sentiment de provocation devant les signes fachos exposés à tous le monde par cet individu. Et que c'est cela qui a déclenché leur réaction. Ce n'est pas l'interprétation qu'en ont fait les juges parce qu'ils ont isolé le geste reproché (gifle?) du fait déclencheur (tatouages nazis) dans un déni des réalités sociétales d'aujourd'hui (montée du fascisme) et en se confondant dans une analyse des plus facile et absurde (dixit :« nous sommes en tant de paix »). Cela fait tout de même penser aux sombres années 30 où là aussi certains ne voulaient pas voir ce qui pourtant commençait à crever les yeux : l'avènement du pouvoir nazi. Alors si la justice se rend au nom du peuple, ce genre de jugement fait plutôt penser que la décision a été rendu au nom des institutions c'est à dire pour protéger le carcan qui encadre le peuple, protéger un fascisme qui lui sert bien et protéger une certaine nomenklatura.

Cela est encore plus flagrant lorsque nous mettons ce jugement en parallèle avec la décision du 19 juillet dernier et mise en délibéré au 20 septembre prochain. Cette affaire concernait les actes de violence et port d'armes prohibées sur un patron de bar de Limoges plutôt orienté à gauche et de son serveur par le secrétaire départemental du Front National et 3 de ses acolytes. A eu lieu une véritable descente à l'endroit du bar puisque tout était organisé notamment la détention d'armes (couteau, batte de baseball). La décision des juges a retenue 4 mois de prisons avec sursis pour le responsable du FN et un de ses complices. 4 mois pour deux attaques répétées, une première qui fit venir les forces de l'ordre puis une seconde à l'intention revancharde qui amena une menace au couteau et un coup de batte sur le nez du patron qui fut cassé ! En comparaison d'une prétendue « gifle » dans le premier cas, nous sommes tenter de penser que les actes du secrétaire du FN et de ses fachos de service ont été bien minorés. Ce n'est pas que l'enfermement soit pour nous évidemment la solution à la délinquance mais il est à craindre en mettant en balance les 2 jugements que nous soyons bel et bien dans un système de justice orientée et de classe. Ce que nous rejetons le plus fermement possible.

 

Et alors que l'intention des juges est de démontrer au citoyen qu'il ne faut pas faire justice sois-même, ce n'est pas avec des jugements comme ceux là que le principe éducatif qui doit s'exprimer par la décision de justice va se faire. Bien au contraire.

Aussi, l'UPAC considère que les camarades antifas de Limoges ont fait œuvre de salubrité publique en ne laissant pas quelque individu que ce soit s'exposer en mode facho. Il faut toujours couper la mauvaise herbe à la racine et quand le système judiciaire et étatique est défaillant ou volontairement laxiste vis à vis de la mouvance fasciste, les antifascistes ont le devoir de se lever face aux fanatiques du 3éme Reich et de combattre la peste brune par tous les moyens, même physique.

 

No Pasaran !

 

 

L'UPAC.

 

Nb : Nous avons mis en place une caisse de solidarité afin de contribuer au règlement de l'amende de nos camarades. Pour celles et ceux qui veulent prendre part à ce geste de solidarité, nous contacter par mail :

upac.23@gmail.com

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5 juillet 2012 4 05 /07 /juillet /2012 00:05

Petite sélection du collage antifasciste sur Guéret le 4 juillet.

 

Sur le bloc identitaire :

 

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Pour le sport :

 

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Et spécial FN :

De loin

 

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De près 

 

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Et pour finir festif, dans un bar de guéret :

De près

 

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De loin

 

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Remerciements aux camarades du blog "Redskinhead Soldat" et  du "Scalp Besak" pour les modèles d'autocollants !!

 

No pasaran !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! 

 

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4 juin 2012 1 04 /06 /juin /2012 00:11

 

Jeudi 26 avril 2012 22h30, sept adolescents, cousins et amis pour la plupart issus de familles de gens du voyage dont Dillan et son frère Yann (respectivement 17 et 16 ans), partent à pied dans guéret avec un pack de bière pour boire un coup. Ils atterrissent sur le parking de l'hypermarché Carrefour où ils finissent leur dernière bière. Ils sont jeunes, ils ont bu, ils sont excités et font du bruit. Puis ils se calment et décident de rentrer chez eux. Ca fait d’ailleurs plus d'une heure que la mère de Dillan qui n'aime pas savoir ses fils dehors trop tard, l'a appelé pour lui dire de rentrer avec son frère.

Sur ces entrefaites, au sortir du parking du Carrefour, deux véhicules de police arrivent. L'un part à la poursuite de deux des jeunes gens partis en avance et l'autre s'arrête à hauteur des cinq amis restants. Pour ceux-ci c'est le début du calvaire.

Contrôle des papiers, fouilles à corps, et les cinq compères se retrouvent embarqués dans le véhicule de la police direction le commissariat. Dans la voiture Yann et Dillan se regardent et éclatent de rire. BING! Dillan vient de prendre une droite en pleine figure; un policier qui était à l'arrière du véhicule l'a frappé.

Pendant ce temps, inquiets pour leurs enfants qui ne répondaient plus au téléphone portable depuis un moment, les parent de Yann et Dillan, Arnaud, militant Antifasciste à l'UPAC  et sa femme sont partis en voiture à leur recherche. C'est donc sur la route qu'ils croisent le véhicule de police avec leurs deux fils et leurs cousins à l'intérieur. Forcément, voulant savoir de quoi il retourne, ils décident d'aller jusqu'au commissariat où la tension est encore montée d'un cran.

En voyant les parent arriver, cinq agents de police se postent devant l'entrée du commissariat, leur barrent la route et leur disent qu'ils pourrons récupérer leurs 2 fils quand ils en auront fini avec eux. Apercevant son fils Dillan derrière la porte vitrée, sa mère demande à son fils dans quoi il s'est fourré. « J'ai rien fait » lui répond-il. Et BING! La mère voit son fils mineur prendre une beigne d'un policier (pas le même que la première fois) sans rien pouvoir faire. Elle panique , se met à hurler, s'en prend verbalement aux agents qui lui barrent la route et BING! Voilà qu'un troisième policier vient de la frapper d'un coup de poing.

Deux agent repoussent Arneaud vers l'entrée de la cour. Sa compagne, terrorisée, le rejoint et les policiers ferment la grille. Malgré ça, les parents qui ne veulent pas abandonner leurs deux fils à de tels bourreaux continuent d'appeler, protestants à travers la grille qu'ils veulent être présent car leurs deux fils sont mineurs. Là dessus, deux policiers viennent leur vider une bombe lacrymogène dessus de derrière la grille. Arnaud et sa femme sont forcés de partir.

Hors d'eux, dégoûtés par de tels traitements et ne voulant pas en rester là, nos deux parents foncent à la gendarmerie pour tenter d'obtenir de l'aide. En vain. Les gendarmes, après leur avoir signalé à travers l'interphone que la gendarmerie est fermée, leur conseillent de passer plus tard pour porter plainte. « Peine perdue », pensent les parent qui n'arrivent pas à faire valoir leur droit ne serait-ce qu'à être informé de ce qu'il va advenir de leurs fils alors qu'ils sont détenus par des policiers. Ils finissent par baisser les bras et rentrer chez eux.

Dépités, ils décident finalement de demander à la grande soeur, Prescillia, qui elle est majeure, d'aller voir au commissariat si elle peut avoir des nouvelles de ses frères. Elle rentra une heure plus tard avec Yann et Dillan. Au commissariat, quand les policiers firent signer à Prescillia les papiers relatifs à la sortie de ses frères, l'un d'eux lui dit qu'avec elle au moins il pouvait discuter, que contrairement à sa mère elle « n'est pas une illettrée »...

