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Antifascistes !

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Vive la CGT 1906

Parce que nous sommes attachés à l'esprit de la Charte d'Amiens de 1906 qui fonda les bases du syndicalisme révolutionnaire, parce que nous nous opposons à la dérive réformiste de notre confédération depuis les années 1970 et que nous condamnons la déviance contre-révolutionnaire de notre CGT depuis la fin des années 90, nous avons fait le choix de ne pas mettre en lien le site de la confédération ainsi que celui de l'UD de la Creuse qui ont pris le chemin d'un syndicalisme bureaucratique et élitiste.

 

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16 octobre 2011 7 16 /10 /octobre /2011 17:20

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Des peintures des expulsés dans le camp de Montreuil (David Perrotin)

(De Montreuil) Le terrain est vague, silencieux et bien isolé. Des vélos et quelques jouets d'enfants traînent au sol. Une odeur de cuisine caresse le nez et quelques rires sont perceptibles. Depuis trois semaines, près de 300 personnes, des sans-papiers pour la plupart, dorment dans ce camp de fortune aménagé sur le stade André-Blain à Montreuil (Seine-saint-Denis).

Des travailleurs (ouvriers, plombiers, femmes de chambre…), des femmes et des enfants (dont un bébé de 9 mois), dorment dehors tous les soirs et redoutent l'hiver qui arrive.

Des tentes, artisanales ou de camping, sont disséminées un peu partout. L'aménagement semble rodé : un coin cuisine, un coin salon et un coin prière, garantissent le bon vivre ensemble.

Et pour l'hygiène, l'ancien vestiaire du stade fait office de sanitaires. Le camp est très structuré et a pour principe de se séparer des habitants qui ne respecteraient pas les règles.

 


Des tentes dans le camp de Montreuil (David Perrotin)

Le 30 juillet, 59 cars de CRS évacuent les lieux

Ces sans-logis de onze nationalités d'Afrique vivent dehors depuis presque trois mois. Depuis 2007, ils squattaient une imprimerie désaffectée rue de Sorins à Montreuil, jusqu'au jour ou son propriétaire à voulu récupérer l'usine. Le porte-parole des anciens squatteurs, Issa Cissé, explique :

« On avait passé en quelque sorte un marché avec le propriétaire de l'imprimerie désaffectée. Nous habitions dans sa propriété sans payer de loyer, et en échange nous protégions le matériel qui était toujours dans l'usine. C'était notre mission, pour éviter que des squatteurs malveillants dégradent l'endroit. »

Pendant quatre ans, le propriétaire ne se manifeste pas. La mairie, dirigée par Dominique Voynet, soutient même le projet d'installer des points d'eau. Les habitants du squat ont déboursé environ 13 000 euros pour mettre aux normes l'usine. Jusqu'à ce que le 30 juillet, 59 cars de CRS évacuent les lieux et en profitent pour arrêter des sans-papiers, comme le raconte Issa Cissé :

« Les policiers ont fait un tri et ont embarqué 80 personnes. Nous avons, à l'aide d'associations, fait des recours, mis en avant des vices de forme, et tous ont été relâchés. »

Le square, puis le terrain de foot
Des artistes au service de leur cause

La particularité de ce mouvement, c'est peut-être la stratégie engagée par ces expulsés pour obtenir un logement. Ils ont en effet décidé de se défendre grâce à l'art, à travers la peinture, la musique et même le théâtre.

Des habitants de la ville et quelques artistes sont venus peindre ou dessiner les 80 expulsés. Ils ont eu envie de poser un visage sur ceux que l'on nomme les immigrés, les sans-papiers, les étrangers. Pour les identifier, les humaniser et sensibiliser les gens à leur cause.

C'est Mathilde Meignan, scénographe et voisine du squat, qui a eu l'idée de ces portraits : « Je me suis dit que la façon la plus simple de faire apparaître des gens, c'est de les dessiner. Certaines personnes n'osent pas rencontrer ces sans-abris uniquement par pudeur, d'autres préfèrent les ignorer. Parfois c'est plus simple de regarder un portrait, plutôt qu'un vrai visage. »

Les expulsés ont donc trouvé refuge dans un square du quartier. Mais des tensions avec le voisinage les contraignent à déménager sur ce stade de foot mis à disposition par la mairie.

