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Antifascistes !

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Vive la CGT 1906

Parce que nous sommes attachés à l'esprit de la Charte d'Amiens de 1906 qui fonda les bases du syndicalisme révolutionnaire, parce que nous nous opposons à la dérive réformiste de notre confédération depuis les années 1970 et que nous condamnons la déviance contre-révolutionnaire de notre CGT depuis la fin des années 90, nous avons fait le choix de ne pas mettre en lien le site de la confédération ainsi que celui de l'UD de la Creuse qui ont pris le chemin d'un syndicalisme bureaucratique et élitiste.

 

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25 octobre 2011 2 25 /10 /octobre /2011 18:15

 

L’antifascisme originel ou primaire du siècle dernier n’avait que pour principal fondement la lutte contre une oppression politique qualifiée de nationaliste : Fascisme italien, franquisme espagnol et nazisme allemand. Et bien que l’antifascisme à cette époque n’était pas naif en ce que le fascisme en général avait déjà décloisonné plus loin que le verset politique, l’antifascisme de l'après guerre de 40 ne définissait son action que par le combat contre le « nazillon », ce qui réduisait son champ de réflexion et d’action.

Pendant très longtemps, le combat contre le fascisme s’est tenu à cette vision binaire entre « antifas » et « fachos » car politiquement les « antifas » n’ont pas su apprécier à leur juste valeur ce qu’impliquait le combat contre le fascisme et tout ce que cela pouvait induire sur les fronts de la lutte. Et lorsque les partis d’extrême  droite ou groupuscules identitaires sont retournés par moment à des attitudes plus confidentielles voire clandestines car beaucoup moins populaires ou mis volontairement en veille, les « antifas » ont baissé malheureusement la garde ou leur vigilance parce que considérant que le fascisme n’était tenu que par eux, alors que ce n’était que la partie émergente de l’iceberg.

Aujourd’hui comme hier, l’antifascisme ne peut se réduire à l’antifascisme et ne peut que se définir sur une triptyque : anticapitaliste, antiraciste et antisexiste. Tout antifasciste qui n’adopte pas ces trois thèmes comme les fondements de l’antifascisme ne peut se réclamer de l’antifascisme.  Et tout antifasciste qui défini son antifascisme comme « antifasciste, anticapitaliste et antisexiste » réduit l’antifascisme à un composant  de lui-même et non à la raison nécessaire et suffisante lorsque défini par la triptyque anticapitaliste, antiraciste et antisexiste. L’antifascisme est la valeur suprême portée par la triptyque et non une des composante de la triptyque.

Cette triptyque nous permet alors de considérer que tout régime politique, social et économique qui cultive la souveraineté du capital par l’exploitation d’une classe dominante sur une classe dominée et qui ajoute à cela la division et l’affrontement  des races et des sexes est un régime fasciste.

Cela nous permet de définir des régimes politiques de « fascistes » en dehors de toute personnification parce qu’en dehors du culte de la personne. En d’autres mots, de faire la condamnation d’un système et non d’un individu. Et si les « antifas » ne se sortent pas de l’idée de combattre contre le seul porteur du fascisme (Le Pen par exemple), ils ne rempliront qu’une partie de leur mission. Et risqueront de ne passer que pour des fauteurs de troubles ou de vagues activistes.

Par ailleurs, les fachos ont bien compris cela et dépersonnalisent au maximum leur propagande politique. Ils ne font d’ailleurs que se calquer et prendre exemple sur le système dont ils sont les  porteurs : le capitalisme. Aussi, il faut tuer le fascisme par une lutte globale et radicale. Il faut démonter politiquement, économiquement et socialement leurs concepts populistes et anti-humanistes.  A chaque argument fasciste, un contre-argument antifasciste. A chaque action fasciste, une contre-attaque antifasciste. A chaque manifestation fasciste, une contre-manifestation antifasciste. Mais plus que ça, il ne faut ni se cantonner aux critiques de personnes aux allures de slogans (« Le pen facho ! ») ni se résoudre à les regarder s’étaler, s’organiser et se populariser en ne faisant que répondre. L’antifasciste doit aussi occuper l’espace parce qu’il doit ….ETRE LA ! Tout simplement. L’antifa, en dehors, de combattre les groupuscules de « natios », se doit d’être un acteur de la vie sociale et un constructeur du monde de demain. Cela demande de sa part d’être un militant de tout instant avec tout ce que cela implique sur la formation nécessaire pour pouvoir lutter aujourd’hui contre des cerveaux formatés  et des corps entrainés. Cela nécessite aussi que les collectifs antifascistes se coordonnent au maximum et qu’à chaque étape géographique (locale, régionale, nationale, internationale) le mouvement antifa soit présent.