Deux des camarades qui étaient majeures sont sortis le lendemain à quatorze heure avec une promesse verbale de convocation en justice sans qu'il ne puissent savoir pour quelle raison.

Voilà comment se comportent des hommes qui ont la responsabilité de faire respecter la loi et l'ordre. Un bel exemple de l'état d’esprit de ces policiers qui, rappelons le, se baladent avec des armes à feu. Est-il normal qu'on traite ainsi des parents qui veulent simplement s'occuper de ce qui les regarde et qui s'inquiètent pour leurs enfants? Lorsque des mineurs sont interpellés par la police, les parent ne doivent-il pas être informés en priorité? Et quand ils libèrent des mineurs, ne doivent-il pas les confier à leur tuteur légaux? Pourquoi traitent-ils ces jeunes gens de cette manière? Parce qu'ils sont issus de familles de voyageurs? Les allusions quand à illettrisme de la maman ne sont -elles pas un aveu de cet état de fait ?

Assez des injustices! assez des abus de pouvoir! Non aux violences policières!

Comment ça, on abuse de l'impuissance d'une famille pour l'humilier toute entière? Nous n'acceptons pas ces méthodes. L'UPAC ne peut pas constater de tels agissements sans réagir. En Creuse ou ailleurs, à chaque fois que les droits ou la dignité des personnes seront bafoués, nous répondrons, d'une manière ou d'une autre.

A bon entendeur, salut.

 

Les militants de l'UPAC.

 

 

Infos juridiques :

1-Mineur soupçonné d'un délit ou d'un crime : garde à vue

                 Principe

Pour les besoins d'une enquête, les mineurs âgés d'au moins 10 ans peuvent être retenus par les services de police ou de gendarmerie, dans des conditions semblables à celles des gardes à vue pour personnes majeures, à quelques différences près.

Mineur de 10 à 12 ans

Condition

Un enfant âgé entre 10 et 12 ans inclus ne peut être retenu par les services de police ou de gendarmerie que s'il existe des indices laissant présumer qu'il a commis ou tenté de commettre un crime ou un délit pouvant être puni de 5 ans d'emprisonnement ou plus.

Durée maximale

24 heures

Droits des parents ou du tuteur

Sauf opposition du magistrat responsable de la retenue, les parents ou le tuteur de l'enfant en sont informés immédiatement et peuvent désigner un avocat pour l'assister.

Droits du mineur gardé à vue

En plus des droits accordés à toute personne majeure en garde à vue , le mineur de moins de 13 ans bénéficie sans avoir à le demander :

  • d'un avocat commis d'office (sauf s'il en a déjà un),

  • d'un examen médical.

À savoir : l'utilisation de l'appellation "mineur placé en garde à vue" est impossible pour mineur de moins de 13 ans. N'est admise sur un plan légal que l'appellation "mineur retenu par les services de police (ou de gendarmerie)".

Mineur de 13 à 15 ans

Durée maximale

  • si l'enfant est soupçonné d'un crime ou d'un délit sanctionné par une peine inférieure à 5 ans d'emprisonnement : 24 heures,

  • dans le cas contraire : 48 heures.

Droits des parents ou du tuteur

Sauf opposition du magistrat responsable de la garde à vue, les parents ou le tuteur de l'enfant en sont informés immédiatement.

Autrement, les parents sont informés dans un délai qui ne peut excéder :

  • si l'enfant est soupçonné d'un crime ou d'un délit sanctionné par une peine inférieure à 5 ans d'emprisonnement, 12 heures,

  • dans le cas contraire, 24 heures.

Ils peuvent alors demander ou désigner un avocat pour assister l'enfant.

Droits du mineur gardé à vue

Par rapport à l'enfant de moins de 13 ans, le mineur âgé entre 13 et 15 ans ne dispose pas automatiquement d'un avocat, mais est seulement informé qu'il peut en avoir un. S'il en veut un, il doit le désigner ou demander un avocat commis d'office.

Par contre, le mineur âgé entre 13 et 15 ans bénéficie toujours sans avoir à le demander d'un examen médical.

Mineur de 16 à 17 ans (cas en l'espèce).

Durée maximale

  • si le jeune est soupçonné d'avoir agi seul : 48 heures,

  • si le jeune est soupçonné d'avoir agi en bande organisée : 72 heures.

Droits des parents ou du tuteur

Sauf opposition du magistrat responsable de la garde à vue, les parents ou le tuteur de l'enfant en sont informés immédiatement.

Autrement, les parents sont informés dans un délai qui ne peut excéder 24 heures.

Ils peuvent alors :

  • demander ou désigner un avocat pour assister l'enfant,

  • demander un examen médical de l'enfant.

Droits du mineur gardé à vue

Le mineur âgé de 16 ou 17 ans ne bénéficie d'aucun avantage par rapport à une personne majeure.

 

Source: Service Public.fr

 

2-Sur la violence policière

Les policiers français sont tenus de n'employer la force qu'à des fins légitimes ou pour faire exécuter des ordres légitimes et ce, proportionnellement au risque couru ou à la force qu'on leur oppose (voir notamment le code de déontologie de la police nationale, adopté par un décret du 18 mars1986).

La loi sanctionne également le délit d'abus d'autorité, qui est généralement le prélude à la bavure policière. [réf. souhaitée]

Certains textes du code de procédure pénale sont également des remparts à la bavure policière. Aussi, les policiers peuvent être déclarés responsable pénalement d'infractions commises dans l'exercice de leurs fonctions. Ce sont les procureurs de la République qui sont chargés du contrôle des activités judiciaires des policiers.

La Commission nationale de déontologie de la sécurité, présidée par Philippe Léger, veille, sur saisie citoyenne par le biais d'un parlementaire, au respect de la déontologie par les forces publiques et privées de sécurité12.

Le nombre de plaintes dont s'est saisi la CNDS a subi une hausse constante dans la décennie 2000-201013. En 2009, dans 65% des dossiers traités, on concluait à un ou plusieurs manquements à la déontologie. Selon Roger Beauvois, président de la commission en 2008, « ces faits répétitifs et récurrents donnent à penser que la réalité dépasse largement les affaires dont nous avons eu à connaître et que le contrôle strict est nécessaire dans un régime démocratique »14.

 

 

Année Nombre de plaintes
2006 140
2007 144
2008 152
2009 228
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24 avril 2012 2 24 /04 /avril /2012 13:34

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     Pour le 1er mai, Nicolas Philippe Adolphe Sarkozy vient de faire une énième provocation au monde prolétaire. Et alors que, pas plus tard que le lundi 23 avril, lors d'un discours de campagne électorale, il déclarait vouloir protéger la France d'un retour aux années 30, face à la crise du capitalisme, face à la montée de l'extrême droite, il ajoutait à cela le retour du régime de Vichy par sa décision de lancer lors de ce 1er mai, un rassemblement pour la fête du travail, du « vrai travail ».