Depuis, la situation reste figée, les autorités publiques se renvoyant la balle à tour de rôle. Dominique Voynet a mis en cause la responsabilité de l'Etat dans un communiqué :

« Ce n'est pas aux communes qu'incombe la responsabilité de l'hébergement d'urgence et de l'aide aux personnes sans abri. J'appelle l'Etat à prendre ses responsabilités et à proposer des solutions de relogement dignes aux occupants du squat. »

Interrogée sur le sujet, la préfecture de Bobigny, en charge du dossier, renvoie la balle à la municipalité :

« Pour savoir si nous devons reloger ces personnes, encore faudrait-il qu'ils [la mairie de Montreuil] nous fournissent des dossiers. Hors, jusqu'à ce jour, nous n'avons reçu aucune demande administrative de logement. »

Est-il possible que ces 300 expulsés passent l'hiver dehors ? Le chargé de communication de la préfecture reste évasif sur la question :

« Je ne peux rien prévoir du tout, tant que nous n'avons pas de dossier. Même pour les suites judiciaires, cela dépend de la mairie puisque les expulsés ne sont pas sur un terrain du domaine public, mais sur celui de la municipalité. Il faut donc demander à la mairie ce qu'ils comptent faire. »

Dominique Voynet mise en cause

Le portrait d'un des expulsés, à Montreuil (David Perrotin)

Contactée à plusieurs reprises, la mairie n'a pas donné suite à nos appels. Le porte-parole du camp, très agacé, tient à rectifier certaines choses :

« La mairie nous a aidés au début, mais ne semble plus faire grand-chose aujourd'hui, contrairement à ce qui est écrit dans la presse. On dit qu'elle aide les gens à se soigner mais c'est faux, puisque 60 personnes ici sont en attente de l'AME [l'aide médicale de l'Etat, ndlr], et ils ne peuvent pas l'obtenir puisqu'ils n'ont pas d'adresse. »

Le slogan du camp mêle amertume et espoir et se résume ainsi : « Hier colonisés, aujourd'hui exploités, demain régularisés".

Source: Rue 89.

 

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commentaires

Non au Front National !

Camarades ,

Ne nous livrons pas aux chants des sirènes fascistes, qui sous couvert d'un discours anti-systémique bien rôdé, ne visent qu'à instaurer un régime aux relents des années 30. Ne soyons pas naifs face à ce nouvel ordre moral que veulent imposer par le mensonge et la peur les tenants de la haine et du "sang pur". Sous couvert d'une fausse expression démocratique et médiatique, le FN ne s'est jamais détaché de ce qui a construit son origine : une droite populaire qui rejette le prolétaire, une droite chrétienne qui rejette le non-croyant ou l'autre croyant, une droite corporatiste qui rejette l'union des travailleurs. Le FN a ses petits groupuscules néo-nazi dont il se défend d'être en lien publiquement mais avec qui il travaille bien tranquillement  : GUD, bloc identitaire et autres "natios".

    Et lorsque l'on se penche sur son programme politique le vernis craque : Contre la retraite par répartition et tout ce qu' a fondé le CNR de 1945 (où était-il lors des manifs de 2010 ?)  , contre les droits des salariés ( poujadiste un jour, poujadiste toujours !) etc... 

De nombreux documents démontrent l'imposture du FN. L'UPAC vous en propose deux :

- Celui du collectif communiste Prométhée dans son numéro 85, (site net : http://promcomm.wordpress.com), 5 pages.

-Celui du collectif VISA (Vigilance et Initiatives Syndicales Antifascistes), qui s'intitule "FN, le pire ennemi des salarié(e)s" et dont le lien est sur le blog, 29 pages. 

 

Ne lâchons rien ! 

Face au bras tendu du facho, levons le poing ferme du prolo !! 

 

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