 

Aussi, camarades, ne nous trompons ni de combats, ni de cibles car le bruit des bottes montent déjà depuis trop longtemps que ce soit dans les entreprises, les rues, et malheureusement trop souvent dans les têtes…. 

« Il y a du fachos sur la planche ! » 

 

UPAC, Le 25 octobre 2011.

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12 août 2011 5 12 /08 /août /2011 12:10

    Des deux côtés de la méditerranée, l'un du côté européen  (Grèce, Espagne) et l'autre du côté des pays arabes (Tunisie, Egypte, Maroc), il y eut l'émergence d'un fort printemps de contestation. Mais cette contestation fut-elle et est-elle encore soit sociale,soit politique,soit économique ou les 3 en même temps ?

    Aujourd'hui la Libye est aussi en pleine guerre civile ainsi que la Syrie.

    On peut alors légitimement  se demander ce que tous ces soulèvements des peuples ont à la fois en commun et de différent.

    Tout d'abord, ce qu'ils ont en commun est la prise de conscience collective de la possibilité d'abattre des murs idéologiques et réels. Idéologiques, car il est depuis trop longtemps dans les esprits des populations qu'"on ne peut rien faire" et que "c'est comme ça". Ici, tous les peuples, à des degrés différents, ont montré à eux-mêmes et démontrés à d'autres que c'était possible. Reéls, car il a fallu faire face à une répression policière et /ou militaire violente pour certains cas et meutrière pour d'autres.

     Cependant, au delà de cela, qu'ont en commun un "indigné" espagnol, un révolté tunisien et un rebelle libyen ?

     Sont-ils tous pour une révolution ? Souhaitent-ils tous un changement de système politique, économique et social ? C'est à dire systèmique. Parce qu'un changement de système sociétal qui ouvre la voie véritable de la révolution doit englober ces 3 paramètres : Social, politique, économique. Puisqu'il ne suffit pas de "couper la tête" à un dictateur pour avoir fait la révolution ou pour la faire.

    Or, Les cas européen, maghrébin et libyen sont symptomatiques de l'imposture révolutionnaire que, principalement, les médias et les politiques occidentales nous servent.

     Concernant l'Espagne et la Grèce, il n'y a aucun projet politique et économique. Les "indignés" veulent simplement leur "part du gâteau", c'est à dire travailler et vivre de leur salaire et ceci quelque soit l'environnement politique ou économique. Et ce n'est pas l' air un peu "libertaire" du mouvement espagnol, dans le sens qu'il agit hors du contrôle syndical ou politique, qui peut faire penser qu'il y ait une volonté profonde d'une nouvelle étape fondamentale. En Grèce, qui est sous le joug du FMI et du carcan financier européen, la seule différence est l'implication des syndicats (grève générale à répétition), mais cela ne change rien au fait que franchir le pas d'une révolution est un pas qui est un pas encore trop grand à faire. On peut aussi y ajouter actuellement les "indignés" d'Israel qui sont du même accabit.

     Concernant le Maghreb et l'Egypte, le soulèvement de ces peuples avait bien commencé dans le sens qu'il y eut un côté volontaire très marqué du fait du climat dictatorial mortifère qui règnait dans ces pays. Du coup, il ne suffisait pas de grand chose pour embraser les rues. Oui mais, cette illusion révolutionnaire s'est vite envolée parce que sous couvert d'une fausse croisade anti-islamique, l'impérialisme occidental est aux aguets. Et alors même que pendant des années les occidentaux ont fermé les yeux sur Ben Ali, Moubarak et consorts car ceux-ci se réclamaient constituer les seuls remparts contre l'islamisme fanatique, et alors qu'ils ont tous crié de concert à l'imposture lors de leurs renversements, les états occidentaux utilisent ou vont utiliser le même argument ou tout du moins effectuer l'ingérence nécessaire pour que le système impérialiste c'est à dire le capitalisme néo-colonial se pérénise dans ces pays.