L'esprit du 1er mai trouve sa première racine française en 1793 et une fête du monde du travail le 1er pluviose (janvier).Puis, cette fête se transforme en journée de manifestation des travailleurs, qui se positionne le 1er mai, lors du 1er mai 1886 et la pression syndicale des travailleurs américains lors de mobilisations pour des revendications salariales centrées autour de la journée de 8 heures. En France, la II ème internationale socialiste, le 20 juillet 1889, instituera le 1er mai comme une journée de manifestation notamment aussi dans le cadre revendicatif de la journée de 8h00. L'UPAC vous renvoi sur le très bon article des Resdkins Limoges sur le sujet : « Histoire du 1er mai », http://redskins-limoges.over-blog.org/article-histoire-du-1er-mai-103957179.html

Le 1er mai n'est donc en rien une « Fête du Travail » mais une journée de mobilisation sociale de l'ensemble du monde du travail porté par les organisations des travailleurs avec, en plus, un caractère international, de par son côté universaliste et du fait que cette journée soit présente dans de nombreux pays.

Dans l'esprit, cette journée s'oppose donc à ce que veut en faire le Front National, une journée à caractère national-patriote, non revendicatif pour le monde du travail car juste symbolique et anti-syndical donc anti-travailleurs car instaurant comme tout régime fasciste un lien directe individuel et vertical entre le pouvoir politique (en haut) et le travailleur (en bas). Par conséquent, une soumission totale à un ordre établi et incontestable. L'organisation des travailleurs étant rendue inutile par l'asservissement individuel de chaque travailleur par le lien romantique et affectif que le pouvoir fasciste a mis en place avec le chef.

Pour Nicolas Philippe Adophe Sarkozy, la seule différence avec le FN est encore plus nocive et dangereuse car plus vicieuse. Il tente adroitement de faire rompre ce qui uni légitimement les travailleurs à leurs organisations syndicales en introduisant le notion de « vrai travail » et donc de vrais travailleurs, sous-entendu pour lui, ceux qui ne se regroupent pas au sein des syndicats vindicatifs, ceux qui ne se mobilisent pas pour améliorer leur condition ouvrière, ceux qui, en faite, ne contestent pas le système et le pouvoir en place. Comme disait Jean Ferrat dans sa chanson « La Porte à Droite », Sarkozy veut laisser subsister les « bons syndicats, ceux qui plaisent au patronat. ». Par conséquent, contrairement aux nazillons du FN qui , pour le coup, sont plus clairs, mais pas moins dangereux, lorsqu'ils affichent l'éradication des organisations des travailleurs, Sarkozy veut scinder les travailleurs entre les serviles et les insoumis, il veut promouvoir un syndicalisme de légitimation du pouvoir sur un syndicalisme de revendications face au pouvoir. Et, au regard de l'Histoire du syndicalisme depuis plus de cent ans et surtout depuis ces 30 dernières années, Sarkozy ne vient réellement que poser la touche finale de ce que le capitalisme a sciemment et presque « scénariquement » mis en place. Sarkozy joue sur la même ambivalence que Pétain en son temps. Il est la courroie de transmission qui, sournoisement, en trompant le peuple, l'amène moins "frontalement" au fascisme que ne le ferait les fascistes eux-mêmes. Ce qui inclut aussi les effets de zèles car il faut essayer de doser c'est à dire qu'il faut à la fois tempérer le prolo pour ne pas le brusquer et à la fois  le pousser sur cette voie. Ce qui se voit lorsque là où le FN se dit anti-syndical, Sarko et l'UMP se disent respectueux des "corps intermédiaires", des syndicats bien intégrés dans un système.

 

Aussi, ne nous laissons pas voler l'Histoire ouvrière, ne la laissons pas se faire caricaturer et vider de tout son sens par des fascistes refoulés ou des nazis exacerbés.

Faisons toutes et tous de cette journée du 1er Mai, ce qu'elle doit être : l'expression résonnante, durable et radicale de la révolte prolétaire. Soyons nombreuses et nombreux ce jour là pour montrer à Sarkozy et aux fachos de tous poils que la lutte ouvrière ne s'achète pas, ne se discute pas, et ne se rend pas !

 

Solidarité Prolétaire, Solidarité Ouvrière, Solidarité des Peuples,

Solidarité internationale des Travailleurs !

 

Nb : En image, l'églantine rouge (fleur rouge), C'est la fleur qui symbolisait le 1er Mai avant le muguet (fleur blanche) et son institutionnalisation par Pétain.

 

L'UPAC.

 

 

 

 

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4 avril 2012 3 04 /04 /avril /2012 00:08

Les politiques dans leur ensemble émettent un certain dédain structurel et philosophique à l'égard des organisations des travailleurs. Plus précisément, le Front National en a toujours fait son fond de commerce jusqu'à le noter noir sur blanc dans son programme pour les présidentielles. Mais un autre politicien, Nicolas Sarkozy, vient de rentrer dans cette chasse aux sorcières anti-syndicale, porté par l'envie électoraliste de marcher dans les pas du FN et soutenu par des lieutenants aux relents fascistes.

Sur la légitimité des syndicats, l'UPAC tient donc à apporter un éclaircissement et à remettre à leur place Sarko et Le Pen.



1- Sur le poids des Partis politiques en France en adhérents par rapport à la population.

 

Lutte ouvrière : 8 000 adhérents

NPA : 6 000

Parti de gauche : 10 000

Parti communiste : 140 000

Europe Ecologie : 8 000

Parti Socialiste : 200 000

MODEM : 35 000

Nouveau Centre : 15 000

UMP : 220 000

Front National : 50 000



Soit un total de 692 000 sur 65 millions d'habitants, les partis politiques ayants pour vocations à représenter toute la population. Mais pour établir un ratio plus juste, nous retenons 75 % de la population totale soit 49 millions de personnes âgées de plus de 20 ans.

Cela donne une représentativité des partis politiques de 1,41 % par rapport à la population française adulte.



2- Sur le poids des Organisations syndicales en adhérents par rapport aux salariés.

 

Nous prenons les 5 principales confédérations syndicales, donc exit Solidaire et UNSA. (c'est juste un choix statistique).



1. La Confédération française démocratique du travail (CFDT) > 833 108 adhérents (chiffre donné par la CFDT sur son site) > Secrétaire général : François Chérèque.

2. La Confédération générale du travail (CGT) > 700 000 adhérents (chiffre donné par la CGT sur son site) > Secrétaire général : Bernard Thibault.

3. Force Ouvrière (FO) > le nombre d'adhérents étant tenu secret, il est impossible de le présenter ici (certains parlant de 600 000, d'autres de la moitié, voire du tiers) > Secrétaire général : Jean-Claude Mailly. Nous retenons 500 000.

4. La Confédération Française des Travailleurs Chrétiens (CFTC) > 142 000 adhérents (chiffre donné par la CFTC sur son site) > Président : Jacques Voisin > Secrétaire général : Philippe Louis.

5-La Confédération Française de l’Encadrement – Confédération Générale des Cadres (CFE-CGC) > 112 947 adhérents (chiffre donné par la CFE-CGC sur son site) > Président : Bernard Van Craeynest > Secrétaire général : Carole Couvert.

Soit un total d'environ 2 millions 288 mille 55 syndiqués. En gros : 2,3 millions.

On prend le chiffre de l'INSEE de 2010 sur le nombre d'emplois salariés et non salariés en France : 26 241 000.

Cela donne un rapport syndicats/travailleurs de 8,7 % pour la représentativité syndicale.

 

 

 

3- Comparaisons.

 

En terme de représentativité, les Partis politiques avec 1,41 % sont 6 fois moins représentatifs que les syndicats avec 8,7 %.

En nombre d'adhérents, les partis politiques avec 692 000 adhérents au total sont équivalents à la seule CGT qui avec 700 000 adhérents égale voire dépasse l'ensemble des partis politiques.

Mais allons encore un peu plus loin et allons habiller le FN qui se targue sans arrêt de parler de syndicats non représentatifs.

