Les communistes visent la fondation des États-Unis du monde, conformément à la tendance historique d'unification de l'humanité et de compréhension par celle-ci de l'existence de la biosphère, qu'elle a comme devoir de protéger.
Lénine a rappelé cette définition essentielle du communisme : « Les États-Unis du monde (et non d’Europe) sont la forme politique d’union et de liberté que nous rattachons au socialisme en attendant que la victoire totale du communisme amène la disparition définitive de tout État, y compris l’État démocratique . »
En raison de cette tendance historique, les classes réactionnaires diffusent toute une série d'idéologies afin de vainement tenter de freiner le cours de l'histoire. Le racisme est une de ces idéologies, tout comme l'est la mise en avant du patriarcat, du tribalisme, du nationalisme, etc.
Les classes réactionnaires veulent diviser les masses, afin d'empêcher le processus d'unification socialiste de la planète.
La synthèse idéologique de toutes les idées réactionnaires contre-révolutionnaires se présente sous la forme du fascisme. Le fascisme est un « anti-capitalisme romantique » qui vise à tromper les masses et à dévier leur mouvement, selon le principe : « pour que rien ne change, tout doit changer. »
Les communistes ont comme tâche de rattraper les « pèlerins du néant », c'est-à-dire les masses qui ont été happées par la réaction en raison d'un manque d'économie politique, en raison du romantisme, et également de neutraliser les fascistes, de procéder à la liquidation du fascisme.
Le Parti Communiste Marxiste Léniniste Maoïste avait anticipé les avancées du fascisme en France, qui étaient inévitables en raison de la crise générale du capitalisme. La tendance à la guerre impérialiste est inhérente au capitalisme et pour cette raison la fraction la plus réactionnaire de la bourgeoisie, celle des monopoles, tend à asseoir son pouvoir dans l’État bourgeois.
L'expérience des années 1930 montre comment ce renforcement des monopoles et la tendance à la guerre doivent être combattus : par le front populaire, c'est-à-dire l'unification par en bas des organismes populaires et la bataille culturelle contre l'idéologie fasciste.
Une grande attention doit être ainsi porté aux exemples historiques de l'Action antifasciste en Allemagne et des Fronts populaires en Espagne et en France, ainsi qu'à la Résistance antifasciste anti-nazie.
Mais l'antifascisme signifie également et surtout la bataille pour la culture et la civilisation ; le fascisme signifie le retour en arrière, au tribalisme, aux mœurs barbares, aux rapports de force brutaux, sanglants, meurtriers.
Voilà pourquoi le Parti Communiste Marxiste Léniniste Maoïste a comme mot d'ordre : Socialisme ou retombée dans la barbarie !