      Enfin, concernant la libye, il est à se demander si ce mouvement de guerre civile, qui est légitime sur le fond, n'est pas guidé en sous-main par le désir occidental de s'octroyer via le peuple libyen des ressources énergétiques et une place géo-stratégique. Mais ceci n'est qu'une hypothèse bien farfelue évidemment !..(cf : Guerre d'Irak).

      Aussi, nous le voyons bien, certains ne réclament que de pouvoir profiter de leur part du système, d'autres encore attendent toujours des réformes, et enfin quelques uns se demandent bien ce qui se passe et où ils vont réellement.

      Et ce n'est pas les pantomines de justice où l'on passe à la moulinette judiciaire des vieux dictateurs soudainement grabataires ni les bons mots des dirigeants européens et américains qui, tel Sarkozy, évoquent la croisade des démocraties contre des tyrans barbares qui vont effacer des décennies de complicité et de duplicité des peuples  et qui vont instaurer un vrai souffle de liberté dans ces territoires.

      En conclusion, nous ajouterons que tout ceci se tient aussi dans une différence conceptuelle importante : celle de la différence entre populaire et prolétaire. Parce que dans le mot populaire, tout peut y entrer.La notion de populaire est une notion vague, parfois démagogique et souvent dévastatrice pour les peuples car utilisée par les tenants du pouvoir pour donner, par exemple, l'illusion de la démocratie et de la liberté.

La notion de prolétaire,elle, est  la seule voie idéologique qui ouvre une réelle perspective de changement par la prise de conscience particulière qui est celle de la conscience de classe. Puisqu' elle est la seule qui protège de la manipulation des foules par les pouvoirs en place, puisqu'elle est la seule qui rejette toute récupération financière par les puissants, et qu'elle est la seule qui permet le réveil et l'avènement des classes exploitées. 

       Alors ? Révolte populaire ou Révolution prolétaire ? L'UPAC a son avis sur la question et concernant ces peuples contestataires dans leur ensemble, ce n'est malheureusement pas la seconde solution qu'ils ont empruntés.                

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Non au Front National !

Camarades ,

Ne nous livrons pas aux chants des sirènes fascistes, qui sous couvert d'un discours anti-systémique bien rôdé, ne visent qu'à instaurer un régime aux relents des années 30. Ne soyons pas naifs face à ce nouvel ordre moral que veulent imposer par le mensonge et la peur les tenants de la haine et du "sang pur". Sous couvert d'une fausse expression démocratique et médiatique, le FN ne s'est jamais détaché de ce qui a construit son origine : une droite populaire qui rejette le prolétaire, une droite chrétienne qui rejette le non-croyant ou l'autre croyant, une droite corporatiste qui rejette l'union des travailleurs. Le FN a ses petits groupuscules néo-nazi dont il se défend d'être en lien publiquement mais avec qui il travaille bien tranquillement  : GUD, bloc identitaire et autres "natios".

    Et lorsque l'on se penche sur son programme politique le vernis craque : Contre la retraite par répartition et tout ce qu' a fondé le CNR de 1945 (où était-il lors des manifs de 2010 ?)  , contre les droits des salariés ( poujadiste un jour, poujadiste toujours !) etc... 

De nombreux documents démontrent l'imposture du FN. L'UPAC vous en propose deux :

- Celui du collectif communiste Prométhée dans son numéro 85, (site net : http://promcomm.wordpress.com), 5 pages.

-Celui du collectif VISA (Vigilance et Initiatives Syndicales Antifascistes), qui s'intitule "FN, le pire ennemi des salarié(e)s" et dont le lien est sur le blog, 29 pages. 

 

Ne lâchons rien ! 

Face au bras tendu du facho, levons le poing ferme du prolo !! 

 

Vêtements et accessoires skinheads et Antifas.

            Site "La Pétroleuse" : Clic<  link

 

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            Site "Antifa Wear" : Clic<  link

 

          Site "Ni Dieu, Ni Maitre": Clic< link   

 

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