Le FN c'est 50 000 adhérents soit 0,10 % de représentativité au sein de la population majeure française quand le plus petit des syndicats énuméré ci-dessus, la CFE-CGC avec 113 000 adhérents représente 0,43 % des travailleurs soit 4 fois plus !!

Pour l'UMP, plus important parti politique avec 220 000 adhérents et qui tient aujourd'hui encore les rênes du pouvoir, il pourrait être comparé à un petit syndicat face à la CFDT, la CGT ou FO.

 

4- Conclusion.

 

Alors que ces politiques là, que ces politiciens de caniveau ne nous parlent pas de démocratie, ne nous fassent pas la morale sur la légitimité et ne nous donnent aucune leçon en matière de responsabilité.

Parce que moins de 2 % d'une partie de la population qui manœuvre pour le pouvoir et qui lors d'élections se souvient soudainement qu'il existe 98 % de gens dont on doit s'occuper ou tout du moins dont on doit faire croire qu'on les écoute; ça c'est un déni de démocratie dans ce qu'elle a de collectif et de porteur pour toute une population.

Parce qu'attaquer, toujours à des fins électorales, les organisations syndicales, en les montrant du doigt et en les traitant de tous les maux pour s'exonérer de ses propres responsabilités ; ça c'est illégitime.

Parce que faire croire que l'organisation politique est supérieure à l'organisation des travailleurs et qu'elle peut se passer des syndicats ; ça c'est irresponsable.

Et si des deux organisations, politique et syndicale, il y en a une qui devrait se faire discrète sur ce genre de questions, c'est bien la première !



L'UPAC

 

 

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25 février 2012 6 25 /02 /février /2012 00:03

 CGT

          Beaucoup de commentateurs politiques ou d'experts « es syndicats » résument la charte d'Amiens de 1906, texte fondateur de la théorisation de l'organisation prolétarienne des travailleurs, comme le texte exprimant la non politisation syndicale ou l'instauration d'une barrière étanche séparant deux entités: syndicats et partis politiques. Or, il n'en est rien. La charte d'Amiens, qui, traduite en ce sens arrange bien les politiciens du grand capital et les syndicalistes jaunes, est justement bien autre chose. Ce texte exprime toute l'essence révolutionnaire qui rendait nécessaire, pour les travailleurs de l'époque, la mise en place d'un outil unique d'émancipation des travailleurs et qui constitue, pour les travailleurs d'aujourd'hui, la référence de la lutte prolétaire.

«Le Congrès confédéral d’Amiens confirme l’article 2, constitutif de la CGT: la CGT groupe, en dehors de toute école politique, tous les travailleurs conscients de la lutte à mener pour la disparition du salariat et du patronat.

Le Congrès considère que cette déclaration est une reconnaissance de la lutte de classe, qui oppose, sur le terrain économique, les travailleurs en révolte contre toutes les formes d’exploitation et d’oppression, tant matérielles que morales, mises en œuvre par la classe capitaliste contre la classe ouvrière. »

Ce premier paragraphe, réaffirme l'autonomie politique de la CGT en tant qu' ensemble organisé, extrinsèque à toute idée institutionnelle et féodale. La seule « école » admissible étant celle de la lutte contre l'exploitation et l'oppression, la seule «  école » efficiente étant celle de la lutte de classe.

« Le Congrès précise, par les points suivants, cette affirmation théorique: dans l’œuvre revendicatrice quotidienne, le syndicalisme poursuit la coordination des efforts ouvriers, l’accroissement du mieux-être des travailleurs par la réalisation d’améliorations immédiates, telles que la diminution des heures de travail, l’augmentation des salaires, etc. Mais cette besogne n’est qu’un côté de l’œuvre du syndicalisme; il prépare l’émancipation intégrale, qui ne peut se réaliser que par l’expropriation capitaliste; il préconise comme moyen d’action la grève générale et il considère que le syndicat, aujourd’hui groupement de résistance, sera, dans l’avenir, le groupe de production et de répartition, base de réorganisation sociale. »

En dehors de la revendication essentielle qui est l'expropriation capitaliste, il est important de noter deux concepts : la grève générale et la définition du syndicat comme base de réorganisation social. Le syndicalisme révolutionnaire ne peut, ni se laisser séduire par une malheureuse institutionnalisation des syndicats où le trompe l'oeil du « dialogue social » n'est que la boite de pandore amenant à terme la mort du syndicalisme et, ni faire l'économie de la contre-puissance radicale que le syndicalisme rassemblé peut produire aux fins justement d'émancipation. La grève générale est donc le moyen le plus adapté et le plus efficace pour les desseins syndicaux. Mais elle n'est pas l'unique moyen. C'est en cela que la charte d'Amiens insiste sur le concept de syndicat = base de réorganisation sociale. Et c'est affirmer deux choses que dire cela. La première, c'est qu'à la grève générale s'additionne l'organisation des travailleurs dans la perspective d'un changement, à venir, pensé et coordonné de la société. La seconde, c'est qu'au-delà de la grève générale et par delà la grève générale, le syndicat est l'organisation des travailleurs qui est à la fois la raison nécessaire et la raison suffisante pour les buts à atteindre.

 

 

Et cela est tout à fait résumé dans le troisième paragraphe :

« Le Congrès déclare que cette double besogne, quotidienne et d’avenir, découle de la situation des salariés qui pèse sur la classe ouvrière et qui fait, à tous les travailleurs, quelles que soient leurs opinions ou leurs tendances politiques ou philosophiques, un devoir d’appartenir au groupement essentiel qu’est le syndicat. »

En faite, le syndicat est défini comme l'organisation supérieure voire unique à toute autre organisation (on ne parle pas ici de mobilisations sociales, c'est un autre sujet, mais des organisations politiques). Cela est officialisé dans le quatrième paragraphe :

« Comme conséquence, en ce qui concerne les individus, le Congrès affirme l’entière liberté pour le syndiqué de participer, en dehors du groupement corporatif, à telles formes de lutte correspondant à sa conception philosophique ou politique, se bornant à lui demander, en réciprocité, de ne pas introduire dans le syndicat les opinions qu’il professe au dehors. »

Et c'est ce paragraphe, sorti de son contexte, que les détracteurs ou syndicalistes de pacotilles traduisent par : « pas de politique dans le syndicat ». Balivernes ! Sauf à vouloir dire « pas d'ingérence des partis politiques dans le syndicat ». Parce qu'essayer de changer la société implique de facto de faire de la politique comme M.Jourdan dans le bourgeois gentilhomme faisait de la prose sans s'en rendre compte. D'autres, plus avertis, disent que le syndicat ne doit pas être « la courroie de transmission d'un parti politique quel qu'il soit ». Ils ont donc raison, sauf qu'ils réduisent la portée du texte. Effectivement, la charte d'Amiens exclut bien que le syndicat serve de bassin d'expression et de propagande aux partis politiques mais ce texte ayant placé le syndicat comme l'expression supérieure des travailleurs et, n'empêchant pas à l'extérieure la libre activité dans un parti politique, il faut alors traduire la charte d'Amiens comme la libre possibilité pour chaque travailleurs syndiqués de porter la parole syndicale dans ce qu'elle a de revendicative et de constructive au sein des partis politiques. Dans ce sens, c'est le parti politique qui devient la courroie de transmission du syndicat et par conséquent de la réelle expression prolétaire.

C'est par ailleurs très bien résumé dans le dernier paragraphe :

 « En ce qui concerne les organisations, le Congrès déclare qu’afin que le syndicalisme atteigne son maximum d’effet, l’action économique doit s’exercer directement contre le patronat, les organisations confédérées n’ayant pas, en tant que groupements syndicaux, à se préoccuper des partis et des sectes qui, en dehors et à côté, peuvent poursuivre en toute liberté la transformation sociale.»

