Pour tenter de sauver leur système empêtré dans ses contradictions insurmontables, les institutions de la bourgeoisie capitaliste mondiale, FMI, Banque Mondiale, OCDE, G8, OMC, OTAN et autres instances de la mondialisation capitaliste font payer aux travailleurs, aux couches populaires, aux peuples du monde entier le prix de la crise du capitalisme mondialisé.
Les gouvernements des Etats capitalistes notamment des Etats‐Unis et des pays européens mettent en œuvre à l’encontre de leurs peuples des plans drastiques d’austérité destinés à sauver la mise du capitalisme financier international de ses propres turpitudes (licenciement des travailleurs, compression des salaires, réduction des droits sociaux, privatisation et liquidation des services publics, hausse des impôts et prélèvements, hausse des prix des biens et services de première nécessité...).
Dans plusieurs régions du monde notamment aux Etats‐Unis, en Europe, dans les pays arabes et dans les conditions et avec les réalités qui leurs sont propres, les peuples avec en première ligne les travailleurs, les femmes, les jeunes, les étudiants, s’engagent dans des mouvements de masse pour combattre les politiques d’austérité de leurs gouvernements et mettre un terme à l’oppression, à l’exploitation aux injustices qui les frappent.
Ces mouvements de contestation et de luttes qui se développent, sont la manifestation et l’expression de la lutte des classes qui se déroule à l’échelle de la planète entre les capitalistes, les Etats à leur solde et les couches laborieuses et populaires victimes de la domination du capitalisme financier international qui affame les peuples.
En cette fin d’année 2011, vingt après la chute des régimes socialistes de l’Europe de l’Est, l’exigence de rupture et d’alternative au capitalisme est à l’ordre du jour pour mettre un terme à la misère, à la pauvreté, aux guerres, aux famines, aux catastrophes écologiques qui sont la conséquence du système capitaliste fondé sur l’exploitation des hommes, la domination des peuples et le pillage de leurs matières premières et qui met toute l’humanité en péril pour satisfaire les intérêts d’une minorité.
Plus que jamais, le projet communiste de renversement du capitalisme est d’actualité pour répondre aux besoins humains, pour un monde de paix, de liberté, de progrès pour tous les hommes et tous les peuples.
La Guadeloupe et les Guadeloupéens n’échappent pas à la tourmente capitaliste doublée de son supplément colonial, bien au contraire, la situation empire d’année en année sans qu’aucune réponse ne soit portée aux difficultés qui agitent le pays.
En 2012 leurs difficultés vont s’aggraver avec la réduction des moyens budgétaires nécessaires aux politiques publiques dont la Guadeloupe a grand besoin dans de très nombreux domaines, tels la santé, l’éducation, l’environnement, les transports...
En 2012, il n’y aura aucun changement porteur de développement économique, de progrès social, pour le peuple guadeloupéen, s’il n’y a pas de rupture avec le système actuel de domination politique et économique, de dépendance et d’assimilation que la France impose à la Guadeloupe.
Il n’y aura aucun changement en Guadeloupe sans un véritable Pouvoir Politique guadeloupéen établissant de nouveaux rapports politiques avec l’Etat français et l’Union Européenne
Il n’y aura aucun changement en Guadeloupe sans un véritable Pouvoir Politique guadeloupéen pour décider de son organisation économique et sociale, de l’aménagement de son territoire, de ses relations de coopération et mettre en œuvre un plan de développement global qui répond aux besoins et aux intérêts du pays et à ceux des masses populaires et laborieuses.
Il n’y aura aucun changement en Guadeloupe, si les organisations politiques qui luttent contre la domination coloniale et l’exploitation capitaliste, ne se rassemblent pas pour élaborer un projet politique d’émancipation qui mobilise et entraîne l’adhésion de la grande majorité de notre peuple.
En ce début d’année 2012 c’est à cette tâche que nous devons nous atteler, en réalisant les Assises des forces patriotiques, anticolonialistes et anticapitalistes de Guadeloupe pour constituer une autorité politique ayant en charge de conduire la lutte d’émancipation du peuple guadeloupéen.