      Au contraire du syndicat qui est la raison nécessaire et suffisante en terme d'organisation à la lutte de classe et à l'expression révolutionnaire, les partis politiques (ou sectes) ne sont qu'un des moyens mis à la disposition du travailleur pour l'aider éventuellement à accomplir sa mission émancipatrice. Ce qui signifie aussi, que contrairement au syndicat, la disparition des partis politiques peut constituer, tout comme l'abolition du salariat et du patronat, un objectif d'émancipation ou tout du moins un moyen très accessoire.

En conclusion, le texte de la charte d'Amiens est une véritable illustration  du syndicalisme libertaire et doit par conséquent être pris en ce sens si nous voulons en extraire toute l'essence révolutionnaire et en tirer toute la force politique.

 

Pour l'UPAC, Kyosen.

 


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16 janvier 2012 1 16 /01 /janvier /2012 00:01

Le titre de leur programme  Justice est « Pour une justice enfin efficace ». Bref, un slogan, rien de plus normal. Mais à lire en détail ce qui suit, on prend peur à percevoir où le FN situe la notion d’efficacité et de justice tout simplement.

 

1-    Sur l’introduction du programme :

Déjà,  première ligne et première erreur de concept : « La main de justice est l’emblème du pouvoir ». A moins de ne pas connaitre ce sur quoi se base le contrat sociétal français qui repose sur la conception de Montesquieu « DES » pouvoirs : exécutif, législatif et judiciaire, cette première remarque ne fait que noter la vision corporatiste voire poujadiste du FN qui, sans doute pour flatter le monde judicaire, donne une importance organique fausse des rapports, ceci, afin de mieux les trahir par la suite. Ce qui va se révéler vrai.

Puis, on subit la sempiternelle ritournelle de la peur. Le FN nous évoque un monde « presque réaliste  où l’on volerait dans les rues, où l’on ne pourrait plus laisser sa voiture garée, où l’on se barricaderait derrière des murs d’alarmes, où la nuit on craindrait de se promener, où les pompiers seraient frappés, les policiers écrasés, tués à coups de sabre, où la loi religieuse des uns imposée aux autres, la différence des uns imposée aux autres, la vie commune serait impossible. ». Si avec cette description apocalyptique le citoyen n’a pas soif d’une justice sauce FN, cela ne saurait tarder !

 

 

 

2-    Sur leur analyse et leurs propositions:

a-Budget

On ne peut être que d’accord avec les remarques sur la pauvreté budgétaire et la lenteur de la justice, ce ne sont qu’évidences et lieux communs. Même si le chiffre annoncé par le FN pour illustrer son propos budgétaire, soit une part de 0,18% du PIB peut être relativisé juste par souci de le contrarier. En effet, lorsque l’on rapporte ce chiffre au nombre d’habitants cela amène la France dans la première partie des pays à ce sujet devant l’Angleterre, l’Italie et l’Espagne avec 32500 euros par habitants (Voir étude de la CEPEJ) . Donc rien d’exceptionnel, certes, mais ni de dramatique non plus. Quand on annonce des chiffres dans un programme politique il ne suffit pas de « balancer » un indicateur pour illustrer un propos, encore faut-il être un tant soit peu sérieux et exhaustif.

Ensuite, parce qu’avec le FN tout étant affaire de manipulations, il faut lire plus loin. Puisque lorsque le FN parle de « revaloriser » le budget de la justice de 25% en 5 ans, soit 1,75 milliards de 7 milliards du dernier budget 2012 sur 5 ans soit 350 millions par an, cela  équivaut bien à une revalorisation de 25%- c'est-à-dire la part cumulée des 5 ans d’augmentations sur la part unique du budget annuel-  mais à une augmentation réelle de 5 % par an-soit la part annuelle de l’augmentation sur la part annuelle du budget- . Ce qui n’est pas tout à fait pareil, le dernier gouvernement ayant augmenté le budget 2012 de 4,15 %. Les efforts budgétaires du FN sont donc en réalité peu supérieurs à la politique budgétaire critiquée et loin d'être en corrélation avec un volonté affichée d'en faire une priorité et loin de répondre à leur politique de grands travaux annoncée par la suite.       

 

b-Magistrature

  On remarque que le FN fait un lien de cause à effet entre le faible nombre de magistrats et l’augmentation de la délinquance : « Depuis la première guerre mondiale le nombre de magistrats a à peine augmenté, ce qui n’a pas été le cas de la délinquance… ».  Quel rapport ?! Où se situe le lien de causalité ? Serait-ce le seul nombre important de délinquants qui justifie le seul nombre a augmenter de magistrats ? Serait-ce la petitesse du nombre de magistrats qui crée cette situation d’augmentation de la délinquance ? Raccourci, amalgame et raisonnement simpliste de la part du FN.

Mais concernant les magistrats, leur cas n’est pas clos.

« Il y a en France 8355 magistrats -dont près de 500 en disponibilité- ». Pourquoi le FN noie t-il ces « 500 » magistrats en disponibilité dans un argumentaire chiffré de plusieurs lignes (5 lignes). Il faut mettre cela en corrélation avec leur proposition suivante : « En conséquence, le nombre de magistrats sera revu à la hausse afin de rendre la Justice plus rapide, et donc plus juste. La France doit viser le ratio de 20 magistrats pour 100 000 habitants en 2017, contre 12 pour 100 000 aujourd’hui ». Nul doute que les mises à disponibilité seront à coup sûr arrêtées pour réintégrer les magistrats dans leurs postes.

Et ceci est bien dans une logique répressive des droits des fonctionnaires puisque par la suite le FN propose aussi : « la suppression du droit d’être syndiqué, de la possibilité de s’engager politiquement ou d’être candidat, d’écrire ou de témoigner au sujet d’une quelconque affaire ayant trait à leur fonction. ».

Cette façon de penser le magistrat sous couvert d’une déclaration de bonne intention sur une meilleure « indépendance et de neutralité » est dans la droite ligne des conceptions extrémistes. C’est mettre au pas et aux ordres la justice au pouvoir de l’état politique. Le FN qui dans son introduction se vantait de ne pas vouloir « que le pouvoir ne réduise  les magistrats  au statut de petits pois… »  fera justement l’inverse . Encore une contradiction et un mensonge.

Mais si l’on est attentif tout est résumé dans cette phrase : « La neutralité du juge est une des conditions de la confiance que le justiciable peut avoir en lui, ni juge de droite, ni juge de gauche, mais juge de justice ! » C'est-à-dire de « justice » du seul parti politique au pouvoir : le FN si il y accède. Et c’est aussi faire peu de cas de la conscience professionnelle des acteurs de la justice, c’est même leurs faire insulte. Les magistrats apprécieront.

 

c- Pénitentiaire

Concernant le système carcérale, le FN part du constat suivant : « La France compte en effet 56 000 places de prison disponibles pour 64 000 écroués. ». OK…

Et après un laius pseudo- humaniste «Une telle situation est dangereuse pour les personnels, elle est inhumaine pour les condamnés à la rétention et non à l’humiliation. Elle ne permet pas une juste et complète application des peines. Elle ruine l’idée de réparation pour la victime et entrave l’espoir d amélioration du prisonnier. », voilà ce que le FN propose, preuve qu’il ne connait rien du milieu dont il parle.

-« Un vaste plan carcéral sera adopté afin de créer, dans les plus brefs délais, 40 000 nouvelles places de prison. Il s’agit là d’une mesure de bonne administration, d’un impératif humanitaire, mais aussi d’un préalable à toute politique d’application des peines. Avec 40 000 places de prison supplémentaires, la France se placera dans la moyenne européenne. » C’est la surenchère avec Sarkozy qui voulait en octobre en faire 30 000 et avec le Ministre de la Justice, M.Mercier qui en a proposé récemment au parlement 24 000(-6000 en 3 mois). Et comme pour Sarkozy comme pour Mercier, nous dirons au FN : irréalisable et contre-productif.

Irréalisable car les précédents plans de construction, le programme 13000 places de 1987 pour 25 établissements comme le programme 13200 places de 2002 se sont étalés sur presque plus de 10 ans chacun. Avec le FN, il va falloir construire uniquement des prisons, pas d’écoles, pas d’hôpitaux, une vraie vision porteuse pour la société…

 

De plus, ces travaux d’extensions du parc immobilier pénitentiaire n’ont jamais résolus les problèmes de l’enfermement depuis 25 ans car c’est d’une réflexion sur ce qu’est la prison et surtout sur ce qu’elle n’est pas qu’il faut avoir. Mais le FN dont les conceptions humanistes et solidaires plongent dans le caniveau des pensées les plus réactionnaires et conservatrices ne peut évidemment que proposer que du « tout enfermement » et de l’application stricte des peines, ce qui est un non-sens  justement sur le sens de la peine.

Mais le plus tordu car implicite, c’est aussi l’interdiction des syndicats pénitentiaires. En effet, la démonstration est faite très explicitement que le FN veut interdire les syndicats de magistrat puisqu’il l’écrit, mais le propos suivant de sa part nous joint à cette conclusion : «  Le rattachement de l’administration pénitentiaire au ministère de la Justice sera sanctuarisé, dans un objectif de cohérence ». Cette simple phrase scelle aussi l'avenir syndical pénitentiaire. Elle n’a pas d’autre signification que, pour être en « cohérence », les agents pénitentiaires, surveillants en premier puis conseillers d'insertion et de probation (travailleurs sociaux) en second puis enfin les agents administratifs et techniques,soient sous le même statut que les magistrats, en d’autres termes sous le coup de l’ « interdiction de ce syndiquer ». Beau tour de passe-passe !

Gageons que pour les fonctionnaires de la PJJ (protection judiciaire de la jeunesse) se soit aussi le même régime.

 

c- Sur les autres propositions

  Nous passons rapidement sur leurs propositions à l’égard des jeunes délinquants et la stigmatisation des délinquants étrangers. Ici, on est dans le discours traditionnel fascisant du parti frontiste avec les notions d’embrigadement ou d’exclusion pour les premiers et d’expulsion pour les seconds.

  Nous passons aussi rapidement sur la proposition concernant l’emplois des retraités qui est simplement une réserve civile que Sarkozy s’est déjà employé à développer et qui est une véritable exploitation des plus vieux additionnée à une politique de chômage des plus jeunes.

Pour ce qui est de « redonner une vraie place à la victime dans le processus judiciaire ». Ce n’est rien d’autre que la légalisation du jugement « in subjectivo » c'est-à-dire tout le contraire de la position objective que nécessite la décision judiciaire basée sur une matérialité des faits et un débat contradictoire basé sur le Droit et non sur le ressentiment personnel, factuel ou affectif. Là aussi, le gouvernement actuel a tracé le chemin. La aussi, le FN ne fait que lui emboiter le pas.

Autre proposition : « Renforcer le secret de l’instruction notamment en interdisant que le nom du juge en charge de l’affaire soit cité jusqu’à la fin de l’instruction, ce afin de renforcer son indépendance à l’égard de l’opinion publique et de préserver sa sérénité. » Cette phrase a un sens bien précis. Elle ne vise évidemment pas le renforcement de l’indépendance des juges mais a pour but le bâillonnement de l’enquête indépendante ou extérieure c'est-à-dire en particulier les investigations journalistiques. Et ce qui a aussi pour conséquence de mettre hors du jeu l’opinion publique dans le regard critique qu’elle peut avoir et sur le moyen de pression qu’elle peut exercer sur le pouvoir.

 

Fin des syndicats, des magistrats et des agents aux ordres tels des soldats, une répression des plus jeunes comme des étrangers (voire pourquoi pas des opposants politiques), des médias vidés de leur sens critique , une opinion publique n’ayant qu’un son de cloche et une justice basée sur le romantisme. Voilà bien ce que le programme sur la justice du FN nous promet si nous lui faisons son lit en acceptant de telles idées qui n’ont pas d’autre nom que celui de Fascisme.

 

  L'UPAC.

 

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17 décembre 2011 6 17 /12 /décembre /2011 12:44

"Y'a plus de sous mon pauvre monsieur !" Voilà la rengaine bien assénée par les gouvernants, bien diffusée par des médias aux ordres et bien acceptée du coup par une partie de la population malheureusement trop résignée.

     Or, ce que l'on ne dit pas ou trop peu, ou ce qu'"ILS" ne veulent pas que l'on comprenne, c'est que l'état français est le premier "délinquant" de France. Avec un détournement et un pillage de la richesse des citoyens organisés, planifiés et dirigés sciemment contre la classe prolétaire à la faveur de la classe dirigeante.

      2   exemples (et il y en a d'autres) : - l'externalisation des services publics.

                                                                      - le PPP, partenariat public/privé.

       L'externalisation des services publics, appelée aussi "gestion déléguée", est le transfert de compétence du public au privé. Mais cela ne se fait pas n'importe comment. Le secteur privé récupère les activités du secteur public qui sont rentables et laisse au secteur public tout ce qui ne rapporte pas ou trop peu. Par exemple, sur le secteur hospitalier, l'accueil et le traitement des dossiers des patients incombent à l'hôpital public et les actes médicaux facturés sont transférés aux hôpitaux privés (cliniques). Dans un sens, le public n'a que des coûts et le privé que des recettes. Pas mal !!  Et ceci avec l'argent des contribuables, le vôtre, le nôtre. Notre richesse monétaire ne sert même plus au fonctionnement par les recettes qui devraient alimenter notre système de santé comme les services publics dans leur ensemble.Parce que toutes les administrations sont sur ce même type de démantèlement qui ne sert que le transfert honteux de l'argent du public sur le secteur privé. Dans toutes les administrations françaises le privé s'immisce avec l'aide de l'état dans le champ de compétence public avec le seul but de faire des profits et petit à petit d'ôter toutes  les recettes au public c'est à dire la masse financière nécessaire au fonctionnement du pacte social de 1945  pour une économie de solidarité et de répartition. Le système de la régie publique pourtant beaucoup moins onéreux est donc condamné à terme à disparaitre.

         Le partenariat public/privé est encore plus impactant. Le PPP est l'incarnation du hold-up des grandes entreprises privées sur l'argent des contribuables par la courroie de transmission qu'est l'état. Comment ça marche ? Très simple, toutes les infrastructures, constructions d'universités , d'hôpitaux, de prisons etc...sont, en générale, toutes confiées à Eiffage ou Vinci, entreprises du CAC 40 (et très peu à des petites entreprises locales pourtant la plupart de 25 à 30% moins chères), ceci sur la base d'un contrat de location avec option d'achat de 30 ans. Eiffage ou Vinci, en plus des coûts de construction louent donc ensuite les constructions à l'état et ceci coûte extrêmement cher, des centaines de milliers voire des millions d'euros mensuels pour 1 construction ! C'est un pillage de notre richesse orchestré purement et simplement. Depuis 2009, sur certains ministères qui ont développés le PPP, la part du budget allouée au PPP à plus que doublée. Dans le budget 2012 de la branche pénitentiaire du ministère de la justice, la part des PPP dépasse 50% du budget total !! Une partie non négligeable de l'argent des contribuables remplit ainsi les caisses d'entreprises du CAC 40 qui en plus, pour couronner le tout, sont exonérées de cotisations patronales, emploient des sans papiers, font de la finance et favorisent leur évasion fiscale pour ne pas payer ou presque pas l'impôt. Aussi, ces entreprises ne participent même pas à la richesse nationale ou trop peu par rapport à leurs situations.

          Tout cela se fait avec la complicité des politiques au pouvoir parce qu'ils ont bien la main sur ce vol organisé.

           Depuis plus de 10 ans, l'investissement budgétaire réel de l'état sur les services publics n'a fait que décroitre, donc nous ne dépensons pas trop et nous ne coûtons pas trop cher contrairement à ce que les gouvernants nous disent. C'est un faux prétexte pour continuer à paupériser la population.

           L'appauvrissement des ressources étatiques (recettes) est par conséquent un choix politique délibéré, complètement libéral par un renflouement  (transfert d'argent) via l'institution (état) du système capitaliste (profits).

           Le problème n'est donc pas qu'il n'y a pas d'argent mais bien le système du capitalisme d'état qui détourne la richesse nationale en faveur du monde financier qui se fout, lui, totalement de l'avenir et du bien être de la population.

 

 

            Alors, chèr(e)s camarades, de l'argent il y en a. 

            Ne laissons pas faire plus longtemps ce pillage organisé.

            Nous ne leur devons rien, c'est eux qui nous doivent des comptes !

 

 

     Les militants de l'Union Prolétaire Antifasciste Creusoise. 

 

Petit bonus pour illustrer :

 

 

 

 

 

 

 

 

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3 décembre 2011 6 03 /12 /décembre /2011 20:37

Certains d'entre vous ont surement remarqué que parmis les liens militants de notre blog n'apparaissait plus le collectif syndical "Front Syndical de Classe".

L'UPAC, réunie le 1er décembre, a évoqué l'épisode de l'écrit du FSC et plus précisément le pamphlet d'Annie Lacroix-Riz sur l'action du collectif antifasciste "Missak et Mélinée" pour empêcher le "meeting" du confusionniste Michel Collon à la bourse du travail à Paris.

L'UPAC se sentait d'autant plus visée et trahie par l' anti-antifascisme du FSC qu'elle comporte dans ses rangs un militant du FSC et un ancien militant du FSC.

Le Front syndical de Classe a confirmé sa position et adoubé son membre éminent et émérite de son conseil d'administration Annie Lacroix-Riz dans la position primaire d'un anti-impérialisme  qui fait de l'OTAN, les USA et Israel les seuls ennemis des peuples. Tant pis si cela passe par la défense in fine des dictateurs comme Khadafi. Mais cela coule de source quand on sait que cette dame excuse les actions morbides de Staline à son époque envers les peuples sous sa coupe. Cette professeure "émérite" , on peut la retrouver sur des sites aux relents anti-sioniste/antisémite assez puants cf : Blog "www.les-attentats-du-11-septembre-vu-par-une-conspirationniste.com" où cette professeure étale sa théorie du complot. Voici d'ailleurs un exemple de visuel trouvé sur ce site :

 

Gas-chamber.png   

Cette image fait référence aux 6 millions de juifs morts dans les camps nazis (chiffre du procès de Nuremberg) en faisant croire que ce chiffre est faux car monté de toute pièces par ces "menteurs" de juifs (terme trouvé sur le site). Bref, du bon vieux négationnisme.

Et cette dame vient faire la leçon aux antifas !!

 

Mais tout ça aurait pu ne pas éclabousser tant le FSC si d'autres membres de ce collectif n'avaient eux aussi des accointances certaines avec des sites assez nauséabonds.

Pour exemple, Roger Silvain, président d'honneur du FSC, ancien responsable syndicale CGT de Renault Boulogne Billancourt lors du mouvement de mai 68. L'un de ses écrits se retrouve sur le site "Le Grand Soir", site qui, lorsque l'on regarde les liens, a pour lien le blog de....Michel Collon. Et si l'on va sur le site de Collon on y découvre un article en date du 17 novembre 2011 intitulé "purification idéologique" qui ressemble à s'y méprendre à l'anti-antifascisme exprimé quelques jours plus tard, le 21, par Mme Lacroix-Riz et dont le titre "purification idéologique" est repris dans son sens par le FSC dans sa déclaration de soutien du 1er décembre dernier au texte de cette Mme Lacroix-Riz avec le titre "guerre idéologique".

La boucle est bouclée !

M.Collon, Mme Lacroix-Riz et le FSC seraient-ils devenus leur propre "médiamensonge" ?

 

Alors que les cadres du FSC ne fassent pas la leçon aux collectifs antifascistes car le FSC n'a qu' une culture de l'antifascisme que portée par le communisme Stalinien, c'est à dire un antifascisme, en lui-même tout à fait légitime, mais qui ne combat que des régimes politiques en référence au nazisme et en opposition unique aux USA. Ne voyant pas que le stalinisme était devenu malheureusement lui-même une sorte de mascarade communiste, avec en gros une forte altération du régime  communiste voulut en 1917 et avec à bien des égards une forme de fascisme. Et que le FSC ne compare pas l'UPAC à un collectif adepte de Mr Courtois qui dit que "le communisme est le fascisme" car c'est justement parce que nous considérons les exactions de Staline à l'encontre de son peuple comme la non-application du communisme que nous lui attribuons le qualificatif de fascisme.

Le fascisme c'est  toute forme d'exploitation des peuples par l'oppression faite par une classe dominante sur une classe dominée et qui cultive la division sociale, la division raciale et la division sexuelle. Ce qui nécessite pour tout antifasciste la tryptique suivante : anti-capitalisme, anti-racisme et anti-sexisme . Alors quand bien même le régime de Staline se déclarait communiste, la première partie de la définition est tout de même bien remplie. Allons interroger certains ukrainiens ou certains polonais, nous ne sommes pas convaincus qu'ils exonèreront comme Mme Lacroix-Riz le "grand Staline".

Et que le FSC ne parle pas de lutte des classes, parce que la lutte des classes impose de choisir un camp et ne supporte aucune ambiguité  donc aucune confusion. La lutte des classes c'est toujours prendre le parti des peuples et plus précisément du prolétariat et ne fonder le combat social que sur ce pilier idéologique. Et dans le cas de M.Collon qui feint de ne pas reconnaitre une certaine empathie pour Khadafi mais qui l'excuse bien volontier parce qu'il s'est hissé contre les USA - tout comme Mme Lacroix-riz envers Staline-, on se demande alors où se situe la lutte des classes quand on oublie si vite et promptement ce qu'a subi le peuple lybien par ce dictateur.

Par ailleurs et pour être clair, l'UPAC, a contrario, ne dédouane nullement l'impérialisme étasunien, le néo-colonialisme européen ou l'ultra nationalisme israelien. Puisque l'UPAC défends les seuls intérêts du peuple américain, des peuples européens et  du peuple israelien, elle condamne donc l'attitude impérialiste des tenants du pouvoir politique et économique de ces pays ou conglomérat d'états.

 

Par conséquent, l'UPAC regrette la position des dirigeants du FSC qui met surement à mal le positionnement de certains de leurs adhérents qui ne partagent sans doute pas cette option politique.

D'ailleurs, le militant UPAC qui est adhérent au FSC a fait le choix clair de s'en retirer.

Si le front unique de lutte doit passer par une recomposition de la masse militante, de courants ou de tendances et par là-même par la condamnation ferme de troubleurs de consciences, l'UPAC se tient prête à engager ce processus avec les antifascistes convaincus, sans confusion. 

 

Et ça, mesdames et messieurs du conseil d'administration du FSC, ce n'est pas être tenant d'une certaine forme de fascisme dont vous vous amuser à nous accuser dans vos diverses déclarations parce que cela vous arrange et vous donne bonne conscience mais, mesdames et messieurs les élites du FSC, c'est de la probité intelectuelle, tout simplement.

 

A bon entendeur.....

 

L'UPAC.

 

NB: Précisions, les militants de l'UPAC regroupe des syndicalistes CGT et communistes ainsi que des militants affranchis de tout parti ou organisation syndicale mais qui se retrouvent dans le combat antifasciste proposé par l'UPAC.

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26 novembre 2011 6 26 /11 /novembre /2011 13:25

"Démocratie ! Démocratie !". Les hommes politiques de droite comme de gauche n'ont plus que ce mot à la bouche.

Révolte en Tunisie: pour la démocratie ! Insurrection en Egypte: au nom de la démocratie ! Rebellion en Lybie: Vive la démocratie !

Aujourd'hui, on voit bien les résultats donnés par ce "vent démocrate", en réalité très mitigés voire assez critiquables. Résultats que l'UPAC avait vu très tôt dans son article du 12 août dernier intitulé "Révolte populaire ou Révolution prolétaire ?".

Extrait :

" En conclusion, nous ajouterons que tout ceci se tient aussi dans une différence conceptuelle importante : celle de la différence entre populaire et prolétaire. Parce que dans le mot populaire, tout peut y entrer.La notion de populaire est une notion vague, parfois démagogique et souvent dévastatrice pour les peuples car utilisée par les tenants du pouvoir pour donner, par exemple, l'illusion de la démocratie et de la liberté.

La notion de prolétaire,elle, est  la seule voie idéologique qui ouvre une réelle perspective de changement par la prise de conscience particulière qui est celle de la conscience de classe. Puisqu' elle est la seule qui protège de la manipulation des foules par les pouvoirs en place, puisqu'elle est la seule qui rejette toute récupération financière par les puissants, et qu'elle est la seule qui permet le réveil et l'avènement des classes exploitées. 

       Alors ? Révolte populaire ou Révolution prolétaire ? L'UPAC a son avis sur la question et concernant ces peuples contestataires dans leur ensemble, ce n'est malheureusement pas la seconde solution qu'ils ont empruntés. "

 

Comment pouvons nous feindre alors actuellement d'être étonnés voire "indignés" de ce qui se passe dans ces pays, malgrè tout , liberés de dictateurs, mais dont les peuples sont récupérés par les tenants du capital qu'ils ont juste auparavant combattus, allant même jusqu'à entamer une seconde épreuve de force avec les nouveaux gouvernants comme en Egypte ?            

 

Comme l'UPAC n'a de cesse de le souligner : Il ne suffit pas de couper la tête à un dictateur- ce qui est toujours légitime- pour faire la révolution.

La lutte doit être globale, totale et radicale c'est à dire anti-systémique sur les bases de la lutte des classes.

Et l'écran de fumée porté par l'islamisation du maghreb avec la mise en place de système "démocratiques" de gouvernance religieuse ne doit pas occulter que c'est le même système -et souvent avec les même individus- qui va diriger les peuples soient disants libérés.

L'émancipation des peuples n'est pas affaires de conception spirituelle ou non, mais affaires de libérations réelles, tangibles, empiriques et prolétariennes. Ce n'est pas le spirituel que nous devons considérer comme transcendant à l'Homme mais l'existentiel, ce qui équivaut à rejetter par là-même la notion de transcendance. Le reste n'est que balivernes, manipulations et  asservissements.

 

Pour preuve, on peut évoquer l'exercice de la démocratie sur le continent judéo-chrétien européen.

Sous couvert d'un scénari politico-financier bien ficelé par les tenants du pouvoir politique et économique dont le titre premier est la fameuse "crise de la dette", les peuples Grecs et Italiens se sont vus privés d'expression démocratique.

Les organisations européenne (UE) et mondiale (FMI), entre autres, ont imposé des changements, plus précisément, des adaptations capitalistes de gouvernance dans ces pays.

On pourrait alors crier au dénis de démocratie s'il n'y avait pas le contre-exemple de l'Espagne. Les espagnoles n'ont pas été privés de leur droit d'expression, le vote. Mais quel en a été le résultat ? Ils ont rejetté la peste (PS espagnol) et ont permis l'accession au pouvoir du choléra (Droite populaire, tiens "populaire"...).

Alors, cette démocratie dont on nous parle à chaque  page de journal ouverte, à chaque radio écoutée et à chaque télé regardée, est-elle dans son expression, dans son application si différente entre l'Espagne, l'Italie, la Tunisie ou la Lybie?

Cette démocratie dont on nous asséne frénétiquement les mérites depuis tout jeunes, ne tient-elle pas dans ces fondements propres et intrasèques le lit du capitalisme et de l'exploitation des peuples ?

En résumé, cette démocratie est-elle encore LA démocratie ? C'est à dire le peuple souverain, "démos" le peuple et "Kratos" le pouvoir, la souveraineté, ethymologiquement en grec.

 

  La réflexion est ouverte.

 

 

Pour l'UPAC, Kyosen.

 

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Non au Front National !

Camarades ,

Ne nous livrons pas aux chants des sirènes fascistes, qui sous couvert d'un discours anti-systémique bien rôdé, ne visent qu'à instaurer un régime aux relents des années 30. Ne soyons pas naifs face à ce nouvel ordre moral que veulent imposer par le mensonge et la peur les tenants de la haine et du "sang pur". Sous couvert d'une fausse expression démocratique et médiatique, le FN ne s'est jamais détaché de ce qui a construit son origine : une droite populaire qui rejette le prolétaire, une droite chrétienne qui rejette le non-croyant ou l'autre croyant, une droite corporatiste qui rejette l'union des travailleurs. Le FN a ses petits groupuscules néo-nazi dont il se défend d'être en lien publiquement mais avec qui il travaille bien tranquillement  : GUD, bloc identitaire et autres "natios".

    Et lorsque l'on se penche sur son programme politique le vernis craque : Contre la retraite par répartition et tout ce qu' a fondé le CNR de 1945 (où était-il lors des manifs de 2010 ?)  , contre les droits des salariés ( poujadiste un jour, poujadiste toujours !) etc... 

De nombreux documents démontrent l'imposture du FN. L'UPAC vous en propose deux :

- Celui du collectif communiste Prométhée dans son numéro 85, (site net : http://promcomm.wordpress.com), 5 pages.

-Celui du collectif VISA (Vigilance et Initiatives Syndicales Antifascistes), qui s'intitule "FN, le pire ennemi des salarié(e)s" et dont le lien est sur le blog, 29 pages. 

 

Ne lâchons rien ! 

Face au bras tendu du facho, levons le poing ferme du prolo !! 

 

Vêtements et accessoires skinheads et Antifas.

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            Site "Antifa Wear" : Clic<  link

 

          Site "Ni Dieu, Ni Maitre": Clic< link   

 

             Site "FFC Production": Clic< link

 

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Fabrication "FFC Production".